Les Agoras Vendredi 9 Octobre 2015 Table Ronde Quelle organisation des acteurs sur le territoire pour améliorer les parcours de santé de la population ? Intervenants : 1 intervenant par département Animée par Marjolaine Dihl, journaliste. Compte rendu : Introduction de Marie-Christine Savaill, déléguée territoriale des Bouches-du-Rhône, ARS Paca Répondre à la question « Quelle organisation des acteurs sur le territoire pour améliorer les parcours de santé de la population ? », c'est prendre en considération les défis auxquels notre système est confronté (vieillissement de la population, développement des maladies chroniques, etc.). C'est aussi considérer que le système de santé est un bien commun. Enfin, c'est savoir que les usagers expriment des attentes fortes, comme vivre à domicile le plus longtemps possible. Le moment est probablement venu d'engager des réformes durables fondées sur le parcours pour garantir une prise en charge dans la continuité, multidimensionnelle pour éviter les ruptures, et intersectorielle pour agir sur les déterminants de la santé. Des ateliers territoriaux ont précédé la présente table ronde. Les acteurs de chaque territoire ont travaillé autour des trois thèmes suivants : - la pluridisciplinarité et la coordination des acteurs ; - les inégalités territoriales de santé ; - la place de l'établissement de santé dans le territoire et dans les parcours. Octobre-Novembre 2015 La table ronde accueille les rapporteurs de ces six ateliers. Les Alpes de Haute Provence et le Vaucluse ont travaillé sur la thématique « Pluridisciplinarité et coordination des acteurs pour améliorer la prise en charge des patients - Comment le rendre effectif sur un territoire ? » o Le groupe des Alpes de Haute Provence a travaillé sur cette thématique par l’approche du parcours personnes âgées ; o Le groupe du Vaucluse a plutôt axé son travail de réflexion sur la coordination au service de toute la population. Les Alpes-Maritimes et les Hautes-Alpes ont travaillé sur la thématique « Inégalités territoriales de santé : quels enjeux ? Quels outils ? Comment les mettre en oeuvre de façon durable ? » o Le groupe des Alpes Maritimes a travaillé sur cette problématique au travers de l’accès à la santé dans le Haut-Pays des Alpes Maritimes ; o Le groupe des Hautes-Alpes a réfléchi à la lutte contre les inégalités territoriales de santé sur l’ensemble de leur territoire. Le Var et les Bouches-du-Rhône ont travaillé sur la thématique « La place d'hôpital dans le parcours de santé et dans le territoire : comment travailler avec les autres secteurs (prévention, médico-social, social,...) ? quel positionnement de l'hôpital sur son territoire ? » o Le Var a particulièrement axé sa réflexion sur les personnes en sortie d’hôpital et présentant une grande précarité ; o Les Bouches-du-Rhône ont travaillé sur la place de l’hôpital sur son territoire. - Atelier des Alpes de Haute-Provence Rapporteur : Delphine Bagarry, médecin généraliste Pluridisciplinarité et à Riez, conseiller départemental coordination des acteurs pour améliorer la prise en charge Approche retenue : organiser le parcours des des patients - Comment le personnes âgées rendre effectif sur un territoire - Utiliser l'exemple du parcours de la personne ? âgée sur le département pour montrer ce qui existe en services d'intervention pluridisciplinaire et sensibiliser les professionnels à une vision globale et intégrée pour une meilleure prise en charge du patient. Octobre-Novembre 2015 - poser le problème de la coordination qui devient importante pour donner de la cohérence à des interventions multiples et de secteurs cloisonnés - expliquer le rôle de la Maia sur un territoire qui permet de mettre en relation les acteurs du « panier de services » de la personne âgée - poser le problème des outils permettant de réaliser le lien entre les professionnels ou de faciliter la communication de données Propositions - Une cellule de coordination avec un numéro de téléphone unique est souhaitée pour faciliter l’appui aux professionnels. - disposer d'un outil commun de partage de l'information entre professionnels