We pray every week for the leaders of the Jewish Ministry Shabbat Shalom Newsletter Ressources : • Site internet : https ://jewishadventist-org.gcnetadventist.org À consulter absolument. Pour s’abonner à notre newsletter, pour télécharger des ressources (École du shabbat hébraïque et autres liens), pour commander, entre autres, le livre “Consolez, Consolez mon peuple…” etc. • Le magazine en ligne Shalom Adventure : www.shalomadventure.com 717 Shabbat - Vaera ָוא ֵָרא 28 janvier / 1 Shvat 2017 / 5777 Si vous voulez consulter des articles, regarder des liens vidéos et tout savoir sur YYisraël et le Yéhoudaïsme, ce site est fait pour vous. • Facebook : https ://www.facebook.com/WJAFC ?fref=ts Si vous voulez échanger avec d’autres personnes, ce forum sur facebook est conçu pour cela. 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CCAJAF Paris Journal d’information et de formation publié par le Centre Culturel d’Amitié Judéo-Adventiste de France Sous la responsabilité du Bureau de la Mission adventiste de la Conférence générale Journal d’information et de formation — Numéro 717 — 28 janvier 2 0 1 7 / 1 S h v a t 5 7 7 7 Nous prions chaque semaine pour le ministère Judéoadventiste et les Juifs du monde entier. Du 29 janvier au 4 février 2017 nous prierons pour Jeff & Barbara Zeremski. Nous connaissons bien Jael Wells Cuellar Jeff depuis la publication Carlos Muniz des nouvelles de Port Richard Amram Elofer Hubert Paulleta 8 Nouvelles p. 1 Commentaires de la Parasha p. 2-4 Haftara p. 4-5 Écrits apostoliques p. 5 Histoires p. 6 Le coin de l’Inspiration p. 6-7 Coloriage pour enfants p. 7 Journal d’information hebdomadaire Judéo-adventiste Publication anglaise : Richard-AM.am Elofer Publication russe : Alexandra Obrevko Publication hollandaise : Hubert Paulleta Publication française : Sabine Baris Publication espagnole : Jael Wells Cuellar Publication portugaise : Carlos Muniz Emails : Alexandra Obrevko les deux Communautés Anglais : [email protected] Russe : [email protected] Français : [email protected] Espagnol : [email protected] Portugais : [email protected] Hollandais : [email protected] Crédit photos : Richard Elofer, Alexandra Obrevko, Hubert Paulleta, Sabine Baris, Jael Wells Cuellar, Carlos Muniz et Advent Digital Media Pour plus d’informations, nous contacter sur www.jewishadventist.org Richey et St Petersburg, judéo-adventiste dirigées par Jeff. Prions pour leur ministère. Sabine Baris Nouvelles Interview radio en Floride v Jeff a envoyé ces nouvelles au sujet du programme de radio auquel il participe en Floride. Il écrit : “Beaucoup d’entre-vous ont demandé comment l’interview avec un athée juif s’était déroulée. L’entrevue a été très intéressante. Anna n’a pas attaqué et m’a donné le même temps d’intervention. Il s’agissait plus d’une discussion et d’un échange sur un désaccord qu’un “passage sur le grill”. Nous avons continué la conversation après l’enregistrement et avons échangé presque quotidiennement des e-mails depuis. Je lui ai donné un Steps to Shalom (Meilleur chemin en anglais) et lui ai envoyé un livre qui présente quelques grands faits sur la foi par rapport à l’évolution, écrit par un avocat athée juif qui est venu à la foi dans le Messie. Je pense que le Saint-Esprit est en train de l’attirer et qu’elle est à l’étape de la résistance et qu’elle cherche quelque chose à saisir pour l’empêcher d’être attirée. S’il vous plaît rejoignez-moi en priant pour Anna afin qu’elle se soumette complètement au Seigneur.” Chanukah v Jeff continue son rapport sur la célébration de Chanoucca en disant : “Voici les photos des célébrations de