;.;'/;.;;;!ï mmmmMm ^» Bip» iliïlliii iits M ttatiliilïii .ii'tUr :^liill ,#/y* ^^^k^^'''^ ^^^^k""^"^^ ^<^^\ ''^^^^'''^'' ^'""^ ^^'"''j^^l -^^^ ^^^ ^^^^^''^ '^^ ^ ^^V^ ^0%^ "^"^^ /(^"^ ^i^''' HISTOIRE ÂNATOMIQUE ET PHYSIOLOGIQUE D'UN ORGANE DE NATURE VASCULAIRE DÉCOUVERT DANS LES CÉTACÉS. Imprimé cliex wÈux locql'in, rac N.-D. -de»- Victoires, iS. ^ C9 o HISTOIRE ANATOMIQUE ET PHYSIOLOGIQUE ORGANE D'UN DE NATURE VASCULAIRE DÉCOUVERT DANS LES CETACES DE QUELQUES CONSIDÉRATIO.AS SUR LA RESPIRATION DE CES ANIMAUX ET DES AMPHIBIES. Lu ù l'Acadcmie PAR MEMBRE DE M des Sciences G. le 18 août 1834 BRESGHET, ^ L'IKSTITUT DE FRANCE, OFFICIER DE LA LÉGION D'HONNEUR. DOCTBIB EN MÉDECINE, CHIRtIHGIEN ORDINAIRE DE l'iiÔTEL-DIEU ET (;O.^Sl:LrA.N r DU ROI, CDEP DES TRAVAUX A>ATOHIQUES DE LA FACULTÉ DE MÉDECI.>b DE PARIS, MEMBRE DES ACADÉMIES DE MÉDECINE DE PARIS, MADRID, DUBLIN, VILNA , CORRESPONDANT DE CELLES DES SCIENCES DE TURIN, DES CURIEUX DE LA NATURE, ETC. The animais wLirh uslhan tliose inLaliit the sea are rauch less Ino» fuund on land; and the œconomy of tliose ivhich ive are bcst acquaintedis much less understood. JOHX Hl'>TEIl. PARIS BECHET JEUKE , libraire de la faculté de médecine, i PLACE DE l'éCOLE DE MÉDECINE. 1836. « ';> Viro Nominis celebritate Officiorum publicorum ^ravitate, Tn^enii , enidltionis , experientiœ , Splendore, Perillustrlssimo ANTONIO PORT AL, ArCHIATRO, MEDICIN^ et ANATOMIiE PROFESSORI, SciENTIARUM ACADEMIiE SOCIO, ETC., ETC. Hoc Anatomicum opusculum Propter Plurima amicitiœ pi^nora, Gratîssimd mente Devovet et consecrat GiLBERTtS BrESCHET. HISTOIRE AIVA.TOMIQUE ET PHYSIOLOGIQUE D'UN ORGANE DE NATURE VASCULAIRE DÉCOUVERT DANS CÉTACÉS, LES DE QUELQUES CONSIDÉRATIONS SUR LA RESPIRATION DE CES ANIMAUX ET DES AMPHIBIES (1). INTRODUCTION. §. à I. Les conditions dans lesquelles se trouvent la surface (1) ou dans les entrailles de la terre Ce mémoire a été lu à l'Académie des Sciences, port a été fait par M. le professeur Duméril, le , le les animaux soit à la soit surface ou 18 août 1834. 12 janvier 1853. Voyez — Un râpa les Aonales des Sciences naturelles 1835. i 6 dans la profondeur de mer la , soit enfin à différentes l'atmosphère, la nature du milieu dans lequel ils hauteurs de vivent, fa- la de passer de ce milieu dans un autre, doivent être liées culté avec certaines dispositions organiques. Bien que ces différences dans les appareils des fonctions aient une influence sur leur d'exercice, la vie n'en continue pas trouble quoique l'animal , constances très-diverses, dans lequel C'est il est une de et l'histoire le mode éprouver de dans des milieu aérien ou cir- liquide plongé. ces dispositions organiques considérée dans les ap- que nous avons étudiée chez les quelques Amphibies. Nous avons cherché à en tracer dans cet opuscule ment de l'Académie des §. et sans alternativement soit suivant pareils respiratoire et circulatoire Cétacés moins , nous venons la soumettre au juge- sciences. IL Depuis quelques années, nous avons eu de fréquentes oc- casions d'étudier la structure des Cétacés et particulièrement celle de ( la famille des Dauphins. C'est en disséquantun de ces animaux Delphimts phoccena cique, sur l'able les côtés ) de , que nous aperçûmes dans la la cavité thora- colonne rachidienne, une niasse considé- de vaisseaux des plus singulières. Depuis lors chaque fois que nous avons pu examiner anatomiquenient des Cétacés notre , attention s'est constamment portée sur servations répétées, nous avons et les « pu en cet organe , et par des ob- constater l'existence normale principaux caractères. Il peut paraître d'abord étonnant que soient précisément ceux que les les naturalistes plus grands animaux connaissent le moins 7 et qu''ils aient, par exemple sur les Cétacés, des notions beaucoup moins certaines que sur d'autres animaux d'une structure bien inférieure à celle des baleines. on voit qu'il est très-rare, étudier que faits , et ce qui est plus concevable encore, c'est a totalement quelques fragments de squelettes déposés dans aux recherches des musées les naturalistes. » Aussi les ouvrages des anciens auteurs et ceux de la majeure partie des modernes satisfait pas plus la La Phalai- que curiosité, l'hi- des cétacés de Lacépède; elles descriptions de Linné stoire de Pallas ne peuvent cius, lui-inême, qui maux incomplets sur ce point. sont-ils nologie de Sibbald ne n''éclaira , imparfaites : il que d'un être mieux que tous absolument rien ne donne en détail sur les rapports qui Pierre Camper quables , a (1), enfin, Voilà science par Rudolphi Observ. anat. sur la (3), les autres a pu étudier ces ani- car ses descriptions sont très- aucune mesure il ne fournit les parties. erreurs et d'ailleurs si remar- que G. Cuvier a en par- jugement porté sur le et secours. Otto Fabri- dont les travaux sont commis de graves tie rectifiées (2). » ; faible peuvent exister entre effet aucun (1) elles jusqu'à ce jour. Quelques dessins superficiels ou mal voilà tout ce qui pouvait servir « réfléchisse, car l'occasion de les , comparer plusieurs entre la facilité d'en manqué Cependant pour peu qu'on ne peut guère en être autrement l'état actuel de la un des plus grands zoologistesdes temps structure intérieure et le squelette de plusieurs espèces de Cétacés, etc. Paris, 1820. (2) Leçons d'anat. compar. Foycs aussi (5) UberBaltena longimana WisseHsehafieu atin. -von les notes ajoutées à l'ouvrage de Camper. R.-A. Rudolphi. (Gelesen in der Akademie des 28-juli-d829.) 8 modernes dont Thistoire naturelle déplorera long-temps la et perte. Non III. §. seulement Tanatomie des Cétacés incomplètes, mais les zoologistes ne sont pas des plus est même d''accord sur les espèces et sur la synonymie de toutes celles qui ont été décrites. Rudolphi dit qu''il n'est pas étonnant que du Nord, qui ont une nageoire G. Cuvier et par lui les avec d'autres espèces , Baleines des mers dorsale, aient été confondues et par parce que , les pre- miers observateurs n'avaient pas donné des caractères assez tranchés et assez distincts et , quoique les naturalistes s'accordent à di- viser les Baleines en deux grandes familles se servent ils , souvent de noms très-difFérens pour les désigner. Bien que Tyson (1 ), Albers (6) (1) la science doive déjà beaucoup aux travaux partiels de Maior(2),Bartholin Lacépède , Anatomy of a porpess. (7) , (3), Daubenton (4), Home , Everard De arialomiâ phocaense. Ephem. natur. curios. (3) Anatom. (4) Buffon, (5) Observations on the structure (6) (8) (9) , G. III. obs. 20. tursionis. Histor. natur. Curios. III, obs. 20. t. XIII, p. 429. andœconomy ofAVhales, etc. Philos, transact., 1787. Icônes ad illustrandam anatomen comparatam (7) Histoire naturelle 1809. JohnHunter(5), Rudolphi London, 1680. Acta Erudilor., 1682. (2) vol. 77. (8) , etc. des Cétacés, dédiée à Anne-Caroline Lacépède, t. 1. Paris, — In-12. Philosoph. transact. , 1820. An account of some peculiarities in the struc- ture of the organe ofhearing in Balœna mysticetus. Philosoph. transact., 1812. (9) Rudolphi.— L'ber Palaena longimana, etc. Mém. Del'Acad. royale de Berlin. 9 Cuvier (10), C. Duméril Saint - Hilaire (11), Pierre Camper (13), D. de Blainville (12), Baer (16), Carus (17), Rapp (18), Serres (19), den (20), Dubar (21), (10) Anat. comp. Voyez aussi — : et sm son ouvrage sur (11) Leçons d'anatoniie (15), Vanderlin- Fr.Meckel (22), Fischer (23), J. ler(24), Scoresby (25), E. Eichwald(26), Ch. F. A. naturelle Geoffroy (14), Bojanus le les Lamenlin de laGuyanne. Annales ossemens Stel- Morrem(27), d'histoirt fossiles. comparée de G. Cuvier, (12) Observations anatoniiques sur la structure intérieure de plusieurs Cétacés. Paris, 1820. (13) Divers mémoires sur les Cétacés, lus à l'Acad. royale des Sciences. (14) Diction, d'histoire naturelle, édit. de Déterville. Note sur Havre. Nouv. Bull, des (15)Isis. — Heft., Se; XII, 1821, p. 1149. (16) Sur l'analoraiedu Marsuoin. (17) d'anat. Zootomie prem. phil.; édit., et — Isis, 1826. son Traité élément, d'anat. comp., suivi de rech. trad. par Jourdan. (18) Beiirage un Cétacé échoué au — Septembre 1825. in- 4°. —Paris, 1835. zuranatomie und physiologie des Wallfische. Arch. fur anat. und physiolog., vonJ. Fr. Meckel, 1830, p. 358. (19) Anatoraie comparée du cerveau. Paris, 1824. un (20) Notice sur — Bruxelles, 1828. squelette de Baleinoptère exposé à Bruxelles en juin et juillet 1828. (21) Ostéographie de Bruxelles, 1828. la B aleine échouée à l'est du port d'Ostende en 1827. — In-S". (22) System der Vergleichenden der anatomie. T. (23) Dber D. intermaxilla knochen. B.-D. Viersussigen. (24) De Bestiis marinis. — vrage allemand sur la pêche de (25) thern An account Whale Act. Nov. petropol., 1. II, 302. Voyez aussi son ou- la baleine. of the Arciic régions with a history and description of the Ror- fishery. — Ediiiburgh. 1820. (26) Observatioues nonnullae circà fabricam Delphini phocœnae provectae. t. — Mém. de l'Acad. impériale des Sciences setatis nondùm de Salut - Pétersbourg, IX, 1824. (27) Brussel over de Baleinoptera Rostrata van Fabricius en Beoordeling der Werken, Welke over en dur dezen soort, den 4 november 1827, etc. 10 Rosenthal (28) , Horhschuck Cependant sous les (29) , Th. Buchanan (30) rapports zoologique des Cétacés est encore fort imparfaite (31 et etc. riiistoire ). (28) Einigenaturliistoriche.— Cemerkungen ûberdieWalle. Greifs — etc. , zootomique WhaUd, 1827. In-folio. (29) Epislola 1825. de Balsenopteris quibusdam ventre sulcaio dislinclis. (30) Physiological illustrations of the organ Gryph, of hearing; by the Buchanan. London, 1828. On the nieatus oflhe Balœna mysticelus.— of the — — In-^o. Datœna mysticelus. — — On the lympani P. 119. (31) Depuis la lecture de ce CuviER a publié un ouvrage relle des Cétacés, ou P. 100, Mémoire fort à l'Acad. roy. des Sciences, important sur les Cétacés : M. Frédéiiic De l'Histoire natu- Recueil et examen des faits dont se compose l'histoire NATURELLE DE CES ANIMAUX. — Paris, 185C. PARTIE ANATOMIQUE. CHAPITRE PREMIER. §. IV. Il existe la surTunetrautre côté de la colonne rachidienne, côtes, derrière les plèvres, depuis le au-devant des base delà poitrine, au-dessus du diaphragme vasculaire , sommetjusqu''à un vaste plexus auquel npus devons , d'après sa disposition , naître trois faces, trois bords et recon- , deux extrémités. La face anté- rieure est, dans toute son étendue, couverte par la plèvre, laquelle est plus dense , plus ferme que les membranes séreuses ordinaires. Cette face correspond à la partie postérieure des qu'on écarte est les côtes les formé d'autant de masses afin que que les unes sur une distinctes, qu'il ces os puissent s'éloigner les séparation , quoique poumons. Lors- unes des autres , on voit que ce plexus réelle , y a de ces arcs osseux, uns des autres. Mais ne frappe pas d'abord la vue , cette parce anses et les diverses flexuosités vasculaires se portent les les autres sans contracter d'adhérence. On aperçoit dans direction presque horizontale des artères comparables aux in- tercostales, qui pénètrent le tissu plexiforme. peutcomparer ces vaisseaux aux naissent d'un tronc Nous disons qu'on artères intercostales, parce qu'elles commun de la partie postérieure de l'aorte pour 12 donner se bifurquer et flexueuses ainsi gauche des branches à droite et à qui vont constituer les plexus dont nous parlons. , V. Les nerfs intercostaux engagés dans §. plexus , deviennent bientôt superficiels , pour l'épaisseur de aller dans ce les inter- valles des côtes. §. VI. Près delà partie inférieure de cette face antérieure on , voit surgir de l'épaisseur de ce plexus vasculaire des cordons nerveux appartenant au système ganglionnaire et formant splan- les nerfs 4;hniques. Entre la troisième §. VII. tronc veineux qui traverse quement en haut et le , dans , quatrième côte on aperçoit un plexus , pour se porter un peu obli- en dedans, aller se réunir à un tronc vei- neux semblable représentant stituer et la par leur réunion l'oreillette droite , la veine jugulaire profonde la veine , et con- cave supérieure qui va s'ouvrir du cœur. Nous parlerons plus de ce loin vaisseau veineux par lequel est traversé le plexus artériel. Par §. VIII. sa face postérieure ce plexus est appliqué sur la con- cavité de la moitié interne des côtes et sur la face interne des.muscles intercostaux correspondans. plexus est en rapport avec cique du rachis §. IX. Du et Enfin , le côté interne les faces latérales de la de ce portion thora- des fibro-cartilages inter-vertébraux. bord postérieur de celte ma»»e vasculaire partent de nombreux prolongemens qui pénètrent, par les trous de conju- 13 gaison jusque dans , racliidieus et le càual vertébral, en enveloppant formant un plexus inextricable sur rieure de la moelle épinière dien sur comparable au réseau veineux rachi- , que nous avons représenté , riiomme (1). Mais ce plexus vasculaire , et décrit tandis que dans l'espèce humaine il Le grand nombre constituant ce plexus et la manière dont §. d'après sa disposition artères forment presque la totalité de ici les sentiellement formé par des veines. rieure les nerfs la partie posté- il est es- d'artères recouvre la face posté- du cordon rachidien sont des plus lemarquables. X. Le bord interne de ce plexus vasculaire, caché sous plèvre au moment où elle pour former se réfléchit le la médiastin postérieur, est en rapport avec l'aorte thoracique, de laquelle sortent en arrière de vons à haut dit plus , nombreuses artères gauche des branches semblables aux qui , , comme nous l'a- pour envoyer se bifurquent bientôt à droite et artères intercostales, les- quelles pénètrent le plexus, et le constituent par leurs flexuosités. §. XI. Nous ferons remarquer à droite ni à externe du plexus vasculaire ches qui se dirigent vers (1) pour XIL , fort inégal ( Voyez , de veine az} gos thoracique. pi. 2 faite envoie quelques bran- et 3. ) , se de ces veines dans notre dissertation concours de chef des travaux anatomiques, Système Veineux. ni Le bord L'extrémité supérieure plus épaisse que l'inférieure Voyez la description que nous avons le n'existe la cavité espaces intercostaux, parallèlemenf les an bord inférieur des côtes. § (pi'il gauche du rachis dans et dans notre ouvrage sur le porle non-seulement au-devant des muscles scalènes et entre les faisceaux de ces muscles et des muscles longs elle contourne interstices des de cinq à six muscles des gouttières vertébrales , qui , et qui par cette disposition , , très- et , sont comparables Thomme. psoas chez Vers sa partie supérieure, ce plexus peut être séparé en §. XIII. plusieurs couches épaisses , unies les unes aux autres par cellulaire très-làche et très-extensible. que par un elles ne met aucun obstacle à , les autres organes vasculaires la rate et les vasa vorticosa tissu , tissu la distension et à la turgescence de ces vaisseaux. Cette disposition plexus de tous un Les diverses anses ou flexuo- de ces vaisceaux n'adhèrent aussi entre cellulaire élastique, qui §. les sur une étendue sur la face antérieure et sur le bord inférieur aux muscles carrés des lombes caverneux mais encore au-devant des faisceaux charnus est située s''insèrent des dernières côtes sités , pouces. Moins considérable que la précédente, Textré- mité inférieure épais du cou première côte pour se porter en arrière dans la tels du plexus fait différer que les ce corps ciliaire. XIV. Examiné sur plusieurs espèces de Cétacés, principale- ment sur les Dauphins {DelpJimus des Marsouins franche ( ( Balœna mysticetus ture de ce plexus delphis^ Delphinus globiceps)^ sur Delpliinus phocœna , et ), il ) et sur un fœtus de Baleine a été facile de s\issurer de la aucun doute ne peut s'élever sur ce point. na- CHAPITRE SECOND. CE PLEXUS EST-IL ARTERIEL OU VEINEUX XV. Nous avons poussé une §. liquide le est distendu toutes les veines les dans cet parties : injection organe en suivant le nous avons distendu toutes , dans Taorte, vasculaire même après avoir placé des tubes dans , principaux parvenu ! les les veines , , et en a procédé sur troncs veineux sans avoir fait arriver la matière de l'injection dans les vaisseaux de ce plexus. Les mêmes expériences ont été exécutées plusieurs maux de même espèce phiniis phoccena XVI. §. Si et fois sur des ani- particulièrement sur des Marsouins ( Del- ). Ton suit par la dissection , après une injection heu- reuse poussée dans Taorte, lesdiverses artères qui sortent de la partie postérieure de ce tronc vasculaire, et qui, peu après leur origi- ne , se divisent en deux branches, l'une pour pour les le côté gauche, on déroulant par le , les voit le côté droit, l'autre pénétrer la masse vasculaire, et en on parvient à reconnaître que ce plexus reploiement et les flexuosités de ces artères. On est formé les voit dé- 16 crire des anses très-multi pi iées, très-longues diverses portions de cette masse artérielle. , Il qui constituent ne peut donc les rester d'incertitude sur la nature