Étude de cas : dépistage du cancer des ovaires
Eect of screening on ovarian cancer mortality: the Prostate, Lung, Colorectal and Ovarian (PLCO)
Cancer Screening Randomized Controlled Trial. JAMA. 8 juin 2011; 305(22) : 2295-303.
Comme le cancer des ovaires est dicile à dépister, il pourrait sembler justiable de
faire passer des tests à toutes les femmes. Deux tests sont requis pour le dépistage
du cancer des ovaires : 1. échographie 2. test sanguin
Une récente étude a tenté de déterminer si les tests de dépistage aidaient réellement
les femmes qui n’avaient pas de symptômes ou de facteurs de risque élevé
du cancer des ovaires. Bien que nous ayons pu détecter un plus grand nombre
de cancers des ovaires dans le groupe de dépistage, ceci n’a pas eu d’eet sur le
taux de mortalité.
D’ailleurs, lorsque nous avons fait un suivi auprès des femmes qui ont été dépistées :
Cet exemple démontre qu’un simple test, aussi justiable qu’il puisse paraître,
peut avoir l’eet inverse et causer plus de dommages que de bienfaits sur
la santé.
ou les tests de dépistage ont causé plus de tort que de bien
des cas étaient une
fausse alarme
de ces cas ont été
transférés en chirurgie
des chirurgies ont eu de
sérieuses complications
13 % 30 % 15 %
Plus, c’est mieux?
Pour une maladie donnée, plus le patient est considéré
à faible risque, moins les résultats des tests seront
précis. Pour les patients à faible risque, eectuer plus
de tests peut mener à un plus grand nombre
d’erreurs de diagnostic et ne leur assure pas
nécessairement une meilleure santé.
FAIBLE
PRÉCISION
FAIBLE
RISQUE