Chanoucca dans les assemblées de Beth-El Shalom Saint-Petersburg et de Beth-El Shalom à New Port Richey (Floride), pour la deuxième semaine.” Chanoucca est aussi un moment d’engagement, comme nous pouvons le voir dans l’image suivante. De la part de David Barzola v Nous sommes heureux de savoir que David Barzola, qui travaille à Miami, s’est joint à Jeff pour cette célébration qui est un rassemblement joyeux de croyants. Résumé de la Parashat Parasha de la semaine Vaera Vaera ָוא ֵָרא D . dit à Moshé d’informer le peuple d’Yisraël qu’il va les faire sortir de l’Égypte. Cependant, ils ne l’écoutent pas. D. ordonne à Moshé d’aller vers Pharaon et de lui demander de libérer son peuple. Bien qu’Aharon montre à Pharaon un signe, en transformant un bâton en serpent, les magiciens de Pharaon copient le signe, enhardissant Pharaon à refuser d’accéder à la demande. D. punit les Égyptiens et envoie des plaies de sang et de grenouilles, mais les magiciens copient ces miracles à une plus petite échelle, encourageant encore Pharaon à s’obstiner. Après la plaie des poux, les magiciens de Pharaon admettent que seul D. peut accomplir ces miracles. Seuls les Égyptiens souffrent pendant les fléaux, et non Yisraël, dans Goshen. L’assaut se poursuit avec les animaux sauvages attaquant les troupeaux égyptiens, la peste, les furoncles et la grêle de feu. “Moshé et Aharon agirent ainsi que l’Éternel l’avait ordonné. Aharon leva le bâton, et frappa l’eau qui était dans le Nil, sous les yeux du Pharaon et sous les yeux de ses serviteurs ; et toute l’eau du Nil fut changée en sang.” (Exode 7.20) Exode 6.2 - 9.35 Quatre coupes plus une A u début de la parasha nous lisons ces versets : “C’est pourquoi dis aux enfants d’Yisraël : Je suis l’Éternel, je vous affranchirai des travaux dont vous chargent les Égyptiens, je vous délivrerai de leur servitude, et je vous sauverai à bras étendu et par de grands jugements. Je vous prendrai pour mon peuple, je serai votre Dieu, et vous saurez que c’est moi, l’Éternel, votre Dieu, qui vous affranchis des travaux dont vous chargent les Égyptiens. Je vous ferai entrer dans le pays que j’ai juré de donner à Avraham, à Yitschaq et à Yaacov ; je vous le donnerai en possession, moi l’Éternel.” (Exode 6.68). Ces versets sont très connus du peuple juif qui les cite chaque année lors du Seder shel Pessah’ ou le repas du premier soir de la Pâque. Durant ce Seder, le peuple juif a coutume de servir cinq coupes de vin ou de jus de raisin afin de commémorer la libération de l’esclavage d’Égypte que D. a opérée. Lorsque je dis cinq coupes, je devrais dire plutôt quatre plus une, car quatre d’entre elles sont bues et non la dernière. L es quatre coupes consommées sont représentées dans ces versets par les quatre 2 actions de D. délivrant son peuple : “Je vous affranchirai des travaux dont vous chargent les Égyptiens” célèbre la libération de la servitude en Égypte. “Je vous délivrerai de leur servitude” célèbre la délivrance. “Je vous sauverai à bras étendu” célèbre la rédemption et “Je vous prendrai pour mon peuple” commémore l’alliance entre D. et son peuple. Quatre coupes symbolisant les quatre actes de D. Cependant, les versets ne décrivent pas seulement quatre actes mais bien cinq. Un cinquième dit : “Je vous ferai entrer dans le pays que j’ai juré de donner à Avraham, à Yitchsaq et à Yaacov.” Cet acte divin ne concerne ni la rédemption ni la libération des liens de l’esclavage. Il représente l’accomplissement des promesses faites à Avraham, Yitschaq et Yaakov, de leur donner la terre promise. Cependant, Avraham n’a jamais été propriétaire de cette