LE PATRIOTE RÉSISTANT
N° 911 - septembre 2016
12 mémoire
La planchette avec son numéro à la
craie cache presque le torse de Jan
Farion, 10 ans. Ce gamin polonais
a dû eectuer avec ses parents un travail
forcé dans lagriculture aux environs dAix-
la-Chapelle à partir de lété 1943. Comme
tous les travailleurs fors, il a été enre-
gistré par le Service du Travail et photo-
graphié pour sa carte de travail. Il devait
avoir ce document constamment sur lui.
Jan Farion était lun des 13 millions de
personnes qui ont été transplantés de
force en Allemagne durant la Seconde
guerre mondiale pour un travail forcé.
Jamais auparavant autant de personnes
navaient été transportées en Allemagne
en aussi peu de temps que durant les an-
nées de nazisme. Il n’y avait pratiquement
aucun secteur de la société allemande
où on ne rencontrait pas de travailleurs
fors étrangers. La gamme allait des
groupes industriels aux entreprises mi-
nières, à la construction en passant par
lagriculture et jusqu’aux petites entre-
prises artisanales. Même les structures
religieuses ou communales profitaient
de cet esclavage systématique. Au total,
en 1944-1945, en gros un travailleur sur
quatre dans le Reich était un prisonnier
de guerre ou un « travailleur étranger »
(Fremdarbeiter) comme on appelait les
employés civils étrangers. Il convient dy
ajouter plusieurs centaines de milliers
de détenus des KZ et des juifs, surtout
polonais et hongrois.
Le travail forcé a joué dès le départ
un rôle important dans la politique de
mise à l’écart et de persécution des na-
zis. Dans les premières années du pou-
voir nazi, il est vrai que cela touchait
presque exclusivement des Allemands :
détenus politiques, soi-disant « aso-
ciaux » et autres groupes pourchassés.
Cela changea dès le début de la Seconde
guerre mondiale en 1939. Il est vrai que
lemploi de main dœuvre étrangère
était largement controversé, puisque
les nazis favorisaient en fait une « com-
munauté populaire » racialement pure,
de « seigneurs » (Herrenmenschen). Un
« mélange » avec des porteurs de « sang
étranger » (dont ne faisaient pas seule-
ment partie les juifs et les Tsiganes, mais
par exemple aussi les Slaves) devait être
évité à tout prix.
Urgence transitoire ?
C’est pourquoi les administrations
allemandes nont considéré durant les
premières années de guerre lemploi
de travailleurs étrangers que comme
une mesure durgence transitoire, pour
remplir les vides laissés par les mobili-
sations de la Wehrmacht. Dès lautomne
1939 plusieurs centaines de milliers de
prisonniers de guerre et de travailleurs ci-
vils polonais tra-
vaillaient dans
lagriculture en
Allemagne. Sy
ajoutaient des
milliers de tra-
vailleurs civils
polonais. Leur
présence n’était
pas nouvelle :
depuis bien des
décennies des
saisonniers po-
lonais venaient
dans le Reich.
Dorénavant c’est
pourtant de plus
en plus par la
force qu’on les
recruta.
L’hiver 1941-42
a retourné la
situation. La stra-
tégie de guerre
éclair dans la
campagne en
URSS a échoué.
Au moins lorsque
la Wehrmacht se trouva bloquée devant
Moscou, il apparut que la guerre dure-
rait plus longtemps que prévu. La direc-
tion nazie se vit obligée de réorganiser
de fond en comble l’économie de guerre.
De plus en plus dhommes allemands
étant envoyés au front, le manque de
main d’œuvre se faisait sentir de plus en
plus nettement. Dès lautomne 1941, des
représentants du Ministère du Travail
plaidaient pour lautorisation demployer
des prisonniers de guerre soviétiques
dans lindustrie darmement. De même
le « Groupement du Reich-Charbon »
une union des producteurs de char-
bon défendait cette idée. Pourtant des
réticences idéologiques demeuraient au
sein des cercles dirigeants.