de santé et du social ; - Créer des lits ressources pour un hébergement en urgence des personnes âgées lorsque l’aidant devient subitement indisponible - Besoin d’un outil partagé permettant d’avoir accès aux ressources médicales, médicosociales et sociales existantes sur le territoire (accès aussi des aides ménagères et services d’aide à domicile) pour apporter une réponse aux familles et usagers : mise en place du ROR inventaire des ressources. Besoin de partager des informations au sein d’une équipe pluridisciplinaire de manière sécurisée Octobre-Novembre 2015 Pluridisciplinarité et coordination des acteurs pour améliorer la prise en charge des patients - Comment le rendre effectif sur un territoire ? - Déficit de prise en charge médical en EHPAD, due au manque de disponibilité des médecins généralistes. Il est proposé de permettre au médecin coordinateur de réaliser des prescriptions de soins par défaut de médecin traitant et pas uniquement en urgence ; Il est également proposé de travailler avec des praticiens hospitaliers gériatres exerçant dans le centre hospitalier de proximité référent qui viendraient à temps partiel sur les EHPAD. Cela permettrait de faciliter la liaison hôpital - EHPAD suite à une hospitalisation ; de renforcer la prise en charge pour prévenir l’hospitalisation et si nécessaire la préparer au mieux sans passer par les urgences. - Atelier du Vaucluse Rapporteur : Michèle Tchiboujian, présidente de la commission Droits des usagers de la CRSA, chargée de mission de la coordination territoriale d’appui Problématique autour de la coordination Qu'est-ce que la coordination ? Pour quel public ? Et dans quel cas la mettre en pratique ? Pourquoi ne pas pousser cette coordination au niveau des politiques régionales ? Il est nécessaire aussi de définir des territoires pertinents. Le Vaucluse, par exemple, accueille beaucoup de patients issus de départements voisins. Octobre-Novembre 2015 Constat - - - - Il est proposé que la coordination démarre par les institutions Tous les acteurs doivent définir leur place, périmètre d’intervention et compétences ainsi qu’apprendre à travailler ensemble. L’objectif de la coordination est d’éviter les ruptures et d’améliorer la qualité des prises en charge. Il faut identifier où sont les difficultés dans les parcours Toute l’organisation des parcours, la constitution d’équipes de professionnels de santé de proximité, la coordination entre les professionnels doivent se faire avec l’information, le respect du libre choix et l’accord du patient. Sans cette adhésion, les parcours ne fonctionneront pas. Il existe aussi des populations qui n’ont pas de parcours Propositions - Travailler sur la coordination des politiques publiques Travailler à l’adhésion des usagers La coordination doit permettre de réduire les ruptures et difficultés - Atelier des Alpes-Maritimes Rapporteur : Thierry Loirac, directeur de l’hôpital de Sospel Constat Inégalités territoriales de santé : quels enjeux ? Quels outils ? Comment les mettre en oeuvre de façon durable ? Essentiellement connu pour son littoral, le département des Alpes-Maritimes est pourtant aux deux tiers de sa superficie un département rural comportant des zones de montagne marquées. Les déplacements et l’accès aux soins y sont influencés par le relief des vallées. Octobre-Novembre 2015 L’accès à la santé dans le Haut Pays constitue une problématique d’égalité particulièrement repérée. On constate une sous-densité des professionnels de santé de 1er recours, une offre sanitaire reposant sur 6 hôpitaux locaux, des difficultés de recrutement de professionnels de santé, un faible accès des populations aux dispositifs de prévention, etc. Les inégalités territoriales de santé sont un axe stratégique de l’action de l’ARS : - Axe 1 du programme territorial de santé des Alpes-Maritimes Travail de réflexion sur le devenir des hôpitaux de proximité Travail de coopération de territoire avec les acteurs de santé sur les vallées de la Roya et de la Bévéra Problématique Comment les hôpitaux locaux peuvent ils répondre à ces enjeux ? Comment un territoire déficitaire