
Un accélérateur de particules est un dispositif permettant d’augmenter 
l’énergie des faisceaux de particules pour produire des collisions à 
hautes énergies. 
Sur l’anneau principal se trouvent des appareils appelés cavités 
accélératrices et d’autres aimants déecteurs. Quand les particules les 
traversent, elles subissent une force qui les accélère ou qui dévit leurs 
trajectoires pour leur faire suivre la forme de l’anneau. 
Chaque aimant déecteur mesure 14 mètres de long et est baigné dans 
de l’hélium liquide qui les maintient à une température de -271° Celsius. 
A chaque expérience, des milliards de particules sont placées dans le 
LHC. Ces particules forment des paquets qui permettent d’augmenter 
la probabilité de collision à chaque rencontre. 
Lors d’une collision de protons, il y a création de nouvelles particules qui 
peuvent partir dans toutes les directions. Pour pouvoir les observer et 
déterminer leurs caractéristiques, il faut placer des détecteurs tout 
autour des points de collisions. 
Les détecteurs sont placés en couches successives autour de l’axe du 
faisceau de protons. En passant successivement dans les diérentes 
couches des détecteurs, les particules sont analysées. On peut ainsi 
connaitre leur nature, leur charge électrique et leur énergie. 
A chaque collision, de grandes quantités d’informations sont collectées 
pour être analysées. 
Le Big Bang est l’événement le plus énergétique jamais apparu dans 
notre Univers. 
Ce qui intéresse les physiciens ce sont les premières fractions de 
secondes après le Big Bang. En observant des collisions à très haute 
énergie, il y a des chances de recréer les collisions qui ont pu avoir lieu à 
l’époque et donc comprendre la formation des particules et de l’Univers 
tel que nous le connaissons. 
Il existe en physique une formule qui relie la taille de visibilité des objets 
à leur énergie. Plus les énergies mises en jeux pour les observations sont 
grandes, plus on peut voir des objets petits. 
Le LHC, avec des énergies allant jusqu’à 7TeV (TeraélectronVolt) devrait 
permettre de détecter des objets de l’ordre de 10 mètres. 
Le Modèle Standard de la Physique des Particules permet de 
donner une description détaillée de la structure de la matière. 
Toutefois, il manque encore des réponses aux questions des 
chercheurs. Par exemple, les particules ont des masses mais ils 
ne savent pas ce qui en est responsable. L’explication en 
attente de conrmation est celle du boson de Higgs, qui serait 
à l’origine d’interactions avec les particules élémentaires et 
leur donnerai leurs masses. Il existe également des 
interrogations sur l’antimatière : pourquoi notre Univers est-il 
constitué en majorité de matière alors que lors de sa création 
il existait autant de matière que d’antimatière ? 
Les expériences menées au LHC devraient permettre de 
répondre à certaines de ces questions d’ici quelques années. 
Le CERN,  est l’un des plus grands et des plus prestigieux laboratoires scientiques du monde. Il 
a pour vocation la physique fondamentale, la découverte des constituants et des lois de 
l’Univers. Il utilise des instruments scientiques très complexes pour sonder les constituants 
ultimes de la matière : les particules fondamentales. En étudiant ce qui se passe lorsque ces 
particules entrent en collision, les physiciens appréhendent les lois de la Nature.
Les instruments qu’utilise le CERN sont des accélérateurs et des détecteurs de particules. 
Fondé en 1954, le CERN est situé de part et d’autre de la frontière franco-suisse, près de Genève. 
Il a été l’une des premières organisations à l'échelle européenne et compte aujourd’hui vingt 
États membres. 
Le Laboratoire Univers et Particules de Montpellier créé le 1er janvier 2011 est issu de la fusion 
de deux laboratoires. Il réunit l’ensemble des membres du Groupe de Recherche en Astronomie 
et Astrophysique du Languedoc (GRAAL) et une partie des membres du Laboratoire de 
Physique Théorique et Astroparticules (LPTA). Le LUPM est composé d’une soixantaine de 
personnes.
Le laboratoire est organisé autour de trois équipes de recherche : 
  -Astrophysique Stellaire (AS), 
  -Expériences et Modélisations en Astroparticules (EMA), 
  -Interactions Fondamentales, Astroparticules et Cosmologie (IFAC).
Alice (A Large Ions Collider Experiment) mesure 26 mètres 
de long pour 16 mètres de large et 16 mètres de haut. 
L’expérience pèse 10 000 tonnes et est situé à St 
Genis-Pouilly en France. 
Avec cette expérience, les physiciens espèrent pouvoir 
observer un plasma de quarks et de gluon tel qu’il existait 
certainement juste après le Big Bang. 