Jusquau printemps 1942, plus de deux
des trois millions de soldats de lAr-
mée Rouge prisonniers des Allemands
moururent de soif, de faim ou de froid,
un des pires crimes de la Wehrmacht.
Personne navait jugé utile de nourrir et
dabriter ces hommes, même en tant que
main d’œuvre potentielle. Conventions
internationales et Droit des Peuples
ne préoccupaient de toute façon pas la
Wehrmacht dans cette guerre d’annihila-
tion. Les prisonniers soviétiques étaient
considérés comme ennemis mortels et
« sous-hommes » de moindre valeur.
On ne voyait pas dinconvénient à leur
mort en masse.
Puisqu’il n’y avait
plus assez de pri-
sonniers à dispo-
sition, la politique
de « mise au tra-
vail » allemande
se focalisa sur la
population civile
soviétique. Jusquà
lété 1944, près de
3 millions de « tra-
vailleurs de lest »,
comme les auto-
rités allemandes
les appelaient,
furent amenés en
Allemagne. Au
début, certains,
pour échapper à
la mort de faim
dans les régions
occupées par les
Allemands, étaient
encore volon taires,
mais à partir de
lété 1942, c’était
pour presque tous
sous la contrainte.
Plénipotentiaire général
pour la main d’œuvre
Ces transferts étaient organisés à par-
tir de la Thuringe. Hitler avait nommé
le Gauleiter de la région, Fritz Sauckel,
« Plénipotentiaire général pour la main
dœuvre », GBA. Ses collaborateurs
étaient en général des employés des
Offices pour lemploi. Sauckel et ses gens
devaient faire en sorte que le plus grand
nombre possible de travailleurs soit
transféré très rapidement en Allemagne.
Donc ils recrutèrent de la manière la
plus brutale, en particulier en Pologne
et dans les territoires soviétiques oc-
cupés, déportant vers lAllemagne les
habitants de villages entiers. Rien que
du 1er avril au 31 décembre 1942, ils
recrutèrent selon les indications de
Sauckel lui-même plus de 1,4 million de
« travailleurs de lest » (surtout femmes
et enfants, les hommes étant dans lAr-
mée Rouge). Chaque semaine, 40 000
personnes étaient transportées vers
lAlle magne dans des wagons à bestiaux
ou à marchandises. Ces chiffres restèrent
à ce niveau jusquen 1944, de sorte que
bien des régions des territoires occupés
étaient pratiquement vides dhabitants.
Les nouveaux arrivants étaient enregis-
trés dans des camps de transit du Reich,
désinfectés et répartis par des collabo-
rateurs des Offices de lemploi vers des
entreprises qui avaient demandé des
travailleurs fors et pouvaient démon-
trer qu’elles disposaient des logements
nécessaires (souvent des camps dépen-
dant de la firme). Parfois les entrepre-
neurs étaient autorisés à choisir leurs
travailleurs fors directement dans le
camp de transit. Selon les récits de sur-
vivants, les choses se passaient souvent
comme sur un marché d’esclaves.
Alors que durant les premières années
de guerre, les travailleurs fors étaient
en général placés dans lagriculture,
leur nombre augmenta à partir de 1942
surtout dans lindustrie, les mines
et la construction. Les rabatteurs de
Sauckel, à partir de 1943, transférèrent en
Allemagne non seulement des Polonais,
Ukrainiens, Russes ou Biélorusses, mais
aussi des travailleurs de France, des
Pays-Bas, de Belgique, du Protectorat de
Bohême-Moravie (la Tchécoslovaquie ac-
tuelle), de Serbie et dautres pays occupés.
Éphémère exception
Les Italiens constituèrent un cas par-
ticulier. Déjà avant-guerre, des dizaines
de milliers dentre eux travaillaient vo-
lontairement sur le territoire allemand.
