Nouvelles - Activités régulières de Beth B`nei Tsion

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We pray every week for the
leaders of the Jewish Ministry
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• Site internet : https ://jewishadventist-org.gcnetadventist.org
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hébraïque et autres liens), pour commander, entre autres, le livre “Consolez, Consolez mon peuple…” etc.
•
Le magazine en ligne Shalom Adventure : www.shalomadventure.com
717
Shabbat - Vaera
‫ָוא ֵָרא‬
28 janvier / 1 Shvat
2017 / 5777
Si vous voulez consulter des articles, regarder des liens vidéos et tout savoir sur YYisraël et le Yéhoudaïsme,
ce site est fait pour vous.
• Facebook : https ://www.facebook.com/WJAFC ?fref=ts
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Développement professionnel urbain :
Le CCAJAF (Centre Culturel
d’Amitié Judéo-Adventiste de
France) c’est :
- Une formation professionnelle
Urbaine pour le Ministère en
faveur des Juifs
- Des cours pour les
étudiants en théologie.
• Galerie Photos sur Google+ : http ://picasaweb.google.com/jewishadventist
Nous avons posté plusieurs photos sur Internet ces dernières années. N’hésitez pas à jeter un œil.
Pour les activités en France : https ://www.flickr.com/photos/beth-bnei-tsion_paris/
Sommaire
• Radio en ligne : www.shema-israel-radio.com
Si vous voulez écouter des chants Juifs ou Messianiques. Si vous voulez vous exercer à écouter les Écrits Apostoliques en hébreu moderne, c’est LA radio à laquelle vous brancher !
• Site Internet de la Mission Adventiste : https ://jewish-adventistmission-org.lifehopecenters.
org Ce site internet est le nouveau lien du Bureau de la Mission Adventiste de la Conférence Générale des
Adventistes du Septième Jour.
- L’aide à l’implantation de
nouvelles congrégations
- Encourager le dialogue
Judéo-adventiste entre
rabbins et théologiens.
• Site Internet Russe : http ://www.boruh.info
Ce site Internet est en langue russe. La parasha ainsi que plusieurs autres articles y sont postés chaque
semaine.
CCAJAF
Paris
Journal d’information et de formation publié par le
Centre Culturel d’Amitié Judéo-Adventiste de France
Sous la responsabilité du Bureau de
la Mission adventiste de la Conférence générale
Journal d’information et de formation — Numéro 717 — 28 janvier 2 0 1 7 / 1 S h v a t 5 7 7 7
Nous prions chaque
semaine pour le
ministère Judéoadventiste et les Juifs du
monde entier.
Du 29 janvier au 4 février
2017 nous prierons pour
Jeff & Barbara Zeremski.
Nous connaissons bien
Jael Wells Cuellar
Jeff depuis la publication
Carlos Muniz
des nouvelles de Port
Richard Amram Elofer
Hubert Paulleta
8
Nouvelles
p. 1
Commentaires de la Parasha p. 2-4
Haftara p. 4-5
Écrits apostoliques
p. 5
Histoires
p. 6
Le coin de l’Inspiration p. 6-7
Coloriage pour enfants
p. 7
Journal
d’information
hebdomadaire
Judéo-adventiste
Publication anglaise :
Richard-AM.am Elofer
Publication russe :
Alexandra Obrevko
Publication hollandaise :
Hubert Paulleta
Publication française :
Sabine Baris
Publication espagnole :
Jael Wells Cuellar
Publication portugaise :
Carlos Muniz
Emails :
Alexandra Obrevko
les deux Communautés
Anglais : [email protected]
Russe : [email protected]
Français : [email protected]
Espagnol : [email protected]
Portugais : [email protected]
Hollandais : [email protected]
Crédit photos : Richard Elofer, Alexandra Obrevko, Hubert Paulleta,
Sabine Baris, Jael Wells Cuellar, Carlos Muniz et Advent Digital Media
Pour plus d’informations, nous contacter sur www.jewishadventist.org
Richey et St Petersburg,
judéo-adventiste dirigées
par Jeff. Prions pour leur
ministère.
Sabine Baris
Nouvelles
Interview radio en Floride
v Jeff a envoyé ces nouvelles au sujet du
programme de radio auquel il participe en
Floride.
Il écrit : “Beaucoup d’entre-vous ont demandé
comment l’interview avec un athée juif s’était
déroulée. L’entrevue a été très intéressante.
Anna n’a pas attaqué et m’a donné le même
temps d’intervention. Il s’agissait plus d’une
discussion et d’un échange sur un désaccord
qu’un “passage sur le grill”.