Les quarks sont maintenus entre eux par une force si 
importante qu’il est impossible de voir un quark isolé. Avec 
le LHC, on espère observer des conditions de température 
et de densité susantes pour faire une "soupe de quarks". 
Pour avoir de nombreux quarks en jeu, Alice est spécialisé 
dans les collisions d’ions de plomb, plus complexes que les 
protons et contenant beaucoup plus de quarks. 
Entre 2012 et 2015, le CERN envisage d’augmenter la luminosité au LHC. C’est à dire augmenter 
le nombre de particules par faisceaux, et par conséquent le nombre de collisions. 
Par la suite, plusieurs projets sont encore envisageables. Quelques projets sont sur la base d’une 
réutilisation d’accélérateurs de protons avec des muons ou des neutrinos. 
Le projet international ILC est un projet basé sur la construction d’un nouvel accélérateur qui ne 
serait plus circulaire mais linéaire. Il permettrait d’augmenter les énergies des faisceaux jusqu’à 
plusieurs centaines de GigaélectronVolts. Il s’agit d’une machine de précision qui accélèrerait à 
la fois des électrons et des positons (les anti-électrons) an d’observer leurs collisions. 
Vue en coupe d’une simulation 
de collision à l’intérieur d’un des 
détecteurs. 
Evolution de l’Univers depuis 
le Big Bang à nos jours. 
Récapitulatif du Modèle Standard de la Physique 
des Particules.  ALICE
Le LHC en coupe. Les protons circulent 
dans les deux tubes représentés en jaune. 
Un géant  européen.
Un formidable outil à la disposition des scientifiques du monde entier.
Le CERN est un laboratoire créé par les européens pour répondre 
aux questions fondamentales sur l’Univers. Il rassemble 
8000 scientifiques venant de 80 pays. Ces efforts communs 
permettent une prodigieuse innovation qui repousse les frontières 
de la technologie et de l’ingénierie. 
Le CERN est un organisme européen doté 
d'un budget annuel de 590 millions d’euros 
provenant de ses 20 états membres. La France 
finance 15% de ce budget. Depuis sa fondation 
en 1954, en pleine guerre froide, il rassemble 
des chercheurs de toutes nationalités, de l'est 
à l'ouest et du sud au nord, et de tous âges, 
de l'étudiant au physicien renommé. Il leur fournit 
les énormes moyens technologiques nécessaires 
à l'exploration de la structure de la matière.  
8000 chercheurs viennent de 578 universités, 
dont l’Université Montpellier 2, pour en bénéficier.
Cette approche communautaire a porté ses fruits. 
C'est là que les collisions de faisceaux 
de particules ont été mis au point et que 
les courants neutres ont été découverts. 
Ces avancées ont permis la construction 
d'anneaux et de détecteurs devant produire et 
observer les collisions de particules dans 
des conditions jamais réalisées sur Terre. 
Plusieurs générations de collisionneurs ont 
précédé le LHC qui représente un investissement 
total de 7 milliards d’euros, soit environ 25 euros 
par européen. Le CERN prépare déjà sa future 
génération d’accélérateur.
Le prix Nobel a été décerné en 1984 à Carlo Rubbia 
et à Simon van der Meer pour la construction 
au CERN d’accélérateurs de particules innovants 
et la découverte des particules W et Z. 
Georges Charpak a reçu le prix Nobel en 1992 pour 
l’invention au CERN de détecteurs de particules 
révolutionnaires. 
D'autres lauréats du Prix Nobel ont choisi le CERN 
pour y poursuivre leurs travaux. Depuis le début 
des années 1980, le CERN est leader mondial de la 
recherche dans ce domaine.
Le CERN
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De Montpellier au CERN.
Vers des accélérateurs toujours plus puissants pour demain.
Le Laboratoire Univers et Particule de Montpellier (LUPM) fait partie 
de l'Institut National de Physique Nucléaire et de Physique des 
Particules (IN2P3) du CNRS. Il participe à l'effort de recherche 
français en physique des particules. Une quinzaine de laboratoires 
de l'IN2P3 et le Dapnia du CEA contribuent à la construction et à la 
mise en oeuvre du LHC et de ses expériences.
Le LUPM est une Unité Mixte de Recherche du 
CNRS et de l’Université Montpellier 2.  Depuis 
1968, ses chercheurs prennent part aux travaux 
théoriques associés aux expériences du CERN. Ils 
sont très impliqués dans le programme de 
recherche du LHC. 
Ils s’intéressent plus particulièrement à 
la supersymétrie et aux premiers instants de 
l’Univers. 
Parallèlement, le laboratoire étudie les rayons 
cosmiques, qui proviennent de l'accélération 
naturelle de particules dans la Galaxie et au-delà. 
Les chercheurs participent à de grandes 
collaborations internationales et travaillent sur 
des télescopes installés au sol (HESS en Namibie) 
ou en orbite (Fermi, AMS). L’expérience AMS,  