peut il utiliser ses propres ressources en se transformant ? en se mettant en appui d’une zone abondante, le littoral ? Réponses L’exercice coordonné apporte une solution pour que les médecins ne soient plus seuls sur un secteur. Ce sont les maisons de santé et les pôles de santé, Octobre-Novembre 2015 qui trouvent leur place adossés le plus souvent à des hôpitaux locaux. Cela constitue une chance pour les hôpitaux locaux, qui ont un travail repositionnement de leurs activités à effectuer. Dans un territoire sous-doté, un hôpital local peut fédérer les acteurs et maintenir l’offre de santé dans le territoire. Un appui auprès des zones abondantes, situées sur le littoral, est à construire. Un travail est également engagé pour établir un diagnostic local de santé. Le diagnostic local de santé permet de repérer les manques et de connaître le tissu sanitaire, social et médico-social sur un territoire donné. Il permet aussi aux professionnels de se rencontrer, de décloisonner et de travailler ensemble. Se connaître et savoir qu'il est possible de réfléchir à une prise en charge coordonnée est un préalable. - Atelier des Hautes Alpes Rapporteur : Jérôme Vieuxtemps, délégué territorial des Hautes Alpes, ARS Paca Constat Les Hautes-Alpes sont un département rural et alpin. Le groupe de travail sur les inégalités de santé a mis en exergue deux axes qui pourraient permettre de lutter contre les inégalités de santé : - effectuer un travail de proximité ; - utiliser les nouvelles technologies. Octobre-Novembre 2015 Inégalités territoriales de santé : quels enjeux ? Quels outils ? Comment les mettre en oeuvre de façon durable ? Proposition n°1 : favoriser la mise en œuvre d’un schéma territorial de proximité de lutte contre les inégalités de santé. - - - - - - Favoriser le décloisonnement entre soins et prévention par le maillage d’un réseau autour du patient. Ex : Pole de santé Champsaur / Valgaudemar Aller vers les personnes éloignées des centres urbains Ex : Bus info / prévention santé circule dans les espaces ruraux. Ex : Projet de la mutualité française 04/05 sur le rétinographe ambulant Favoriser la prévention dans les populations telles que les travailleurs saisonniers. Ex : Action dans le cadre du CLS de la ville de Briançon avec la mutualité française. Encourager le fonctionnement de Maison des adolescents en réseau territorial. Ex : la M.D.A des Hautes Alpes qui fonctionne sur l’ensemble du département à partir d’antennes et de lieux d’accueil préexistants (économie et efficience de gestion) Favoriser les programmes de nutrition dans le cadre de circuit court. Ex : CH d’Aiguille et les écoles locales / utilisation de la cuisine de l’hôpital et favoriser les produits locaux pour l’alimentation. Comment inciter à la pratique d’activités physique ? L’activité physique est un déterminant de santé essentiel. 1 euro investi dans ces pratiques rapporte 10€ au le système de santé.Les mutuelles pourraient participer au financement d’une participation financière à un club pour leurs adhérents. Octobre-Novembre 2015 Proposition n°2 : Favoriser la mise en œuvre d’un schéma numérique de santé publique en lien avec les parcours de santé. De nombreux dispositifs ou actions existent déjà à l’état embryonnaire, il faut développer ces ressources et outils existants. Inégalités territoriales de santé : quels enjeux ? Quels outils ? Comment les mettre en oeuvre de façon durable ? - - - - Favoriser la prévention par les réseaux sociaux (E-prévention), notamment auprès des publics jeunes. Favoriser l’enseignement par E-Learning / télé- enseignement. Ex : le CH d’Embrun et le diplôme universitaire de gérontologie pour le corps infirmier. Favoriser la surveillance médicale avec les nouvelles technologies. Ex : surveiller les maladies chroniques et permettre le maintien à domicile. Favoriser les consultations médicales à distance. Ex : mettre en place des protocoles d’usage pour des spécialités comme la dermatologie, l’ophtalmologie ou la psychiatrie (CH Aiguille). - Atelier du Var Rapporteur : Sylvain Renouf, du Service intégré La place d'hôpital dans le d'accueil et