Nous avons continué la conversation après
l’enregistrement et avons échangé presque
quotidiennement des e-mails depuis. Je lui ai
donné un Steps to Shalom (Meilleur chemin
en anglais) et lui ai envoyé un livre qui présente
quelques grands faits sur la foi par rapport à
l’évolution, écrit par un avocat athée juif qui
est venu à la foi dans le Messie.
Je pense que le Saint-Esprit est en train de
l’attirer et qu’elle est à l’étape de la résistance
et qu’elle cherche quelque chose à saisir pour
l’empêcher d’être attirée.
S’il vous plaît rejoignez-moi en priant pour
Anna afin qu’elle se soumette complètement
au Seigneur.”
Chanukah
v Jeff continue son rapport sur la célébration
de Chanoucca en disant : “Voici les photos des
célébrations de Chanoucca dans les assemblées
de Beth-El Shalom Saint-Petersburg et de
Beth-El Shalom à New Port Richey (Floride),
pour la deuxième semaine.”
Chanoucca est aussi un moment d’engagement,
comme nous pouvons le voir dans l’image
suivante.
De la part de David Barzola
v Nous sommes heureux de savoir que
David Barzola, qui travaille à Miami, s’est
joint à Jeff pour cette célébration qui est un
rassemblement joyeux de croyants.
Résumé de
la Parashat
Parasha
de la semaine
Vaera
Vaera
‫ָוא ֵָרא‬
D
. dit à Moshé
d’informer le peuple
d’Yisraël qu’il va
les faire sortir de l’Égypte.
Cependant, ils ne l’écoutent
pas.
D. ordonne à Moshé
d’aller vers Pharaon et de
lui demander de libérer son
peuple.
Bien qu’Aharon montre
à Pharaon un signe, en
transformant un bâton en
serpent, les magiciens de
Pharaon copient le signe,
enhardissant
Pharaon
à refuser d’accéder à la
demande.
D. punit les Égyptiens et
envoie des plaies de sang et de
grenouilles, mais les magiciens
copient ces miracles à une plus
petite échelle, encourageant
encore Pharaon à s’obstiner.
Après la plaie des poux,
les magiciens de Pharaon
admettent que seul D. peut
accomplir ces miracles.
Seuls les Égyptiens souffrent
pendant les fléaux, et non
Yisraël, dans Goshen.
L’assaut se poursuit avec les
animaux sauvages attaquant
les troupeaux égyptiens,
la peste, les furoncles et la
grêle de feu.
“Moshé et Aharon agirent ainsi que
l’Éternel l’avait ordonné. Aharon
leva le bâton, et frappa l’eau qui était
dans le Nil, sous les yeux du Pharaon
et sous les yeux de ses serviteurs ;
et toute l’eau du Nil fut changée en
sang.” (Exode 7.20)
Exode 6.2 - 9.35
Quatre coupes
plus une
A
u début de la
parasha nous lisons
ces versets : “C’est
pourquoi dis aux enfants
d’Yisraël : Je suis l’Éternel, je
vous affranchirai des travaux
dont vous chargent les
Égyptiens, je vous délivrerai
de leur servitude, et je vous
sauverai à bras étendu et
par de grands jugements.
Je vous prendrai pour mon
peuple, je serai votre Dieu,
et vous saurez que c’est
moi, l’Éternel, votre Dieu,
qui vous affranchis des
travaux dont vous chargent
les Égyptiens. Je vous ferai
entrer dans le pays que j’ai
juré de donner à Avraham, à
Yitschaq et à Yaacov ; je vous
le donnerai en possession,
moi l’Éternel.” (Exode 6.68).
Ces versets sont très connus
du peuple juif qui les cite
chaque année lors du Seder
shel Pessah’ ou le repas du
premier soir de la Pâque.
Durant ce Seder, le peuple
juif a coutume de servir cinq
coupes de vin ou de jus de
raisin afin de commémorer
la libération de l’esclavage
d’Égypte que D. a opérée.
Lorsque je dis cinq coupes,
je devrais dire plutôt quatre
plus une, car quatre d’entre
elles sont bues et non la
dernière.
L es
quatre
coupes
consommées sont représentées
dans ces versets par les quatre
2
actions de D. délivrant son
peuple : “Je vous affranchirai
des travaux dont vous
chargent les Égyptiens”
célèbre la libération de la
servitude en Égypte. “Je vous
délivrerai de leur servitude”
célèbre la délivrance. “Je
vous sauverai à bras étendu”
célèbre la rédemption et
“Je vous prendrai pour
mon peuple” commémore
l’alliance entre D. et son
peuple.
