À suivre :
Colloque conjoint de l’AQPC et l’APOP du 4 au 6 juin 2003;
thème : la réussite au cœur… du collégial
Mercredi 30 avril 2003, 12h. au B205, visionnement du vidéo
« L’éducation un bien public » (15 min.) suivi d’un échange.
Bienvenue à toutes et à tous!
Techniques, Recherches, Informations en Pédagogie
Cégep de Lévis-Lauzon - SREA
TTRRIIPP
Un TRIP spécial sur les difficultés d’apprentissage
Dans nos salles de classe, il y a, sans doute, plusieurs étudiantes et étudiants qui sont
passés à travers le primaire et le secondaire sans que leur(s) difficulté(s) d’apprentissage
soit (soient) identifiée(s). Il est plus que probable que cette difficulté soit légère. On tend
alors à dire de ces élèves qu’ils sont paresseux ou inattentifs. Or, ce n’est pas le cas.
Cette difficulté légère qui ne les a pas empêché de réussir au secondaire, peut devenir
un obstacle à la réussite au collégial parce que le niveau dexigences est plus important.
Toutes les difficultés en matière d’apprentissage ne découlent pas nécessairement d’un
dysfonctionnement cognitif, Nous nous empêchons tous, à certains moments,
d'apprendre. Ces barrières à l'apprentissage se manifestent souvent de deux façons. Elles
peuvent prendre la forme de résistances à l'apprentissage (lorsque nous nous
empêchons activement d'apprendre), et d'obstacles à l'apprentissage (lorsque des
croyances, des personnes ou des événements s'érigent entre nous et certains de nos
objectifs d'apprentissage). Je vous invite à consulter le site suivant afin de mesurer vos
résistances et de prendre connaissance de pistes de travail susceptibles de contribuer à
diminuer ou à contrer vos résistances.
http://www.thecircuit.org/coach/securityfr/francais/ccoachet/e2a_learning_beliefs_checklist_tool.htm
Voici donc quelques éléments d’information afin de vous inciter à être attentif. Comme
cela est mon habitude, vous trouverez des adresses de sites Internet vous permettant
d’en savoir un peu plus. Je n’ai pas la prétention d’avoir fait le tour du sujet, mon
objectif étant plus de l’ordre de la sensibilisation.
L’expression «difficultés d’apprentissage» fait référence à « un certain nombre de
dysfonctionnements pouvant affecter l'acquisition, l'organisation, la rétention, la
compréhension ou le traitement de l'information verbale ou non verbale » qui nuisent à
l'apprentissage de personnes qui, par ailleurs, sont au moins d'intelligence moyenne.
«Les troubles d'apprentissage découlent d'atteintes d'un ou de plusieurs processus
touchant la perception, la pensée, la mémoire ou l'apprentissage. »
http://www.ldac-taac.ca/french/taac.htm
Les difficultés d’apprentissage peuvent être liées à différents aspects de l’apprentissage,
la lecture ou l’écriture par exemple. Les difficultés de lecture touchent le décodage, la
connaissance phonétique, la reconnaissance des mots, la compréhension et la mémoire
No 4, avril 2003
des choses perçues visuellement. La plus connue de ces difficultés est la dyslexie. Les
difficultés d'écriture comprennent les problèmes d'organisation des idées à mettre par
écrit, d'orthographe (« dysorthographie »), de syntaxe et de grammaire. Notons que très
souvent on place sous le chapeau de la dyslexie l’ensemble des difficultés liées à ces
deux aspects des apprentissages de la langue.
http://www.aqeta.qc.ca/dyslexie.htm
Les difficultés en mathématiques touchent le calcul et la résolution de problèmes. Il peut
s'agir d'un problème d'inversion de chiffres, d'un manque de mémoire pour les symboles
quantitatifs ou d'erreurs dans l'écriture de chiffres ou l'alignement de colonnes
dyscalculie »).
http://www.rfi.fr/fichiers/MFI/Education/284.asp
Certaines difficultés se manifestent d’une manière telle qu’elles sont évidentes. Forme la
plus fréquente de la dyschromatopsie (trouble de la vision des couleurs), le daltonisme
est une anomalie de la vue qui se caractérise par l'absence de perception des couleurs ou
par une incapacité à différencier certaines teintes ou couleurs.
http://iquebec.ifrance.com/daltoniendesign/Site_Daltonien_base/9AutresSites/autreSite.html
D’autres difficultés, comme celles associées à l’univers musical, posent peu ou pas de
difficultés à un étudiant du collégial à moins, bien entendu, qu’il n’étudie en musique.
L'amusie désigne l'état dans lequel un individu est ou devient incapable (lésion cérébrale)
de reconnaître et de reproduire des sons musicaux. Ce trouble est lié en partie à la culture
ou à l'éducation musicale mais peut survenir pour des raisons neurologiques ou
psychologiques. L'agraphie musicale est l'incapacité d'écrire la musique. La cécité
musicale est l'incapacité de reconnaître les notes de musique. La surdité musicale
revient à un déficit profond de la capacité d'analyse tonale. La dysmusie : trouble
congénital affectant sélectivement différentes habiletés musicales malgré une exposition
normale à la musique.
http://auriol.free.fr/clefsons/amusie.htm
Cette liste est loin d’être exhaustive, il n’y est pas question des difficultés liées, par
exemple, à la parole, à l’écoute ou des aspects comportementaux comme l’hyperactivité
ou le déficit d’attention.
Pour conclure cette section, j’ajouterais que si vous avez des doutes sérieux sur les
difficultés d’apprentissage de l’un de vos élèves, il ne faut pas hésiter à recommander à
cet élève de consulter afin de valider votre intuition. Je vous dirais aussi, qu’un élève qui
a atteint le collégial peut réussir ses études malgré ses difficultés. La réussite passe par
une prise de conscience, par la personne, de ses forces et de ses faiblesses, de manière à
permettre de développement des ses propres stratégies.
Pour me faire parvenir une information, un texte, un commentaire, une adresse, etc. voici
mon adresse : Jacques.Belleau @clevislauzon.qc.ca
No 4, avril 2003
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