Chapitre en cours : Régulation de la fonction de reproduction chez la femme L’appareil génital de la femme présente une activité cyclique c’est à dire que 2 événements (règles ou menstruations et ovulation) se reproduisent régulièrement Fonctionnement de la puberté à la ménopause Problèmes posés : Quelles sont exactement les modifications cycliques observées dans les ovaires et l’utérus ? quelles est l’origine du fonctionnement cyclique de l’appareil génital de la femme ? I le fonctionnement cyclique de l’utérus TP utérus : Bilan sur poly 1) les transformations de l’endomètre au cours d’un cycle menstruel et 2) Relation ovaires et utérus II le fonctionnement cyclique des ovaires TP ovaires 1) l’évolution des follicules (fait ) 2) les hormones ovariennes (cours et poly distribué) Cellules productrices d’hormones ovariennes œstrogènes *Cellules folliculaires ( granulosa et thèques) Pendant la phase folliculaire : plus les cellules folliculaires se multiplient , plus elles produisent d’oestradiol(ou œstrogènes) d’où le pic d’OE observé un peu avant l’ovulation *par le corps jaune au cours de la phase lutéale * sur l’utérus : → favorise la multiplication cellulaire au niveau de l’endomètre : développement des glandes et des vaisseaux sanguins → permet la mise en place des récepteurs à progestérone dans l’endomètre et le myomètre → provoque les contractions du myomètre Rôle de ces hormones Progestérone * uniquement par le corps jaune au cours de la phase lutéale * au niveau du col utérin favorise la production d’une substance appelée glaire cervicale * vagin favorise la prolifération de la muqueuse vaginale * glandes mammaires prolifération des cellules favorise la rétention d’eau et de sels + action sur le métabolisme des lipides * sur l’utérus : → agit si et seulement si les œstrogènes ont agi avant → favorise la multiplication cellulaire au niveau de l’endomètre : glandes et vaisseaux sanguins deviennent alors sinueux (dentelle utérine) → favorise la production de glycogène → inhibe les contractions du myomètre (calme propice à la fixation de l’embryon) * au niveau du col utérin favorise la production d’une substance appelée glaire cervicale * glandes mammaires prolifération des cellules productrices de lait + hyperthermie légère ici Si l’ovocyte est fécondé (11p202) Le corps jaune se maintient: production assurée de Progestérone Donc maintien et développement de l’endomètre proportionnellement à la croissance de l’embryon. Si l’ovocyte n’est Le corps jaune est détruit : chute du taux de progestérone. pas fécondé Sans la P, l’endomètre n’est plus stimulé : les règles apparaissent (13p203) Les règles sont dues à une chute du taux de progestérone ! ! ! ! schéma bilan N°1 , résumé ci-dessous remarque : il y a un synchronisme entre le cycle ovarien et le cycle utérin absolument nécessaire au bon déroulement de la gestation (ces à dire que l’endomètre est en pleine phase sécrétoire qq j après l’ovulation, donc en cas de fécondation, il est prêt à accueillir l’embryon ! ! ! ! ( ! ! ! il y a des sujets là dessus, type 1 ! ! ! !) II le contrôle de l’activité ovarienne 1. l’hypophyse (HP) contrôle les ovaires 23, 24 et 25 page 229 à retenir : Les hormones hypophysaires sont à l’origine des transformations cycliques de l’ovaire : la FSH agit pendant la phase Folliculaire et déclenche la croissance d’un follicule cavitaire qui donnera un follicule de DE GRAAF (FSH : Hormone FolliculoStimulante) Un pic de LH (c’est à dire une dose massive de LH) déclenche la rupture du follicule mur et de la paroi de l’ovaire : déclenche l’ovulation La LH favorise ensuite à des doses plus faibles ,pendant la phase Lutéale, le développement du corps jaune (LH : Hormone Lutéinisante) Toujours sécrétion pulsatile comme chez l’homme Remarque 1 : notion d’antagoniste et d’agoniste Un antagoniste est une molécule qui se fixe sur les récepteurs d’une hormone parce qu’il a la même forme que cette hormone Conséquences : il remplace l’hormone donc empêche celle ci de se fixer sur son récepteur et n’a aucun effet sur l’organe cible Un agoniste : molécule qui se fixe sur les récepteurs d’une hormone parce qu’il a la même forme que cette hormone Conséquences : il a le même effet sur l’organe cible que l’hormone Remarque 2 : corps jaune est détruit en fin de cycle, « autodestruction » , pas lié au CHH ! ! ! 