Quatre coupes symbolisant
les quatre actes de D.
Cependant, les versets ne
décrivent pas seulement
quatre actes mais bien cinq.
Un cinquième dit : “Je vous
ferai entrer dans le pays
que j’ai juré de donner à
Avraham, à Yitchsaq et à
Yaacov.” Cet acte divin ne
concerne ni la rédemption
ni la libération des liens
de l’esclavage. Il représente
l’accomplissement
des
promesses faites à Avraham,
Yitschaq et Yaakov, de leur
donner la terre promise.
Cependant, Avraham n’a
jamais été propriétaire de
cette terre.
Dans la tradition biblique la
terre symbolise le véritable
paradis, la terre promise
céleste, le monde à venir
(Olam Haba).
C’est la raison pour laquelle
dans la lettre aux Hébreux de
rabbi Shaul il est écrit : “C’est
dans la foi qu’ils sont tous
morts, sans avoir obtenu les
choses promises ; mais ils les
ont vues et saluées de loin,
reconnaissant qu’ils étaient
étrangers et voyageurs sur la
terre. Ceux qui parlent ainsi
montrent qu’ils cherchent
une patrie. S’ils avaient eu en
vue celle d’où ils étaient sortis,
ils auraient eu le temps d’y
retourner. Mais maintenant
ils en désirent une meilleure,
c’est-à-dire une céleste. C’est
pourquoi Dieu n’a pas honte
d’être appelé leur Dieu, car
il leur a préparé une cité.”
(Hébreux 11.13-16).
Ce texte rédigé il y a deux
milles ans, et qui reflète la
compréhension juive de la
terre est clair, “ils en désirent
une meilleure, c’est-à-dire
une céleste”.
Évidemment le peuple
d’Yisraël avait besoin de la
terre d’Yisraël, d’avoir un
foyer sur terre, mais ce pays
n’était que les prémices de la
véritable promesse, celle du
monde à venir.
C’est pourquoi la cinquième
promesse de ce texte est prise
au sens spirituel par le peuple
juif et la cinquième coupe est
appelée la Kos shel Eliyahou
Hanavi, la “coupe d’Elijah
(Élie) le prophète”.
D’après la tradition biblique
l’Eliyahou est celui qui
viendra annoncer la venue du
Mashiach (Malachie 4.5‑6).
Pessah’ est la fête de
délivrance, et c’est pourquoi
la Pâque a été associée
à la délivrance ultime et
définitive du peuple de D.
Le Mashiach est venu à
Pessah’.
Moshé et le peuple
L
a Torah rapporte une
réaction
négative
de la part du peuple
d’Yisraël au premier appel de
Moshé : “Ainsi parla Moshé
aux enfants d’Yisraël. Mais
l’angoisse et la dure servitude
les empêchèrent d’écouter
Moshé” (Exode 6.9).
Le Peuple d’Yisraël était un
peuple de tradition orale, ils
recevaient les instructions
des anciens et des chefs de
tribus. Ces dirigeants ont
reçu leurs traditions de leurs
pères et des fils de Yaakov,
qui eux-mêmes les tenaient
d’Avraham, d’Yitschaq et de
Yaakov.
Puis ils se sont souvenus des
paroles de D. transmises à
Avraham : “Sache que tes
descendants seront étrangers
dans un pays qui ne sera
point à eux ; ils y seront
asservis, et on les opprimera
pendant quatre cents ans”
(Genèse 15.13).
Ils savaient que le libérateur
viendrait, ils savaient que
leur servitude prendrait fin,
mais ils craignaient de suivre
un faux prophète ou un faux
Mashiach. D. dit à Avraham :
“On les opprimera pendant
quatre cents ans”.
Et les quatre cents ans
n’étaient pas encore arrivés
à leur terme, c’est pourquoi
dans leur compréhension de
la parole de D., si Moshé
était bel et bien le libérateur
annoncé, il venait bien trop
tôt, soit avec cent cinquante
ou deux cents ans d’avance
environ.
Nombreux sont ceux qui se
sont posés la question du
temps dans le livre de l’Exode
par rapport à la prophétie
donnée à Avraham.
Lorsque nous calculons le
laps de temps qu’a duré leur
servitude depuis la mort de
Yosef nous obtenons deux
cent dix ans d’esclavage, et
non quatre cents ans.
