Suite de Syracuse avec Xcas, scilab, Casio ou T.I. 1ère Fiche Élève Auteur : PL On définit une suite de la manière suivante : – premier terme : choisir un entier naturel non nul n. – deuxième terme : si n est pair, ce sera n2 · Sinon, ce sera 3n + 1. – termes suivants : recommencer la procédure pour obtenir les termes suivants. À l’heure actuelle, on ignore si, pour tout entier naturel non nul n, la suite des valeurs successives associée à n comporte la valeur 1. Dans ce cas, la suite continuerait indéfiniment en prenant les valeurs 4, 2, 1, 4, 2, 1, . . . Ci-dessous, nous arrêtons la liste dès que 1 est atteint, ce qui se produit toujours d’après une conjecture dite conjecture de Syracuse. La suite ainsi arrêtée au premier 1 rencontré s’appelle suite de Syracuse de n. Exemple : La suite de Syracuse de 13 est 40, 20, 10, 5, 16, 8, 4, 2, 1. Un vocabulaire aéronautique est utilisé pour décrire la suite de Syracuse d’un entier naturel non nul n. Ainsi, on dit que cette suite est le vol de n, le nombre de ses termes est la durée du vol, le terme le plus grand du vol est son altitude maximale (*). Exemple : 13 a un vol de durée 9, son altitude maximale est 40. On considère donc l’algorithme suivant : Algorithme : Suite de Syracuse Entrée : n, un entier naturel non nul Sorties : suite de Syracuse de n, durée du vol, altitude maximum Lire : n Début du traitement des données : tant que n 6= 1 faire si n est un nombre pair alors n prend la valeur n/2 sinon n prend la valeur 3n + 1 Afficher : les valeurs successives de n, le nombre de ces valeurs, le maximum de ces valeurs Fin du traitement des données Question : écrire un programme associé à l’algorithme ci-dessus dans un langage de programmation. (*) voir « Pour la science » no 247