1) Montrer que le centre de masse O de ces deux astres est immobile ou a un mouvement rectiligne uniforme.
Problème à deux corps, page 2
1
2) On se place dorénavant dans le référentiel galiléen (G) d’origine O et en translation par rapport à (R). On appelle
mouvement relatif celui d’une particule P de rayon vecteur 2
rOPr r==−
JJG
GG
. Montrer le mouvement de P est celui
d’une particule dont on définira la masse et la force qu’elle subit. µ
3) Montrer que le mouvement de P a lieu dans un plan (PL) fixe.
4) Exprimer 1
r
et 2
r
en fonction de r
et de . λ
Les mouvement des deux astres s’effectuent dans le plan (PL). On suppose désormais les deux astres en équilibre
relatif, c’est-à-dire que leur distance mutuelle D reste constante.
5) Les deux astres décrivent des mouvements circulaires de centre O. Exprimer leurs rayons r1 et r2 en fonction de D
et λ. Précisez l’ordre dans lesquels se trouvent P1, P2, P et O sur la droite suivant laquelle ils sont alignés.
6) Exprimer la vitesse angulaire ω commune aux mouvements de P, P1 et P2 en fonction de la constante de Cavendish
G, de m1, m2 et de D.
7) On cherche les positions d’équilibre relatif par rapport à P1 et P2 d’un troisième corps P3 de masse m3 très petite
par rapport aux deux autres. Ce corps ne perturbe que très peu les deux autres. Montrer que les positions d’équilibre
éventuelles sont nécessairement dans le plan (PL).
8) On suppose d’abord ce troisième corps situé sur la droite joignant les deux autres. Soit x son abscisse si l’on
oriente cette droite de P1 vers P2 et si l’on prend P1 comme origine. Montrer que est solution de : /zxD=
()
()
()
()
22
1signe()signe(1)
,0
1
zz
fz gz z
zz
−λ λ −
=λ=−−+−λ =
−.
9) Déterminer le sens de variation de la fonction
()
2
signe z
z
−dans les intervalles où elle est définie. Donner le tableau
de variation de
()
z ; combien l’équation
()
0
z= a-t-elle de racines ? Préciser les intervalles où se trouvent ces
racines.
10) A présent, on cherche les positions d’équilibre qui ne sont pas sur la droite joignant les deux astres. On ne
suppose pas négligeable devant les autres masses. On suppose qu’il existe un référentiel galiléen d’origine O' où
l’on se place. On note
3
m
123
,,rrr
GG
les vecteurs joignant O' aux trois mobiles. Montrer que le centre de masse O des trois
mobiles est immobile ou a un mouvement rectiligne uniforme.
11) On se place dans le référentiel, dit barycentrique, d’origine O et en translation par rapport au précédent. Ce
référentiel est galiléen. Les trois mobiles y sont dans un plan (PL) passant par O. Nous admettrons que ce plan est fixe.
Exprimer l’accélération 23
2
dr
dt
du mobile P3 en fonction de G, des masses, des rayons positions 123
,,rrr
GG
et des distances
r31 et r32 qui le séparent des deux autres mobiles. Pour obtenir une équation vectorielle, on utilisera l’idée que /rr
est
un vecteur unitaire.
12) On suppose les trois mobiles en équilibre relatif. Quelles sont leurs trajectoires ? Faire un croquis d’une
disposition possible de O, des trois points à un instant donné et de leurs trajectoires.
13) Exprimer 23
2
dr
dt
en fonction de 3
r
et de la vitesse angulaire ω de P3.
14) Montrer que 11 22 33 0mr mr mr++=
GG
.
15) Ecrire l’égalité des expressions de l’accélération de P3 trouvées précédemment. Y remplacer
r2 par son
expression tirée de la question précédente. En déduire que, si les trois mobiles ne sont pas alignés, r31 = r32.
16) Montrer que les trois mobiles forment un triangle équilatéral.
VI22. Ondes gravitationnelles émises par un système de deux étoiles à neutrons (inspiré de
E3A 2006 PC).
La théorie d'Einstein de la relativité générale prévoit la propagation des déformations de l’espace-temps par les
masses sous forme d’ondes gravitationnelles. Depuis leur prédiction, en 1916 par Einstein, aucune expérience n'a
permis de détecter directement ces ondes. Les effets attendus sont en effet extrêmement faibles.
Parmi les sources d'ondes gravitationnelles, l'effondrement d'un système de deux étoiles à neutrons est un
phénomène que l'on pense détecter. Nous calculerons ce phénomène dans le cadre simplifié de la dynamique
newtonienne. Le référentiel d'étude
()
est supposé galiléen.
1. Système de deux étoiles.
Soit deux étoiles, de centres et , de distance , de masses égales M, de vitesses
1
A2
A12
rAA=1
v
et 2
v
, en
interaction gravitationnelle et seules dans l’espace. On les observe dans un référentiel galiléen
()
où elles
tournent l’une autour de l’autre ; on néglige leur rotation sur elles mêmes. On note la constante
de la gravitation.
11
6,67.10 SI
−
=G
1.a) Dans quelle mesure peut-on assimiler ces étoiles à des points matériels ? On fera cette hypothèse dans la suite.