[CHOC ANAPHYLACTIQUE] T R A I T E M E N T D E L’ A N A P H Y L A X I E SOYEZ PRÊTS QUAND L’ANAPHYLAXIE LE COMPAGNON FRAPPERA QUI REMBOURSÉ EN CATÉGORIE B SAUVE Un stylo injecteur d’adrénaline, pourvu qu’il soit toujours à portée immédiate, peut sauver la vie en cas de choc anaphylactique. EPIPEN ® L’AUTO-INJECTEUR (ADRÉNALINE) EpiPen 300 microgrammes, Solution injectable en stylo prérempli. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE 1 ml contient 1 mg d’adrénaline. Une dose unique de 0,3 ml contient 300 microgrammes d’adrénaline. Liste des excipients : Chlorure de sodium, Métabisulphite de sodium, Acide chlorhydrique (pour l’adaptation du pH), Eau pour injection FORME PHARMACEUTIQUE Solution injectable en stylo prérempli. Solution claire et incolore dans un stylo prérempli (auto-injecteur). DONNEES CLINIQUES INDICATIONS THERAPEUTIQUES L’autoinjecteur est indiqué dans le traitement d’urgence d’un choc anaphylactique ou d’une réaction allergique sévère aux allergènes tels que les piqûres ou morsures d’insecte, les aliments ou les médicaments. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION La dose habituelle pour le traitement d’urgence d’une réaction allergique chez l’adulte est de 300 microgrammes d’adrénaline par voie intramusculaire. En l’absence d’amélioration clinique ou si une aggravation survient après le traitement initial, une seconde injection avec un nouvel autoinjecteur d’EpiPen peut être nécessaire. La nouvelle injection peut intervenir 5-15 minutes après la première. Après l’injection, le patient doit consulter un médecin pour une évaluation complémentaire et/ou traitement. CONTRE-INDICATIONS On ne connaît pas de contre-indications absolues pour l’usage d’EpiPen lors du traitement d’urgence d’une réaction allergique. EFFETS INDESIRABLES Effets secondaires associés à l’activité de l’adrénaline sur les récepteurs alpha et bêta comme la tachycardie, l’hypertension et les effets non-désirés sur le système nerveux central. Les effets secondaires habituels sont hyperhidrose, nausées, vomissements, maux de tête, vertiges, asthénie, tremblements et anxiété. L’injection d’adrénaline peut provoquer des troubles du rythme cardiaque. Des ischémies périphériques lors d’une injection accidentelle dans la main ou le pied, ont été rapportés. Dans de rares cas, les patients traités par adrénaline ont développé des cardiomyopathies de stress. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE Meda Pharma s.a. – Chaussée de la Hulpe, 166 – 1170 Bruxelles NUMERO D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE BE193916 MODE DE DÉLIVRANCE : Sur prescription médicale DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE 11/2012 Date d’approbation : 04/2013 Epipen Junior 150 microgrammes, solution injectable en stylo prérempli. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE 1 ml contient 500 microgrammes d’adrénaline.Une dose unique de 0,3 ml contient 150 microgrammes d’adrénaline. Liste des excipients : Chlorure de sodium, Métabisulphite de sodium, Acide chlorhydrique (pour l’adaptation du pH), Eau pour injection FORME PHARMACEUTIQUE Solution injectable en stylo prérempli. Solution claire et incolore dans un stylo prérempli (auto-injecteur). INDICATIONS THERAPEUTIQUES L’auto-injecteur est indiqué dans le traitement d’urgence d’un choc anaphylactique ou d’une réaction allergique sévère aux allergènes tels que les piqûres ou morsures d’insecte, les aliments ou les médicaments. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION La dose habituelle pour le traitement d’urgence d’une réaction allergique chez les enfants est de 150 microgrammes mg d’adrénaline par voie intramusculaire dépendant du poids corporel du patient (0,01 mg/kg poids corporel). Toutefois, le médecin prescripteur a le choix de prescrire des doses plus ou moins fortes d’adrénaline en se basant sur une évaluation minutieuse et individuelle du patient et en tenant compte de la nature létale de la réaction allergique pour laquelle le produit est prescrit. Si le médecin estime nécessaire d’administrer de moins fortes doses aux petits enfants, il doit envisager d’utiliser d’autres formes d’adrénaline injectable. En l’absence d’amélioration clinique ou si une aggravation survient après le traitement initial, une seconde injection avec un nouvel auto-injecteur d’EpiPen Junior peut être nécessaire. La nouvelle injection peut intervenir 5-15 minutes après la première. Après l’injection, le patient doit consulter un médecin pour une évaluation