Certains
commentateurs
juifs ont répondu que le
peuple d’Yisraël avait trop
souffert de sa situation,
avait crié à D. et prié… Et
D. a entendu leurs voix :
“Longtemps après, le roi
d’Égypte mourut, et les
enfants d’Yisraël gémissaient
encore sous la servitude,
et poussaient des cris. Ces
cris, que leur arrachait
la servitude, montèrent
jusqu’à Dieu. Dieu entendit
leurs gémissements, et se
souvint de son alliance
avec Avraham, Yitschaq et
Yaacov.” (Exode 2.23-24).
Ces commentateurs en ont
donc conclu qu’ils avaient
souffert en deux cent dix ans
autant qu’en quatre cents ans
d’esclavage.
Voilà pourquoi D. leur
a envoyé Moshé pour
les délivrer de cette dure
servitude en Égypte.
D’autres répondent à cette
question en ces termes : cela
dépend du moment où nous
faisons débuter cette période
de quatre cents ans, si elle
commence lors du premier
exil d’Avraham en Égypte,
alors nous obtenons quatre
cents ans de souffrance, et il
était alors temps d’accorder
à Yisraël sa terre. La cruauté
des peuples vivants dans le
pays avait atteint le point de
non-retour.
Moshé, maître
de Pharaon
I
l se trouve dans la Bible
un verset étrange : “Vois,
je te fais Dieu [Elohim]
pour Pharaon : et Aharon,
ton frère, sera ton prophète
[Navi]”
(Exode
7.1).
J’ai préféré laisser dans ce
verset les mots hébreux
originels, car je ne désire
pas donner l’impression
que
D. voulait
faire
de
Moshé
un
“D.”.
En réalité, D. souhaitait
faire comprendre à Moshé
que Pharaon lui serait
inférieur, qu’il en serait le
maître, raison pour laquelle
D. lui a donné un “porteparole”
ou
interprète.
La plupart du temps, lors de
rencontres internationales
chaque
diplomate
ou
représentant
d’un
pays
s’exprime dans sa propre
langue et est traduit par un
interprète, à l’exception des
très petits pays parlant la
langue d’une nation plus
importante ou d’un empire.
Aussi conformément à cet
usage, Moshé, représentant
des Hébreux, un très petit
peuple
d’esclaves,
sans
terre, devait-il s’adresser
à Pharaon en égyptien.
3
Cependant, en dépit des
offres de Moshé pour
mettre fin aux fléaux, si
le Pharaon laisse Yisraël
sortir d’Égypte, Pharaon
continue à endurcir son
cœur et refuse d’accéder à
cette demande.
Haftara
Ézéchiel
28.25-29.21
D
ans le livre de
Shemot (Exode),
le peuple d’Yisraël
est éparpillé en Égypte...
Les Égyptiens durcissent
le travail des Israélites
et se montrent sans
pitié en les accablant de
toutes sortes de travaux
pénibles (Exode 1.13-14).
l’Égypte devient ainsi,
selon la tradition biblique,
l’oppresseur type des enfants
de D.
Dans la Haftara, Ézéchiel
établit un parallèle entre le
peuple opprimant Yisraël
et l’Égypte. Il prophétise
contre le pharaon d’Égypte :
“Fils d’homme, tourne ta
face contre le Pharaon, roi
d’Égypte, et prophétise
contre lui et contre toute
l’Égypte ! Parle ! Tu diras :
Ainsi parle le Seigneur,
l’Éternel : Me voici contre
toi, Pharaon, roi d’Égypte,
grand crocodile, qui te
couches au milieu de tes
fleuves, qui dit : Mon Nil
est à moi, c’est moi qui me
suis fait !”(Ézéchiel 29.2-3).
De ce fait, le Seigneur D.
proclame : “Me voici, je
fais venir contre toi l’épée
et je retrancherai du milieu
de toi hommes et bêtes. Le
pays d’Égypte deviendra
une désolation et une ruine,
et l’on reconnaîtra que je
suis l’Éternel, parce qu’il
“L’Éternel fit ainsi. Il vint une masse de
mouches venimeuses dans le palais du
Pharaon, dans la maison de ses serviteurs
et dans tout le pays d’Égypte ; le pays fut
dévasté par les mouches.”
