R´esum´e (suite)
Que πne soit pas un nombre de Liouville est un r´esultat de
K. Mahler en 1953. Son ´enonc´e a ´et´e raffin´e par plusieurs
math´ematiciens, la meilleure estimation actuellement
connue est
π−p
q
>1
q8,0161 ·
(M. Hata, 1993). On ne sait pas d´emontrer que eπn’est pas
un nombre de Liouville. En 1976, G.V. Chudnovsky a
montr´e que les nombres πet Γ(1/4) sont alg´ebriquement
ind´ependants. Sa d´emonstration utilisait les fonctions
elliptiques. Son ´enonc´e a ´et´e ´etendu en 1996 `a
l’ind´ependance alg´ebrique des trois nombres π,eπet Γ(1/4)
par Yu. V. Nesterenko qui utilisait des fonctions
modulaires. Mais on ne sait toujours pas d´emontrer, par
exemple, que eet πsont alg´ebriquement ind´ependants.
Michel Waldschmidt http://www.math.jussieu.fr/∼miw/