terre. Dans la tradition biblique la terre symbolise le véritable paradis, la terre promise céleste, le monde à venir (Olam Haba). C’est la raison pour laquelle dans la lettre aux Hébreux de rabbi Shaul il est écrit : “C’est dans la foi qu’ils sont tous morts, sans avoir obtenu les choses promises ; mais ils les ont vues et saluées de loin, reconnaissant qu’ils étaient étrangers et voyageurs sur la terre. Ceux qui parlent ainsi montrent qu’ils cherchent une patrie. S’ils avaient eu en vue celle d’où ils étaient sortis, ils auraient eu le temps d’y retourner. Mais maintenant ils en désirent une meilleure, c’est-à-dire une céleste. C’est pourquoi Dieu n’a pas honte d’être appelé leur Dieu, car il leur a préparé une cité.” (Hébreux 11.13-16). Ce texte rédigé il y a deux milles ans, et qui reflète la compréhension juive de la terre est clair, “ils en désirent une meilleure, c’est-à-dire une céleste”. Évidemment le peuple d’Yisraël avait besoin de la terre d’Yisraël, d’avoir un foyer sur terre, mais ce pays n’était que les prémices de la véritable promesse, celle du monde à venir. C’est pourquoi la cinquième promesse de ce texte est prise au sens spirituel par le peuple juif et la cinquième coupe est appelée la Kos shel Eliyahou Hanavi, la “coupe d’Elijah (Élie) le prophète”. D’après la tradition biblique l’Eliyahou est celui qui viendra annoncer la venue du Mashiach (Malachie 4.5‑6). Pessah’ est la fête de délivrance, et c’est pourquoi la Pâque a été associée à la délivrance ultime et définitive du peuple de D. Le Mashiach est venu à Pessah’. Moshé et le peuple L a Torah rapporte une réaction négative de la part du peuple d’Yisraël au premier appel de Moshé : “Ainsi parla Moshé aux enfants d’Yisraël. Mais l’angoisse et la dure servitude les empêchèrent d’écouter Moshé” (Exode 6.9). Le Peuple d’Yisraël était un peuple de tradition orale, ils recevaient les instructions des anciens et des chefs de tribus. Ces dirigeants ont reçu leurs traditions de leurs pères et des fils de Yaakov, qui eux-mêmes les tenaient d’Avraham, d’Yitschaq et de Yaakov. Puis ils se sont souvenus des paroles de D. transmises à Avraham : “Sache que tes descendants seront étrangers dans un pays qui ne sera point à eux ; ils y seront asservis, et on les opprimera pendant quatre cents ans” (Genèse 15.13). Ils savaient que le libérateur viendrait, ils savaient que leur servitude prendrait fin, mais ils craignaient de suivre un faux prophète ou un faux Mashiach. D. dit à Avraham : “On les opprimera pendant quatre cents ans”. Et les quatre cents ans n’étaient pas encore arrivés à leur terme, c’est pourquoi dans leur compréhension de la parole de D., si Moshé était bel et bien le libérateur annoncé, il venait bien trop tôt, soit avec cent cinquante ou deux cents ans d’avance environ. Nombreux sont ceux qui se sont posés la question du temps dans le livre de l’Exode par rapport à la prophétie donnée à Avraham. Lorsque nous calculons le laps de temps qu’a duré leur servitude depuis la mort de Yosef nous obtenons deux cent dix ans d’esclavage, et non quatre cents ans. Certains commentateurs juifs ont répondu que le peuple d’Yisraël avait trop souffert de sa situation, avait crié à D. et prié… Et D. a entendu leurs voix : “Longtemps après, le roi d’Égypte mourut, et les enfants d’Yisraël gémissaient encore sous la servitude, et poussaient des cris. Ces cris, que leur arrachait la servitude, montèrent jusqu’à Dieu. Dieu entendit leurs gémissements, et se souvint de son alliance avec Avraham, Yitschaq et Yaacov.” (Exode 2.23-24). Ces commentateurs en ont donc conclu qu’ils avaient souffert en deux