(Exode 8.20)
Cependant, Moshé a quitté
l’Égypte à l’âge de quarante
ans, il en a désormais quatrevingt, et depuis son départ
il n’a pas parlé dans cette
langue et dit à D. qu’il n’est
plus aussi à l’aise en égyptien
qu’auparavant du temps de
son séjour en Égypte : “Et
Moshé répondit en présence
de l’Éternel : Voici, je n’ai pas
la parole facile ; comment
Pharaon
m’écouteraitil ?” (Exode 6.30). D’après
certains, il bégaie au lieu de
s’exprimer normalement. Mais
D. lui répond “ne t’inquiète
pas, tu es le représentant
d’un petit peuple, mais tu
parles au nom grand D. de
l’univers, et je t’enverrai un
porte-parole, ce sera ton frère
Aharon (Aaron)”. Moshé
décide donc de s’adresser à
Pharaon en hébreu et d’être
traduit par son frère Aharon.
Pharaon ne tient
pas parole
P
uisque Pharaon ne
voulait pas écouter
Moshé et Aharon, et
reconnaître la suprématie de
D., l’épisode des miracles et des
plaies commencent en Égypte.
Pharaon est impressionné
à chacun d’entre-eux, mais
ses magiciens peuvent en
reproduire certains jusqu’à
un certain point seulement.
Après la plaie des grenouilles,
Pharaon est cette fois saisi
d’étonnement et effrayé à la
vue de leurs conséquences sur
son économie, sa société, son
peuple et son pouvoir, voilà
4
pourquoi il dit à Moshé : “Et
je laisserai aller le peuple”
(Exode 8.4).
Pourtant après la fin de la
plaie, et après la disparition
des grenouilles du pays
d’Égypte, nous lisons :
“Pharaon, voyant qu’il y avait
du relâche, endurcit son cœur,
et il n’écouta point Moshé et
Aharon” (Exode 8.11).
Pourquoi n’a-t-il pas tenu
sa parole ? Pourquoi a-t-il
changé d’avis ?
Moshé a quitté l’Égypte
quarante ans auparavant, et
quand bien même ce pharaon
s’avère puissant, il a très
certainement connu Moshé
durant ses jeunes années,
alors qu’il était encore prince
d’Égypte il a sans doute
entendu parler de lui, joué
avec lui, le fils adoptif de la
fille de Pharaon, il était pour
lui une sorte de neveu.
Mais il ne se souvenait pas
que Moshé ait été magicien
ou n’ait possédé quelque
don particulier pour les arts
magiques que ce soit.
Aussi se demande-t-il :
“Que s’est-il passé durant
ces quarante ans où Moshé
était loin de l’Égypte ? Peutêtre a-t-il rejoint quelque
communauté dans le désert
spécialiste de la magie et dans
l’art de tromper les gens”.
Nous savons aujourd’hui
que l’origine de la magie, de
l’occultisme, du mysticisme et
de la magie noire sont nées en
Mésopotamie.
Pharaon ignorait ce que
Moshé avait bien pu faire
pendant ces quarante dernières
années, il s’était peut-être
rendu en Mésopotamie, y
a appris quelques tours et
essaye désormais d’intimider
les magiciens égyptiens et
Pharaon.
Pharaon hésitait-il donc a
obéir à D. à travers Moshé. Il
ignorait s’il était véritablement
l’émissaire d’Hashem envoyé
pour racheter les Hébreux
ou un véritable magicien
doté de pouvoirs spirituels
inhabituels.
Nous savons que Pharaon était
des plus cruels, il deviendra
par la suite dans la tradition
biblique le prototype même
de l’athéisme, le symbole de
ceux qui ne croient pas en D.
Raison pour laquelle il n’avait
aucunement l’intention de
libérer le peuple d’Yisraël.
Il décide donc de soumettre
Moshé à un autre test encore
et encore afin de déterminer
la véritable source de son
pouvoir. Pharaon fait appeler
Moshé et ment.
“Priez l’Éternel, afin qu’il
éloigne les grenouilles de moi
et de mon peuple ; et je laisserai
aller le peuple”. Il se dit : Si
Moshé est véritablement le
messager d’Hashem, il saura
que je mens et ne fera pas
partir les grenouilles. S’il le
fait, alors je saurai qu’il n’est
qu’un simple magicien.
Pharaon en conclut que
Moshé a échoué au test et
devient encore plus réticent
à laisser le peuple d’Yisraël
partir.
N
Écrits apostoliques — Matthieu 26.39-42
ous abordons cette
semaine la deuxième
parasha du livre de
l’Exode.
Il s’agit d’un dialogue entre
Moshé et Pharaon ainsi que
des promesses que l’Éternel
donne à Yisraël.
Ces faits rapportés sur l’Exode
ont inspiré la Haggadah, un
texte lu par les Juifs au Seder,
premier repas de la Pâque.