des vaisseaux de ce plexus (1). §. XVII. Aucune membrane propre, aucune enveloppe particune lui appartient; lière térieure , la plèvre ne à laquelle elle tient par un fait XVIII. Les nerfs intercostaux , §. (1) A. que recouvrir sa face an- tissu cellulaire très lâche. les ganglions du nerf grand Desmoulins, en parlant du pouls veineux ou du reflux du sang dans veines, indique, dans les Cétacés, l'existence de plexus vasculaircs dans les canal le racliidien; mais ce jeune anatomiste, chez lequel l'imagination précédait trop sou- vent l'observation des commis deux faits, a erreurs sur le point que nous exami- renfermés nons. Nous ne l'accuserons pas de n'avoir rien dit des plexus artériels thorax des Cétacés, mais nous lui reprocherons de s'être trompé en considé- dans le rant la partie tissu veineux, de ces plexus qui est contenue dans et le comme un canal vertébral, de lui avoir attribué des usages tout autres que ceux que rem- plissent les portions de ce plexus renfermées dans la cavité rachidienne. J. n'avait qu'indiqué ces organes, leur nature anatomique. « C'est dans les Voici mais le il passage de A. Desmoulins. mammifères plongeurs que Comme Hunter avait assigné avec rigueur et exactitude pendant tout ce pouls ou reflux veineux temps que l'animal est est porté sous l'eau, le « au plus haut degré. » sang ne peut passer par n ou » petite partie, le sang acculé à l'oreillette actuellement fermée, recule et 1) des ondes de liquide sur une distance rétrograde d'autant plus grande que la res- » piralion est plus long-temps suspendue. > suflire à ce » vite » c'est » les > la le ventricule les poumons, et le par conséquent par l'artère pulmonaire correspondant, ou du moins Il comme il n'y en passe qu'une très- existe en outre dans les Cétacés refoulement, d'immenses réservoirs veineux tout du canal vertébral. Ces est loin de représenter moelle épinière. Circulation, p. 149. » — le , pour long de la ca- canaux ou sinus veineux sont pleins d'anastomoses; à eux qu'est réservé l'excès d'amplitude du canal vertébral animaux, refoule , qui dans tous , une mesure proportionnelle du volume de Dictionnaire classique d' Histoire naturelle, t. IV, art. 17 sympathique, ainsi que les grandes branches splanchniques nies par ce système nerveux vasculaire. Recouverts par ces masses, qui les séparent apparens sous Dans les ils sortent par les intervalles unes des autres, deviennent superficiels {Voyez la plèvre foui"- sont en connexions avec ce plexus , et sont pi. 2.) toute la portion intrà-thoracique de ce plexus, c''est-à- dire dans celle qu'on aperçoit sous les plèvres, pas de veines rables, et , si une plus supérieure : on ne distingue peu considé- ce n'est quelques branches rares et forte qui va communiquer avec nous en parlerons plus Dans loin. la veine-cave portion intrà- la rachidienne de ce plexus, existent des veines en connexion avec artères , mais bien distinctes constance de laquelle il et non accolées que ces vaisseaux sont faut inférer des fonctions différentes , et collatérales n'appartiennent pas au et de circulation. Les veines sont ici disposées rachidienne des autres mammifères, et comme dans nous en avons là même les cir- ; pour ordre la cavité fait l'histoire dans l'espèce humaine. Les artères sont ordinairement rares, pres- que capillaires chez, l'homme et les grands mammifères, autres que les Cétacés. XIX. Le mode de terminaison des §. plexus, est facile à déterminer mées par des branches ches , : artères constituant ces ces flexuosités vasculaires sont for- artérielles. Si l'on poursuit une de ces bran- depuis son origine à l'artère unique qui sort de l'aorte, jus- qtfà sa terminaison anastomotique provenant de l'artère qui le calibre du est , avec une branche semblable, au-dessus ou au-dessous vaisseau reste à peu près le même , , on voit que parce qu'il n'y a 18 presque pas de branches secondaires fournies par ces vaisseaux. On ne donc pas de décroissement successif du calibre de ces voit artères , perdre soit et l'on peut dans toute leur étendue , sans les suivre parce qu'elles deviennent capillaires, soit les parce qu'elles pénétrent dans un tissu parenchymateux, qui met un terme aux investigations de l'anatomiste : enfin on ne voit pas ces vaisseaux se continuer avec des capillaires veineux. Ces artères ne vont donc point porter aux organes, de leur nutrition , ou de leurs sécrétions. Cependant les , matériaux de la partie externe de ce plexus vers les points correspondans aux espaces intercostaux, on aperçoit artèi'es intercostales libre , à l'artère que ; mais sortir elles des branches représentant les sont bien inférieures par leur ca- l'on voit pénétrer dans ces mêmes plexus , par leur partie interne. {J^oyez planche 2.) §. XX. Nous avons déjà connexion entre les plexus fait remarquer artériels de qu'il n'existait la cavité aucune delà poitrine et les veines azygos, car les veines azygos intrà-thoraciques manquent. En effet on n'aperçoit point dansle thorax des Cétacés les autres mammifères, les veines comme chez azygos situées sur les côtés de la co- lonne rachidierme. Cette absence des veineS azygos n'a pas encore été signalée les Cétacés. , et les intercostales §. nous croyons être Mais où XXI. Un , les etc. , le premier à l'indiquer chez veines intrà-rachidiennes les lombaires , tronc veineux considérable règne dans toute la longueur du côté antérieur du canal rachidien face postérieure , vont-elles s'ouvrir? du corps des , appliqué sur la vertèbres, en connexion par son côté 19 Ce tronc veineux postérieur avec le cordon médullaire. dans toute neuses longueur du rachis la sur les côtés , intercostales, lombaires, caudales. , la troisième côte Vers , ( Voyez reçoit branches vei- les , pi. 2 et 3. ) entre cet arc osseux et le quatrième , ce tronc veineux traverse l'espace intercostal , arrive à la partie supérieure et droite de la cavité médiane , s''ouvre commun, tronc du thorax qui après un court et se , conjointement avec dirigeant vers la ligne un jugulaire dans la veine trajet finit à Voreillette. Ce der- nier tronc vasculn ire est manifestement la veine-cave supérieure. §. XXII. Nous considérons chis ble comme tronc ce , diane , représentant et il dans toute est le à plutôt Chose remarqua- que sur droite reçoit directement les veines la du ra- tronc veineux de la cavité veine azygos. la longueur du canal. A du gauche ligne la mé- côté correspondant , une veine longi- tudinale existe, bien inférieure au tronc dont nous venons de parler; en dehors, les branches intercostales, lombaires, viennent s^y terminer, etc.; et, de. l'autre côté au tronc veineux, qui va porter voilà-t-il pas les veines chez rhomme Dans le , comme on et les autres elle , et donne des branches présentant entre elles une iné- les mêmes mammifères. {Voyez pi. 2 , le les veines artériels ont se trouve rence par des vaisseaux sanguins Ne la partie antérieure^ remarque entre canal rachidien prolongemens des plexus Le cordon médullaire , sang dans la veine cave. azygos transportées de à la face postérieure du rachis galité de calibre le veines et 3.) dont nous parlons et les de nombreuses connexions. embrassé sur toute sa circonfétrès multipliés. {Voyez pi. 2 et 3.) CHAPITRE TROISIÈME. LES CETACES SONT-ILS LES SEULS ANIMAUX POURVUS §. DE CE GENRE XXIII. Mammifères. Nous n'avons jusqu'ici renconlyé ce plexus vâsculairequesiirles Cétacés ; mais Ton doit présumer que tous les animaux qui, avec une organisation générale analogue, \'ivent dans des conditions comparables à celles où existent les Cétacés, doivent présenter cet organe (1). Notre présomption est surtout applicable aux vant Phoques G. Cuvier et autres Amphibies mammifères. (2), « Ils ont, sui- un grand sinus veineux dans leur foie, qui doit les aider à plonger, en leur rendant la respiration moins (1) M. Barkow a donné l'histoire du système artériel d'un grand nombre de mammifères terrestres, et sur nous esquissons l'histoire nim mammaliwn; auctore : aucun 3. Car. n'a découvert les plexus vasculaires dont Analomie comparée. Luc. circà originem et decursum arteria- Lcop. Barkoivio. Accedtint tabulw amcce TV. Lipsiœ, 1829. ^3) il Voyez Uisquisiiiones cit. .— 21 mouvement du sang. Leur sang nécessaire au abondant est très et très noir. » §. XXIV. Il la persistance cœur dans ou ouverture trou-Botal pas dans veineuse, mais la circulation organes ont , et entretenir la vie. Les Cétacés , comme favorisant le retour parvenir dans tous la torpeur. les , on devrait penser que chez , (1) < existe des réservoirs il du cœur afin qu'il , ne On trouve dans les neux; en effet, il soit Cétacés est difficile » veloppé dans toutes « tête; pour et qui summum sang veineux loin la modifîcalioii de concevoir un animal qui les parties du corps, et surtout sur ait ce la peau les mêmes du système vei- système aussi déet à la base de la on trouve en cet endroit de vastes sinus établissant des communications » nombreuses entre toutes » que » disséqués, » sont hors de l'eau, est une véritable apoplexie cutanée, etc. art. animaux y séjournent quelque retenir ce de en et ferait les jetterait les pas distribué aux tissus par le , de ce viscère , on organiques un sang qui tissus A pi'iori les cavités poumons, qui plongent dans Teau temps » du sang veineux jusqu\au cœur son passage à travers facilitant à et la M. de Blain- a depuis long-temps indiqué celte disposition. ville (1) dans Am- les un système veineux considérable par Tampleur multiplicité des vaisseaux constituant ce système, et En du inter-auriculaire nature du sang, qui doit être oxigéné pour pouvoir exci- la phibies comme de deTexistence de ce sinus veineux est du la difficulté n'est : ter les en j'ai les veines toujours trouvée dans Mammifère de Déterville. le , t. -19, p. liC. de ces parties, et la grande quantité de sang système veineux de tous me fait présumer que la cause de la les individus que j'ai mort de ces animaux, quand » — D. ils de Blainville; — Nouveau dictionnaire d'histoire naturelle. — Edit. — Paris, 1818. Le règne animal distribué d'après son organisation, etc. T. 1., p. 165. Paris, 1817. 3 — 32 voies que l'existence celles qui portent le sang artériel. de direrticules pour ce sang plus tard à la circulation généi-ale Texercice de l'hématose dans le pouvant plus arriver dans , artériel , fallait adnietli'e afin de le rendre lors des intermittences poumon cet organe. 11 , de Tair atmosphérique ne CHAPITRE QUATRIEME. LES POISSONS SONT-ILS POLR\XS DE CE GEiNRE D ORGANE.' §. XXV. Quant aux mode de poissons, leur proprié au milieu du liquide dans lequel respiration est ap- sont toujours plongés, ils plexus vasculaires semblables à ceux des Cétacés et des n''étaient pas nécessaires. Bien que cipale c'est , la la respiration même que encore Fair qui des poissons soit celle des est pour eux qui puissent remplacer Les poissons pour , petite quantité d'air cinquante mille (1) fois , l'entretien (2) branchies de leur vie tels le (a) que cependant , ils qu'un (1 } dépensent une très- , homme On en consomme sait que les pois- renflement de l'artère caudale considère comme un offert cœur. Histoire naturelle des poissons, p.ir le baron Cuvier et M. Valenciennes. T. 1, 518. («) , les et l'on a calculé Nows ne regarderons pas comme c'est-à-dire , parce qu'ils sont dépourvus plus qu'une tanche (2). parTAngutlIe, et que M. Marshall Hall p. quant à Faction prin- pabulum vîtœ le ne peuvent pas vivre hors de Peau dWganes , animaux aériens — Paris, 1828 A critiral and expérimental essay on the circnlation o( the Blood , etc. — London , 1 83 1. 24 humer une sons viennent à la surface de Tenu atmosphérique les et , empêcher de que , si Ton met à de sortir l'extrémité petite quantité d'air cette surface la tête , , on une gaze pour les voit bientôt mourir. Remarquez que Tair avalé n'est pas en rapport avec les branchies, mais qu'il arrive dans l'estomac. Ce fluide élastique, porté dans les voies digestives, servirait-il à la pensé; cependant, branchies , qu'ils tant plus rapide que l'air ne sont plus dans que desséchant les ouïes sont plus les branchies , ouvrir la bouche , , vessie aérienne , muniquant avec , On l'a et l'on sait qu'ils fin est même d'au- largement ouvertes la circulation s'arrête On paraître avaler de l'air les fonctions Leur l'eau. vaisseaux capillaires de ces organes (1). tition respiration? canal intestinal était ainsi l'auxiliaire des poissons devraient être amphibies les meurent dès si le ; voit , parce dans mais par cette déglu, des branchies ne sauraient être remplacées. qui reçoit les cependant l'animal La du dehors par un conduit com- l'air les voies digestives , ou en sécrétant de toute pièce le fluide aériforme, ne saurait être non plus considérée comme un annexe de l'appareil respiratoire, puisque tous poissons n'en sont pas pourvus poche ne sont pas amphibies contenu dans (1) (2) celte vessie est et , que ceux qui possèdent (2). D'ailleurs, le de Rondelet, Viridet, Fisclier (a), Nitsch (b) , —Leipsig, 1795. (â) Versueh (4) Comincnlatio de rcspiralîone aninialium. Titerbeigœ. Dieschwimblase der gaz la vie. — P. 124. considèrent la vessie aérienne organe de respiration servant de supplément aux branchies. iiber le l'azote. Voyez Edwards; influence des agens physiques sur comme un plus souvent les cette fische.- CHAPITRE CINQUIEME. LES OISEAUX SONT-ILS POURVUS DE CE GENRE d'oRGANE? §. l'air XXVI. Les oiseaux^ s''élevantà des hauteurs très-variées dans atmosphérique , ne sont-ils pas comparables, sous ce rap- port, aux Cétacés qui peuvent vivre à la surface des eaux ger dans la , ou plon- profondeur des mers? Les degrés différents de pres- sion des milieux habités par les oiseaux et par les Cétacés semblent permettre d'établir certaines analogies torisent à présumer que, dans un physiques d'effets comme cas , et au- dans l'autre, il doit exister des dispositions organiques analogues. §. XXVII. Mais il fimt remarquer que pas alternativement dans aérien. S'ils étaient dans ces conditions sent être pourvus les oiseaux ne se trouvent un milieu aqueux du plexus artériel , dans un miUeu et nul doute qu'ils ne dus- que nous décrivons. des recherches faites par les anatomistes modernes kel (1), Nitsch (2) , Tiedemann (1) Arch. fur anal, und physiol. 1826, (2) Observationes arterià carotide , Barkow communi. (4), Il résulte J.-F. Mec- Bauer (5), que — Halte, 1829. — Zu seinen Vorlesiingen entworfen. — Landshut, Anatomisch. — Physiologish untersucliungen, Vorzulich ûber das schalgder (5) Zoologie. (4) deavium (3) : System der Vœgel. Arch fur anatom. und physiologie. — Von 1808. J. F. Meckel. Leipsig, 1829,p. 306. (5) Disquis. circà nonnuUarum aviumsystema aiteriosum. — Berol., 1825. — 26 système vasculaire des oiseaux ne présente aucune analogie avec le les plexus artériels des Cétacés. §. XXVIII. Cette circonstance peut aussi aider à démontrer que ce plexus artériel des Cétacés ne peut pas avoir pour fonction de neutraliser les effets des pressions variées des milieux difierens habités par les animaur. est toujours densité de même Le milieu dans nature, et, offre des différences suivant la hauteur à laquelle se trouve l'animal , comparables à voit jamais de différences Cétacés lequel vivent les oiseaux si l'air , qui alternativement , , celles , que présentent les sont des animaux aériens ou des animaux aquatiques, ou mieux, qui tour à la surface de l'eau de on ne , à tour respirent l'air ou plongent plus ou moins profondément dans ce liquide. §. XXIX. Les oiseaux tiellement aériens ont , , , considérés comme des dans leur organisation , animaux essendes dispositions qui leur permettent de vivre à des hauteurs différentes de l'atmo- sphère , et ces dispositions nous parlons. nuler Si ces les effets sont autres que des différences de pression est situé l'animal , plexus artériels dont du milieu dans lequel nous devrions rencontrer ces organes dans oiseaux qui s'élèvent le plus haut dans l'atmosphère anatomie ne nous apprend rien -laii'es les plexus vasculaires avaient pour fonction d'an- li ; les mais leur cet égard. Si ces plexus vascu- sont destinés à suppléer à la respiration pulmonaire, nous ne devons pas en rencontrer chez gra«iie famille de vertébrés , on ne les oiseaux voit , car , dans cette aucun genre qu'on puisse 27 comparer parmi , tels les que les les mammifères, aux Cétacés Phoques, palmipèdes les comme aux Amphibies, et Morses. Les oiseaux de rivage (Grallœ) les L.