cent dix ans autant qu’en quatre cents ans d’esclavage. Voilà pourquoi D. leur a envoyé Moshé pour les délivrer de cette dure servitude en Égypte. D’autres répondent à cette question en ces termes : cela dépend du moment où nous faisons débuter cette période de quatre cents ans, si elle commence lors du premier exil d’Avraham en Égypte, alors nous obtenons quatre cents ans de souffrance, et il était alors temps d’accorder à Yisraël sa terre. La cruauté des peuples vivants dans le pays avait atteint le point de non-retour. Moshé, maître de Pharaon I l se trouve dans la Bible un verset étrange : “Vois, je te fais Dieu [Elohim] pour Pharaon : et Aharon, ton frère, sera ton prophète [Navi]” (Exode 7.1). J’ai préféré laisser dans ce verset les mots hébreux originels, car je ne désire pas donner l’impression que D. voulait faire de Moshé un “D.”. En réalité, D. souhaitait faire comprendre à Moshé que Pharaon lui serait inférieur, qu’il en serait le maître, raison pour laquelle D. lui a donné un “porteparole” ou interprète. La plupart du temps, lors de rencontres internationales chaque diplomate ou représentant d’un pays s’exprime dans sa propre langue et est traduit par un interprète, à l’exception des très petits pays parlant la langue d’une nation plus importante ou d’un empire. Aussi conformément à cet usage, Moshé, représentant des Hébreux, un très petit peuple d’esclaves, sans terre, devait-il s’adresser à Pharaon en égyptien. 3 Cependant, en dépit des offres de Moshé pour mettre fin aux fléaux, si le Pharaon laisse Yisraël sortir d’Égypte, Pharaon continue à endurcir son cœur et refuse d’accéder à cette demande. Haftara Ézéchiel 28.25-29.21 D ans le livre de Shemot (Exode), le peuple d’Yisraël est éparpillé en Égypte... Les Égyptiens durcissent le travail des Israélites et se montrent sans pitié en les accablant de toutes sortes de travaux pénibles (Exode 1.13-14). l’Égypte devient ainsi, selon la tradition biblique, l’oppresseur type des enfants de D. Dans la Haftara, Ézéchiel établit un parallèle entre le peuple opprimant Yisraël et l’Égypte. Il prophétise contre le pharaon d’Égypte : “Fils d’homme, tourne ta face contre le Pharaon, roi d’Égypte, et prophétise contre lui et contre toute l’Égypte ! Parle ! Tu diras : Ainsi parle le Seigneur, l’Éternel : Me voici contre toi, Pharaon, roi d’Égypte, grand crocodile, qui te couches au milieu de tes fleuves, qui dit : Mon Nil est à moi, c’est moi qui me suis fait !”(Ézéchiel 29.2-3). De ce fait, le Seigneur D. proclame : “Me voici, je fais venir contre toi l’épée et je retrancherai du milieu de toi hommes et bêtes. Le pays d’Égypte deviendra une désolation et une ruine, et l’on reconnaîtra que je suis l’Éternel, parce qu’il “L’Éternel fit ainsi. Il vint une masse de mouches venimeuses dans le palais du Pharaon, dans la maison de ses serviteurs et dans tout le pays d’Égypte ; le pays fut dévasté par les mouches.” (Exode 8.20) Cependant, Moshé a quitté l’Égypte à l’âge de quarante ans, il en a désormais quatrevingt, et depuis son départ il n’a pas parlé dans cette langue et dit à D. qu’il n’est plus aussi à l’aise en égyptien qu’auparavant du temps de son séjour en Égypte : “Et Moshé répondit en présence de l’Éternel : Voici, je n’ai pas la parole facile ; comment Pharaon m’écouteraitil ?” (Exode 6.30). D’après certains, il bégaie au lieu de s’exprimer normalement. Mais D. lui répond “ne t’inquiète pas, tu es le représentant d’un petit peuple, mais tu parles au nom grand D. de l’univers, et je t’enverrai un porte-parole, ce sera ton frère Aharon (Aaron)”. Moshé décide donc de s’adresser à Pharaon en hébreu