Ce texte est d’ailleurs appelé
Haggadah Shel Pesach.
Dans la Haggadah, les familles
juives et leurs invités sont
conviés à boire quatre coupes
de vin.
Ces quatre coupes sont
représentées dans la bible
(Exode 6) par quatre actions
de D. : “Je suis l’Éternel, je
vous affranchirai des travaux
pénibles dont vous chargent les
Égyptiens, je vous délivrerai
de la servitude à laquelle ils
vous soumettent, et je vous
rachèterai par la force de mon
bras et par de grands jugements.
Je vous prendrai pour que vous
soyez mon peuple, je serai votre
Dieu.” (Exode 6.6-7)
Au moment de boire chacune
des coupes, les Juifs récitent
l’une des quatre actions de D.
en faveur de Son peuple :
1) “Je vous affranchirai”,
2) “Je vous délivrerai”,
3) “Je vous rachèterai”,
4) “Je vous prendrai”.
Notons toutefois en lisant
attetivement ce texte, que
le verset 8 contient une
cinquième promesse de D. qui
dit : “Je vous ferai entrer dans
le pays que j’ai juré de donner
à Avraham, à Yitschaq et à
Yaacov.” (Exode 6.8).
C’est pour cette raison que
la Haggadah dit qu’il faut
prévoir une cinquième coupe
que personne ne doit boire.
Car cette cinquième coupe est
associée au Mashiach et à la fin
des temps.
Dans plusieurs Haggadoth,
cette coupe est appelée “la
coupe de la colère de D.” qui
aura lieu à la fin des temps,
car D. sanctionnera les nations
pour leur péchés et leur attitude
envers le peuple d’Yisraël, Son
peuple.
Du fait que le vin symbolise
la Joie et que la punition des
nations est un fait tragique,
les Juifs ne boivent pas cette
coupe.
Cette coupe est également
appelée “La coupe d’Eliyahou
Hanavi” (la coupe d’Elijah le
prophète) car elle est associée
à l’annonce du retour du
Mashiach.
À la fin du Seder de Pessach,
le père de famille remplit la
coupe et ouvre la porte en
guise d’accueil du prophète
Elijah qui doit annoncer la
venue du Mashiach. Alors que
la porte reste ouverte, on lit
les textes suivants : “Répands
ta fureur sur les nations qui
ne te connaissent pas, et sur
les royaumes qui n’invoquent
pas ton nom ! Car on a dévoré
Yaacov et désolé sa demeure.”
(Psaumes 79.6-7 ; 69.25 ;
Lamentations 3.66).
Cependant, il existe une
application spirituelle de cette
coupe, que les Juifs ont oublié.
En effet, cette coupe représente
aussi les souffrances du
Mashiach “fils de Joseph”.
Cette
caractéristique
du
Mashiach est présentée dans le
Talmud (Sukkah 52a).
Rashi, grand commentateur
de la bible, affirmait dans son
commentaire sur la Gemara :
“Étant parfaitement juste, il
subira, juste avant sa révélation,
les plus terribles souffrances.
Selon l’expression de nos Sages :
“3 mesures de souffrances furent
introduites dans le monde ; la
première pour les patriarches,
la deuxième pour le temps des
persécutions et la troisième pour le
Mashiach.
Pourquoi en est-il ainsi ?
Parce qu’avant que ne soit révélée
la plus grande des perfections au
monde, le Mashiach sauvera ses
enfants du péché. C’est par les
souffrances du Mashiach que cela
s’accomplira.”
Et c’est exactement ce qui
s’est passé il y a 2000 ans pour
Yeshoua HaMashiach.
Il a en effet accepté de souffrir
sachant que sa souffrance
apporterait le salut à son
peuple.
Et, de fait, la cinquième coupe
s’applique parfaitement à
Yeshoua car il savait qu’il devait
boire cette coupe de souffrance.
C’est d’ailleurs pourquoi, la nuit
de son arrestation, alors qu’il
se trouvait dans le jardin de
Gethsemané, il pria ainsi trois
fois : “Mon Père, s’il est possible,
que cette coupe s’éloigne
de moi ! Toutefois, non pas
comme je veux, mais comme
tu veux.” (Matthieu 26.39),
puis “Mon Père, s’il n’est
pas possible que cette coupe
s’éloigne sans que je la boive,
que ta volonté soit faite !”
(Matthieu 26.42) et enfin “Il
les quitta, s’éloigna de nouveau
et pria pour la troisième fois en
répétant les mêmes paroles.”