installée sur la station spatiale internationale ISS, 
est dirigée par le Professeur S.C.C. Ting, prix Nobel 
de Physique et coordonnée depuis le CERN.
On a observé des particules cosmiques à des 
énergies jusqu’à 10 millions de fois supérieures à 
celle du LHC !!! Ce que l’Homme obtient au 
moyen des techniques les plus sophistiquées, 
la Nature le fait à travers des cataclysmes. 
Une étoile en fin de vie s'effondre sur elle-même 
et produit une gigantesque explosion, 
phénomène connu sous le nom de supernova. 
Un énorme trou noir qui absorbe régulièrement 
des étoiles au centre d'une galaxie forme ce que 
l’on appelle un Noyau Actif de Galaxie.
Le LUPM
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L’aventure continue.
... bienvenue à la nouvelle génération !
Les physiciens cherchent à 
repousser encore plus loin 
la frontière de l'énergie. 
Ils pensent déjà à construire 
une machine qui succèdera 
au LHC. Seul un effort 
d'une ampleur mondiale lui 
permettra de voir le jour.
La technologie des accélérateurs circulaires 
comme le LHC ne pourra pas être étendue 
au-delà de la taille actuelle. La future machine 
accélérera les particules en ligne droite. 
Ces particules seront des électrons. Depuis 
longtemps on alterne machines à électrons et 
à protons pour gravir l’échelle de la connaissance. 
Le CERN participe activement au projet mondial 
ILC, collisionneur linéraire international du futur.
De la matière (électrons) entrera en collision avec 
de l’antimatière (antiélectrons ou positons). 
Au moment de cette collision, la matière et 
l’antimatière disparaîtront, s’annihileront, et 
l’énergie qu’elles contenaient sera transformée 
en nouvelles particules. On pourra régler très 
précisément l'énergie afin d'étudier de manière 
très fine les propriétés  des particules qui auront 
été découvertes au LHC. 
La technologie évolue mais l'esprit demeure. 
Les chercheurs pénètrent dans cette région 
inexplorée avec un esprit ouvert. Ils ont bien sûr 
quelques idées sur ce qu'ils vont découvrir mais 
laissent une grande place à l'imprévu, à 
la surprise ! La recherche en physique accueille 
volontiers les esprits inventifs, les observateurs 
attentifs ... 
       Après le LHC
Crédits photographiques des posters 1 à 11 : 
CERN, DESY, Form One Visual Communication, Hubble Space Telescope/NASA,  
LUPM, Norman Graf, Sandbox Studio, VLT/ESO, WMAP/NASA, 
Sources Wikipedia (photos Souris, Bactérie, Paramécie, Congrès de Solvay 1911).
Conception © LUPM :  Françoise Amat, 2007.  Mise à jour : Elodie Valette, 2011
ALICE
A Large Ion Collider Experiment
Des mini Big Bang en laboratoire
Le LHC peut accélérer des noyaux de plomb, 
atomes débarrassés de leurs 82 électrons, pour 
les faire se choquer de plein fouet.  Pendant 
un bref instant, ce choc reproduit les conditions 
du début de l'Univers, puis le plasma de quarks et 
de gluons se dilate et se condense en particules 
de matière ordinaire. 
A chaque collision, le détecteur ALICE enregistre 
les traces de près de 20 000 particules. 
C'est grâce à l'analyse de cette information que 
les chercheurs et les étudiants de la collaboration 
étudient ce nouvel état de la matière.
Plus de 1000 chercheurs, ingénieurs et étudiants, 
venant de 80 laboratoires de 30 pays.
Selon la théorie de l'interaction forte (prix Nobel 
2004), les protons et les neutrons soumis à une 
très forte pression se décomposent en un plasma 
de quarks et de gluons. Ce plasma aurait existé 
brièvement durant le Big Bang, quand l'Univers 
avait un âge de quelques millionièmes de 
secondes.
Les protons et neutrons, qui composent les 
noyaux des atomes, sont eux-même constitués 
de quarks. Par exemple, un proton contient trois 
de ces briques élémentaires, liées les unes aux 
autres par les gluons, particules qui transportent 
l'interaction forte. Cette liaison est si forte que 
les quarks n'ont jamais été isolés.
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Comment ça marche ?
Des détecteurs gigantesques étudient ces objets minuscules.
L'accélérateur de particules est 
l'outil indispensable pour sonder 
la matière. Les protons sont 
accélérés à une vitesse proche 
de celle de la lumière et ils se 
percutent. L'énergie de 
la collision se matérialise en 
nouvelles particules fugaces.
Pour accélérer des particules chargées comme 
les protons, on les fait circuler dans un anneau où 
un champ magnétique courbe leur trajectoire. 
A chaque tour, les particules gagnent de l'énergie 
et le champ magnétique augmente pour qu'elles 
restent dans l'anneau. Le LHC délivre à la fois 
le faisceau le plus énergétique et le plus intense 
