
6
(J.
B}UUUns,
surface,du corps,
il
n'y aque des granules rHringents
iso16s.
Quand on .abaisse l'objectif, on reconnait des formations cellu-
laires arrondies, puis
13
11
dessous nne masse brune centrale,
0t
au dela des strles radiq,lres. Chez beaucoupd'embryons,
il
n'y
aque la partie du corpsdirigee
vel'S
l'avant qui soit couverte de
flagellums, presente
Ie
creux central et les stries rayonnantes;
leur partie posterieure, au contraire,
n'a
rien de tout cela, et
n'est
qu'u~aipas
confus de formations irregulieres dans lequel
on ne peut meme distinguer de noyaux. Peut-etre ces embryons
sont,-ils en train de se decomposer;
il
se
peut
qu'a
1'etat normal
Ies stries radiaires soienl des rangees de cellules qui constituent
Ie
corps de l'animal, et que la cavite remplie de debris corres-
ponde ala grande cavite du corps qui, chez 1'animal adulte,
debouche dans I'oscule.
.Les larves libres des Eponges siliceuses
('1)
\Spongilles) ont,
d'apres Lieberkiihn, une forme ovule et pointue en avant; leur
grandeur varie suivant les individlls. La partie anterieure esl
transparenle, la posterieure blanche; elles
sontuniformemenl
couvertes de petits cils vibratiles portes par une
couche
epitM-
liale. Sous cette couche epitheliale se trouve la
couche
corticale;
.
131113
est plus epaisse que Ia premiere
:c'est
une masse gela-
tineuse avec granules graisseux qui semblent disperses irrcgu-
lierement; elle ades mouvements amiboldes. Cette couche
corticale' recouvre la
masse
medulla
ire
,qui est un spMrolde
remplissant l'intcrieur de la laI've; sa surface est revetue d'une
couche muqueuse, son interieur est tres-variable, Elle est
formee par une masse gelatineuse avec granules fins
et
corpus-
cules graisseux ;c'est elle qui contient les spicules.
Ces
larye~
libres
(2)
perdent au bout
d'un
certain temps leurs
flage11ums,
l~s
spicules apparaissent
so
us la.substance corticale.
La larve se
fixe
alors, elle pous3e un gros prolongementcreux.
Ce
prolongement, d'abord transparent,
se
remplit bientOt de gra-
(I) Lieberkiihn,
Beitriige
zur Entwiek.
d.
Spongillen
(Muller's
Mehin.,
1856, p. 1).
(2)
Lieberld.ihn,
Zur
Entwiekelungsgesehiehte
del'
Spongillen
(Naehtmg)
(bWller's
Arehiv., 1856,
p.
399, Taf. Hi).
ARTICLE
NO
11.
EMBRYOLOGlE
DE
QUELQUES EPONGES
DE
LA
MANCIIE, 7
nules;
il
yen a
en
suite un autre. La substance corticale,
11
celle
epoque, ne repose plus sur
lasubstance
medullaire: 1'Eponge
entiere ressem.ble
11
nne grosse Amibe qui contiendrait des gra-
nules et des spicules en son interieur. 5i la substance corticale
existe encore maintenant, ce n'est plus qu'une membrane fine,
elastique, qu'on ne peut isoler. La couche externe est mince,
amibolde et creusee de vacuoles. Plus
tard
les spicules pren-
nent la disposition reguliCre qu'ils affectent chez les Eponges
adultes.
M.
Oscar Schmidt
('1)
publia ses premieres observations
st~r
I'
embryogenie des Calcispongiaires en
1866;
e11es
portent sur
Dunstervillin
corcyrensis
(SycnndraHurnboldti,
II.). L'embryon
aune forme ellipsolde; sa moitie anterieure,
la
plusgrande, est
revetue de cils vibratiles ;sa partie posterieure est formee par
des elements plus grands qui ressemblent
11
des cellules; sa
partie centrale est remplie par une masse brune, finement gra-
nuleuse. Plus tard la partie posterieure s'arrondit, une cavite
se
creuse au cenlre de la larve, puis s'ouvre asa partie ante-
rieure; cette bouche aune forme allongee.
Koelliker (2), dans les
Jcones
histiolo,qicm
figure des reufs
d'Eponges,
Illes
place sous l'endoderme de l'adulte; il n'apas
suivi leur developpement.
En '1868,
M.
Micklucho-Maclay
(3),
de Saint-Petersbourg,
decrivit brievement l'embryon de
Gunnch(~
blnnca
(Ascetta
blanca,
II.), dans l'etude interessante qu'il consacra
11
cette
f:ponge calcaire. Les embryons se lrouvent dans la cavile diges-
tiv0; ils presentent une coloration brune en
leur~entre,
et sont
recouverts de longs cils vibratiles; ils sortent par la Louche
(oscule) de 1'Eponge mere. Lltslarves libres sont ovoldes, ren-
ferment un contenu bruna-tre, et une couche corticale claire,
laquelIe est revetue elle-meme
d'une
fine enveloppe.
M.
Micklu-
eho-Maclay ne dit pas grand'ehose de la structure hislologique
de la couche corticale; elIe lui parait formee
de
tres-grosses
(1)
O.
Schmidt, Adriat.
Spongien,
2' suppl.,
18G6,
p.
5,
fig.
G.
(2)
Kolliker,
leones
histiologieOJ.
Leipzig,
1861"
pI.
8,
fig.
3;
pI.
9,lig. 5,13.
(,I)
Micklucho-Nlaclay,
lenaische
Zeitsehrit't,1868,
p.
2i6.