complémentaire et/ou traitement. CONTRE-INDICATIONS On ne connaît pas de contre-indications absolues pour l’usage d’EpiPen Junior lors du traitement d’urgence d’une réaction allergique. EFFETS INDESIRABLES Effets secondaires associés à l’activité de l’adrénaline sur les récepteurs alpha et bêta comme la tachycardie, l’hypertension et les effets non désirés sur le système nerveux central. Les effets secondaires habituels sont hyperhidrose, nausées, vomissements, maux de tête, vertiges, asthénie, tremblements et anxiété. L’injection d’adrénaline peut provoquer des troubles du rythme cardiaque. Des ischémies périphériques lors d’une injection accidentelle dans la main ou le pied ont été rapportés. Dans de rares cas, les patients traités par adrénaline ont développé des cardiomyopathies de stress. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE Meda Pharma s.a. – Chaussée de la Hulpe, 166 – 1170 Bruxelles NUMERO D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE BE193907 MODE DE DELIVRANCE : Sur prescription médicale DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE 11/2012 Date d’approbation 04/2013 www.medapharma.be 6 | LSM L es Anglo-Saxons ont l’habitude d’appeler "companion" le petit traité qui donne l’essentiel d’une spécialité et qu’un médecin, débutant ou même expérimenté, a intérêt à avoir en poche pour faire face aux cas moins fréquents ou plus difficiles qu’il rencontrerait dans sa pratique quotidienne. Dans le même esprit, on pourrait appeler "companion" le stylo à adrénaline injectable que le patient à risque doit garder toujours avec lui. Selon le Prof. Didier Ebo (UZA), c'est une faute médicale de ne pas équiper d'une forme auto-injectable d'adrénaline les gens qui ont déjà eu par le passé une réaction allergique grave. Il n'en existe qu’un seul en Belgique, précise le Dr Van der Brempt, c’est l’EpiPen®. Les études ont montré que le patient met trois à quatre minute pour réaliser la préparation et pouvoir s’injecter l’adrénaline. VITE ET BIEN D’autres possibilités existent. Par exemple, on peut disposer d’ampoules à préparer pour injection. Mais les études ont montré que le patient met trois à quatre minutes pour réaliser la préparation et pouvoir s’injecter l’adrénaline. Et cela va sans compter qu’il doit le faire dans des conditions très stressantes et qu’il peut être pris de maladresse, voire de panique. Or ces minutes peuvent faire la différence entre la vie et la mort. Même le médecin qui serait sur place a besoin d’un minimum de temps pour préparer l’injection. Il n’y a que les infirmières formées à l’urgence qui battent les records de rapidité en pareilles circonstances. Bref, les appareils prêts à l’emploi et faciles à manier sont indispensables. TOUJOURS À PORTÉE Il faut insister sur cette nécessité de l’avoir toujours à portée de main, insiste le Dr Van der Brempt. Bien sûr, la première responsabilité dans cette démarche est celle du médecin, qui doit le prescrire. Mais il faut ensuite véritablement conditionner le patient pour qu’il maintienne le stylo à sa proximité immédiate et idéalement, dans sa poche. La raison de cette nécessité est aisée à comprendre : l’accident survient très généralement par surprise et dans 7 cas sur 10, en dehors du domicile. Les lieux les plus fréquents où le choc se déclare sont liés aux causes : ce sont le restaurant, la cantine d’entreprise ou d’école, le domicile des amis chez lesquels on est invité, le camp de jeunesse, le terrain ou la salle de sport, etc. PARFOIS DEUX Les patients en choc sévère et ceux qui ont déjà des antécédents d’anaphylaxie de gravité moyenne ou élevée sont aussi dans ce cas. Enfin, il existe une possibilité de choc retardé. Il s’agit d’un deuxième choc pouvant survenir dans les 24h qui suivent le premier accident. Cela survient dans 20 % des cas d’anaphylaxie sévère. Toutes ces situations peuvent également justifier la nécessité de disposer de deux stylos. Si un premier a été utilisé et qu’on ne dispose pas d’un second, la victime peut se trouver en situation très difficile en cas de deuxième accident. De toute manière, il est très important de remplacer le stylo utilisé par un stylo intact le plus rapidement possible après en avoir fait usage. Il est d’ailleurs impératif que le patient consulte immédiatement son médecin après avoir éprouvé des manifestations anaphylactiques et pratiqué une injection. Ainsi le médecin pourra évaluer la situation et juger de la nécessité de prescrire d’autres médicaments, voire de prendre d’autres mesures. ■