v Infection due au virus W est-Nile

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EN
BREF
Cette infection est une
zoonose transmise des oiseaux
à l’homme et à de nombreux
mammifères par la piqûre de
moustiques du genre Culex.
L’arbovirus responsable a une
répartition géographique très
vaste, il provoque généralement
chez l’homme une infection
qui reste subclinique, parfois
un syndrôme grippal avec des
complications rares mais
sévères.
AGENT
Arbovirus à ARN du groupe des Flavivirus.
EPIDÉMIOLOGIE
■ Présente
Moyen Orient et Asie du Sud Est : Israël, Turquie, Iran,
Inde, Philippines.
Amérique du Nord : Côte Est des US en 1999,
extension au Canada 2001.
Espèces sensibles
De nombreuses espèces animales appartenant à la
classe des Oiseaux et des Mammifères sont infectées
de façon silencieuse.On a aussi isolé le virus chez des
arthropodes.
Répartition géographique
L’infection est de type endémique ou sporadique
selon les pays, parfois épidémique (Israël). Ce virus
est très dispersé, il a été isolé pour la première fois
en 1937 en Ouganda dans le district de West Nile.
Retrouvé dans plusieurs pays africains : Egypte,
Ethiopie, Nigéria, Soudan, Afrique du Sud, etc. et sur
plusieurs autres continents :
Europe : Bulgarie, en France apparition en Camargue
dans les années 1962-64. Réapparition dans cette
région au climat favorable en 2000 (voir dans bulletin
AFSSA N°1 /2001) rapport d’une enquête sérologique.
MALADIE
L’homme reste potentiellement sensible mais aucun
cas humain n’a été observé en France depuis 1960. La
circulation du virus est surveillée chez les oiseaux et
les chevaux dans plusieurs régions du Sud de la France.
Réservoirs
Une grande diversité d’espèces d’oiseaux sont infectées
et constitue le réservoir (moineau, pigeon, héron,
corneille, rapaces, poule, canard, etc.). Les titres de virus
peuvent être très élevés et le rester pendant une période
longue chez les oiseaux qui jouent pleinement leur rôle
de réservoir et disséminent le virus grâce à leurs
migrations. Ils entretiennent ainsi le cycle de l’infection.
Infection due au virus West-Nile
v
C H E Z L ’A N I M A L
Symptômes
Les signes cliniques sont le plus souvent inapparents
et peuvent se manifester en été et en automne. Ce sont
surtout les chevaux qui expriment cette infection sur le
plan clinique sous la forme d’une encéphalomyélite
(myélite ascendante ou descendante). Quatre cas ont
été identifiés dans le Var en 2003.
On signale aussi des avortements chez les chèvres.
Mortalité parfois importante chez les Oiseaux.
Traitement
Pas de traitement spécifique.
Pas de prophylaxie médicale.
oiseaux,
tiques,
moustiques
CENTRE NATIONAL
DE LA RECHERCHE
SCIENTIFIQUE
Infection due au virus West-Nile
v
TRANSMISSION
Sources de contamination
de l’homme
Voie de pénétration
Voie transcutanée.
Le cycle naturel est entretenu entre les Oiseaux
sauvages et domestiques et les moustiques avec
possibles transmissions par des piqûres à l’Homme.
Matières virulentes
Modes de transmission
Piqûres des hôtes réceptifs par les vecteurs (avec un
caractère saisonnier de mai à novembre dans les pays
tempérés).
Le sang d’oiseaux contaminés transmis par les
moustiques ornithophiles (Culex, Mansonia) qui
jouent le rôle de vecteurs.
MALADIE
C H E Z L ’H O M M E
Description de la maladie
Diagnostic
Estivale, le plus souvent sub-clinique, on observe
dans cette maladie après une incubation de courte
durée, un tableau grippal classique avec fièvre,
céphalées, douleurs musculaires et articulaires,
malaise général, puis le plus souvent les symptômes
disparaissent. Plus rarement des signes évocateurs
s’expriment sous trois formes principales :
algoéruptives, hémorragique, encéphalitique (avec
gravité plus marquée chez les personnes âgées).
Sept cas identifiés chez l’homme en 2003 dans le Var.
Par inoculation, culture cellulaire, sérologie,
(anticorps neutralisants), techniques de biologie
moléculaire.
Traitement
Absence de traitement spécifique.
PRÉVENTION
Chez l’animal
Chez l’homme
Lutte antivectorielle très difficile.
Lutte antivectorielle en milieu
contrôlé, protection contre les
piqûres, moustiquaires, vaccins
expérimentaux recombinants en
expertise.
PRINCIPALES RÉFÉRENCES :
– ACHA P.N. ; SZYFRES B. O.I.E.
Zoonoses et maladies
transmissibles communes à
l’homme et aux animaux.
13e édition 2001.
– BENET J.J. www.vet-alfort.fr
Cours maladies contagieuses.
– E. PILLY : Maladies infectieuses
et tropicales. 19e édition 2004.
– B. TOMAS : Les zoonoses
infectieuses ENV Françaises.
Septembre 1993.
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tiques,
moustiques
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