GEL10280 Communications Numériques – Hiver 2006 Devoir #3 #3 Solutionnaire Travail ISI et Impulsions RC Question 3.6 Nyquist a établit que, si la forme temporel d’un symbole à la réception correspondait à sinc(t/T), on pouvait éviter toute interférence intersymboles (IIS) lors de la détection. La figure qui suit illustre parfaitement ceci : Figure: (a) Système avec une fonction de transfert rectangulaire H(f). (b) Forme temporal du pulse reçu h(t) = sinc(t/T). Pour deux symboles successifs, ayant les formes temporelles h(t) et h(t - T), on voit que h(t) passe par zéro lors des instants d’échantillonnage T, 2T, … En particulier, à l’instant T où h(t -T) sera échantillonnée, h(t) (qui est la forme temporelle du symbole précédent) sera identiquement nulle. Il est évident que de tels filtres rectangulaires sont pratiquement irréalisables (la réponse impulsionnelle correspondante est infinie). C’est pour cette raison que les filtres de Nyquist ou les « pulses » de Nyquist font référence à une classe de filtres qui permettent d’éliminer l’IIS aux instants d’échantillonnage. Ainsi, un filtre de Nyquist sera un filtre dont la fonction de transfert est un carré convolué avec une fonction réelle symétrique, c’est à dire un filtre dont la réponse impulsionnelle est la multiplication de la fonction sinc(t/T) avec n’importe quelle autre fonction temporelle. En conclusion, il y a une infinité de filtres de Nyquist. Cependant, ceux qui sont le plus souvent utilisés sont les filtres en cosinus surélevé ou en racine de cosinus surélevé. Figure: Nyquist Channel for Zero ISI. (a) Rectangular system transfer function H(f). (b) Received pulse shape h(t) = sinc(t/T). Question 3.8 En communications numériques, il y a deux types de dégradation des performances en taux d’erreur : La dégradation du rapport signal à bruit et la distorsion (interférence intersymbole, par exemple). Pour le premier type de dégradation, il y a toujours la possibilité d’atteindre les performances désirées en augmentant la puissance du signal (ceci représentera un sérieux problème pour les systèmes limités en puissance). Par contre, le deuxième type de dégradation représente une limite incontournable pour le système. Dans ce cas, la courbe de la probabilité d’erreur sur bit en fonction du rapport Eb/N0 affichera un seuil que l’on ne pourra jamais dépasser. Ceci représente un sérieux problème pour le design du système de communication, vu que même en augmentant la puissance du signal, le taux d’erreur reste figé. Problèmes 3.8a PAM : 16 niveaux, Rb=10 Mbits/s 16=Mk, donc k=4 Rs=Rb/k=2.5 Msymboles/s Wmin=Rs/2 = 1.25 MHz 3.8b 1.375=1.25×(1+r), donc r=10% 3.11a r=100%, donc Wmin=Rs/2×(1+r) = 8000/2×(1+1) = 8 kHz 3.11b PAM : 8 niveaux, Rs=8000 symboles/s 8=Mk, donc k=3 kRs=Rb=24 k symboles/s Wmin=Rb/2 = 12 kHz pour PCM 3.11c PAM : 128 niveaux, Rs=8000 symboles/s 128=Mk, donc k=7 kRs=Rb=56 k symboles/s Wmin=Rb/2 = 28 kHz pour PCM