Après le début de la guerre, leur nombre
monta à près de 200 000. La plupart
avaient été envoyés en Allemagne sur
la base dun accord avec le régime de
Mussolini. Jusqu’en 1943, en tant que
citoyens dun pays allié, ils furent no-
tablement mieux traités que les travail-
leurs dautres pays. Mais après le renvoi
de Mussolini à lété 1943 et le renver-
sement des alliances par le Maréchal
Badoglio, le changement fut drama-
tique. Dorénavant, les Italiens durent
subir massivement les préjugés racistes
difficilement réfrénés jusque-là. On les
considérait comme des traîtres, les appe-
lant avec mépris « cochons de Badoglio ».
Cela toucha particulièrement les 600 000
soldats italiens qui, après la déposition de
Mussolini, avaient refusé de poursuivre
le combat aux côtés des Allemands, et
avaient été transférés en Allemagne
à lautomne 1943 comme travailleurs
forcés (2).
En tout, les autorités allemandes trans-
férèrent vers lAllemagne durant la guerre
environ huit millions et demi de civils
et quatre millions et demi de prison-
niers de guerre en tant quesclaves de
travail. Selon leur origine, ils avaient des
Treize millions desclaves : travail
et migrations fors sous le nazisme
En 1944-45, dans le Reich hitrien, un travailleur sur quatre est un travailleur étranger ou prisonnier de guerre, sans compter
les détenus des « KZ » et les juifs de tous pays. Description d’un système annoncé dans Mein Kampf, parue dans le rapport annuel 2015 de la
Fondation pour les Mémoriaux de Basse-Saxe (1).
Jan Farion, transplanté de force en
Allemagne nazie : une opération de mise
en esclavage systématique à l'œuvre.
© Stiung Polnisch-Deutsche Aussöhnung, Varsovie.
LE PATRIOTE RÉSISTANT
N° 911 - septembre 2016
conditions de vie très différentes. Les
pires frappaient (mis à part les travail-
leurs forcés juifs, dailleurs après 1944
utilisés surtout hors des frontières du
Reich), les Soviétiques, femmes, hommes
et enfants. Leurs conditions de travail
étaient des plus dures. Ils recevaient
les rations alimentaires et les attribu-
tions de vêtements les plus réduites, et
étaient logés dans des centres consti-
tués en général de baraquements mi-
nables toujours bondés. La main d’œuvre
polonaise n’était pas beaucoup mieux
traitée, alors que les travailleurs forcés
de louest de l’Europe, en général des
hommes, avaient des conditions un peu
meilleures.
Les services de sécurité nazis et les
provocateurs idéologiques ont jusquau
bout considéré les étrangers avec mé-
fiance. D’une part, ils estimaient que la
présence dune aussi nombreuse main
d’œuvre étrangère mettait en danger la
sécurité intérieure. De lautre, ils crai-
gnaient de mettre en cause la politique
qui mettait « le peuple allemand au-
dessus de tout » (Volkstumspolitik), car
les Allemands avaient forcément des
contacts avec les étrangers. On s’effor-
çait de séparer clairement les deux po-
pulations, dans lespace et la vie sociale.
La législation constituée par le « Décret
sur les Polonais » de mars 1940 et les
« Décrets sur les travailleurs de l’Est »
de février 1942 étaient appliqués sous le
contrôle de l’« Office central du Reich
pour la Sécurité » (RSHA). Ces régu-
lations racistes exigeaient que les tra-
vailleurs soviétiques et polonais soient
regroupés dans des camps de baraques
entourées dune enceinte. Ils devaient
porter sur leurs vêtements des insignes
de reconnaissance : les « travailleurs
de l’Est » le sigle « OST », les Polonais
un « P ». Les moindres manquements,
comme « indolence au travail », « rup-
ture de contrat » ou le fait de sortir du
camp sans autorisation étaient punis
de lenvoi en « camp déducation au
travail » ou en camp de concentration.