\ Albatrosses [Diomedea , les Péti-els {Procellaria L.), etc., etc., qui restent long-temps sur Teau, ne font que plonger leur poumons ayant tête pendant des instans très-courts des arrière-cavités dans munications avec les Tabdomen canaux dont sont creusés le et , , et leurs des com- centre des os Tair peut revenir des cavités osseuses elles-mêmes jusque dans le poumon, remplacer l'inspiration trachéale. Remarquons, de et plus, que les oiseaux plongeurs ne se meuvent pas en immergent leur qu'ils tête dans le liquide , nécessaire au vol pour aider à les soutenir en autre mode de locomotion, les Cétacés, matose faut il faut , suppléée d'une manière quelconque ces animaux , l'air , ou à tout Dans pendant Timmersion, non-seulement que Thé- se mais encore , meuvent avec une grande déployant une fotce musculaire considérable. réserve temps doit servir ici à la respiration. soit que même car Tair qui serait comme dans les célérité De l'air , et il en tenu €n oiseaux, non-seulement serait contraire à la locomotion rapide dans les différentes couches d'un milieu li- quide et les , parce qu'il augmenterait l'étendue de modifications, dans le la surface pourraient jamais s'accomoder à la vélocité des l'animal; il , mouvemens de devrait alors bien souvent survenir des analogues à ceux que M. Biot a tains poissons du corps degré de densité de cet air, ne le pourvus de vessie natatoire rapidement ces animaux du fond de phénomènes premier signalés dans cer- la , mer. lorsqu'on retire trop CHAPITRE SIXIEME. LES REPTILES SONT-ILS POUR^^JS DE CE GENRE D ORGANE.^ XXX. Parmi §. vent constamment reptiles, les temps prendre de Tair à tons le ces derniers dent la surface , comme etc., si animaux les du qui vi- liquide. Tels sont les tri- les font poumon , nous connaissions mieux et si nous ne savions pas cordyles ou larves de salamandres appareil respiratoire. qui genres ou salamandres aquatiques; nous y joindrions l'Axholoth, Proteus anguinus^ de des est il dans Teau, mais qui viennent de temps eu En effet , à l'extérieur ressembler à des poissons aérien. Voilà , ils les , un double ont des branchies à Tintérieur et une organisation qui fait habitudes qu'ils possè- ils ont un de ces animaux de véritables Amphibies. § XXXI. Parmi les Batraciens , nous citerons encore nouilles, les Crapauds, les Raines et Rainettes. animaux ont la faculté de rester long-temps sous Peau, au fond des mares bourbeuses ou des étangs quent de venir respirer Tair à cette faculté ? les Gi-e- Les premiers de ces , sans avoir la surface du un besoin liquide. A quoi frétient 29i § XXXII. Les batraciens, dont la peau molle est long-temps sousTeau, peuvent, suivant M. et qui restent docteur Edwards le Taîné (1), respirer par la peau et absorber parcelle grande sur- Nous ferons observer que face, Tair contenu dans le liquide (2). qui restent sous Teau, sont les batraciens dans un que état d'immobilité; phérie du corps sont minimes (3) ils doivent avoir cétacés ques et dont , et mouvemens les offensives et défensives. une bien plus grande quantité de sang chez , les cétacés § XXXIII. que chez La circulation propriété excitante considérables pour De , afin l'entretien les cétacés (1) , il faut sont Il y a pour ces raisons gar- animaux. doit être très-active pour exciter et pour donner au sang l'aorte avait plus l'influence des agens physiques sur la vie; en- cette réservoirs les qualités de l'action musculaire. John Hunter , , les brus- véloces, une respiration ample ou des lui que si si de conserver à ce liquide examinés par , toutes proportions , les autres tretenir la contractilité musculaire, et respirer de locomotion sont principaux organes les pour eux des armes dées font par la péri- d'après cette double raison un besoin bien moins grand de eux-mêmes, dont , plus ordinairement le les pertes qu'ils (4) dit voulues que sur d'un pied de dia-jj par W.-F. Edwards. — Paris, 4824. (2) « On connaît l'extrême agilité des grenouilles et combien à cet égard, des crapauds; mais leur séjour sous l'eau aérée différence. 11 fait plus encore; elles deviennent qu'elles le sont plus que les tortues , etc. etc. » si — lentes Itid. , elles sont différentes, fait disparaître cette dans leurs mouvemens, p. C5. (3) Itidem, p. 55. (4) Observations ontlie structure and œconomy of Whales, etc. — Philosopb. trans., vol. 77; 1787. 6 . mètre. Nous savons que les parois du du ventricule gauche et les épaisses et plus fortes rhomme , , toutes proportions conservées nous avons pu constater ce que nous indiquons longueur du corps de ces animaux la férieure à celle de celles , que dans dauphins que nous avons examinés, ainsi sur tous les ; cœur principalement colonnes charnues, sont beaucoup plus Fhomme. était ici et , cependant dans plusieurs cas, in- , Cette prodigieuse énergie delà cir- culation doit être en harmonie, non-seulement avec Tintensité de la force due de delà contractilité musculaire, mais surtout avec reten- l'appareil respiratoire, ou moyen de produire et d'entrete- nir rhématose. § XXXIV. L'absorption de Tair par la surface de la peau, ad- mise par M. Edwards (l)etrétat de repos des batraciens au fond de l'eau , tretien ne paraissent cependant pas des moyens de la vie et l'excitation suffisans pour l'en- des organes. Certaines dispositions des artères présentées par plusieurs batraciens semblent être destinées à suppléer à l'action suspendue En des poumons. de la grenouille du crapaud petits ( Bufo « , on trouve sur le escnlenta^ vidcjaris , Rana trajet des artères carotides viridis, Bufo calamita , Ranatemporaria) (2) , et qu'ils ont considérés comme des glandes. Les grenouilles peuvent vivre plusieurs inms sous l'e^u aux dépens de qui s'y trouve, et la peau est l'organe qui reçoit l'influence de ce fluide.... qu'elles vivent sous l'eau aérée, journellement renouvelée, vaisseaux des (2) et Bufo ohstetrkans)^ de corps déjà connus des anatomistes et particulièrement de Swammerdam (1) effet [Rana membranes placées entre les doigts contiennent Alterum par principum ramorum ex arterise l'air Pendant on peut voir que un sang vermeil. les • magnœtroncô puUulanlium, SI Examinés par nous que a été facile de i-econnaitre il , ne sont qu'un pelotonnement de vaisseaux ces corps comparable artérieJs, à celui des artères inter-costales des cétacés. Dans ces reptiles, ces diverticules sont, tête il est vrai, sur le trajet parce que l'encéphale , des artères qui vont à la organe qui est le seul ait besoin de quelque excitation par un sang encore artériel, mais dans cé- les tacés, ces diverticules correspondent à l'aorte descendante , et le sang que ces réservoirs peuvent restituer à ce tronc vasculaire , va à la partie postérieure queue, parce que du corps dans , les masses charnues de la là sont les puissances principales de loco- la motion. Swammerdam à l'origine de de ce vaisseau tion premier considéra ces le la carotide des grenouilles (1), qui, suivant Carus petits , corps qui sont , comme une (2), dilata- semblent indiquer l'endroit d'où naissaient autrefois les artères des branchies. Huschke que chaque carotide (3) dit ce corps se divise en ea tenus admodùm un petit spectabile est, ampullosos insignes , , nombre de branches, quod uiroque latere , qui y pénètrent, In binos dilatelur nodos colore ex griseo nigro in vivenle ranà conspicuos G. utraque cœlerum hœc arteria posimodum rursùs extenuatur autem earuin, ubi paulo deinde quœ devehendo ad certo affirmare J. branchias sanguin! antè inservierunt nequeo; sed i eraiis sectionibus Swaminerdammii amtelœdamensis adhùc foret Biblia naturœ, etc., , — , muscuHs altiùs descendit, in aliam rursùs dilatatur ampiiUulam nodosam. Crediderim arterias hasce geminas, G. unacuni ramulis et, indè prodeuntis, solis tantum modôoris, et respiralioni inservientibus videtur esse destinata. Quœlibet M. h- avant d'arriver au niveau de : illis esse quod tameu pro inquirendum. t. u, p. 831, Leydae, 1758. (-1) Biblia naturse, (2) Lehrbuchder zootomie, (3) Ueber die Karotidendriise einiger amphibien. Voyez Zeitchrift fiir t. jj. p. 593, § 701. Leipsig, 1818. physiologie. Vurter band. Erster heft, § 113. Heidelberg, 1831. s'jramifient, s'anastomosent avec des branches vasculaires voisines, et forment ainsi un véritable système capillaire. De là le sang est porté par des canaux qui se réunissent de la même manière que les artères à leur sortie de ce corps, à peu près au- s'étaient divisées, et offrent que Fartère en donnait à son entrée dans ce gan- tant de branches glion Ces veines se réunissent en un tronc qui forme la partie supé. Au côté rieure de Fartère carotide. aisément suivre le externe de ce ganglion on peut cours du sang des rameaux aux branches et des branches au tronc de la carotide , parce que de ce côté branches parcourent un assez long du côté interne elles sont un faible réseau à un petit si fines et comme d'un réseau purement artériel et les glions vasculaires que jusqu'ici , se i-encontrent M. Huschke etc. : ils lement les ils au , que qu'on croirait voir ces ganglions ressemble se croit suffisamment glandes carotidiennes formées complètement on isolé. Ces gan- que dans n'a décrit les gre- encore sur d'autres reptiles batraciens. a observés sur sont situés courtes M. Huschke et autorisé à les regarder nouilles si Chacun de capillaire. cocon sanguin, les grosses trajet sans se réunir, tandis le Tritolacustris même endroit que sont plus alongés. Il les dans , le Trito palustris , la grenouille, seu- a vus aussi sur le crapaud, Bom- bilator iynciis. Dans le Lacerta acjilis^ on trouve une large communication entre Fartère carotide etFaorte, laquelle date les branchies. ces ganglions vasculaires système capillaire le deFépoqueoù M. Huschke, cherchant à connaître , où , se fait les regarde comme existaient les fonctions de formant un autre une opération chimique par laquelle sang des artères carotides devient plus propre à , la nutrition du 33 cerveau. Si Ton réfléchit aux exigences de Tencéphale et au de développement de ces ganglions vasculaires, il mode sera facile de voir qu'ils remplissent les fonctions d'une respiration indirecte, c'est-à-dire qu'ils séparent de Feau l'acide carbonique cela le sang des amphibies ne pourrait pas être tandis que l'encéphale parait, plus éminemment besoin d'un sang et , purement que sans artériel qu'aucun autre organe, avoir artériel. C'est aussi pour cette rai- , suivant M. Huschke, que dans le fœtus des mammifères, sang artériel de son l'encéphale , la le veine ombilicale est en grande partie destiné à que tandis le sang noir de la veine cave supérieure, sans pénétrer dans le cœur gauche, passe dansPartère pulmonaire, le trou botal, le canal artériel et l'aorte au placenta. Si l'on descendante pour se rendre ne croit pas pouvoir admettre cette première hypothèse, M. Huschke en propose une autre sidérer ces corps mécanique. Ce comme tissu capillaire rendrait son choc nul délicatesse de destinés à exécuter , : il est disposé à con- une action tout-à-fait diminuerait l'impulsion du sang , ce qui s'accorderait parfaitement avec la la substance cérébrale. Ici ces corps vasculaires pondraient aux sinuosités , ré- aux flexuosités des artères carotides vertébrales avant leur entrée dans le crâne , et au rete mirdbile et des ruminans. Enfin, considérant ces deux opinions réunies, on pourrait encore, toujours suivant artériels et comme comme affaiblissant § XXXV. Nous ces opinions , et M. Huschke , regarder servant à l'oxidation l'effet du sang ces ganglions au cerveau destiné de la force d'impulsion du cœur. ne penchons ni pour Tune ni pour l'autre de nous sommes disposés à considérer ces corps vas- su chargés de garder en réserve du sang artériel comme culaires à le faire passer successivement dans Tartère carotide au-dessus , et du point où ces corps existent, pour entretenir ainsi Texcitation de Tencéphale et Tinflux nerveux sur tous systèmes organiques les que Fanimal respire Fair atmosphérique soit gé dans Feau. Ainsi amphibies les reptiles soit qu'il vive , et batraciens auraient d'une part la respiration cutanée suivant M. Edwards, la surface comme un poumon secondaire tenu quelque temps dans constituant ces ganglions , ses propriétés excitantes, placé dans pas être , et d'autre , les les part le sang artériel re- même que l'animal ne serait plus ce-s corps ne peuvent rapports de leurs proportions le , comparés aux thorax des cétacés batraciens la respiration n'a pas la mouvemensne puisque pourrait encore arriver au cerveau avec lors masses artérielles situées dans chez , être considérée des branches vasculaires atmosphérique. Sans doute l'air sous delà peau peut les torluosités plon- particulièrement les sont compai-ables sous même mais aussi , activité, et les aucun rapport à ce qui existe chez, les cétacés. § XXXVI. Parmi ques ter ; les opliis , les long-temps sous les reptiles Ophidiens^ plusieurs sont aquati- hydrophis , l'eau. et quelques autres , Beaucoup de couleuvres peuvent reset de vipères possèdent surtout cette faculté. § les ils XXXVII. Quant aux caïmans, les gavials Sauriens, habitent ne restent long-temps sous les si l'on sait eaux, on le liquide. que les sait aussi crocodiles, que jamais Les voyageurs nous disent 35 que sur les bords du Gange , du Niger grands fleuves du nouveau continent de l'eau Textrémité du museau ou d'un gTand nombre de ces , comme , on sur des les rives voit paraître à la surflice la partie supérieure de reptiles. Cette situation la tête de l'animal sans doute appropriée au besoin qu'il éprouve de respirer est at- l'air mosphérique. § XXXVIII. Le système circulatoire des reptiles a été étudié avec grande attention Bojanus oflrir (1) Il par est , de Funk «t (2) Ton ne trouve , les cétacés Swammerdam , , si rien dans les ouvrages plexus artériels que nous décri- les nous en exceptons et décrits les petits corps signa- avec plus de détails par Huschke. probable, suivant J.-F. Meckel et Carus, que ces petits corps ou ces renflemens vasculaires ne sont qu'un reste des seaux branchiaux ces corps ce que du dit de Confiliacchi et Rusconi (3), qui puisse quelque analogie avec vons dans lés , têtard (4). Panizza des ; ais- Nous ne rapprocherons pas de petites vessies lymphatiques qui présentent des hattemens (5), et ce que rapporte Mueller sur l'exis- (1) (2) Anatome lestudinis De Salamandre Europeœ. Vilnœ, 1819. terrestris vitâ, evolutione, formatione tractatus. Berolini, 1827. (5) tiche. Descrizione anatomica délia circiilazione délie larve, délie salamandre aqua- Pavia, 1817. Mouographia Amours (4) del proteo anguino, etc. Gefassystem in Besondern amphibien. System der vei'gleichenden Anatomie. (5) Pavia, 1819. des salamandres aquatiques. Milan, 1821. Vesckhette linfaliche pulsanti. —P Fiinfter iheil. S. 258, XXXIII. — Halle 1831. 36 tence de quatre cœurs distincts ayant des pulsations régulières et qui sontliés avec lesystème lyunîhalique dans certains animaux phibies, et particulièrement dans les grenouilles (1), parce am- que ces organes, suivant leurs historiens, n'ont rapport qu'à la circulation de la lymphe. Mais voit qu'il attribue dans , le on dernier ouvrage de Panizza (2), aux vaisseaux lymphatiques des reptiles non , seulement d'absorber des liquides, mais encore d'absorber des gaz que et , maux, de nant rer reptiles mons (1) à l'extérieur l'air une certains vaisseaux lymphatiques sont véritables auxiliaires et le , du poumon, conduisant dans , les veines véritable hématose. Panizza va jusqu'à dire le , (3) sang veineux ne passe pas en dans ces ani- ces absorbans pre- totalité pour opé- que chez , par les pou- les circonstance anatomique qui porterait à penser qu'une , Philosophical transactions: 1833. Voyez aussi le National du 18 juinjl834, dans le compte qu'il rend de la séance du 16 juin de l'Académie des Sciences. (2) I vasi linfatici oltre d'assorbire liquidi corne la linfa, assorbano eziando i vene minutissime, servana ciarsi intorno aile i checarichi di quesli, péril loromododi serpeggiare e di intrec- fluidi aëriformi, e fu da taluni altribuito ai linfatici, che matici, etc. Sopra il si alla emalosi del sangue. Taie voiler quindi sistema linfatico dei reltili oificio denominare vasi-idropneu- ricerche zootomiche, etc. — Pa- via, 1833. (3) Si l'existence et le portent dans de ces vaisseaux lymphatiques sous cutanés qui absorbent les veines, peut être mise hors de doute, et partiennent pas exclusivement aux reptiles, la propriété d'entretenir la vie sang artériel. Ce fait en excitant F. Edwards, membre de la faudra reconnaître au sang veineux organes d'une manière analogue au la l'air et de le justesse de l'opinion de notre savant l'Institut, qui croit que le sang veineux n'est pas contraire à l'entretien de la vie, et que dans certaines classes nifestement l'air ces vaisseaux n'ap- anatomique de vaisseaux chargés d'absorber mêler au sang veineux, démontrerait toute ami M. il les si propriété de concourir à sa conservation. d'animaux il a ma- 37 fonction donnée, on trouve, soit à diverses phases de la vie intra utérine , ganes du développement complet de Tanimal soit lors organes pour différens dans beaucoup qui, de propre à Tappareil des d^organes, l'air qui et , système veineux batraciens § , les celles Les rangés dans suivant Panizza , le idées de Panizza sont en parfaite harla peau des respiratoires. d'agir suffirait aussi rester eaux de les lympha- pour exphquer com- une