et d’être traduit par son frère Aharon. Pharaon ne tient pas parole P uisque Pharaon ne voulait pas écouter Moshé et Aharon, et reconnaître la suprématie de D., l’épisode des miracles et des plaies commencent en Égypte. Pharaon est impressionné à chacun d’entre-eux, mais ses magiciens peuvent en reproduire certains jusqu’à un certain point seulement. Après la plaie des grenouilles, Pharaon est cette fois saisi d’étonnement et effrayé à la vue de leurs conséquences sur son économie, sa société, son peuple et son pouvoir, voilà 4 pourquoi il dit à Moshé : “Et je laisserai aller le peuple” (Exode 8.4). Pourtant après la fin de la plaie, et après la disparition des grenouilles du pays d’Égypte, nous lisons : “Pharaon, voyant qu’il y avait du relâche, endurcit son cœur, et il n’écouta point Moshé et Aharon” (Exode 8.11). Pourquoi n’a-t-il pas tenu sa parole ? Pourquoi a-t-il changé d’avis ? Moshé a quitté l’Égypte quarante ans auparavant, et quand bien même ce pharaon s’avère puissant, il a très certainement connu Moshé durant ses jeunes années, alors qu’il était encore prince d’Égypte il a sans doute entendu parler de lui, joué avec lui, le fils adoptif de la fille de Pharaon, il était pour lui une sorte de neveu. Mais il ne se souvenait pas que Moshé ait été magicien ou n’ait possédé quelque don particulier pour les arts magiques que ce soit. Aussi se demande-t-il : “Que s’est-il passé durant ces quarante ans où Moshé était loin de l’Égypte ? Peutêtre a-t-il rejoint quelque communauté dans le désert spécialiste de la magie et dans l’art de tromper les gens”. Nous savons aujourd’hui que l’origine de la magie, de l’occultisme, du mysticisme et de la magie noire sont nées en Mésopotamie. Pharaon ignorait ce que Moshé avait bien pu faire pendant ces quarante dernières années, il s’était peut-être rendu en Mésopotamie, y a appris quelques tours et essaye désormais d’intimider les magiciens égyptiens et Pharaon. Pharaon hésitait-il donc a obéir à D. à travers Moshé. Il ignorait s’il était véritablement l’émissaire d’Hashem envoyé pour racheter les Hébreux ou un véritable magicien doté de pouvoirs spirituels inhabituels. Nous savons que Pharaon était des plus cruels, il deviendra par la suite dans la tradition biblique le prototype même de l’athéisme, le symbole de ceux qui ne croient pas en D. Raison pour laquelle il n’avait aucunement l’intention de libérer le peuple d’Yisraël. Il décide donc de soumettre Moshé à un autre test encore et encore afin de déterminer la véritable source de son pouvoir. Pharaon fait appeler Moshé et ment. “Priez l’Éternel, afin qu’il éloigne les grenouilles de moi et de mon peuple ; et je laisserai aller le peuple”. Il se dit : Si Moshé est véritablement le messager d’Hashem, il saura que je mens et ne fera pas partir les grenouilles. S’il le fait, alors je saurai qu’il n’est qu’un simple magicien. Pharaon en conclut que Moshé a échoué au test et devient encore plus réticent à laisser le peuple d’Yisraël partir. N Écrits apostoliques — Matthieu 26.39-42 ous abordons cette semaine la deuxième parasha du livre de l’Exode. Il s’agit d’un dialogue entre Moshé et Pharaon ainsi que des promesses que l’Éternel donne à Yisraël. Ces faits rapportés sur l’Exode ont inspiré la Haggadah, un texte lu par les Juifs au Seder, premier repas de la Pâque. Ce texte est d’ailleurs appelé Haggadah Shel Pesach. Dans la Haggadah, les familles juives et leurs invités sont conviés à boire quatre coupes de vin. Ces quatre coupes sont représentées dans la bible (Exode 6) par quatre actions de D. : “Je suis l’Éternel, je vous affranchirai des travaux pénibles