MESURES
DE
PERTES
PAR
EFFLUVES
COMPARAISON
DE
FILS
D'ALUMINIUM
OXYDÉS
ET
NON
OXYDÉS
ÉTUDE
DES
PERTES
SOUS
TENSIONS
DE
CHOC
THÈSE
PRÉSENTÉE
A
L'ÉCOLE
POLYTECHNIQUE
FÉDÉRALE,
ZURICH,
POUR
l'obtention
DU
GRADE
DE
DOCTEUR
ÈS-SCIENCES
TECHNIQUES
PAR
JACQUES
MONNEY
INGÉNIEUR-ÉLECTRICIEN
E.
P. F.
DE
MOSSEL
(FRIBOURG)
1419
Rapporteur:
M.
le
prof.
Dr
K.
KUHLMANN
Corapporteur:
M.
le
priv.-doc.
Dr.
K.
BERGER
FRIBOURG
IMPRIMERIE
FRAGNIÈRE
FRÈRES
1946
76
Remarquons
toutefois
que
quelques
oscillogrammes
(par
exemple
101
de
fig.
51),
obtenus
avec
une
tension
de
78
kV
très
voisine
de
la
tension
de
perforation
du
condensateur
à
effluves,
montrent
une
légère
diminution
de
tension
au
mo¬
ment
du
court-circuit.
Ce
phénomène
n'est
pas
à
des
pertes
du
condensateur
C7
car
il
se
produit
même
si
le
choc
est
coupé
tout
de
suite
après
l'amorçage
de
l'éclateur
F12,
alors
que
le
condensateur
C7
est
à
peine
chargé.
Cette
observation
nous
oblige
à
limiter
nos
conclusions
aux
tensions
qui
ne
s'approchent
pas
trop
de
la
tension
de
perforation.
Résumé
et
conclusions.
Nos
recherches
avec
tension
alternative
faites
à
sec
ont
révélé
que
l'effet
d'une
oxydation
artificielle
se
limite
à
une
faible
élévation
de
la
tension
initiale
des
effluves
et
à
une
légère
diminution
des
pertes
pour
les
tensions
qui
lui
sont
immédiatement
supérieures.
Cet
effet
disparaît
quand
les
fds
sont
exposés
à
la
pluie
;
la
tension
initiale
est
alors
la
même
pour
tous
les
fils,
oxydés
ou
non,
et
elle
est
sensiblement
infé¬
rieure
à
celle
des
fils
ne
recevant
pas
de
pluie.
Avec
la
tension
alternative,
une
oxydation
artificielle,
comme
celle
de
nos
conducteurs,
ne
saurait
donc
procurer
un
gain
important
sur
les
pertes
par
effluves
même
en
l'absence
de
pluie.
Dans
le
cas
d'une
tension
continue,
nous
n'avons
pu
rele¬
ver
aucune
influence
appréciable
de
l'oxydation
au
cours
de
nos
recherches
faites
à
sec,
aussi
ne
les
avons-nous
pas
répé¬
tées
sous
pluie
artificielle.
Enfin
nos
mesures
avec
tension
de
choc
nous
amènent
à
distinguer
dans
les
pertes
par
effluves
celles
qui
se
produisent
pendant
quelques
microsecondes,
à
l'instant
le
champ
77
électrique
dépasse
la
tension
initiale
(pertes
initiales),
de
celles
provoquées
par
le
maintien
de
ce
même
champ
et
qui,
après
un
certain
temps,
se
manifestent
comme
pertes
par
effluves
sous
tension
continue
(pertes
continues).
Quant
aux
mesures
de
contrôle
que
nous
avons
faites
en
utilisant
l'oscillographe
cathodique
comme
machine
à
soustraire
instantanée,
elles
nous
ont
permis
d'abord
d'éta¬
blir
avec
une
précision
parfaite
la
courbe
des
charges
d'ionisa¬
tion
pendant
les
premières
microsecondes
des
chocs,
ensuite
de
mesurer
le
courant
de
pertes
pendant
des
chocs
très
longs
(0,5
s)
correspondant
au
régime
continu
et
de
constater
enfin
un
phénomène
transitoire
entre
les
pertes
dues
au
front
de
l'onde
et
celles
dues
à
une
tension
continue
constante.
Nous
avons
en
outre
déterminé
qu'il
faut,
avec
notre
installation,
de
2
à
7
ms
pour
que
les
pertes
atteignent
le
régime
stationnaire
sous
tension
constante,
la
durée
de
la
période
transitoire
variant
en
raison
inverse
de
la
tension
de
choc.
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