très-grande profondeur dans (1) absor- sorte d'hématose tout-à-fait ment de grands ophidiens peuvent grands fleuves or- déposent ce fluide dans de M. F. Edwards, qui considère mode des catégorie qui L'existence bien démontrée de ces vaisseaux tiques et de leur , , plexus artériels cette vaisseaux lymphatiques comme des organes XXXIX. fonction n'appartiennent pas en cas, pour opérer une , même la fonction. être poumon. Ces étrangère au monie avec que ainsi de cette pourraient cétacés bent desservir long-temps plongés à la mer ou des plus (1). M. Lamare-Picquot, qui a long-temps résidé dans dit avoir observé bien des fois vers les attérages pens ornés de couleurs vives et variées et les Indes orientales, m'a du Gange, encore en mer, des ser- d'une dimension de quatre à six pieds. Les marins qui visitent souvent ces parages aflirment que ces serpens qui habitent la profondeur de qu'il fait la mer peuvent beau temps, et sans avoir besoin de venir sous l'eau, et, brassés, Dans comme ou enroulés les les être aperçus à dix que ces respirer l'air les l'eau, lors- dans ce liquide, atmosphérique. Leur accouplement se serpens terrestres, uns sur ou douze pieds dans reptiles restent très-long-temps se tiennent ils étroitement fait em- les autres. étangs du Bengale, le même voyageur a vu des serpens amphibies; sont dangereux sans être armés de crochets â venin : ils se jettent ils sur les oiseaux 5 CHAPITRE SEPTIÈMi:. LES PLEXUS ARTERIELS DECOUVERTS DANS LE THORAX DES CETACES, ONT-ILS DES ANALOGUES DEJA CONNUS PARMI, LES TISSAS 5 XL. Si nous examinons les divers tissus avec lesquels ce^ plexus vasculaires peuvent être comparés avec le tissu caverneux ou AjV{ltfj^UX? érectile, nous voyons que , bien que ce tissu c''est soit essentiel- lement veineux. Le tissu érectile est originel comme clitoris, ou accidentel. Le premier principal élément dans les corps caverneux du corps spongieux de Turèlre, du mamelon, général dans tous les entre du pénis , du etc.; en organes susceptibles d'éprouver une turges- cence, un orgasme, par un afflux considérable de sang dans aréoles dont nis on voit ils sont composés. Dans les une enveloppe fibreuse, dense , mais élastique, don- nant naissance, par sa face interne, à des lames qui divisent cavité en aréoles ou vacuoles, des vaisseaux sanguins, palmipèdes qui fréquentent ovo-vivipares. Dans les et la principa- bords de ces étangs. Ces ophidiens paraissent être un individu de sept petits vivans renfermés les coxp? cayerneux du pé- cette espèce , M. Laniare-Picquot a trouvé dix- dans des enveloppes très-minces. sg lement des veines qui se répandent 'Sur ees lames, et qui, peu à peu, perdent kur cai-aclère vasculaire. Ges veines, en duites à leur complets ; membrane interne effet, ré- ne forment plus de cylindres , bientôt elles sont ouvertes sur un ipoint de leur circon- férence, et finissent par ne former qu'une simple lame, qui se confond avec la trame fibreuse en la revêtant. Les travaux de Mal- pighi (1), J. Hunter (2), Cuvier (3), Mascagni (4), Duvernoy (5), Ribes (6) Moreschi , (7) , Farnèse (8) Tiedemann , (9) Pa- , nizza (10), etc., ont jeté beaucoup de lumière sur la structure de ces corps. Cependant, pas suffisamment démontré n''ont ils structure essentiellement veineuse de ces organes et les phoses que subissent bientôt Nous nous proposons de donner les veines. un mémoire sur ce la métamor- sujet. Les artères n'entrent dans la for- mation des corps caverneux que d'une manière bien secondaire, -4I) Wssért. ëpisl.'varii (2) Observât, argôm.'inopèr.'OSaD. on certain parts of the — V-dl. M. Economy; anim. in-4'', — London 4792. I (B) iDJctioïittaifè de deslâcièmès taôdicttlés.'Airt. esvefriéUx. grande analoniia, (i)' Prodrome (5) Couimentar. peiropol. II, p. 400. '(ë) texposé la Soc. (7) délia etc. — Firenze, 1819. strtû'niaiWs'afe ^iet<l(iès'reehiéi*6hès anaitoAn. pliygiol. médic. d'émul. , t. pftthoL '— Wém. VII. Commentarium de urelhrœ corporis glandisque structura, etc. — Mediolani, rtlV. -i(8t)>Èlogio! del célèbre anatomieoPaôIoiMascagnîToséani, Note additionali del doltore Toin. Farnese, (9) — etc. -^ Mîlano, 1816. Mi'a^o, 1818, Notice'Surles corps caverneux de la verge du clieval, suivie de quelques ré- (IftcifWs p. etc. sOrie plléJlôttiê'ne de l'érection. — 'Joilfftal côttlptétn. dës^c.Biéd., t. 'IV, 282. (10) Del eorpo cavernoso delt urelhra. Cap. 1, p. 7. Osservazioni antropo-zooiouiico-fisiologiche, etc. — Pavia, 1830. '' ÛO quoique tout récemment M. J. INhiUer ait donné de nouvelles no- tions sur leurs dispositions et sur leurs usages nombreux pénètrent Il existe tériels donc des le tissu fibreuses stituent le tissu , des veines , , tandis que Il lesquels ces plexus sont en connexion et les nerfs , ni avec , ne ressemble pas davantage à ces plexus. Cet organe , (1). Chez des corps très-petits du , les traverser. pom-vu d'une enveloppe fibreuse vité ni enveloppe ici tissus ne lem- appartiennent pas ne font que des veines et plexus vasculaires des les n'y a trame fibreuse , ni membrane propre à ces rate Une enveloppe principalement des veines , con- cétacés sont exclusivement artériels. La des nerfs lui-même, dans lequel beaucoup de rameaux ner- veux viennent se terminer et , différences bien gi-andes entre les plexus ar- des cétacés et le tissu caverneux érectile. une trame enfin ; albuginé de ces organes. , est essentiellement formé par les cétacés la rate n'est représentée et que par bien distincts des plexus artériels de la ca- tliorax. Les procès ciliaires, avec lesquels on voudrait décomTÏr quelque ressemblance relativement à Tarrangement des vaisseaux pas non plus de membrane propre; mais ils , n'ont sont formés exclusi- vement par des veines. Nous ne comparerons pas non plus les plexus vasculaires que nous avons décrits dans les chapitres précédens avec ceux dont professeur K.'-E. de Baer a foit l'histoire et donné le célèbre les figures tout récemment. Ces derniers organes sont essentiellement veineux, (1) Heusinger. et 41 nous avions voulu nous arrêter à des plexus de si Cétacés ne voit aussi mifères , développés : autre genre de mam- tissu èrectile accidentel, il est de plusieurs es- tantôt de nature veineuse, et c'est à cette espèce qu'il faut : rapporter neux chez aucun chez qu'on infinis, (1). § XLI. Quant au pèces cette nature nous aurions eu à décrire des réseaux les nœvi materni^ les etc. ; tantôt il est à la fois artériel et vei- que M. Grœfe a décrite sous c'est celle Télangiectasie. Enfin, il en est la dénomination de une espèce formée par des ces vaisseaux se des réseaux parviennent jusqu'à une ténuité capillaire. , et divisent et se subdivisent à l'infini ces artères ne sont pas isolées parenchymateux , elles ou situées en se ramifient , artères j forment De plus, dehors de tout canevas dans un tissu qui rend leur disposition tout-à-fait distincte de celle des Plexus vasculaires des Cétacés. (1) \oyez le mémoire de Ch.-K.-E. de Baer hes. Àcta Acad, Cœsar. Leop. : L'berdas gefœss-system des Braunfis- Carol. IVatur. Ciirios., vol. XVII, p. 1. Tab, XXIX. PARTIE PHYSIOLOGIQUE. <i Ces recherches feront peut-être décoUTrir un jour la vraie cause d'où dépend l'étonnante faculté qu'ont ces Sous les animaux de vivre également eauX'et dans l'air. » LABILLARDIERE. ( roj-ageà la MMfthe'de LWféroUie.) CHAPITRE HUITIEME. DES FONCTIONS PRESUMABLES DES PLEXUS ARTERIELS QUE NOUS AVONS TROUVÉS DANS LES CETACES, § XLII. cétacés, (1) - De tous les auteurs qui ont écrit sur la structure des John Hunter (1) est le seul qui ait indiqué, mais très- Philosoph. transact. observations on ihe structure and T. 77, 1787, p. 871. Economy of Whales. spnimairenient Texistence des plexus artériels , que tout ce lons. Bien trop laconique et devient insuffisante. des artères intercostales p^gs^gesur sang ; , que , Il fait provenir ces plexp? de Tarière sous-clavière se il borne à des ,,avan.t,s.ç>n indiçatipjtiu^fpiii- les cétacés ont pour contenir ce liquide, il ('2). une énorme quantité: de fallait non-seulement des d'un gTand calibre, mais encore un grand nombre d^ artères Itranches latérales pour Faorte a recevoir ce sang, et que dans le ca-r un pied de diamètre. Thus spermaceti-whale appeared prodigioiis tained in (1) par- ne sWrète sur aucune considération to^r et remarquer que c^!^^^ot noii^s fonctions, de masses vasculaires aussi considérables cfeiant les Il fait et la pveBaière côte (1); rement anatomiques dont qu'il dit soit exact, sa description est,p£ff tJie , widç tub, the aorta measiifitig a «Animais of ihe tribe, as voirs, ^\here a larger qiiantity maoy arteries apparently intended as reserr of aiteral blood seeoicd lo be requiied and vascularity could nol bc tbe only vast number objecl. Tluiswe of branches, in a part, find, ihat the intercostal al- which run in course between the, pleura, ribs, and their muscles, somewhat be cohtj foot in dianieter. bas been observed, bave a greater proporiion of blood than any otber known, and Ihere are iènes dtvide in(o a the heai-t aiid aoiia of being too large tu making a a serpentine tbick substance similar to thaï formed by the spermaiic artery in the buU. Tbose vessels, every where lining the sides of the thorax, pass in between the ribs ncar their articulation, and also behind the ligamentous aitachmentof the with eacholher. The medulla spinalis the same manner thickisubstance is raore especially is where ribs, it cornes out froni tlie brain, where a formed by their ramifications and ronvolutions; and thèse wessels most probably anastomose with those of the thorax. » Observationson ihe structure and Econoniy of the AVhales. P^Ups. trqnsapt., vol. 77, (2) and anastomose surroundcd whith net-work of arteries in p. 371, aunik-1787. The use of which we do nol readily see. i4 § XLIII. Peut-on considérer ces plexus artériels à obvier aux tacés, effets ou bien chimiques de de sont-ils la du pression la un moyen de suppléer respiration comme les phénomènes par Timpossibilité où se trouve , ou de Ten l'animal de faire entrer Tair dans les voies respiratoires, faire sortir lorsqu'il est Sans chercher à nier rique , sur les soit plongé sousTeau? de les effets animaux , la pression soit sur sur les montagnes très-élevées , festent si des , phénomènes l'on est situé il de l'air atmosphé- l'homme nous dirons qu'on , a beaucoup trop exagéré ces influences. respiration servant liquide sur le corps des cé- On se passe tout autres , cependant que sait dans l'exercice de la que ceux qui presque au niveau de la mer , ou se mani- si l'on est descendu dans des mines très-profondes. M. de Saussure (1) a parlé de ce qu'il a ressenti lorsqu'il était sur les pics les plus élevés des Alpes. d'Orbigny , MM. de Humboldt , RouUn Boussingault , qui ont gravi des montagnes très-hautes de des Andes et des Cordihères , analogues à ceux que rapporte ont aussi éprouvé des le naturaliste la chaîne phénomènes genevois. D'après les assurances que nous ont données ces derniers naturalistes, il paraîtrait qu'ils ont été assez vivement affectés par les différences de pesanteur de la colonne d'air atmosphérique, lorsqu'ils étaient aux pieds ou aux sommets de ces montagnes et qu'ils marchaient. Cependant Victor Jacquemont, qui a parcouru des parties élevées des (1) montagnes du Thibet Voyage dans delà nature, etc. les Alpes, § 1964. et — T. très- de l'Himalaya ne parle nulle , II, seconde édition, p. 73, — Tableaux Û5 part , dans sa correspondance atmosphérique de , ) phénomènes que Ton des autres (1) (1 gène de la la respiration et attribue à la raréfaction de l'air (2). Correspondanct; de Victor Jacqiicmont avec sa famillo cl plusieurs de ses amis, pendant son voyage dans l'Inde (18-28-1852). On (2) a bien mieux observé — Paris, 18ô4. T. F'. sur l'économie animale des différences les effets de pression à de grandes élévations qu'à de grandes profondeurs. La raréfaction de la circulation et les amène des changeraens remarquables dans la respiration, mouvcmens musculaires. Ces effets ne sont pas les mêmes pour l'air tous les individus, et lorsque ne peut plus respirer librement à une certaine liauteur, tel compagnons de voyage n'éprouvent encore aucune incommodité. ses Cesaccidèns se manifestent parfois presque subitement, surtout si le tandis que aucun musculaire, on peut parvenir, sans trouble dans les effort si corps est en dans un repos absolu, ou à cheval, sans mouvement, l'on est faire fonctions, à une bien plus grand» hauteur. Ces perturbations dans nos fonctions ne sont que temporaires, elles cessent par ie repos, par le séjour dans les pour tions mêmes lieux, et bientôt on acquiert une aptitude haut dans l'atmosphère, sans avoir à craindre s'élever encore plus mêmes phénomènes. des — Les animaux domestiques sont dans les le mêmes retour condi- que l'homme. Nous pouvons appuyer tout ce que nous venons de dire sur no- tre propre expérience et sur des autorités parmi lesquelles plusieurs irrécusables, nous ont fourni de précieux renseignemens. Nous adressons surtout des remercic- mens à MM. Roulin, Boussingault et d'Orbigny. Depuis bien long-temps La Condamine au Pérou de l'air € , avaient signalé les effets sur et Bougucr, dans l'homme et les les récits animaux , de leur voyage de la raréfaction des hautes montagnes. Nous nous sommes trouvés, de dit-il, d'abord considérablement incommodés de ceux d'entre lîous qui avaient > la subtilité » sentaient davantage la différence, et étaient sujets à de petites hémorrhagies; ce » qui venait sans doute de ce que l'atmosphère ayant un moindre poids, n'aidait » pas assez par sa compression t toujours capable de la » que cette l'air; même les vaisseaux à retenir action. Je n'ai pas incommodité augmentât beaucoup, le la poitrine sang, qui de son côté était remarque dans mon lorsqu'il nous > monter plus haut; peut-être parce que » aussi parce » qu'elle le serait sans cela. Plusieurs d'entre nous, lorsfiue que le froid empêche je m'étais déjà fait la dilatation plus délicate, de l'air' particulier est arrivé ensuite de au pays, peut-être d'être aussi considérable nous montions, tom6 On connaît depuis long-temps les belles observations f baient en défaiUanee, et étaient sujets aux vomissemens. » étaient plus l'effet de la lassitude > d'une manière incontestable, t à cheval ou lorsqu'on était que de la difficulté qu'on n'y c'est parvenu une fois était faites Mais ces accidens de respirer. Ce qui le prouve jamais exposé lorsqu'on au sommet , où par l'air était allait cependant t encore beaucoup plus subtil. Je ne nie pas que cette grande subtilité ne hâtât » lassitude, ne contribuât à et » devient très-pénible > ; faire moindre mouvement, mais ce » l'inaction (a). augmenter l'épuisement. Car pour peu qu'on n'est plus la De tous affecté, est, selon le naturaliste genevois qui c'est cette accélération forcée minute; » le repos (c). celui , les est la , cause de H2; de Têtu, mêmes, dans et le même le des effets de la (i) organes, celui qui est qui explique, suivant lui , la soif la fatigue et mien 100. ils 98 pulsations par — A Chamouny, étaient tourmentés. guides ne purent pas supporter ces souffrances , pour regagner *in on ne tranquillité parfaite, Il air plus dense. souffrait pas plus des angoisses que l'on se trouva batije également après ordre battirent A9, 60, 72. dont le respiration s'accélère, et » Les compagnons de voyage du chevalier de Saussure étaient dans un jours y le aussitôt qu'on reste dans la respiration s'accélère, la circulation Le pouls de Pierre Balmat « les poumon. La le A mesure que éprouve à ces grandes hauteurs. s'accélère aussi la » rareté de l'air sur l'économie animale. » môme chose a parlé dans plusieurs endroits de son voyage De Saussure la respiration on se trouve hors d'haleine par agisse, et état de fièvre Quelques-uns des descendirent pendant les premiers Cependant lorsqu'on demeurait dans une d'une manière remarquable (rf). y a pour quelques individus, suivant notre voyageur, des limites parfaitement tranchées, où devient pour eux absolument insupportable. De la rareté de l'air Saussure a conduit avec lui des paysans, d'ailleurs très-robustes, qui à de certaines hauteurs se trouvaient tout d'un coup incommodés, au point de ne pouvoir abso- lument pas monter plus haut; vif d'atteindre la cime de Ils étaient saisis les défaillances, (a) (*) la et ni le repos, ni les cordiaux, ni le désir le plus montagne, ne pbuvaient leur uns de palpitations, les autres d'autres encore d'une fièvre violente , faire passer cette limite. de vomissemens, d'autres de et tous ces accidens disparais- Bouguer, Voyage au Pérou. Voyages dans les Alpes, précédés d'un essai sur l'histoire naturelle des environt de Genève , par Horace Bénédict de Saussure, tom. VU. Neufchâtel , 1796. (c) Voyages dans les Alpes, etc. Observât. Météorologiques , ch. VI , p. 337. (d)/rfem., p338. 