UNIVERSITE CATHOLIQUE DE LOUVAIN
INSTITUT SUPERIEUR DE PHILOSOPHIE
Faculté des sciences philosophiques
LA CONSCIENCE DU MAL ET LA PUISSANCE REGENERATRICE
DE L’ACTE REFLEXIF DANS L’ETHIQUE DE JEAN NABERT
De l’“injustifiable” à la reprise de soi
Dissertation présentée en vue
de l’obtention du titre de
Docteur en Philosophie et Lettres
Par Dieudonné UDAGA Mungumiyo Ali-Ausa
Promoteur :
Professeur Michel Dupuis
Louvain-la-Neuve, Juin 2005
REMERCIEMENTS
Si ma spécialisation en philosophie est devenue une réalité, c’est grâce à d’autres personnes
de qui je suis redevable. Je voudrais en premier lieu remercier Mgr Alphonse-Marie Runiga
(évêque émérite du diocèse de Mahagi-Nioka en République Démocratique du Congo) pour
avoir voulu réaliser à travers ma pauvre personne son projet de préparation d’un personnel
compétent pour la formation philosophique des jeunes. Je lui exprime toute ma
reconnaissance pour la confiance qu’il m’a faite.
En second lieu, je dois la qualité, la pertinence de la thématique et la concision des idées au
professeur Michel Dupuis, promoteur de cette thèse. Il m’a appris à travailler par étapes et à
améliorer sans cesse mes expressions écrites. Ce qui m’a permis non seulement de ressaisir
mieux la pensée de Nabert, mais aussi de mimpliquer, bien que modestement, davantage
dans ce que j’écris. Je lui exprime ma gratitude pour son encouragement, ses remarques
judicieuses et ses corrections participatives. Je ne voudrais pas oublier les autres membres du
comité d’encadrement, les professeurs Nathalie Frogneux, Bernard Stevens et Olivier Depré,
pour avoir toutes les fois signifié un avis favorable à mener en bonnes fins ce doctorat. Je leur
exprime de tout cœur ma sincère reconnaissance. Je n’aurais jamais fait certaines réflexions si
Renée Toussaint (professeur au grand séminaire de Namur), Zacharie Habimana (ancien
professeur de l’Université de Lubumbashi en RDC) et Modeste Wasso (ancien professeur de
l’Université Catholique de Bukavu en RDC) n’avaient accordé un intérêt quelconque à la
problématique. Je les remercie pour leur concours dont j’ai pu fructueusement bénéficier.
En dernier lieu, je n’aurais pas terminé en quatre ans ce doctorat si je n’avais pas eu : 1) le
soutien financier de l’Aide de l’Eglise en Détresse et du Séminaire saint Paul, 2) le soutien
moral et spirituel de Jean-Pierre Delville, de Jean-Luc Maroy et de Joanne Bouty, membres de
la communauté au séminaire saint Paul, 3) le soutien à la fois fraternel et spirituel de Rufin
Makoso, 4) l’hospitalité familiale des Sœurs de Marie d’Ingelmunster en Flandres, en
particulier d’Immolata, de Cécile et d’Agnella. Toutes ces personnes, non seulement m’ont
protégé contre le dépaysement, mais m’ont davantage permis de traverser l’épreuve de la
solitude et d’expérimenter existentiellement l’intersubjectivité au sens nabertien. Leur
rencontre a été pour moi tout ensemble un moyen d’exister et de vérifier la certitude de mon
être. Je n’ai donc pas que produit un texte, mais aussi je n’ai cessé de lire Nabert en ayant un
regard constant sur moi-même. C’est ce que je souhaite de tout cœur à tout autre lecteur des
œuvres de Jean Nabert.
Dieudonné Udaga.
DEDICACE
Je dédie cette thèse de doctorat :
Aux êtres rares
qui ont conscience de n’être pas
des êtres donnés.
EPIGRAPHE
« C’est par la qualité de sa réaction au mal que la conscience humaine
se constitue » (EM, p.134)
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