jamais obtenu : les protons vont à la vitesse de
la lumière moins 10 km/h !
Grâce à une technique originale, on fait circuler 
les protons en sens opposés dans deux anneaux 
superposés ; les protons sont accélérés 
simultanément. Une fois que l'énergie maximale 
est atteinte, les protons sont légèrement déviés 
pour se collisionner de plein fouet dans 
des détecteurs installés sur l'anneau. Un grain 
de sable accéléré par le LHC aurait la même 
énergie qu'une météorite de 5 m de diamètre !
Une partie de l'énergie libérée par la collision 
des protons se transforme en matière, selon 
la fameuse formule E = mc2. Le LHC dégage 
une énergie dix fois plus grande que 
l'accélérateur précédent, le Tevatron 
aux Etats-Unis. Des particules nouvelles encore 
jamais observées pouraient être produites. Mais 
celles-ci étant très rares ne survivraient que très 
peu de temps...
Un accélérateur
de particules
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Une technique sophistiquée.
Que cherche-t-on avec cet outil gigantesque?
Les détecteurs de particules sont 
des géants qui tiendraient à peine 
dans Notre Dame de Paris. Ces 
énormes assemblages de capteurs 
ultrasensibles donnent une image 
très détaillée des centaines 
de particules produites par 
la collision de deux protons.
Un détecteur fait de couches successives entoure 
la zone de collision des protons. Les particules 
produites par ce choc se désintègrent 
immédiatement en particules secondaires. 
Les épaisses couches sensibles arrêtent presque 
toutes les particules et mesurent l'énergie 
dégagée. Certaines particules, plus pénétrantes, 
s'échappent. C'est leur déviation par un champ 
magnétique intense qui nous indique 
leur énergie. 
Toute particule chargée arrache des électrons à 
son passage dans la matière et laisse une trace 
ionisée. Les capteurs électroniques détectent 
cette trace, l'amplifient et la convertissent en 
informations numériques. Cet instantané 
numérique est traité par ordinateur pour déduire 
la nature et la trajectoire  des particules initiales. 
Les expériences du LHC peuvent produire chaque 
année l'équivalent d'une pile de CD de 
20 km de haut !
Les phénomènes que l'on étudie sont rares et 
peuvent être confondus avec d'autres bien plus 
courants. Les chercheurs et étudiants inventent et 
mettent au point des logiciels (algorithmes) qui 
sont capable trier les quelques collisions 
intéressantes parmi des milliards. Les besoins 
informatiques monstrueux sont satisfaits grâce à 
la Grille de calcul du LHC. Coordonnée au CERN, 
elle connecte par le « Web » des milliers 
d'ordinateurs répartis dans le monde entier.
La détection 
des particules
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Un monde à explorer.
Une expédition prometteuse et une moisson de résultats à la clé.
Les conditions recréées par le LHC 
n'ont existé qu'aux premiers instants 
de l'Univers, pendant le Big Bang. 
Pour la première fois, les chercheurs 
peuvent directement étudier le 
comportement de la matière à ces 
énergies.
C'est la taille du LHC qui lui permet d'atteindre 
une énergie dix fois plus élevée que 
l'accélérateur le plus puissant jusqu'à présent, 
le Tevatron à Chicago. Les 27 km du tunnel 
sont remplis par les aimants les plus puissants 
que l'on sache construire. Les protons 
atteignent une énergie équivalente à 
7000 fois leur masse, permettant la 
matérialisation de particules si lourdes 
qu'elles n'ont jamais été observées à ce jour.
Plus les particules sont énergétiques, plus elles 
donnent une image détaillée de la structure de 
la matière. Par exemple, le laser rouge qui lit  
les DVD actuels donnerait une image brouillée 
de la gravure plus fine des DVD du futur. 
Par contre, un laser bleu, plus énergétique, en 
donnera une image nette.
La frontière
de l’énergie
Lumière visible 
Rayons X
Premiers accélérateurs 
de particules
LHC
Les rayons X, mille fois plus énergétiques que 
la lumière, visualisent les réseaux d'atomes dans 
les cristaux, mille fois plus petits que la gravure 
des DVD. L'énergie du LHC nous permet de voir des 
détails de 10-19 m, soit le milliardième d'un atome, 
afin de découvrir et étudier en détail de nouvelles 
particules.
7|
dans la connaissance.
Un programme très ambitieux qui place le CERN au 1er rang mondial.
Au cours des 35 dernières années, les accélérateurs, de plus en 
plus puissants, nous ont permis de nous faire une image 
structurée des constituants de la matière. On l'appelle le Modèle 
Standard de la Physique des Particules.
Cependant, quatre grandes énigmes intriguent les physiciens.
Le LHC : 
un tournant...
Fam ille  d e l’ éle ctr on Fam ille  d es  qua rk s
3ème
 