dont vous chargent les Égyptiens, je vous délivrerai de la servitude à laquelle ils vous soumettent, et je vous rachèterai par la force de mon bras et par de grands jugements. Je vous prendrai pour que vous soyez mon peuple, je serai votre Dieu.” (Exode 6.6-7) Au moment de boire chacune des coupes, les Juifs récitent l’une des quatre actions de D. en faveur de Son peuple : 1) “Je vous affranchirai”, 2) “Je vous délivrerai”, 3) “Je vous rachèterai”, 4) “Je vous prendrai”. Notons toutefois en lisant attetivement ce texte, que le verset 8 contient une cinquième promesse de D. qui dit : “Je vous ferai entrer dans le pays que j’ai juré de donner à Avraham, à Yitschaq et à Yaacov.” (Exode 6.8). C’est pour cette raison que la Haggadah dit qu’il faut prévoir une cinquième coupe que personne ne doit boire. Car cette cinquième coupe est associée au Mashiach et à la fin des temps. Dans plusieurs Haggadoth, cette coupe est appelée “la coupe de la colère de D.” qui aura lieu à la fin des temps, car D. sanctionnera les nations pour leur péchés et leur attitude envers le peuple d’Yisraël, Son peuple. Du fait que le vin symbolise la Joie et que la punition des nations est un fait tragique, les Juifs ne boivent pas cette coupe. Cette coupe est également appelée “La coupe d’Eliyahou Hanavi” (la coupe d’Elijah le prophète) car elle est associée à l’annonce du retour du Mashiach. À la fin du Seder de Pessach, le père de famille remplit la coupe et ouvre la porte en guise d’accueil du prophète Elijah qui doit annoncer la venue du Mashiach. Alors que la porte reste ouverte, on lit les textes suivants : “Répands ta fureur sur les nations qui ne te connaissent pas, et sur les royaumes qui n’invoquent pas ton nom ! Car on a dévoré Yaacov et désolé sa demeure.” (Psaumes 79.6-7 ; 69.25 ; Lamentations 3.66). Cependant, il existe une application spirituelle de cette coupe, que les Juifs ont oublié. En effet, cette coupe représente aussi les souffrances du Mashiach “fils de Joseph”. Cette caractéristique du Mashiach est présentée dans le Talmud (Sukkah 52a). Rashi, grand commentateur de la bible, affirmait dans son commentaire sur la Gemara : “Étant parfaitement juste, il subira, juste avant sa révélation, les plus terribles souffrances. Selon l’expression de nos Sages : “3 mesures de souffrances furent introduites dans le monde ; la première pour les patriarches, la deuxième pour le temps des persécutions et la troisième pour le Mashiach. Pourquoi en est-il ainsi ? Parce qu’avant que ne soit révélée la plus grande des perfections au monde, le Mashiach sauvera ses enfants du péché. C’est par les souffrances du Mashiach que cela s’accomplira.” Et c’est exactement ce qui s’est passé il y a 2000 ans pour Yeshoua HaMashiach. Il a en effet accepté de souffrir sachant que sa souffrance apporterait le salut à son peuple. Et, de fait, la cinquième coupe s’applique parfaitement à Yeshoua car il savait qu’il devait boire cette coupe de souffrance. C’est d’ailleurs pourquoi, la nuit de son arrestation, alors qu’il se trouvait dans le jardin de Gethsemané, il pria ainsi trois fois : “Mon Père, s’il est possible, que cette coupe s’éloigne de moi ! Toutefois, non pas comme je veux, mais comme tu veux.” (Matthieu 26.39), puis “Mon Père, s’il n’est pas possible que cette coupe s’éloigne sans que je la boive, que ta volonté soit faite !” (Matthieu 26.42) et enfin “Il les quitta, s’éloigna de nouveau et pria pour la troisième fois en répétant les mêmes paroles.” (Matthieu 26.44). Personne ne boit cette cinquième coupe du Seder de Pessach car c’est la coupe de la souffrance du Mashiach, la coupe