47 M. Biot sur les salent au de effets moment où ils respiraient sitions obligeaient de s'arrêter à la de l'eau de la pression un mer, d'autres à 1,200, plusieurs à 15 ou 1,000 , et toises au-dessus du niveau de M. de Saussure de à 1,900 toises d'élévation. Les mouvemens prompts accéléraient beaucoup plus vives parut à M. de Saussure et à son Il promptemeni que dans M. le la même que les souflVances et (a). fils qu'en général et plaine avaient les nerfs plus ils montagnes, impatiens irritables, qu'ils devenaient, sur ces hautes faim paraissait plus inquiétante , ne commençaient à être affectés, que parvenus la plupart des habitans des Alpes, les rendaient sur le corps en a vu que ces indispo- air plus dense. Il une hauteur de 800 mer la La et colères. plus impérieuse, et les digestions se faisaient plus (6). docteur Roulin, un de nos plus ingénieux physiologistes, a publié les principaux résultats de ses observations sur la vitesse pressions atmosphériques et de températures (c) ; du pouls ses à différens degrés de remarques ont en été faites descendant du plateau de Sania-Fé-de-Bogota aux Llanos de San-Martin , personnes qui avaient séjourné auparavant 5 à 6 mois sur qui toutes trois le plateau et , sur trois accoutumées aux voyages, présentaient moins de chances pour que leur culation fût altérée par cette seule cause : constamment cir- devenait plus la circulation rapide à mesure que ces personnes raarcbaienl en s'élevant successivement à de plus grandes hauteurs (rf). Les autres phénomènes ont été les nous allons indiquer d'après les observations de mêmes que ceux que M. Boussingault celles et de M. d'Orbigny. Voici les renseignemens que nous devons à l'amitié de M. Boussingault La plupart des personnes qui séjournent pour « la première fois dans : les villes placées sur les plateaux élevés des Andes, éprouvent u/ie difficulté très-sensible dans la respiration. respiration l'état rie mon compte j'élais je n'ai jamais ressenti cette gêne dans la en mouvement, quand je marchais un peu vite; à de repos je ne m'en apercevais aucunement, môme quand j'habitais la métai- d'Antisana, à 4,000 mètres d'élévation. Les individus nés sur ces plateaux ne paraissent pas sujets (rt) (6) (c) Voyage au Mont Blanc, ch. vi, p. 342, — Col du Géant, ch. t. nomme ainsi ceux vu. is. Observations relatives à la physiologie, §2112. Observations sur la vitesse du pouls à différeus degrés de pressions atmosphériquei , de températures , {d) aux mêmes iuconvéniens. Les étrangers (je CiDquièaie voyage. p. 522, 527, et Pour que lorsque Voyez le etc. Journal de Physiol. de M. Magendie tableau comparatif de M. le docteur Roulin , , t. vi lib. cit. , année 1826. /i8 des poissons pourvus de vessie aérienne, conséquences de el les qui sont nés dans des pays peu élevés) sont encore exposés à ressentir les la raréfaction, même quement d'après mes propres Sumichaca ; deux Nous avions passé cette ville. do mes amis officiers la soirée depuis dix ans fixés , dans une maison de campagne de à notre retour la nuit était froide, il d'un rayonne- gelait par l'effet ment nocturne. Nous avions commencé notre route en marchant gravement manière du pays. Le colonel Demarquet nous racontait une anecdote de l'indépendance. Le froid vite et bientôt , Un parlant. devenant incommode, Les je proposai de marcher M. Demarquet fut obligé de garder le silence, il effets de put sans » sont également très-marqués sur les animaux. Les l'air raréfié teur; et les on dans les nés sur ces plateaux élevés souffrent beaucoup quand à 1,000 ou 1,500 mètres plus haut. Aussi les chasseurs recher- pour courir les grands cerfs des régions froides, des chevaux nés ou élevés Paramos, c'est-à-dire à 5,500 ou 4^000 mètres d'élévation. possession une mule sur laquelle vant souvent, Lorsque fallait comme dans la proviocede Ma mule là oii la mètre à 43 ou 44 centimètres, Un mule la Pattes, à la s'arrêtait s'arrêtait le eu en obstinément était à mercure la pente fût rapide, et elle peu près le Paramo de Muenchies), ce au pas. Ce chien inutile, je savais se soutenait avait dans amené d'Europe un resta plus d'un lévrier pouvait à peine suivre le baro- lévrier la C'est surtout en gravissant diminution dans à la vérité, (ajasO"). la m. allait les il devint un excellent coureur. pentes rapides qu'on se trouve » incommodé par pression atmosphérique. Je pouvais m'élever, irès-Ientemeiij me reposer, de Santa-Fé (2,600"") à la Chapelle deGuadalupa au contraire me reposer souvent, lorsque je gravissais une pente mais sans H fallait un cheval qui an à Santa-fé-de-Bogota (2,000™) avant de pouvoir chasser, mais je dois ajouter qu'ensuite « il devenait insen- d'excellente race. Parvenu dans les Cordilières orientales à la hauteur de 3,500 (dans ma hauteur de4,000 mètres. » mes amis, M. lUingworth, Anglais de J'ai parcouru des distances considérables, en m'éle- 4,700 ou 4,800 mètres, pour peu que j'arrivais à mettre pied à terre. par expérience, que t j'ai aux éperons. Une observation barométrique sible inutiles plateaux qui dépassent 2,500 à 5,000 mitres de hau- mêmes animaux les fait cjalopper chent-ils les de en se fatiguait trop chevaux qui viennent des plaines basses, de Lianes, sont long-temps lorqu'onles conduit sur à la , la guerre un peu plus Métis, né à Quito, qui nous accompagnait, fut le seul qui inconvénient continuer la conversation. « de sensations. J'ai eu occasion, lorsque j'étais à Qui- to (5000") de constater le fait sur dans efle[s après un long séjour dans les Cordillères. Je ne parle pas uni- la raréfaction du gaz contenu dans poche cette lorsque Tanimal , raide placée entre 5,800 et 4,800 mètres; et au-dessus de 4,800 mètres presque impossible de quinze pas sans prendre du repos. Sur faire m'était il le Cotopar-i, lorsque je fus arrivé à la hauteur de 5,600 mètres , j'étais obligé de m'asseoir après avoir fait trois ou quatre pas. l'eflort qu'il fallait faire fatigue, » sur que vrai marchais sur je la Chimborazo le éprouvé j'ai mêmes les sensations que j'avais ressenties Coiopaxi. La difficulté de respirer, pendant l'exercice , devint de plus en plus pénible à mesure que je m'élevais davantage. Parvenu à 5,800 mètres, me que neige, et pied, augmentait beaucoup la le n Sur le Il est pour assurer solidement coucher sur je formai la la neige presque à chaque pas. Vingt fois près un moment, une résolution de descendre; il fallait de toucher au but seule minute de repos me délasser complètement. Je faisais alors, avec une nouvelle ardeur, me percher sur l'arèie de trachyte qui, de la plaine de l'Arenal, se présente sur la neige comme une tache noire. J'étais alors à la plus graiide élévation à laquelle les hommes soient encore parvenus en gravissant suffisait our 1 encore un pas. Je parvins enfin à montagnes. Le baromètre indiqua que les la station se trouvait dessus du niveau de l'Océan. Après un repos d'une heure, je rence du moins, dans un état normal, ami le colonel Hall, battait 106 fois nairement de 70 à 7S pulsations. • Nous descendîmes de un nuage énorme, dans , par minute. cette station ressenties en heureuse, rieure une infortuné ordi- sans éprouver les sensations pénibles que , été marche par l'obscurité qu'il répandait sur les Arrivés à la limite inférieure des nous accompagna jusqu'à grêle horrible qui cabane d'un Indien, où nous passâmes la nuit (a). lire, et les récits la » Les renseignemens suivans nous ont été donnés par M. d'Orbigny; parfaitement avec ce qu'on vient de complètement lequel nous étions entrés par la partie supé- précipices au milieu desquels nous errions. neiges, le nuage nous lança mon A Quito, nous comptions nous élevant. Notre expédition aurait n'avait embarrassé notre trouvai, en appa- pouls ainsi que celui de » nous avions si mon à 6,006 mètres au- me ils s'accordent de ces deux célèbres voyageurs confirment réciproquement l'exactitude de leurs observations. f Du 1G° au 1"° de latitude sud, je montai très-rapidement, c'est-à-dire en trois jours, des bords de la mer au sommet de la Cordillère des Andes : aussi ce passage subit d'un lieu où la pression atmosphérique est ordinaire à un autre où elle esi différente, me fit éprouver successivement (a) Extrait d'une lettre et avec force tous ses efiets. » qui nous a été adrcstée par notre ami M. Boussingault. si 90 rapidement ramené d'une grande profondeur de est Le deuxième jour, près du village de Palea, qui « du niveau de d'élévation au-dessus beaucoup plus que de coutume, à la peu près à 11,000 pieds est à mer, je sentis que mes poumons se dilataient la et mer la que marche la laquelle j'étais pourtant à habitué m'essouftlait considérablement, surtout lorsque je montais, si et rendait les battemens du pouls beaucoup plus fréquens. Le troisième jour, arrivant à la hauteur de 14 à 15,000 pieds, j'éprouvai de violentes douleurs aux tempes un commencement de malaise durant lesquels les effets pénibles. Vers la fin général. Je restai à cette hauteur pendant trois jours, de sible le mal de mer, de dormir enfin j'eus ; ment. Mon malaise si et jour, ainsi maux A je viens me une hémorrhagie nasale qui augmenta encore le cette Il me soulagea fut que tout m'était et il que le moindie mouvement un peu et devint tel aux tempes. Il cœur accélérés, m'était surtout impossible de hauteur je voyais de paisibles bergers avec leurs nombreux trou- peaux de lamas et d'alpacas , et ni les hommes ni animaux ne les paraissaient ressentir cette influence de la raréfaction de l'air. Puis je descendis sur plateau qui sépare les deux Cordilicres : est élevé de il 12 à 15,000 l'immense pieds. séjournai pendant quelques mois, pendant lesquels je finis par m'habituer à cette hauteur; priver dans le vite, même plus ceux qui y étaient nés violens que la première les individus temporaires, si , les hautes régions, m'y fois. ailleurs, à Je ne pus cepenet y être comme (a). » à se manifester et disparaissent l'air atmosphérique ne commencent pas, aux mêmes hauteurs barométriques promptement on passedans des régions moins (a) Extrait accoutumé j'étais Ainsi tous ces effets de la raréfaction de snr tous Je ne pouvais ni chanter, son sommet, sans ressentir, plate - forme de la effets aussi dant jamais y faire l'exercice auquel je me montai au sommet des Andes, plusieurs reprises je haut que beaucoup près, des fort. mais un séjour un peu prolongé sur a habitué tellement, qu'à et Là un peu ce qui n'eut lias lieu sans souffrances, car j'étais forcé de princip» de tout mottvemeni un peu un peu ni parler impos- momentané» lendemain, immédiatement après marqué par des battemens de fortes de parler, de cœur, semblables à ceux par suite une inappétence complète. que par des douleurs plus monter. devinrent de plus en plus au malaise général dont désagréable, que je pouvais à peine parler, violent était me raréfaction de l'air la du premier 'Vinrent se joindre une migraine et d'assez forts que produit et élevées. , si l'on observe ; ils sont un repos absolu, ou — Les personnes nées dans ces localités, d'une lettre qui nous a été adressée par M d'Orbigoy. 51 du surface M. François de diverses fonctions le la Roche , mêmes animaux, ceux nés sur (2) , ancien condisciple, et a donné sur ce sujet des considé- de cette raréfaction de chien, le chat, le cheval, etc. Ces de mes amis qui y sont depuis long-iemps, n'éprouvent aucun trouble dans leurs celles et Un liquide (1). les l'air. présentent les , Les animaux domestiques tels que d'autres espèces, tels que les lamas, le= alpagas, qui sont hauteurs des Andes, ne ressentent aucun Toutes ces circonstances sont pour M. le de effet la raréfaction de l'air. docteur Roulin, autant de preuves que c«S phénomènes dépendent exclusivement d'une perturbation dans nerveux , mêmes phénomènes que l'homme. l'exercice du système (a). Ces circonstances s'accordent parfaitement avec les observations faites par deux membres de académie qui, dans un aérostat, cette éprouvé qu'un léger trouble dans lin ballon > surtout aux mains, que et : du corps, d'Orbigny (c) « M. Gay-Lussac s'éleva, mais 29 fructidor an XJJ, le mer. Voici la de tenir exposées à j'étais loin les (6). » l'air. Ma propres le froid, respiration d'éprouver un malaise assez désagréable — Cette dyspnée M. Gay-Lussac avait si n'ont, en effet, ils ; Quoique bien vêtu, je commençais à sentir j'étais obligé pour m'engager à descendre doute été plus marqués totalité , à 7,016 mètres au-dessus du niveau de , » était sensiblement gênée, » Thibet la respiration. Ainsi, dans sa seconde ascension dans paroles de cet illustre savant une hauteur bien se sont élevés à supérieure à celle des Cordiliéres ou des montagnes du pu et ce malaise auraient sans faire des mouveniens de car tous les accidens pathologiques dont parlent la MM. Boussingault n'avaient lieu que pendant la marche; le repos ramenait bientôt la respiration à son type normal. Tous ces faits démontrent qu'on a beaucoup trop exagéré raréfaction de l'air des hautes (1) Mémoire sur Mémoire de (2) nature de la Observations sur Voyes Annales du la vessie Muséum de températures (b) Relation Voyez les etc. , t. 5'.! Voya , etc. ce travail important de M. F. de la Roche. d'histoire naturelle. du pouls à Journal de , vessie des poissons. la aérienne des poissons p. 75. notes qui précèdent. différens degrés de pressions atmosphériques Phj-siol. d'un voyage aérostatique 'Annales de chimie (c) , contenu dans 263. un rapport sur fait («) Observations sur la vitesse et l'air la société d'Arcueil, p. M. G. Cuvier a influences de la les montagnes sur l'économie animale. fait de M. Magendie , vi t. par M. Gay-Lussac , le , année 1826. 29 fructidor an XII. 62 rations fort intéressantes , question que nous traitons Tous ceux qui ont )> la dont quelques-unes se rattachent h la ici. moindre connaissance des principes de l'hydrostatique savent que la pression exercée par un fluide liquide siu' la un corps qui y est plongé, est proportionnelle à la hauteur de colonne qui recouvre chacun des points de ce corps. conséquence focile de voir combien dans des profondeurs un peu considérables Ton si , sera en Il devra être forte celte pression atlenlion fait qu'aune colonne d'eau de la mer, de dix mètres de hauteur, produit une pression à peu près égale à la plaine. l'atmosphère dans celle qu''exerce Dans une profondeur de 540 mètres, équivaudra à celle suis assuré par profondeur , et moi-même que Ton prend Ton a lieu de croire coup d'œil , qu'il existe de ce que de ces animaux à On les y réfléchisse, on verra que que Il suffit cela sera peut-être poissons peuvent supporter une pareille pression sans en être affectés qu''on ; mais pour peu ne doit pas leur de raison pour que , cet équilibre soit puisque toutes liquides être difficile. toutes leurs parties soient en équilibre avec le fluide ambiant. Chez ceux qui sont privés de vessie aérienne sion ou des les parties solides gorgés ne doit pas avoir plus d'effet rompu par , l'effet il n'y a pas de la de liquides que sur , sur lesquels la il en est pression Chez les différemment. La l'eau elle-même. pression s'exerçant sur le fluide renfermé dans cet organe est pres- qui forment leur corps sont des espèces qui ont une vessie aérienne, qui me des poissons à cette des profondeurs encore plus considérables. surpris au premier cette pression de plus de cinquante atmosphères; or, je éminemment compressible, doit en , fluide diminuer beaucoup le 53 volume, mais une rétablir, et du volume de la vessie. Celte du gaz même lieu dans une proportion telle , de gaz chez les pour {i) dans Mémoire sur les la Mémoires de ^1^. nature de ha- à la surface. Cest celui qui se passe lorsqu'on l'air t 11 la retire contenu dans la vessie des poissons, inséré la Société d'Arcueil, p. 263. Voyez aussi du Traité de physiqxie expérimentale et mathématique. suivant si l'ordi- poissons qui en résulte un phénomène assez remarquable, dont on doit connaissance à M. Biot , que son volume reste suffisant , que chez ceux qui vivent bitent les eaux profondes, Il Véquilibre doit se cette cavité. C'est en effet ce qui a lieu la vessie est aussi pleine ; effet, diminution n'aura pas s'accroît condensation qu'il éprouve la pour remplir naire son entier ne peut en résulter tout au plus qu'une diminution il la quantité totale malgré fois qu'elle a même Nous en extrairons le auteur : passage : y a dans la mer des poissons qui vivent habituellement à de très-grandes profondeurs. Les pécheurs en prennent quelquefois à deux ou trois mille pieds au dessous de la surface de l'eau. Ces poissons se trouvent donc chargés pendant toute leur vie du poids d'une colonne d'eau de deux ou trois mille pieds , c'est-à-dire soixante dix-huit ou quatre-vingt fois plus lourde que le poids de l'atmosphère ne sont pas écrasés par cet énorme poids. Non-seulement cependant ils mais meuvent en lous ils se sens avec les ta extraordinaire que de nous voir supporter lout le merveilleux disparait, nons de si que mince, que p. l'on descendrait à M. Cuvier avait adopté toutes une que ne