gén ér ati on ta u  W
QW
 
bot tom b
 
top
 
ttrès lourde, ins tab le
2ème
 
gén ér ati on m uo n
 
P
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s
 
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ins ta ble
1ère
 
gén ér ati on él ect ron
 
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Q
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up  ulégère, sta ble
le
 
pho ton
 
J
 tr an spo rte  l’ élec tro ma gnét ism e  (da ns  l’ atom e)
le
 
glu on  g
 
tra ns por te l ’in ter acti on  fo rte  (da ns  le  pr oto n)
le
  
W
 
et  le
 
Z
 
tra ns por tent  l’ inte ra ctio n f aib le  (dés int égr atio n  du  neu tro n)
le
 
Hig gs  H
 
(pa s  déc ou ver t)  ex pliq ue-t-il  la  ma ss e d es  pa rtic ule s  ?
D'où vient la masse des particules ? 
Le quark Top est au moins 100 milliards de fois 
plus lourd que le Neutrino. Pourquoi un tel écart ? 
Peter Higgs a émis à la fin des années 60 une 
hypothèse :  par un mécanisme très subtil , une 
nouvelle particule interagirait plus ou moins fort 
avec les autres,  ce qui leur donnerait une masse 
plus ou moins grande.  Trop lourde pour avoir été 
vue par les accélérateurs précédents, elle sera 
peut-être observée grâce à l'énergie formidable 
du LHC. Cette particule hypothétique est appelée 
le boson de Higgs. 
Y a-t-il des superparticules ?
On imagine qu'à chaque particule correspond 
une superparticule : le squark pour le quark, 
le sélectron pour l'électron, le photino pour 
le photon... Ces superparticules n'existent pas 
dans la vie courante mais expliqueraient 
les différences d'intensité entre les interactions 
forte et faible. Apparues pendant le Big Bang, 
elles se seraient désintégrées immédiatement, 
sauf la plus légère d'entre elles : le neutralino.  
Le faisceau très intense du LHC est la meilleure 
chance de les observer.
Le neutralino est-il la matière noire ?
Les galaxies et leurs amas sont plus lourds 
que la masse des étoiles qu'ils contiennent : 
95% de la masse est invisible. De plus, 
les dernières traces visibles du Big Bang nous 
indiquent que cette masse n'est pas 
constituée d'atomes ordinaires. Cette 
mystérieuse «matière noire» serait composée 
de neutralinos, survivants du Big Bang. 
L'observation de superparticules au LHC 
conforterait cette hypothèse.
Où est passée l'antimatière ?
Durant le Big Bang, toute l'énergie s'est matérialisée 
en paires de particules et d'antiparticules : 
quark/antiquark, proton/antiproton, 
électron/positon... comme on l'observe auprès 
d'un accélérateur. Logiquement, chaque particule 
aurait dû rencontrer son antiparticule - l'antimatière - 
et s'annihiler pour ne laisser que des photons. Or, 
l'Univers est fait de matière qui pourrait venir de 
petites différences de comportement entre 
les particules et les antiparticules. Une des 
expériences du LHC étudiera ce phénomène.