2. le rôle de l’hypothalamus (HT) 19 et 21 p 227 Comme pour l’homme, l’hypothalamus produit une neuro hormone : la GnRH qui stimule l’hypophyse. Pulsatilité toujours due à la fréquence des messages bioélectriques dans les neurones de l’HT ( à l’échelle de qq heures) schéma bilan n°1 du 1er au 13 ème jour du cycle 14 ème jour du cycle du 15er au28 ème jour du cycle HYPOTHALAMUS HYPOTHALAMUS HYPOTHALAMUS + GnRH + GnRH + GnRH HYPOPHYSE HYPOPHYSE HYPOPHYSE + FSH Ovaires : Croissance d’un follicule + production d’OE + pic de LH Ovaires : ovulation + LH Ovaires : Croissance d’un corps jaune + production d’OE/P + stimule 3. relation entre HP et le cerveau comme chez l’homme, HT en relation avec d’autres centres nerveux qui peuvent donc moduler son activité : cas d’anorexie, excès de sport, synchronisme des règles pour des femmes qui vivent en groupe, certaines odeurs ou phéromones masculines régularisent les cycles menstruels de la femme ! ! ! 4. l’origine des variations cycliques des sécrétions hypophysaires doc 27p230 : on constate que faible injection d’OE entraîne une diminution de la production de LH : on a un rétrocontrôle négatif exercé par une faible dose d’ OE sur le CHH mais ce qui curieux, une forte concentration d’OE (sup à 200pg/ml de sang) provoque une hypersécrétion de LH = pic de LH, cette fois une forte dose d’OE stimule le CHH. On dit une forte dose d’OE exerce un rétrocontrôle positif sur le CHH tout ceci est logique ! ! ! ! ! ! ! document bilan n°2 : « bilanRC.ppt » c’est le document à savoir par cœur ! ! ! si vous l’avez compris, vous avez tout compris ! ! ! appuyez vous du bilan écrit ci-dessous bilan : Le CHH stimule les ovaires lors du cycle ovarien, il est responsable des transformations observées dans l’ovaire : il déclenche la croissance du follicule cavitaire, l’ovulation et le dvp du CJ Mais il reçoit des infos hormonales des ovaires, les ovaires vont à leur tour contrôler le CHH Chez la femme, il existe donc deux types de RC, un négatif et un positif exercé par les ovaires sur le CHH - Un négatif exercé par OE à faible dose pendant la phase folliculaire une faible quantité d’OE freine le CHH pour permettre un développement pas trop rapide du follicule - Un positif exercé par une forte dose d’OE Quand le follicule est mur, il produit de fortes quantités d’OE, c’est un message pour le CHH lui signalant qu’il est prêt à l’ovulation (« bien gros, bien mur et le dit en produisant un max d’OE»), le CHH est alors stimulé et répond par un pic de LH qui logiquement fait éclater le follicule mur : l’ovulation . - A nouveau un négatif, exercé par la P, pour que le CJ ne se dvp pas trop vite Ainsi il y a une communication entre les organes pour le cycle ovarien et par conséquent utérin se déroule à une vitesse donné, dans les meilleurs conditions. Rq : chez la femme, régulation avec RC- et RC+ qui à l’origine de la synchronisation entre fécondation et nidation (arrivée de l’embryon dans l’endomètre) Rq : schéma bilan théorique de ce système de régulation appelé servomécanisme (servomécanisme.ppt) Sujet les plus fréquents en sujet type 1 ou en exercice type 2: Expliquez les mécanismes à l’origine de l’ovulation : (relation ovaires/CHH : boucle de régulation) Croissance d’un foll cav qui devient un foll mur→ pic d’OE 12/13ème j→RC (+) des OE sur le CHH→ pic de LH11ème j→ ovulation Mardi : la suite des palpitantes aventures des hormones ovariennes…