d'orientation (SIAO) parcours de santé et dans le territoire : comment travailler avec les autres secteurs Approche retenue : les personnes en sortie d’hôpital (prévention, médico-social, et en grande précarité social,...) ? quel positionnement de l'hôpital sur son territoire ? Octobre-Novembre 2015 Constat : La place de l’hôpital dans le parcours des personnes vulnérables et en situation de précarité est reconnue. Se pose aujourd’hui le problème de l’articulation, en amont et en aval du parcours des personnes, de la coordination entre les acteurs du soin et du social. Les personnes en grande précarité connaissent des problématiques très polymorphes, des comorbidités psychiatriques et physiologiques, des problématiques d’addiction. Elles connaissant un vieillissement précoce lié à la grande précarité et au handicap. C’est un public très hétérogène, aux situations complexes et qui mobilisent de multiples intervenants Du côté des organisations et des professionnels : - - - le partenariat et la coopération entre les acteurs existe, elle repose cependant sur un volontarisme de professionnels qui interviennent hors de réseaux formalisés. C’est efficace, mais cela ne gagnerait-il pas en efficacité par la formalisation de la coopération ? les différents acteurs ne se connaissent pas, aucune culture commune ; les intervenants sont isolés Absence formalisée de travail sur les transitions (passer des urgences de l’hôpital à une structure d’hébergement) – rôle central des équipes mobiles EMSP – PROMOSOINS – SYLOE) Propositions : Octobre-Novembre 2015 La place d'hôpital dans le parcours de santé et dans le territoire : comment travailler avec les autres secteurs (prévention, médico-social, social,...) ? quel positionnement de l'hôpital sur son territoire ? - Coordination pilotée : un groupe de pilotage ( ARS/DDCS/CD)centre hébergement urgence – PASS hôpital – SSIAD – Conseil Départemental – service des urgences hôpital – Service des urgences psychiatriques de l’hôpital, - Coordination des intervenants : commissions situations complexes : Gestionnaire de situations complexes, quels critères d’éligibilité ? - Un système d’information partagée : outils distincts aujourd’hui entre le sanitaire et le social visibilité des parcours démontrer le côté veille sociale de PROGDIS - Intervention des SSIAD voire spécialisé en hébergement - Développement des places de LHSS, LAM ; réponse adaptée à un accueil hétérogène - Un lieu d’hébergement haut seuil de tolérance H24, articulé à une intervention médicale type SSIAD - Des formations pluri professionnelles pour améliorer la connaissance de chacun des compétences spécifiques mobilisées - Des dérogations pour des entrées dans des structures de droit commun des publics vieillissements précoce et dépendant ont des difficultés d’accès aux et FAM et des structures alternatives Atelier des Bouches du Rhône - Octobre-Novembre 2015 un SSIAD Approche : la place de l’hôpital dans son territoire quel territoire pertinent pour l’ouverture l’établissement de santé sur la cité ? de On ne peut pas parler d’un territoire, mais on peut parler de territoires. Il faut s’adapter à la réalité des micro-territoires. Dans cette réflexion, il faut prendre en compte le patient, la personne et ses besoins. Sur la base d’un diagnostic partagé, organiser une communauté de professionnels. Dans les découpages, il faut abandonner les logiques administratives. Il faut, quoiqu’il en soit, considérer que l’hôpital a une responsabilité car il doit répondre à une proximité mais également à la notion de référence quand le besoin relève de l’expertise. L’organisation de la gradation des soins et l’égalité d’accès aux soins sont les deux enjeux majeurs. Il faut donc être sur le territoire de proximité et être dans des logiques de planification qui permettent d’éviter les zones blanches. Octobre-Novembre 2015 Proposition La place d'hôpital dans le parcours de santé et dans le territoire : comment travailler avec les autres secteurs (prévention, médico-social, social,...) ? quel positionnement de l'hôpital sur son territoire ? - Etre attentif à la nécessité