La surenchère
de la « race pure »
De nombreuses dispositions concer-
naient l« interdiction de relations »
entre Allemands et étrangers. Dans le
cas de contacts sexuels avec des femmes
allemandes (ou un simple soupçon),
les hommes soviétiques ou polonais
risquaient une exécution capitale pu-
blique. La punition pour les femmes
allemandes allait de l’humiliation et
du déshonneur par la tonte des che-
veux, à des peines de prison ou même
à l’envoi en KZ. Les hommes allemands
ayant eu des contacts avec des étran-
gères étaient punis de façon nettement
moins lourde.
La propagande nazie justifiait cette
isolation des travailleurs étrangers par
le prétexte de protéger la « sécurité
publique ». On présentait les étran-
gers comme constituant un danger,
dont il fallait préserver la population
allemande. L« hébergement dans des
camps », comme on appelait dans le
jargon nazi lentassement sous bonne
garde dans des baraquements, contri-
buait à confirmer l’image de létranger
comme dangereux. Quelquun qui était
parqué dans un camp se voyait automa-
tiquement affligé d’une image d’être
indiscipliné et « étranger à la commu-
nauté », que lon devait contraindre à
respecter l« ordre ». En conséquence,
la plupart des Allemands ne prenaient
absolument pas conscience de linjustice
dont les travailleurs étrangers étaient
victimes. Souvent, comme le prouvent
dinnombrables prises de position adres-
sées aux autorités nazies ou à la police,
c’étaient de très ordinaires « citoyens
du peuple » (Volksgenossen, le terme
créé par les nazis) qui réclamaient des
mesures encore plus sévères contre les
travailleurs forcés.
Un point supplémentaire explique
lacceptation des mesures nazies : après
1942, pratiquement aucun travail de bas
niveau, salissant, ou mal rétribué ne
fut plus accompli par des Allemands.
Léchelle sociale dans les entreprises fut
artificiellement prolongée de quelques
échelons vers le bas. Ainsi le moins qua-
lifié des travailleurs allemands se si-
tuait automatiquement au-dessus dun
collègue étranger, quil pouvait pous-
ser au travail. Cette évolution dans la
structure sociale a contribué à créer
parmi les ouvriers une large approba-
tion du nazisme, qui n’évolua que très
peu jusquà la fin de la guerre.
Dans tous les domaines de la société,
ségrégation et sélection ont maintenu
l« ordre » dans l’Etat nazi. On le voit
de façon particulièrement horrible dans
le traitement des nouveau-nés étran-
gers. Au début, les travailleuses for-
cées enceintes étaient renvoyées dans
leur pays dorigine. Mais ce fut interdit
par Fritz Sauckel à la fin de 1942, pour
éviter de perdre ces femmes comme
main dœuvre. Polonaises et femmes
de l’Est enceintes devaient rester sur
place en tant que force de travail in-
dispensable. Les autorités firent dès
lors tout leur possible pour éviter les
naissances, qui signifiaient la perte de
plusieurs semaines de travail, et pour
éviter de mettre en danger la « pure-
» de la « race supérieure » allemande.
Dans lhiver 1942-43, lEtat nazi étendit
les possibilités davortements pour les
travailleuses de l’Est et les Polonaises.
Ce qui était interdit aux « précieux »
Allemands devint la règle pour les tra-
vailleuses forcées considérées comme
« racialement inférieures ». Sur ordre
des autorités allemandes, des dizaines
de milliers davortements furent réali-
sés, souvent contre la volonté de la fu-
ture mère. Si malgré tout, des enfants
naissaient dans les camps de travailleurs
fors, les mères devaient retourner au
travail quelques jours après laccouche-
ment, et ne parlons pas des soins mé-
dicaux insuffisants et de la mauvaise
situation alimentaire, en plus des condi-
tions hygiéniques misérables dans les
baraquements surpeuplés.
Le fait que les femmes, dans les quelques
semaines entourant la naissance, devaient
de toute façon manquer pour le travail
entraînait régulièrement des protestations
de la part des entreprises et des autorités
locales. Il nexistait pourtant pas de ré-
glementation à léchelle du Reich concer-
nant le traitement des nouveau-nés. Les
instances régionales avaient donc en la
matière une large marge de man œuvre.