l'air. Mais dont nous ve- de liquides qui résistent i les léserait la pellicule la plus pareille profondeur, etc. et les idées dans son ouvrage sur Un phénomène , les poissens » 73. Paris 1816. dit, à cet égard, i la ligne de la pression de l'eau extérieure, en vertu de leur impénétrabilité; de sorte que altérées ; vivent, Cela est encore plus agilité. aisément l'on fait attention membranes de l'animal n'en sont pas plus € si parler, sont intérieurement remplis et pénétrés la pression T. i. plus grande ils que de son savant les et célèbre confrère, et ce qu'il poissons paraît être emprunté à M. Biot : curieux est aussi celui qui arrive aux poissons que l'on pêche l'on retire d'une grande profondeur assez vite pour 7 qu'ils n'aient subitement poissons les eau profonde. d''une s'élèvent, la pression à laquelle A mesure sont soumis diminue, ils qu'ils le gaz renfermé dans leur vessie fend à occuper un plus grand espace en distend d'abord les parois et par finit les rompre. Il se ; il répand alors dans la cavité abdominale; mais celle-ci étant elle-même pour insuffisante le contenir, elle s'agrandit par la rétroversion de l'estomac, qui vient former dans la bouche une poche pleine de gaz. C'est particulièrement sur cette dernière circonstance a par bouche mais un examen la ; les fois que M. Biot cru que dans ce cas la vessie sortait elle-même insisté. Il avait attentif a faitreconnaître qu'on trouvait une poche pareille dans la que toutes bouche des pois- sons, elle était formée par l'estomac renversé, et qu'il était impossible que la vessie en l'estomac ne même suffit à laquelle ration est telle il pas partie. Quelquefois fit , et s'opère il que l'estomac de la cavité est aérien, le gaz les la vessie et se elle- la dilacé- l'estomac ne se renverse pas se le plus , sortir comprimé par souvent vers l'anus VII, p, 626. , mais vers l'es- par ce canal à mesure qu'il se la et l'esloraac la vider de l'air qu'elle dilate, contient; cet grande colonne d'eau qui pesait sur lui, rompt répand dans l'abdomen l'œsophage ; rompent dans quelques-uns branchies. Chez les poissons qui ont un canal pouvant Histoire naturelle chap. , temps de comprimer leur vessie ou de air n'étant plus saillir poche entièrement arraché, et qu'on n'en abdominale des points de leur étendue tomac ou vers le renversement de donne naissance. Dans quelques cas et c'est le cas le plus fréquent pas le i-upture de la même de vestige lorsqu'on ouvre le poisson. D'autres fois, trouve pas les parois une dans des Poissons, la , ou bien bouche. par MM il la dilate extrêmement et fait » Cuvier et Valenciennes liv. t, 55 il ne Il semblerait que chez ceux qui n'ont pas de canal se fait de rupture ni de la vessie , ni des parois abdominales. , cette rupture devrait toujours avoir lieu lorsqu'on les retire de profondeurs considérables en et ; effet on Va presque toujours observée. Cepen- dant chez quelques individus du MM. Trifjla cucnlas^ roche n'ont pas aperçu de traces bien manifestes que l'ouverture qui s'était faite dans les : Biot et Dela- probablement parois de la vessie fermée par l'entrecroisement des membranes , s'était etc. (1). Les idées de F. Delaroche sont conformes à ce qu'apprend la physique, et nous savons que quelle que dans laquelle vivent de la les colonne d'eau qui de comprimer le gaz de poissons les , recouvre soit la profondeur de l'eau pression qui résulte du poids la , n'a d'autre la vessie natatoire et effet sur eux que de déterminer compenser la diminution de volume que lui fait éprouver le dé- , pour la con^ veloppement d'une quantité plus considérable de ce gaz densation (2). Des expériences de physiologie très-récentes viennent encore à l'appui de ce que nous disons Poiseuille, qui sciences : « On ici nous en a présenté que sait certains : on les doit à les résultats à animaux , tels que M. le docteur l'académie des les poissons et quelques mammifères amphibies, se trouvent quelquefois placés à une distance de la surface de l'eau de 80 mètres environ, et sup- portent alors une pression de sept à huit atmosphères. donc important de savoir comment se Il était comportait cette couche, (1) Observations sur là vessie aérienne des poissons, par Fr. Delaroclie, p. 54. (2) Même ouvrage, p. 58. 56 et même en temps de voir sous une pillaire construire fait objet appareil Une pneumatique. , auquel a donné il consiste en nures une boîte en cuivre de et inférieure sont supérieure qu''ofi"rent les métrique , tantôt nom de porte tirer , forte épaisseur : les : Tune des extrémités de ; cuivre, qui reçoit tantôt un manomètre à cette extrémité air cette un tube baro- comprimé ; Fautre extré- on adapte tantôt les une pompe aspirante, une pompe foulante. L''animal, préparé de manière à ce tantôt la circulation capillaire, est placé dans Finstru- Fappareil lui-même, sous Fobjeclif du microscope on qu'on puisse voir ment ; parois mité présente une large ouverture, par laquelle on introduit animaux à et de son usage des glaces encastrées dans des rai- parois latérales un tuyau en boîte porte le courte description le fera connaître mettra sur la voie des résultats qu'on peut il que Fauteur a pression. Cest dans ce but telle un modifications de la circulation ca- les , et peut alors observer les circulation capillaire dérable. Chez les ; modifications que peut introduire dans la une pression ambiante plus ou moins consi- salamandres, les grenouilles , les têtards , les très-jeunes rats et les jeunes souris, les circulations artérielles, capillaire et veineuse, n'ont offert pression, même aucun changement en portant brusquement, à deux, huit atmosphères, et réciproquement. continuée se faire avec le nouilles et les têtards. rats, les En de très-jeunes souris En même rhythme, quelques centimètres de mercure , chez la trois, quatre, cinq, six et les outre, la circulation a sous une pression de salamandres, les gre- plaçant dans Fappareil de très-jeunes ( on sait que les mammifères pendant , premiers jours après leur naissance, peuvent rester quelques 57 heures sans respirer), on a pu voir par Fintégrité parfaite de animaux circulation, chez ces était illusoire la pression vemens De cette il , Poiseuille Ta ces expériences n''y il a point la combien de circulation possible. des vaisseaux mou- les du cours du sang, démontré dans un autre mémoire. tire cette couche, dont Texistence les parois le vide, atmosphérique, concurremment avec respiratoires, sont des causes accessoires que M. ainsi dans Topinion des physiologistes qui pensent que, sans pression atmosphérique Mais alors placés et le conséquence, que l'épaisseur de due à est l'affinité qui s'exerce entre sérum, épaisseur qui varie d'une ma- nière si remarquable par le froid et la chaleur, est indépendante de la pression ambiante; que les rhythme normal quelle que de contractions du cœur conservent leur la circulation, toutes choses égales d'ailleurs, qui , par la nature du De soit cette pression. milieu qu'ils habitent là l'intégrité chez , les animaux supportent une pression plus ou moins considérable (1). » Il x'ésulte aux plexus de tous ces faits que le physiologiste ne peut pas attribuer artériels de militer contre la surface contenus dans les effets de la le thorax des Cétacés la fonction pesanteur de la colonne d'eau sur du corps de ces mammifères. Ces organes tinés à d'autres usages. Peuvent-ils suppléer que l'animal est à sont donc des- la respiration lors- sous l'eau ? Déjà on a cherché à expliquer la fa- culté qu'ont les Cétacés de rester long-temps sous l'eau : 1 ° par la distension des cellules pulmonaires lors d'une forte inspiration (i) laires, Recherches sur les causes du par M. sciences. le mouvement du sang dans les docteur Poiseuille. Compte-rendu des séances de Année 1835^ page 554. ; vaisseaux capill'académie des 58 2" par la persistance du (rou de nons ces deux hypothèses ou de spécieux 1" , Botal du canal et voyons ce et arlériel. Exami- qu'elles offrent de vrai : Les Cétacés et tous les mammifères amphibies qui peuvent passer d'un milieu aérien dans un milieu liquide, reçoivent, avant leur immersion dans l'eau , une grande quantité dre autant que possible toutes cédé , du d'air pour disten- voies respiratoires. Par ce pro- que d'une part l'animal donne aux muscles des l'on croit parois les thorax, un point d'appui plus fixe et plus solide, favora- ble à l'action de ces organes pendant l'exercice de la locomotion et que d'autre part cet air ainsi voies aériennes accumulé et comprimé dans doit permettre à l'animal d'exécuter , respiration et de continuer d'opérer, par changemens chimiques du sang dans poumon. Comment n'a-t-on pas vu que , le dans cette cette , les une sorte de ressource, les circonstance , la quantité d'air introduite dans la trachée et les bronches ne peut être comparable qu'à une d'inspirations forte inspiration même lors , ou à un qu'on admettrait petit pression de ce fluide élastique dans ces voies aériennes ne connaisse pas d'air de moyen de compression ici atmosphérique pendant quinze serait insuffisante vingt , ou trente minutes nombre la possibilité ? , de la bien qu'on Cette quantité pour opérer l'hématose que dure l'immersion de l'animal sous l'eau. Celte forte inspiration de sion de l'animal , sert à l'hématose: que celui a , l'air ambiant, au moment de l'immer- suivant nous , plusieurs avantages. A. Elle nul doute, mais pendant un temps plus court du séjour de l'animal sous l'eau. B. Le Cétacé peut être 59 comparé au moment de son immersion , piratoires sont bien distendues une lant vaincre , un point vont s'insérer aux membres là un à athlète qui, donne à , peut pas durer long-temps , ; vou- ses bras et à musculaires la plus grande énergie d'exercice le plus avantageux tion. Alors le tronc devient de lorsque ses voies res- et , résistance considérable ses puissances toutes mode par Fair et le en faisant une forte inspira- pour tous fixe muscles qui les mais cet état chez l'athlète ne succéder et bientôt l'expiration doit à l'inspiration, circonstance qui ne peut exister chez les Cétacés plongés sous l'eau faut. D. Par mon , 2° ; il faut donc que nature pourvoie à ce dé- la profonde inspiration et par au moment où l'animal disparaît de se procure thorax cette et , On fères, le un moyen la distensi la surface on du pou- du liquide, d'agir sur le plexus artériel de la cavité nous expliquerons bientôt ce mécanisme. a prétendu Cétacés et les Amphibies mammi- conditions anatomiques de celui du fœtps que chez cœur est dans les les de l'homme ou des autres mammifères dans le sein maternel, dire qu'il existe une libre communication entre Et entre l'artère pulmonaire et l'aorte artériel et du trou de tôt ple du tre cet c'est-à- oreillettes par la persistance que l'existence , dire la dissection des parties examen du coeur de plusieurs Cétacés, que deux ducanal du trou de canal artériel a été accordée aux Cétacés adultes, plu- par présomption que par Marsouins les Botal. Nous pourrions nous borner à Botal et il du et de Dauphins proprement organe est disposé ; car , le sim- et particulièrement dits, nous a fait de reconnaî- comme celui des autres mammifères mais dans une question de physiologie , il ; importe toujours de 60 corroborer sa propre observation d'autorités imposantes , c'est une garantie de plus contre tout soupçon d'erreur. John Hunter ril (3) , (1) , Labillardière (2) J.-N. 3Ieckel , MM. G. Cuvier et Cétacés adultes, c'est-à-dire chez ceux qui respirent les mosphérique, chez tous et Duraé- ont depuis long-temps reconnu que dans (4), les mammifères amphibies, il l'air at- n'y a au- cune communication directe entre les deux moitiés du cœur, et que Comment canal artériel n'est pas perméable. le tai (6) , Steller (7) le contraire? des pièces ; Sans doute, car, tous nion de Eichwald que le Kulmus , Marsouin dont (1) Philosopb. transact. (2) Voyage à la ils , (1 0) , (8) Parson n'ont pas ils étaient pu prétendre eux-mêmes l'examen fait médecins Perrault (5), Por- ont-ils , (9) et anatomistes. L'opi- ne peut pas être d'une grande valeur, puisil a — T. fait l'anatomie était encore fort jeune. 77. — Recherche de La Peyrouse. T. 1. Observations sur le Phoca Monachus. (3) Leçons d'anatomie comparée. (4) Note de la traduciion allemande des leçons d'anatomie comparée de G. Cuvier. System der Vergleichenden anatomie. Gefœss System in Besondern Sauthiere. Fûnfter theil. Halle iSôl. (5) Mémoire pour (6) Mémoire de l'académie royale des sciences. (7) Novi commenlar. petropol. — P. (8) Phocas anatom. servir à l'histoire naturelle des (9) Philos, transac. (10) Observationes t. U. act. nat. curios. vol. f. animaux, — 1770. P. etc. 414.— 343. obs. 9, p. 16. I, Ihe year 1732, the year 1744 , etc. nonnullœ circà fabricam Delphini phocsenœ œiatis nondiim provectae. Mémoires de l'académie impériale de St-Pctersbourg. t Neque tamen ducium arteriosum in adultis delphinis desuiU Botalli clausum inventum t. IX. — P. 431. exempla, quœprobent, id veluli esse, ut ex observationibus virorutn 61 Schellhammer tre , Hartmann aucune communication deux oreillettes ; enfin ventre blanc dont Albers (1) n'avaient fait la pu reconnaî- sur des cœurs de Phoques M. Lobstein nous , a il , et dissection dit que sur , entre les Phoque le à cette voie était totalement , interceptée (2). M. Lobstein ne pouvant trouver dans le , Phoques sont amphibies, laquelle les grande dilatation que présente la face postérieure ment vaste , et du foie. , effet la raison cave inférieure la veine Là en cœur croit la découvrir , elle , pour dans la arrivée à forme un sac extrême- qui a cinq pouces de diamètre. Cette expansion d'un vaisseau a de tout temps étonné les anatomisles , lesquels lui ont assigné pour but final de servir de réservoir au sang pendant que ranimai plonge dans l'eau expertissimorunij Cuvieri , et que Bartholini (à), — Sed nihilominùs exempta non desunt (b), , par , l'arrêt Maioris (c), nec non (/), Steller (g) aliter nisi qui et ipse pervium observavit. ut prae aliis ex illustr. Meckel necunquam Alii (h) id Observât. d'Anal, comp. sur le (rf) anatom. cent., t. It, An Beytrage zur vergl. anat., p. 25. III, p. 10. (e) Loc. cit. (J) Loc. cit. {g] Loc. cit. {h) Phoque Anatomie comparée. Epliemer. natur. curios., Cuvier, Verglei anat., t. rv, p : viri Portai (e) foramen observationibus tribus salis luculenter patet. (2) (c) illustris omninô clausum invenerunt Beytiage zur Anatom. physiol, der Thier, Hefl., p. (6) Histor. Albersii(rf) patet. in pliocâ jubatâ et ursinâ id autem contra (1) {a) p. 28 , quœetaliis cetaceis ovale foranencum ductu aiterioso pervium probaverint, ut in phocâ vitulinâ Perrault de sa respiration H. à ventre blanc, p. 27. • 62 du cœur ne peuvent pas librement évacuer cavités droites les dans le poumon sang qu'elles renferment le par BufFoo été professée des Morses (2). Klein Londres en 1742, à mou et Daubenlon, à que cœur de le colonnes charnues fort grandes hommes vérité. graves La matériel et , si fticile 11 est (le d'amphibie, long et et les , à vérifier , , lors- nous voyons des la venu démontrer que dans le 25. cit., p. phoque), avec le seul était d'un savoir profond préférer l'incertitude à Billardière (4) est enfin Albers, loc. a et Qu'on s'étonne ensuite que (3). le trou-Botal nepersistaitpas.Tousles du même ^ootomistes modernes sont aujourd'hui (1) animal cet nous enveloppent de toutes parts Phoque {Phoca Monachus)^ (2) Phoques ayant un. trou ovale fort ouvert , tant d'erreurs et d'obscurité fait l'ég^ard des en parlant d'un Veau marin qu'on montrait , dit dans sa contexture que pour un (1). du cœur des Cétacés, -L'erreur qui a existé sur la disposition qui ait le — Lobslein, le morse, le trou ovale loc. cit., p. avis sur le cœur 32. seul des quadrupèdes qui mérite du cœur ouvert *, le le nom seul par conséquent qui puisse se passer de respirer, et auquel l'élément de l'eau soit aussi convenable, aussi propreque celui de l'air; la loutre tt le castor ne sont pas de vraies amphibies, puisque leur élément du cœur, sortir jls Histoire ISatur. tête Des Phoques, des Morses, (4) Voyage à Comme dans le le les la etc. — P. 383 recherche de La Peyrouse. — Pluloboph. transact. * que n'ayant pas ( n" 469. cette ouverture cloison — T. XIII. — et 386. T. I. 336. p. —\ — p. 50 l'eau, et que le passage du se faire sans la respiration, ils ont le trou ovalairc tel qu'il fœtus, qui ne respire pas non plus la veine-cave, et la i phocas sont destinés à être long-temps dans poumon ne peut dans l'eau, et qu'ils sont obligés dîen au-dessuspour respirer, (ô) sang par est est l'air; et ne peuvent rester long-temps sous ou d'élever leur ; c'est une ouverture placée au dessous de une communication du ventricule droit du cœur avec le gauche, qui fait passer directement le sang de la cave dans l'aorte et lui épargne le long chemin qu'il aurait  prendre par le poumon. Hist. de l'Acad. des Se. depuis )66G, t. 1, p. Si. des Cétacés. Cependant manier* , M. de Lacépède ne s'explique pas dune ou roblitération du claire et positive sur la persistance trou-Botal dans la Baleine franche (1) pourtant, lorsqu'il écri- : vait son histoire générale des Baleines depuis long-temps John , Hiinter avait publié (1787) ses observations anatoniiques sur la structure des Cétacés, et les leçons d'anatoinie vier étaient de la Touvrage classique communication entre deux les saurait arrêter les physiologistes. qu'on accorderait cette disposition Non? èlre les organique ne résoudrait pas passage du sang veineux du cœur un doute, allons plus loin communication entre la du cœur ou de oreillettes du trou-Botal, ne peut plus l'oblitération comparée de G. Cu- répandu. Celte circonstance le plus : deux lors (1) t On a écrit que droit dans le par lequel le tron-Botal, le ne oreillettes, la difficulté; car le cœur gauche, versement d'une autre partie du- même liquide dans le et même l'aorte, et en sang des mammifères qui ne sont pas encore nés, peut parcourir les cavités du cœur, aller des veines dans les artères, etcircuter dans la totalité du système \asculaire sans^passer par les poumons, restait ouvert dans la baiein« franche pendant toute sa vie, et qu'elle devait à ceUe temps sous particularité la faculté de vivre long ouverture du trou-Botal en est contracte en nafasant de passer conséquent sans gonfler fes et effet l'eau. On pourrait croire que cette maintenue par l'habitude que un temps poumons la jeune baleine assez long dans le fond delà- mer, et par par des inspirations de l'air atmosphérique, sans donner accès dans leurs vaisseaux au sang apporté par les veines, qui alors est forcé de couler cependant de fréquemment la par le troif-Botal pour pénétrer jusqu'à durée de cette ouverture, à la surface de la mer, dans ses poumons le fluide elle a pour respirer l'air le comme moins besoin de renouveler souvent de fluide atmosphérique. l'aorte. Quoiqu'il en soit baleine franche est obligée de venir réparatear sans lequel qualités les plus nécessaires à la vie; mais neux, la de l'atmosphère, et introduire sang aurait bientôt perdu lés poumons les inspirations qui les remplissent » Bistoire naturelle des Cétacés. P. 100 — Taris, Didot l'aine. les sont très-volumi- — 1509. 