2. Présentation du terrain d’étude
Cette étude portera sur les supports numériques d’information dédiés au spectacle
Le spectacle vivant en France est un domaine financé majoritairement par l’Etat et
Les medias qui mettent en avant le spectacle ne sont pas nombreux et leur
popularité est sous question. Les prix élevés des supports papier (La Scène, L’avant
vivant et plus particulièrement, le théâtre. Elle réunira des donnés sur les
caractéristiques et les modes de fonctionnement de ces supports et leur succès auprès
les publics : amateurs et professionnels. Les trois medias sélectionnés pour de servir
de référence de ce travail sont des magazines numériques, des sites « journaux »,
ayant un contenu écrit par des professionnels, une ligne éditoriale et une légitimité vis-
à-vis de l’actualité théâtrale. Ils proposent des critiques, résument les programmes
théâtraux de la saison, fournissent des informations sur les auteurs, les metteurs en
scène, les lieux et les comédiens. Les spécificités de chaque support seront
mentionnées dans cette étude pour souligner leurs différences et leurs avantages ou
désavantages par rapport à la concurrence. Un parallèle entre les supports
numériques et ceux en papier (La Terrasse, La Scène) sera également abordé dans ce
travail, afin de rendre compte dans les grandes lignes des types de présentation d’un
contenu, des points fort et faibles de ces medias.
les collectivités territoriales, de ce fait il souffre d’une image archaïque et n’arrive pas à
renouveler ses publics. Les productions théâtrales subissent une diminution des
subventions depuis les années quatre-vingt en faveur d’autres secteurs culturels et
cela entraine des difficultés de survie de cet art qui voit son public en déclin. Avec le
début du désengagement de l’Etat de ses fonctions de gestionnaire et de régulateur
des actions culturelles sous François Mitterrand au début des années quatre-vingt, le
théâtre doit faire face à l’émergence de nouveaux groupes sociaux, de plus en plus
éloignés des idéologies culturelles des générations précédentes et qui sont davantage
attirés par la télévision, et plus tard, par les nouvelles technologies. Etant un secteur
non rentable économiquement2, le spectacle vivant n’arrive pas à s’adapter à
l’évolution des logiques économiques marchandes qui s’installent dans la société. Ne
pouvant pas se permettre l’élaboration de stratégies de communication couteuses, il
voit toujours ses publics s’éloigner de la création contemporaine.
2 Baumol W.J, Bowen W.G. , On the performing arts: The Anatomy of their Economics Problems, American
Economic Review 55, 1965
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