Satellite: Sicile, Palerme, Monreale

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Satellite: Sicile, Palerme, Monreale
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En s'approchant du site de Santa Maria La Nuova à Monreale, imaginons-nous partant de la station spatiale internationale
(ISS) actuelle. Nous pointerons sur l’aube boréale, bien plus riche en terres émergées, et sur la grande mer
« fermée » de la Méditerranée, phénomène géologique unique sur toute la planète terre.
Proche de deux océans et avec des fleuves qui pénètrent deux continents (Afrique, Europe) en profondeur, la « Mare
nostrum », comme l’appelaient les Romains, a été le berceau idéal d’un certain nombre de macrocivilisations qui, conjointement, ont bâti le monde moderne : nous parlons des civilisations mésopotamienne et perse, de
la civilisation égyptienne et de la civilisation gréco-romaine, dite « occidentale ». On s'approche encore un peu plus. On
voit la Sicile placée de telle manière que les deux bras de la Méditerranée se rétrécissent juste à son voisinage. Et nous
ne nous référons pas seulement au détroit de Messine. Les voies commerciales et les voyages maritimes de l'Antiquité
côtoyaient fatalement le territoire sicule, lui reconnaissant ainsi cette priorité géopolitique qui lui est encore de nos jours
implicitement attribuée, au niveau stratégique militaire mondial. L’histoire de l’humanité moyen-orientale
et occidentale, donc, voit dans notre île un espace privilégié de culture et de vie : de Homère à Frédéric II, le seul
« Empereur d'Occident » qui tenta de réaliser un dessin impérial qui considérait l'île comme un « cœur », centre de
direction politique, religieux, militaire et commercial.
Nous nous approchons maintenant de Palerme, zone portuaire de première importance dès les civilisations prégrecques, élymes, sicanes et sicules. Le susdit « rêve impérial » de Frédéric II a de profondes racines chez les rois
Normands qui créèrent des œuvres d'art et d'architecture comme la cathédrale de Cefalù, la Chapelle palatine de
Palerme et notre cathédrale de Monreale. Au faîte de la splendeur du pouvoir normand, le roi Guillaume II le Bon,
disposant de ressources considérables, fit largement avancer la construction de l'église de Santa Maria la Nuova,
initialement projetée comme église de la « Citadelle royale » qui aurait aussi été à l'origine du nom « Monreale ».
Le roi avait prévu d’y faire déposer le sarcophage refermant sa dépouille mortelle et que l’on peut encore
visiter de nos jours. Elle aurait donc été considérée par la maison royale normande de Sicile comme une « église de
famille ». La richesse culturelle du territoire urbain de Palerme et de ses alentours suscitait l’émerveillement
général. La civilisation arabe y avait pendant trois siècles injecté le meilleur de ses connaissances scientifiques,
technologiques et artistiques. La soi-disant « Conca d’Oro » palermitaine, dominée par le paysage naturel sur
lequel s’élève la nouvelle « Monreale », était considérée comme une merveille de jardins irrigués, avec des
plants fruitiers célèbres dans le monde entier. On pouvait l’envisager - en tenant également compte du contraste
estival d'une chaleur torride – comme un authentique « paradis terrestre » Souvenons-nous, du reste, que
l'étymologie acadienne – sumérienne de « paradis » signifie justement « jardin », comme la Bible judéo-chrétienne
le décrit dans le livre de la Genèse.
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