66 traversant le canal artériel, ne pourraient nullement suppléer, lorsque l'animal sous Teau, à la respiration pulmonaire. Loin est ce sang noir porté dans Toreillette, puis dans le ventricule lie là, gauche , disti'ibué ensuite à tous les riel, jetterait les tissus Chez véritable asphixie. autre que les dans un poumons le état fœtus , il , dans une poumon par sorte de , cœur du fœtus par lequel le sang est élaboré avant d'an-iver au la système arté- le et bientôt un organe d'hématose existe placenta c'est le , organes par de torpeur veine ombilicale et la veine cave inférieure. Ce sang parvient ainsi oxigéné jusqu'au ventricule gauche du dans cœur c'est-à-dire , conditions désirables pour l'excitation des organes et les de l'entretien la vie tandis , que chez aucun organe ne représente animaux, le les Cétacés qui ont respiré placenta. La circulation de ces sont sous l'eau, ne peut être comparée à lorsqu'ils celle du fœtus dans Botal , maternel le sein , et la persistance loin d'être favorable à l'entretien contraire fort préjudiciable , de la vie , du trou- lui serait au puisque la veine cave n'apporterait au cœur qu'un sang veineux désoxigéné, et nullement propre à la conservation des phénomènes vitaux. Tout démontre au contraire Blain ville que , désoxigéné neux , loin d'arriver est més par des veines Aucun organe animaux comme l'a fait observer M. de sang la circulation, ce de toutes parts versé dans des réservoirs larges et étendus connu sur , au centre de , , ou dans des réseaux considérables et situés à la péiiphérie du vei, for- corps. extérieur comparable à des branchies n'a été re- les Cétacés, et l'on ait la faculté ne peut pas penser que la peau de ces de séparerjde l'eau une quantité donnée d'air 65 atmosphérique leurs branchies mêlé à ce liquide , , ou La peau des Cétacés est épaisse; une couche de graisse , comme le font les poissons par grenouilles par leur enveloppe cutanée les , (1 ). on trouve au-dessous du derme comparable au lard de plusieurs Pachy- dermes. D'après la structure bien connue de la peau (2) , aucune absorption d'air ne peut être opérée par celle surface, du moins dans des proportions voulues importante que , pour suppléer une fonction aussi la respiration, et il est permis d'affirmer qu'aucun appareil comparable aux trachées des insectes n'existe chez ces ani- maux. Toute introduction étant impossible à du larynx bien fermé, dessus il l'air, le et l'animal étant canal situé au- plongé dans l'eau faut chercher dans d'autres dispositions organiques liaires à la respiration. Nous croyons avoir trouvés dans les les vaisseaux multiples que nous avons décrits , des auxi- , et dont nous donnons figures (3). ici les Ces niasses vasculaires sont manifestement artérielles , puisqu'on voit les vaisseaux qui les constituent sortir de la partie postérieure de l'aorte corps cune de stituer fois : commun pour en branches droites et celles-ci pénétrer le plexus vasculaire, une si partie. Ces branches se divisent un l'on sépare et isole intercostal (1) F. en formant un tronc , se séparer ensuite , , on Edwards, voit — Lib. qu'elle Voyez notre Mémoire sur (3) Voyez pi. i, 2, 3 et 4. la deux côtés du gauches , et cha- ou plutôt en conpetit nombre de une de ces artères naissant du tronc forme des flexuosités très-multiplLées cit. (2) les structure de la peau. 66 avant de se terminer en s'anastomosant avec une branche voisine appartenant, soit au située au dessus C'est même ou au-dessous tronc, soit à une artère semblable d"'elle. donc du sang rouge qui artères, et ce est sang vient de Taorteoù du cœur. La proximité du cœur, gane dont le les parois, que du cœur d'un celles est la force surtout celles Marsouin déjà plus épaisses, déposé dans ces nombreuses il du ventricule gauche, ainsi que homme adulte proportion gardée, enfin, le poussé à chaque sistole de contraction de cet or- les sont dans colonnes charnues, de forte complexion , toute calibre très-remarquable des artères qui sortent de Taorte pour aller former cet organe vasculaire sont autant de preuves que le sang doit arriver avec une grande force d'impulsion et en quantité suffisante pour distendre considé- rablement tous ces vaisseaux. Si l'on considère l'épaisseur de masse vasculaire et même et au dehors son étendue dans toute , artères depuis la base ainsi que le la plexus que fornaent ces du crâne jusqu'à cette longueur du thorax la partie inférieure mêmes du canal rachidien, on concevra qu'il doit entrer une grande quantité de sang et artériel que l'air dans ce réservoir Lorsque le pour donner ausang des propriétés nouvelles tenu dans Cétacé est sous l'eau, atmosphérique ne peut plus pénétrer dans le , les bronches alors le liquide con- plexus artériel sort de ces masses vasculaires pour être peu-à-peu ramené dans l'aorte, puis être distribué partout avec le sang projeté dans ce vaisseau à chaque contraction du cœur. Enfin , ce sang des plexus artériels peut aussi revenir dans le tor- rent circulatoire par des branches vasculaires anastomotiques. Nous pensons avoir suffisamment démontré, d'après la disposl- 67 lion anatoniique des parties toire un est , que Torgane dont nous faisons This^ diverlicultmt sanguinis pacité lui permet de recevoir i-e fluide ^ qu^il est artériel, que une grande quantité de sang y parvient difcctement de Taorte. Mais comment retourne-t-ii dans ce tronc artériel sion obéit-il ; comment naire dans les artères peut-il ; à quelle puissance d'impul- peut-il pénétrer dans Taorte déjà distendue par la colonne sanguine projetée par Nous admettons que sang arrive sur tous le servoir lors de la diastole de Taorte, et fications artérielles laissent distendre que les cœur? le points de ce ré- les nombreuses rami- par lesquelles ce divertieulum est formé , les parois du thorax deviennent immobiles pour fournir un point d'appui solide aux mus- cles, et le poumon reste distendu parla profonde distension du poumon connu que cet paraît si inspii-ation qui de l'animal. La a précédé l'occlusion des évents et l'immersion grande, que Camper organe sort du thorax en avant , le (1) a re- long de la tra- chée-arlère, par l'ouverture que laisse en ce lieu le sternum première côte de l'un ches par elle se d'ex- les alternatives d'inspiration et piration n'étant plus possibles cevoir , au plus haut degré au moment de l'immersion de l'animal dans Teau. Alors fixes et que sang le marcher contre son cours ordi- comment enfin ; sa caet , l'air et de l'autre côté. atmosphérique n''a augmente la fixité des parois (1) Libr. cit. , fluide du thorax, et la distension des bron- pas seulement pour une plus grande quantité de un instrument de pression La gazeux et le , effet de re- mais encore poumon devient agissant sur la masse vasculaire située sur les côtés du rachis sang , , pression destinée à favoriser le retour du contenu dans ce réservoir vers Taorte, par une marche ré, trograde, ou en sens opposé à celui qu'a suivi sang pour pé- le nétrer toutes les parties de ce diverticulum. Les plexus artériels se trouvent donc comprimés entre de la poitrine, dont la cavité, diminution dans ses diamètres transversal poumon l'air. des parois artérielles ticité le distendu par sang dans le , les parois par l'action des muscles, éprouve une et sterno-rachidien,et le Cette force de pression , jointe à l'élas- sont plus que suffisantes pour ramener tronc aortique pour vaincre et , que la résistance pourrait offrir la colonne de liquide qui serait déjà dans ce vais- seau (1). (1) Des expériences récemment à l'appui de ce un grand nombre d'observations, près les veines est dû à la à revenir subitement sur la ainsi « que le docteur Poiseuille v iennent aussi calabre que présentent le sang qu'elles reçoivent eux-mêmes, par établi , d'a- les artères et ; que les vaisseaux tendent suite de l'élasticité de leurs parois, les dilate cesse d'agir tout à cause qui que le pression du liquide qu'elles charrient; que leurs parois sont incessamment distendues par que par M. faites que nous disons dans ce paragraphe. Ce physiologiste a coup. Les troncs artériels les petites artères et les petites veines, et dès veineux partagent ces propriétés; mais en outre ces dernières, dès qu'elles ne reçoivent plus de sang, reviennent peu à peu sur elles-mêmes, et la diminution de leur calibre continue à avoir lieu pendant un temps plus ou moins long. Ce retrait est quelquefois tel, que les vaisseaux mesentériques de la grenouille, de la salamandre, de jeunes rats ramenés à un diamètre qui aussi démontré que ce dans les artères n'est que les deux et tiers de jeunes souris se trouvent de leur diamètre primitif. retrait, toutes choses égales d'ailleurs, est plus que dans les veines (a). Il a prononcé » r«J Rccherrhes sur les ciuscs du mouvement du saug dans les vaisseaux capillaires ; par M. le docteur Poiseuille. Voyez les Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Acad. des Sciences etc Paris 1835, p. 554. , . 69 Une circonstance qui semble démontrer la réalité de cette di- latation considérable des artères appartenant nous faisons l'histoire , ainsi que au diverticuhcm dont la pression exercée par le pou- mon distendu par Tair (acés aucun des troncs veineux qu'on trouve dans mifères. , dans c'est qu'il n'existe Nous voulons spécialement indiquer Ces vaisseaux situés , soit devant , le thorax des Cà' les autres les veines soit derrière la masse mam- azygos. artérielle formant notre diverticule, auraient éprouvé une compression défavorable à la fonction qu'ils remplissent convénient , On nous l'aorte , le , et nature a placé ces veines dans la pour le éviter cet in- canal rachidien. fera peut-être observer*, qu'en admettant jusque dans retour du sang contenu dans pléer à l'hématose suspendue dans les faire circuler ce sang rouge, tenu parties inférieures ce diverticulum pour sup- poumons, nous ne pouvons ainsi en réserve, que vers les ou sous-diaphragmatiques. Tout en reconnaissant ce que cette observation peut avoir de spé- nous répondons que cieux, celles qui ont le besoin ces parties sous-diaphragmatiques sont le plus impérieux de recevoir constamment une grande quantité de sang rouge pour y la vie. entretenir l'excitation et Ces parties postérieures du tronc sont formées parles masses musculaires les plus considérables et principaux de la natation , les plus énergiques et ces parties , organes sous-diaphragmatiques ne sont pas seulement des agens d'impulsion pour exécuter ces mouvemens si rapides et si puissans de locomotion cette extrémité caudale des Cétacés et par la force , mais encore par la vigueur de ses muscles de leur contraction, constitue une arme offensive défensive très-puissante. et »^ 70 Avec des muscles d'une contractilité énergique pendant si séjour de ranimai sous l'eau, temps pendant lequel de respiration pulmonaire , ne fallait-il il le n'y a plus pas faire arriver continuel- lement à ces muscles du sang rouge. Nous trouvons cette indication admirablement remplie par l'existence de cette masse de vais- seaux artériels , sur de les côtés la face antérieure de la colonne rachidienne. Cependant si la , portion la plus considérable du sang artériel contenu dans ce réservoir appartient aux parties inférieures du corps , il ne faut pas croire que ménagée pour la même ressource la région céf»halique de l'animal. pas n'ait En été ré- effet, le seau artériel, renfermé dîins le canal rachidien, arrive non-seule- ment jusqu'au trou occipital cavité crânienne carotides. , et Nous avons déjà contenue dans la maïs encore , communique avec poitrine, il se prolonge dans observer que la masse vasculaire fait la partie postérieure Si l'on considère qu'entre là n'y a qu'un espace très-court, que de ré- la base dn crâne et la les vertèbres cervi- cales sont très-petites, soudées entre elles, et ne constituent yeux de quelques anatomistes per (1 ) , «an g , et particulièrement à ceux de artériel, du coq)S ont leur part dans la distribution que notre diverticule <1) Observations anatomiques sur la en réserve, pour structure intérieure et sieurs espèces de cétacés. Publiés par son par G. Cuvier. Paris, 1820. tient fils le le aux Cam- qu'une seule pièce osseuse , on concevra dès-lors que parties supérieures la vertébrales et poitrine, s'échappe en partie au-dessus de la première côte, pour s'étendre vers gion cervicale. il les artères les du ren- squelette de plu- Adr. Gilles Camper, avec des notes 71 die plus tard à la circulation générale suspension de l'hématose pulmonaire et , suppléei- a Pendant l'impression de notre Mémoire , nous avons reçu de (1) à la (1). seur de Baerde Kœnigsbergun opuscule danslequel il décrit et où il l'illustre a fait profes- représenter réseaux veineux des Cétacés, et particulièrement de quelques Dauphins. les regretter qu'un homme étendu ses recherches maux, d'une si et ses descriptions aurait tiré de ce sujet il grande habileté et d'un si profond savoir parti que nous, est à pas mêmes ani- sur les plexus artériels de ces un bien autre Il n'ait et la science aujour- d'hui, n'aurait plus rien à désirer sur ce point. Quoi qu'il en soit, voici quelques- unes des paities sur lesquelles « La particularité Dauphins) la s'est arrêté plus remarquable M. de Baer de valvules. Je n'en c'est l'absence (a) : du système veineux chez veineux principaux sont la veine-cave antérieure en communication entre elles ces animaux , (les pu dérouvrir dans aucune veine ai d'un calibre assez grand pour permettre des recherches avec scalpel.— Les troncs le cl la veine-cave postérieure parune veine très-ample qui , mises n'est pas l'azygos, car elle manque, mais un sinus rachidien. Ces communications avec le système de laxeiner porte sont aussi plus larges et plus nombreuses que chez les autres mammifères; en un mot, les Cétacés sont beaucoup plus près que les autres mammifères des classes inférieures des vertébrés.—-Le système veineux offre des réseaux encore plus re- marquables que le système artériel, et les canaux qui forment ces lacis vasculaires ont une très-grande ampleur. Ceci est remaïquable principalement pour la tête, où les branches à peine sorties des troncs principaux , les général ces réseaux veineux ne correspondent pas aux plexus proche encore les Cétacés des animaux inférieurs, où de rapports avec les artères. En veineuses, effet, et on voit Doellinger l'état celte disposition fort a système veineux a très-peu erabryonaire des animaux sup:;les grandes branches observé sur un fœtus de poisson, que «Le système lymphatique se tronc le forme d'un plexus. d/j; » distingue parun degré dedéveloppement encore plue du système veineux, témoin l'énorme volume des ganglions mesenlériques (pancréas d'Azelli), de ceux du cou, ('/,) qu'en artériels, ce quiraji- souvent pour l'aorte se rendait à la veine-cave postérieure sous la considérable que celui c'est La réunion tardive des réseaux veineux pour former des troncs rapproche aussi les Cétacés de rieurs. le veines de se divisent presque iiumédiatemeut en réseaux. Ce qu'il y a aussi de très-digne d'atlentionj etc. etc. » Uberdas gefaess-system des Brauafîshes. Von D.