(Matthieu 26.44).
Personne ne boit cette
cinquième coupe du Seder de
Pessach car c’est la coupe de
la souffrance du Mashiach,
la coupe de la colère de D.
déversée sur le Mashiach qui,
par ses souffrances et sa mort,
a sauvé son peuple et chacun
de ceux qui l’acceptent en tant
que Sauveur.
Cette coupe est donc essentielle
durant le Seder car elle permet
d’enseigner le rôle du Mashiach
dans le plan de salut que D. a
préparé pour chacun de nous.
5
a dit : Le Nil est à moi,
c’est moi qui l’ai fait !”
(Ézéchiel 29.8-9).
Dans la parasha, Moshé
annonce à Pharaon que son
pays sera touché par des
plaies (Exode 7.5).
Dans
la
Haftarah
Ézéchiel fait un parallèle
avec les 40 ans d’Yisraël
dans le désert : “Je ferai du
pays d’Égypte des ruines...
Nul pied d’homme n’y
passera, nul pied de bête
n’y passera, et il restera
quarante ans sans être
habité. Je ferai du pays
d’Égypte une désolation
parmi les pays désolés, et
ses villes seront désolées
parmi les villes en ruines,
pendant quarante ans. je
disséminerai les Égyptiens
parmi les nations, je les
disperserai en divers pays.”
(Ézéchiel 29.10-12).
Néanmoins, il reste un
espoir, un avenir est assuré
pour l’Égypte ou pour
toute nation ayant opprimé
Yisraël, à condition qu’elle
se repente : “Ainsi parle
le Seigneur, l’Éternel : au
bout de quarante ans je
rassemblerai les Égyptiens
du milieu des peuples où
ils auront été disséminés.”
(Ézéchiel 29.13)
Histoires et Traditions
Le coin de
l’Inspiration
v Soutenus par une aide
satanique, les magiciens
contrefirent l’œuvre de D.
(Exode10-12).
Rabbi Shaul atteste du fait
que la venue du Mashiah
doit être précédée par
par la puissance de Satan,
avec toutes sortes de
miracles, de signes et
de prodiges mensongers
et avec toutes les
séductions de l’iniquité.”
(2 Thessalonissiens 2.910).
Et Jean déclare : “Elle
opérait de grands
prodiges, même jusqu’à
faire descendre du feu
du ciel sur la terre, à la
vue des hommes et par
les prodiges qu’il lui
était donné d’opérer”
(Apocalypse13.13-14).
On ne parle pas ici de
simples impostures. Les
hommes sont trompés par
les miracles accomplis par
les agents de Satan, non
par ceux qu’ils feignent
d’accomplir. (HF 339)
Une douleur que
nous pouvons
supporter
R
abbi Schneur Zalmen
avait
un
hassid
qui était un riche
marchand de vin.
Un jour, on apprit au hassid
que deux cent chariots de vin
avaient été confisqués par les
autorités russes à la frontière.
En l’apprenant, le hassid perdit
connaissance. Il avait investi
tout ce qu’il possédait dans ce
transport et voilà qu’il risquait
de tout perdre. Chaque fois
que le marchand retrouvait
ses esprits et se rappelait son
infortune il perdait à nouveau
connaissance.
Lorsque
Rabbi
Schneur
Zalme l’apprit, il dit, “Dites au
marchand de ne plus s’inquiéter,
son vin est en sûreté.”
En effet, lorsque les hassidim
allèrent chercher les chariots,
ils les trouvèrent en sûreté sur le
bord de la route non loin de la
frontière.
Les hassidim dirent alors au
Rebbe. “Tu as prétendu ne faire
aucun miracle, pourtant nous
voyons que tu savais que le vin
du marchand était en sûreté !
N’est-ce pas là un miracle ?”
Le Rebbe répondit, “Nos sages
nous disent que D. ne donne
jamais d’épreuve ou de douleur
supérieure à ce que l’on peut
supporter. Lorsque j’ai appris
que sa souffrance dépassait ce
qu’il pouvait endurer, j’ai su
qu’il s’agissait d’une erreur et
6
que le vin devait être en sûreté !”
Il en fut de même pour le
peuple d’Yisraël en Égypte.
Lorsque D. vit que leur
souffrance était si grande, audelà du supportable, au point
de ne pas même écouter Moshé
qui apportait la nouvelle de leur
rédemption, D. dit à Moshé
d’aller immédiatement vers
Pharaon pour lui dire de laisser
partir les enfants d’Yisraël hors
d’Égypte !