Camps pour enfants
La façon dont elles en tirèrent parti, et
dans quelle mesure elles recoururent à
des solutions meurtrières, est éclairé par
lexemple de la circonscription (Landkreis)
de Sangerhausen, dans la Saxe-Anhalt
actuelle. En janvier 1943, le conseiller
de Land Hans Müllenbrock (qui dirigea
après-guerre la « centrale darbitrage pour
les questions dapport de population »
du sénat de Berlin-ouest) exigea de pou-
voir renvoyer dans leur pays dorigine
les étrangères enceintes, bien que le plé-
nipotentiaire pour les questions de main
dœuvre Fritz Sauckel lait interdit. Ne par-
venant pas à ses ns, Müllenbrock pro-
posa de transférer les nouveau-nés « dans
les pays de l’Est » : « Ainsi le problème se
trouverait totalement résolu et les enfants
étrangers ne seraient plus à la charge du
peuple alle mand ». Il renouvela sa pro-
position en janvier 1944, et réclama en
plus « la création dans le Gouvernement
néral (la Pologne occupée) de camps
pour enfants dirigés par des Ukrainiens ».
Eectivement de tels camps pour enfants
furent créés, dès le début de 1943, non
pas en Pologne occupée, mais un peu
partout dans le Reich. Ces installations
reçurent le nom atteur de « Centres de
soins pour enfants étrangers ». On y en-
voyait les bébés séparés de leurs mères
rapidement après la naissance. Ils mou-
raient fréquemment dès les premières se-
maines. Ainsi, à hen en Basse-Saxe,
entre juin 1944 et avril 1945, moururent
au moins 350 enfants de travailleuses
forcées de Volkswagen. Le nombre total
d'enfants décédés dans ces centres est in-
connu, mais se situe sans doute au moins
autour de 50 000.
C’est avec la même brutalité que les au-
torités allemandes procédèrent envers
ceux des travailleurs forcés de l’Est qui
nétaient plus considérés comme capables
de travailler. Les services du travail en
envoyèrent des milliers, sous prétexte
de maladies psychiques, dans les centres
d« euthanasie », par exemple à Hadamar
en Hesse, où ils furent gazés. Selon les-
timation de lhistorien Mark Spoerer,
entre 1933 et 1945 un total de 2,7 mil-
lions de travailleurs forcés perdirent la vie,
par surexploitation au travail, par assas-
sinat direct, par famine, par exposition
au froid, par maladies entraînées par des
conditions dexistence catastrophiques.
Jan Farion a eu de la chance. Ce jeune
Polonais embarqué pour Aix-la-Chapellle
en 1943, a survécu et a pu retourner dans
sa patrie avec ses parents après la guerre.
La photo didentité de sa carte de travail
lui a servi plus tard de justicatif lorsquil
a déposé une demande de dédommage-
ment, ce qui lui permit de toucher en
2004, dix ans avant sa mort, une somme
relativement symbolique. La plupart de
ses compagnons de malheur n’ont pas
eu cette chance, ils étaient morts depuis
longtemps lorsque l’Allemagne, près de 60
ans après la guerre, nit enn par décider
de dédommager les travailleurs forcés.
Jens-chRistiAn WAgneR
ADMinistRAteuR De lA FonDAtion
PouR les MéMoRiAux De bAsse-sAxe
(traduction Jean-Luc Bellanger)
(1) L'article de Jens-Christian Wagner a d'abord
été publié dans Die Zeit Geschichte, H.4 /
2015, pp. 78-84.
(2) Un article a été consacré dans le PR
de décembre 2006 au sort des Internés
militaires italiens (IMI).
mémoire 13
Répartition par sexes et nationalités (en pourcentage) de la main-
d'œuvre étrangère en Allemagne nazie en 1943.
Hommes Femmes
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