-K.-E voa Baer. , CONCLUSIONS. 1 II existe dans thoracique des Cétacés, des masses la cavité organiques considérables formant des plexus ou ganglions vasculaires. 2» Ces masses vasculaires sont situées entre la face interne de la paroi thoracique particulières et la plèvre costale ; elles n''ont point d'enveloppes ; 3° Ces organes sont artériels , car ils proviennent de branches vasculaires qui sortent de l'aorte; 4° Quoique riels soient de les dans principales masses de ces plexus vasculaires artéle la poitrine vers musculaires du thorax , cependant quelques appendices sortent son sommet, pour se porter entre les couches dos. Plusieurs prolongemens de ces réseaux plexi- formes parviennent jusqu'à la base du crâne, s'enfoncent dans cavité par le trou occipital. D'autres les trous de conjugaisons jusque dans , cette prolongemens pénètrent par le canal rachidien; 5° Les Cétacés sont dépourvus de veines azygos proprement dites, situées dans la poitrine , mais à l'intérieur du canal rachidien on aperçoit des veines , formant deux troncs qui représentent les Azygos. Ces troncs veineux, de grosseur inégale entre eux, reçoi- 73 vent les veines intercostales, lombaires, caudales, etc. , et une grosse veine unique perce à droite la paroi de la poitrine pour aller s'ouvrir dans la veine cave supérieure ; 6° Ces plexus artériels décrits dans ce de tinés à neutraliser les effets le Mémoire ne sont pas des- la pesanteur de Teau qui presse sur corps des Cétacés ; 7° Nous les considérons comme une grande quantité de sang que l'animal est recevant et gardant en réserve artériel , qui revient dans l'aorte lors- sous l'eau et que la respiration ne s'exécute plus; 8° Ce retour du sang dans l'aorte de ces plexus entre le poitrine rendues fixes poumon ; soit est produit soit par la pression distendu par Pair et les parois delà par des anastomoses entre des artères sortant de ces plexus et des branches situées hors de la poitrine et plus ou moins loin de ces plexus : ces branches de communi- être considérés comme un cation sont toujours très-déliées. 9° Ces plexus artériels doivent diverticulum sanguinis piratoire. Ils sous l'eau , , donc appartenant à Tappareil circulatoire donnent aux Cétacés la faculté de sans avoir besoin de respirer l'air rester et res- quelque temps atmosphérique. 10» Ces plexus artériels sont bien distincts des réseaux veineux abdominaux et sous-cutanés considérables , dont plusieurs ana- tomistes ont parlé depuis long-temps, et dont rhistoire et la figure tout récemment. M. de Baer a donné DESCRIPTION DES PLANCHES. PLANCHE PREMIÈRE. a 6 c d — Mâchoire inférieure. — Os lympanal. — Apophyse styloïde. — Os hyoïde. e,—e— Cartilage thyroïde. — Trachée artère. g — Apophyse transverse d'une vertèbre cervicale. h — Première cùte. f i,—i— Plexus artériels non injectés aperçus à travers la plèvre et situés dans la cavité de la poitrine, sur la concavité des côtes et les parties latérales de la i'H — colonne rachidienne. Portion du mêi.ie plexus artériel de laquelle on a détaché reuse pour laisser voir plus distinctement les couvre. k — l,—l Poche de l'évent. — Muscle compresseur de la poche de l'éveat. m— Muscle temporal. n — Muscle droit antérieur du cou. — Muscle scalène. p ~ Muscle crico-thyroidien. la membrane vaisseaux que la sé- plèvre re- "^arr ^/Au/-^^^y/r/' ,J /ê ^y'f.a!^^^. 76 — Muscle thyro-hyoïdien. T — Muscle génio-hyoïdien. — Muscle stylo-glosse. — Globe oculaire avec deux de ses muscles, — Conduit auditif externe, isolé et conservé avec 7 s < tt pondant à son orifice extérieur « — Orifice extérieur X — Nerf facial ou portion dure de y,— y— un morceau de peau corres- ou cutané. de ce conduit auditif. la septième paire. Nerf glosso-pliary ngien. — Nerf grand-liypoglossc. a— Nerf vague ou pneumo-gastrique. P— Nerf laryngé supérieur. K — INerf laryngé inférieur ou récurrent. â — Nerf grand-sympathique. — Nerf phrénique ou diaphragmatique. z e PLANCHE DEUXIÈME. Cette planclie représente le thorax d'un jeune marsouin. et toute la moitié inférieure de la poitrine Ces plexus n'expriment pas suffisamment sur cette figure forment derrière réellement. — reste qu'un la plèvre, La plèvre a faible et été enlevée sur toute lambeau en bas XIV. — ou sternale a et à droite tAi. Colonne rachidienne avec — Faisceaux cliarnus sur 2 — Première 4-4 6-5 li-fi plexus artériels. saillie ou relief qu'ils la surface 1)1). — de ces plexus, il n'en C Coupe des côtes dont la moitié été enlevée. 1 3.3-3.3.5. la a enlevé le sternun» les ne paraissent pas avoir toute l'épaisseur qu'ils ont nmi-IV-Y-VI-VlI-vm-IX-X-XI-XII-XIlI. inférieure On pour mettre à nu les faisceaux musculaires qui la face prespinale du rarhis. côie. _ Muscles intercostaux. — Diaphragme. — Section des muscles psoas. — Artère aorte-thoracique. / la recouvrent L del. ^J^anj /g34 (Z/*^y/.) r/Mp>',/ ,/., /"^/,„Y,, 77 lî C — — Section de Tarière aorte-thoraciqne dans sa partie supérieure. Section de l'artère aorte dans sa partie inférieure. — Troncs artériels naissant de — Branches artérielles se portant vers les plAus pour les former. I-J-K-L — Branches artérielles sortant de partie postérieure de l'aorte D-E-F l'aorte. G-G la bifurquant pour aller former M-N-0 — Branches les plexus P-Q — pour les artérielles plus les constituer et se plexus. profondément placées et se rendant aussi dans par leurs flexuosités. Plusieurs branches artérielles d'un calibre assez considérable se laissant apercevoir sur plusieurs points de ces plexus, à la composition desquels ces branches contribuent. — Masses artérielles llexueuses ou R-R-R-R autres dans les points correspondant raissant, à la première vue — Lignes S-S-S-S-S artériels les T-T. — plexus artériels séparés aux intervalles des côtes, ne former qu'une seule et même les uns des mais ne pa- masse. flexueuses indiquant les intervalles qui séparent les plexus uns des autres. Branches venant des artères sous-clavières , comparables à artérielles qui sortent de l'aorte relies , et se rendant de haut en bas vers les plexus pour contribuera leur formation. — U-U-U-U aller se laires Plexus artériels du sommet du thorax continuer en dehors jusque dans comparables à celles que ta l'on voit ici et sortant de cette cavité pour région dorsale des masses vascu- dans la poitrine sur les côtés de la colonne rachidienne. y-Y-Y-Y-Y danl dans — Petites artères sortant de la partie externe des plexus et se les espaces intercostaux pour s'y distribuer à peu près à des artères intercostales que ces vaisseaux représentent Z — la ren - manière ici. Artère diaphragmatique. a-a-a-a-a — Nerfs intercostaux. — Nerfs splanchniques. c-c-c-c — Cordons nerveux du plexus brachial. réunion de deux branches a — Veine résultant de b-b-b-b la paroi du thorax et qui traversent à droite la venant du canal rachidien, dans lequel un tronc veineux se trouve renfermé, lequel tronc veineux représente la veine azygos. {Voyez pl.IV.) 10 78 b — Spction de celte veine dans sa partie supérieure au vrir c-J dans la moment où elle va s'ou- veine-eave supérieure ou descendante. — Deux branches veineuses venant des veines azygos racliidiennes et traver- sant la parui du thorax. — Quatrième côle au-dessus IV vité rachidienne aUj — Plèvre de rieure la dans de laquelle passent ces veines pour la cavi'.é aller de la ca- thoracique. paroi thoracique postérieure se réfléchissant sur la face supé- du diaphragme. l)J)— Section de cette membrane séreuse pour laisser voir plus distinctement dans toute la partie supérieure de la cavité thoracique, les plexus artériels. O— Portion de celte plèvre détachée de ses adhérences et renversée en dedan». PLAtSCHE TROISIÈME. Le thorax vn par sa face postérieure, la tête désarticulée vité rachidienne ouverte par sa partie postérieure, d'avec l'atlas, et la ca- pour laisser apercevoir les plexus vasculaires et le cordon rachidiendans cette cavité. I-n-IIMV-V-VI-Vn-VIII-IX-X-XI-XIl-XIH. du XIV. — Les côtes de l'un et l'autre côtés ruchis. — XV-XVI Section — La du rachis au-dessous de la troisième vertèbre lombaire. vertèbre allas, dont on aperçoit les facettes articulaires pour re- cevoir les condjles de l'os occipital. XVII XVIII-XIX xx-xxi-xxii-xxm-xxiv-xxv-xxvi-xxvii-xxviii-xxix.Apophyses transverses s'articulani avec l'extrémité postérieure des côtes correspondantes, XVni'-XIX'-XX'-XXI'-XXir-XXIII'-XXlV'-XXY'-XXVl'-XXVIl'-XXYIII'-XXlX' — Les mêmes pai lies du côté opposé. — Apophyses transverses lombaires du côté droii. XXX'-XXXl'-XXXU' — Les mêmes apophyses, mais du côté gauche. 1-1 — Faisceaux charnus considérables correspondant au premier espace XXX-XXXI-XXXII. tercostal. 2-2-2-2-2 a-a-aa b-b — — Muscles intercostaux. Nerfs intercostaux. — l-ordon rachidien. in- 'À-reù^Mj a'^àc^./^C a/r<) , U/a,r,) // l 79 — A-B-AB-AB artères remarquables renfermées Deux dans canal rachidien et le jetant, pendant tout leur trajet, des branches pour former des plexusqui s'en- gagentdans les C-C — la cavité communiquent en avant avec du thorax. Section de ces artères situées dans le rachis à la hauteur de Ces artères s'étendent jusque atlas. III, fig. IJ-I) intercostaux, lesquels les espaces plexus de 2 et 3 dans cavité crânienne. la vertèbre la {Voyez pi. ) — Section de ces mêmes artères partie inférieure, vers la sec' ion de la à la colonne racbidienne. K-E-E-E-E-E rieure — Plexus rachidieus desespaces intercostaux, vus par la face posté- du thorax, les muscles intercostaux ayant été enlevés elle rachis étant ouvert en arrière , afin de montrer ceux de vasculaires K du rachis cavité la communiquent — Continuation les et communications de ces plexus avec les delà cavité du thorax. Toutes ces masses unes avec les autres et forment un tout continu. de ces masses vasculaires plexiformes dans du canal rachidien et recouvrant toute la inférieure la partie face postérieure de la dure-mère ra- cbidienne. r.-G — Plexus artériel sortant de la cavité du thorax pour se porter en arrière entre les muscles des gouttières vertébiales et en haut dans toute l'étendue de la région cervicale , jusqu'au-dessous de section de quelques-unes de la On base du crâne. voit en G-G la ces artères qui se continuent avec ces plexus cervicaux. H-H-H-H — Artères d'un petit calibre sortant en-dehors des plexus artériels tbo- raciques pour former les artères intercostales, en se plaçant entre les deux couches musculaires. .|, ;4, pour _ Membrane dure-mère rachidienne laisser apercivoir le , fendue sur cordon rachidien recouvert par lO)— Membrane pie-mère fendue dans sa partie inférieure b, la la face supérieure pie-mère. pour laisser voir 1« cordon médullaire. PLANCHE QUATRIÈME. FIGCRE PMBIÈRE. Partie supérieure du thorax d'un jeune Marsouin {Delpliinus Phocœna), vue par 1^ face postérieure; cordon médullaire la cavité racbidienne est ouverte en arrière pour laisser voirie et les veines qui sont renfermées dans le canal vertébral. (//^a-u./ ar/ru^/ -^ /^^/'^^/j jn|i,fc^; ifi I-Il-III-IV-V-VI-VH -- Lescôtes de l'un et de l'autre côtés. — Huitième côte coupée près de son articulation VIII de à l'apophyse transverse vertobre correspondante. la — Facettes articulaires de l'atlas qui étaient en rapport avec les condyles de IX-X l'occipital. — Articulations des XI-XII-XIII-XIV côtes avec les apophyses transverses des vertèbres correspondantes. 2-2-2 -2 — Espaces muscles intercostaux. — Plexus artériels non injectés, vus dans les espaces et A-A-A-A muscles ayant été enlevés ou divisés dans a-b — Deux grosses veines et représentant l'azygos. que du côté droit entre la troisième et la Ces — et la [>\. rencontre pas dans droite, sur la face postérieure la cavité la situé tronc veineux au-devant du cordes vertèbres. Cf veine azygos droite, que l'on ne et sur la face tronc veineux représente, selon nous, gauche, ou petite veine azygos; le la veine- thoracique. don médullaire vertébral, mais à gauche comme thoraci- quelquefois entre la du corps Tronc veineux secondaire du canal rachidien, vertèbres. Ce rachis le paioi 2, a-b-c-d-d'.) Tronc veineux principal du canal rachidien tronc veineux représente, suivant nous, — troisième côte, la quatrième, pour aller former un tronc qui s'ouvre dans don médullaire et à e-e-e troncs situés dans deux veines traversent deuxième intercostaux, les points correspondans. provenant des deux — cave supérieure ou thoracique. {Voyez d-d-d-d les du il reçoit à gauche situé au-devant du cor- postérieure du corps des la veine azygos du côté les veines intercostales g-g-g, côté droit reçoit les veines inierccsiales corres- pondantes (c-c). On voit entre ces deux troncs veineux rachidiens, — Veines azygos intra- rachidiennes des branches transversales établissant des anastomoses. f-f-f — Branches veineuses anastomotiques établissant des communications entre les g-g.g deux veines rachidiennes {azygos). _ leur a-a-a Veines intercostales du côté gauche, dont on ne voit pas embouchure dans — Cordon la le trajet jusqu'à veine rachidienne gauche. rachidien coupé en haut et en bas et porte au-dehors du canal et 81 à gauche, pour laisser voir les deux veines rachiclienneî représentant les veines azygos thoraciques des autres mammifères. — b-b b Section des nerfs rachidiens du côté droit. FIGURE DECXIÈML. Crâne d'un jeune Marsouin ouvert dansson diamètre antéro-postérieur et sur la ligne médiane. L'encéphale a été enlevé. — Parois du I-I-M II-III IV V A crâne. — Partie antérieure de — Plexus artériel de l'intérieur de cavité crânienne. — Plexus artériel sur pourtour du trou occipital la B-B le munication entre C la tête. — Cavité cérébrale. — Cavité cérébelleuse. — Branches les plexus intra-racliidiens artérielles allant et établissant une com- et inlra-craniens. du plexus du îvou occipital au plexus de la ca- vité cérébrale. — Branche artérielle établissant une communication entre D. E le plexus du côté droit et celui du côté gauche. — Fissure crâne par laquelle sortent des branches du plexus intra-cranien dt; , pour communiquer avec des plexus extra-craniens. a-b — Nerfs sortant du crâne. FIGURE TROISIÈME. 1-1-1 — Portion de A-A-A B la base du crâne d'un jeune Marsouin. — Artère allant former des plexus extra-craniens. — Un des plexus artériels extra-craniens. rlUlRE OIATRIÈME. Portion quadrilatère des parois de la poitrine pour montrer thoraciques au-dessous de I-H — la plèvre et sans être injectés. Sections de deux côtes. les plexus artériels 82 A-A — Section horizonlale d'iii» plexus arlériel , pour montrer la dispostion dos artères, dont les orifices sontbéans. Ces vaisseaux paraissent d'un calibre bien inférieur à celui qu'ils ont lorsqu'on les a injectés -Â, — Plèvre costale à travers laquelle on aperçoit, mais peu distinctement, plexus tlîî-llîj — artériels dans Section de orifices des artères » — Section d'une l'état la tes de vacuité. plèvre, pour laisssr voir dcrii< re cette membrane du plexus. veine intercostale bien différente de oclle des artères. le« TABLE DES CHAPITKES. IjfTRODUCTlOîf. 1 Partie anatomique. Chapitre I. Chapitre II. Chapitre III. 1 Le plexus esl-il artériel Les cétacés sont-ils les ou veineux? seuls 15 animaux pourvus de ce genre d'organe? 20 Chapitre IV. Les Chapitre V. Les poissons sont-ils pourvus de ce genre d'organe? oiseaux sont-ils pourvus de ce genre d'organe? Chapitre VI. Les reptiles sont-ils Chapitre VII. Les des analogues pourvus de ce genre d'organe? 23 25 28 plexus artériels découverts dans les cétacés ont-ils déjà connus parmi les tissus 38 animaux? Partie physiologique. Chapitre VIII. des cétacés. Conclusions Des fonctions présumables des plexus artériels 42 72 HISTOIRE ANÀTOMIQUE ET PHYSIOLOGIQUE D'UN ORGANE DE NATURE VASCULAIRE fOÊcOnVEUT DANS LL^S CCTACES SUTVIE- 1)E yUKLQUES CONSIDÉRATIONS SLR LA RESPIRATION DE CES ANlMAliX ET DES AMPHIBIES, Lu l'Acadtniie PAR ^HÎHinUE M. Science* des le 18 BRESGHET, G. DE L'INSTITUT DE ;FRANCE , OFFICIER DE LA LÉGION D'HONNEUR. inDmAlRlî l)K L IIÔTEL-UIEU ET CONSULTAI TOMIQt'ES UE LA FACULTÉ UE MÉIlECINli n:s UE )rf:iji;ciNE ue iukis, mauriij, IJNIJANT :r\ The animais iij tlian ivliirh DD mi CELLES DES SCIENCES L,\ NAÏl'RE , ETC. vvhi* thoso Touni we are besl a PARIS DECHET JEUNE , LIBRAIRE DE LA FACULTÉ DE MÉDECINE 4 PLACE UE l'école DE MÉDECINE. 1836. 7 ^^'^^^fc^ V %, mi .^ ,ryàS^%^ V te» J'y^^X .^ ^. wsiê ^^^/^^\ <y,^^\ .^^.mâ ^^ te» "% ^ F) Cl f/ Km/ \m} -m/ \i' \^ ,.-•' --^ j- % =,-?" '-i. / \ 1 /^ x*^/ \âl / \ili \ ^p ,/ \^p^ \>^#^^ \^^^p/ \^p/ ^/ \ iV .o^^ Il ' ' m\ / «v \ r^'^.^^ .-^ ji X/ 11 #v .,1 -^-s, %. ii^ p^xw./K i