de la colère de D. déversée sur le Mashiach qui, par ses souffrances et sa mort, a sauvé son peuple et chacun de ceux qui l’acceptent en tant que Sauveur. Cette coupe est donc essentielle durant le Seder car elle permet d’enseigner le rôle du Mashiach dans le plan de salut que D. a préparé pour chacun de nous. 5 a dit : Le Nil est à moi, c’est moi qui l’ai fait !” (Ézéchiel 29.8-9). Dans la parasha, Moshé annonce à Pharaon que son pays sera touché par des plaies (Exode 7.5). Dans la Haftarah Ézéchiel fait un parallèle avec les 40 ans d’Yisraël dans le désert : “Je ferai du pays d’Égypte des ruines... Nul pied d’homme n’y passera, nul pied de bête n’y passera, et il restera quarante ans sans être habité. Je ferai du pays d’Égypte une désolation parmi les pays désolés, et ses villes seront désolées parmi les villes en ruines, pendant quarante ans. je disséminerai les Égyptiens parmi les nations, je les disperserai en divers pays.” (Ézéchiel 29.10-12). Néanmoins, il reste un espoir, un avenir est assuré pour l’Égypte ou pour toute nation ayant opprimé Yisraël, à condition qu’elle se repente : “Ainsi parle le Seigneur, l’Éternel : au bout de quarante ans je rassemblerai les Égyptiens du milieu des peuples où ils auront été disséminés.” (Ézéchiel 29.13) Histoires et Traditions Le coin de l’Inspiration v Soutenus par une aide satanique, les magiciens contrefirent l’œuvre de D. (Exode10-12). Rabbi Shaul atteste du fait que la venue du Mashiah doit être précédée par par la puissance de Satan, avec toutes sortes de miracles, de signes et de prodiges mensongers et avec toutes les séductions de l’iniquité.” (2 Thessalonissiens 2.910). Et Jean déclare : “Elle opérait de grands prodiges, même jusqu’à faire descendre du feu du ciel sur la terre, à la vue des hommes et par les prodiges qu’il lui était donné d’opérer” (Apocalypse13.13-14). On ne parle pas ici de simples impostures. Les hommes sont trompés par les miracles accomplis par les agents de Satan, non par ceux qu’ils feignent d’accomplir. (HF 339) Une douleur que nous pouvons supporter R abbi Schneur Zalmen avait un hassid qui était un riche marchand de vin. Un jour, on apprit au hassid que deux cent chariots de vin avaient été confisqués par les autorités russes à la frontière. En l’apprenant, le hassid perdit connaissance. Il avait investi tout ce qu’il possédait dans ce transport et voilà qu’il risquait de tout perdre. Chaque fois que le marchand retrouvait ses esprits et se rappelait son infortune il perdait à nouveau connaissance. Lorsque Rabbi Schneur Zalme l’apprit, il dit, “Dites au marchand de ne plus s’inquiéter, son vin est en sûreté.” En effet, lorsque les hassidim allèrent chercher les chariots, ils les trouvèrent en sûreté sur le bord de la route non loin de la frontière. Les hassidim dirent alors au Rebbe. “Tu as prétendu ne faire aucun miracle, pourtant nous voyons que tu savais que le vin du marchand était en sûreté ! N’est-ce pas là un miracle ?” Le Rebbe répondit, “Nos sages nous disent que D. ne donne jamais d’épreuve ou de douleur supérieure à ce que l’on peut supporter. Lorsque j’ai appris que sa souffrance dépassait ce qu’il pouvait endurer, j’ai su qu’il s’agissait d’une erreur et 6 que le vin devait être en sûreté !” Il en fut de même pour le peuple d’Yisraël en Égypte. Lorsque D. vit que leur souffrance était si grande, audelà du supportable, au point de ne pas même écouter Moshé qui apportait la nouvelle de leur rédemption, D. dit à Moshé d’aller immédiatement vers Pharaon pour lui dire de laisser partir les enfants d’Yisraël hors d’Égypte ! Il a marché à tes côtés où que tu