d’une planification bien comprise - Définir la place de l’hôpital en prenant en compte ce qui l’entoure : l'hôpital est dans une communauté d'acteurs et doit construire les partenariats avec la médecine de ville, dans une logique de co-responsabilité. o La place de l’établissement de santé se définira quand aura été déterminée la place de la médecine de ville, élément pivot du parcours de santé. L’hôpital n’est pas dominant, d’autres acteurs doivent voir leur légitimité d’agir reconnue. o L’établissement de santé doit aussi jouer le rôle de référent, et venir en appui de l’expertise de la médecine de proximité. o Une autre coopération doit avoir lieu entre les établissements de santé et la médecine de ville, préparer l’entrée à l’hôpital et la sortie d’hospitalisation pour une meilleure fluidité du parcours. Cela nécessite que s’organisent des équipes pluri professionnelles en ville autour du patient, et mieux outillées pour gérer les situations complexes. - Cette communauté professionnelle doit travailler les interstices : les zones qui ne relèvent de la compétence de personne - Disposer d'une gouvernance territoriale, ce qui passe par la création d'outils (infirmière coordinatrice à l’hôpital, un référent qui ait une fonction de médiation entre l'usager et les établissements et entre les établissements et la médecine de ville). Des dispositifs existent déjà sur lesquels s’appuyer comme les coordinations territoriales d’appui. Octobre-Novembre 2015 - Les acteurs doivent être formées, connaître les compétences et la place des autres, savoir travailler en équipe…Cela passe aussi par des outils d’informations partagés. Après cette restitution des rapporteurs, un échange s’est tenu avec la salle. Qui est le pivot entre les structures ? La salle répond : “ le patient” ! Mais sur l'estrade, Thierry Loirac répond qu'on aurait tort de chercher un seul et unique pivot. Ceux-ci sont différents en fonction des situations. L'important est qu'une dynamique existe entre les acteurs. Marie-Christine Savaill souligne, elle, l’importance que chacun agisse dans sa fonction. L’important est que la communauté des acteurs puisse être au service du parcours de la personne. Les hôpitaux locaux comme réponse à la désertification médicale : une révolution ? La réponse de Thierry Loirac : la redéfinition du rôle de chacun passe par une prise de conscience générale. Chacun doit trouver sa juste place dans un dispositif complexe. Les missions de premier recours, de prévention et de soins doivent être réfléchies en complémentarité. Lorsqu'il existe un établissement de proximité, c'est plus facile que lorsque cet établissement n'existe pas. Mais encore faut-il que l'hôpital local sache quel est son rôle et ce qu'il peut effectuer avec les moyens qui sont les siens. Il faut éviter l'hospitalo-centrisme. La journaliste demande à chaque rapporteur de conclure. Marie-Christine Savaill : “la première étape du parcours est de savoir préserver son capital santé, ce qui implique de s'inscrire dans des logiques de prévention et d'empowerment” Delphine Bagarry : “le maître-mot est d'apprendre à se connaître pour travailler ensemble” Octobre-Novembre 2015 Michèle Tchiboudjian : “il faut entendre les besoins des patients avant de créer des dispositifs” Jérôme Vieuxtemps : "il faut permettre à chacun d’être acteur de sa propre santé” Thierry Loirac : “décloisonnement est le mot-clé” Sylvain Renouf : “la question de la santé des personnes en grande précarité nous concerne tous et est un problème de santé publique” Les participants sont invités à voter entre les trois propositions issues des échanges : - mettre en œuvre une gouvernance et une coordination intégrées permettant un diagnostic partagé et des plans d'actions s'appuyant d'abord sur l'existant ; - développer la formation des acteurs du territoire pour favoriser l'écoute, le choix de l'usager et lui permettre d'adhérer au parcours de santé ; - proposer des outils partagés : nouvelles technologies, médiation, SSIAD, équipes mobiles, gestionnaires de cas complexes et développement de dispositifs passerelles. Octobre-Novembre 2015