Il a marché à tes côtés où que tu
sois allé !” répondit l’ange.
“Mais pourquoi, lorsque je
regarde les moments difficiles
de ma vie, je ne vois que deux
pas ? Où était D. alors ?”
L’ange le regarda et sourit, “Tu
fais erreur. Les deux empreintes
que tu vois dans tes périodes
difficiles ne sont pas les tiennes !
Ce sont celles de D. ! À ces
D
O
Les pas de D.
. dit, “Et je marcherai
parmi vous et je serai
votre D. et vous serez
Mon peuple.” C’est en effet
une bénédiction spéciale que
de reconnaître que D. marche
parmi nous en tout temps.
L’histoire qui suit l’illustre bien
et vaut la peine d’être méditée
lorsque nous passons par des
moments difficiles dans la vie,
ce qui nous arrive à tous à un
moment ou un autre.
Une personne, qui durant sa
vie était passée par de difficiles
moments, rendit l’âme à son
créateur.
Au ciel, il lui fut montré le film
de sa vie entière. On lui montra
chaque pas qu’il avait fait dans
sa vie ; où il était allé et ce qu’il
avait fait.
À sa surprise il vit quatre traces
de pas au lieu de deux. “Mais j’ai
seulement deux pieds ! Pourquoi
y a t-il quatre empreintes de
pas ?” demanda t-il à l’ange.
“Deux sont à toi et les deux
autres sont celles de D.
Parasha des enfants
Vaera
‫ָוא ֵָרא‬
Le coin de
l’Inspiration
v La réponse merveilleuse,
liée à la délivrance d’Yisraël
de l’esclavage des Égyptiens
et à l’occupation par
Yisraël de la Terre Promise,
poussa nombre de païens à
reconnaître le D. d’Yisraël
comme le Souverain
Suprême.
“Les Égyptiens
connaîtront,” disait la
promesse, “que je suis
l’Éternel, lorsque j’étendrai
ma main sur l’Égypte et
je ferai sortir du milieu
d’eux les enfants d’Yisraël.”
(Exode 7.5).
moments-là D. t’a porté !”
Espoir pour la paix
n raconte l’histoire d’un
prisonnier
politique
qui se trouvait dans un
sombre donjon et qui gardait
toujours les yeux fermés.
Chaque fois qu’il avait besoin
de quelque chose, il tâtonnait
sans ouvrir les yeux.
“Pourquoi n’ouvres-tu pas
les yeux ?” demanda un autre
prisonnier un jour. “Si tu les
gardes ouvert un moment, ils
s’habitueront à l’obscurité et
tu seras en mesure d’y voir un
peu.”
“C’est précisément ma raison,”
répondit-il. “Je ne veux pas
m’habituer à cet endroit. Je ne
veux jamais oublier que je vis
dans les ténèbres.”
L’un des plus graves dangers
dans toutes situations adverses
est de s’y résigner. Le premier
pas vers la rédemption est
donc de renverser la mentalité
d’opprimé, de réveiller l’espoir
et d’aspirer à la liberté.
Même Pharaon, dans sa
fierté, fut contraint de
reconnaître la puissance de
D. “Allez, servez l’Éternel,”
ordonna t-il à Moshé et
Aharon, “Allez, et bénissez
moi.” (Exode12.31,32).
(PK 369)
Exode 6.2 - 9.35
“L’Éternel dit à Moshé : Va vers Pharaon, et tu lui diras : Ainsi parle l’Éternel, laisse aller mon
peuple, afin qu’il me serve. Si tu refuses de le laisser aller, je vais frapper par des grenouilles
toute l’étendue de ton pays. Le fleuve fourmillera de grenouilles ; elles monteront, et elles
entreront dans ta maison, dans ta chambre à coucher et dans ton lit, dans la maison de tes
serviteurs et dans celles de ton peuple, dans tes fours et dans tes pétrins. Les grenouilles
monteront sur toi, sur ton peuple, et sur tous tes serviteurs.
L’Éternel dit à Moshé : Dis à Aharon : Étends ta main avec ton bâton sur les rivières, sur les
ruisseaux et sur les étangs, et fais monter les grenouilles sur le pays d’Égypte. Aharon étendit
sa main sur les eaux de l’Égypte ; et les grenouilles montèrent et couvrirent le pays d’Égypte.
Mais les magiciens en firent autant par leurs enchantements. Ils firent monter les grenouilles
sur le pays d’Égypte.” (Exode 7.26-8.3)
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