sois allé !” répondit l’ange. “Mais pourquoi, lorsque je regarde les moments difficiles de ma vie, je ne vois que deux pas ? Où était D. alors ?” L’ange le regarda et sourit, “Tu fais erreur. Les deux empreintes que tu vois dans tes périodes difficiles ne sont pas les tiennes ! Ce sont celles de D. ! À ces D O Les pas de D. . dit, “Et je marcherai parmi vous et je serai votre D. et vous serez Mon peuple.” C’est en effet une bénédiction spéciale que de reconnaître que D. marche parmi nous en tout temps. L’histoire qui suit l’illustre bien et vaut la peine d’être méditée lorsque nous passons par des moments difficiles dans la vie, ce qui nous arrive à tous à un moment ou un autre. Une personne, qui durant sa vie était passée par de difficiles moments, rendit l’âme à son créateur. Au ciel, il lui fut montré le film de sa vie entière. On lui montra chaque pas qu’il avait fait dans sa vie ; où il était allé et ce qu’il avait fait. À sa surprise il vit quatre traces de pas au lieu de deux. “Mais j’ai seulement deux pieds ! Pourquoi y a t-il quatre empreintes de pas ?” demanda t-il à l’ange. “Deux sont à toi et les deux autres sont celles de D. Parasha des enfants Vaera ָוא ֵָרא Le coin de l’Inspiration v La réponse merveilleuse, liée à la délivrance d’Yisraël de l’esclavage des Égyptiens et à l’occupation par Yisraël de la Terre Promise, poussa nombre de païens à reconnaître le D. d’Yisraël comme le Souverain Suprême. “Les Égyptiens connaîtront,” disait la promesse, “que je suis l’Éternel, lorsque j’étendrai ma main sur l’Égypte et je ferai sortir du milieu d’eux les enfants d’Yisraël.” (Exode 7.5). moments-là D. t’a porté !” Espoir pour la paix n raconte l’histoire d’un prisonnier politique qui se trouvait dans un sombre donjon et qui gardait toujours les yeux fermés. Chaque fois qu’il avait besoin de quelque chose, il tâtonnait sans ouvrir les yeux. “Pourquoi n’ouvres-tu pas les yeux ?” demanda un autre prisonnier un jour. “Si tu les gardes ouvert un moment, ils s’habitueront à l’obscurité et tu seras en mesure d’y voir un peu.” “C’est précisément ma raison,” répondit-il. “Je ne veux pas m’habituer à cet endroit. Je ne veux jamais oublier que je vis dans les ténèbres.” L’un des plus graves dangers dans toutes situations adverses est de s’y résigner. Le premier pas vers la rédemption est donc de renverser la mentalité d’opprimé, de réveiller l’espoir et d’aspirer à la liberté. Même Pharaon, dans sa fierté, fut contraint de reconnaître la puissance de D. “Allez, servez l’Éternel,” ordonna t-il à Moshé et Aharon, “Allez, et bénissez moi.” (Exode12.31,32). (PK 369) Exode 6.2 - 9.35 “L’Éternel dit à Moshé : Va vers Pharaon, et tu lui diras : Ainsi parle l’Éternel, laisse aller mon peuple, afin qu’il me serve. Si tu refuses de le laisser aller, je vais frapper par des grenouilles toute l’étendue de ton pays. Le fleuve fourmillera de grenouilles ; elles monteront, et elles entreront dans ta maison, dans ta chambre à coucher et dans ton lit, dans la maison de tes serviteurs et dans celles de ton peuple, dans tes fours et dans tes pétrins. Les grenouilles monteront sur toi, sur ton peuple, et sur tous tes serviteurs. L’Éternel dit à Moshé : Dis à Aharon : Étends ta main avec ton bâton sur les rivières, sur les ruisseaux et sur les étangs, et fais monter les grenouilles sur le pays d’Égypte. Aharon étendit sa main sur les eaux de l’Égypte ; et les grenouilles montèrent et couvrirent le pays d’Égypte. Mais les magiciens en firent autant par leurs enchantements. Ils firent monter les grenouilles sur le pays d’Égypte.” (Exode 7.26-8.3) http ://www.bnai-tikkun.org.nz 7