doctorant(e) recevra également l’appui de stagiaires pour l’échantillonnage des pollinisateurs, pour les
analyses génétiques et pour les mesures directes des capacités de dispersion.
Des collaborations externes au laboratoire sont également envisagées.
M
OTS
-
CLES
: biogéographie, communautés d’espèces, évolution, génétique des populations, génétique
quantitative, interactions plantes-pollinisateurs, mesures de traits d’histoire de vie, modèles de distribution
d’espèces.
P
ROFIL RECHERCHE
: Le (la) candidat(e) devra être titulaire d’un master en écologie et/ou évolution.
Le travail de thèse impliquera du travail de terrain, mais aussi de l’analyse de données, de modèles ainsi que de
la programmation. Une expérience n’est bien sûr pas requise dans tous ces domaines, mais le(la) candidat(e)
doit avoir une expérience dans au moins l’un de ces champs et montrer son intérêt pour diversifier ses talents.
Une capacité à travailler en équipe, de l’esprit d’initiative et une bonne maîtrise de l’anglais seront appréciés.
C
ALENDRIER
:
Année 1 : élaboration du modèle et mesures de dépendance aux pollinisateurs en jardin commun (par
ensachages), évaluation des communautés de pollinisateurs in situ.
Année 2 : analyse (mesures directes et indirectes) des taux de dispersion des différentes populations, analyse
du modèle et des données issues des expériences de l’année 1.
Année 3 : analyse des données et modèles et communication des résultats.
D
OSSIER DE CANDIDATURE
(
PAR MAIL
)
: anne.duputie@univ-lille1.fr (à contacter aussi pour plus de renseignements)
- lettre de motivation
- CV
- attestation de soutenance prochaine de M2
- coordonnées de l’encadrant de stage de M2
R
ÉFÉRENCES
:
1 Bradshaw, W.E. and Holzapfel, C.M. (2006) Evolutionary response to rapid climate change. Science 312, 1477–1478
2 Thuiller, W. et al. (2008) Predicting global change impacts on plant species’ distributions: Future challenges.
Perspect. Plant Ecol. Evol. Syst. 9, 137–152
3 Lavergne, S. et al. (2010) Biodiversity and climate change: integrating evolutionary and ecological responses of
species and communities. Annu. Rev. Ecol. Evol. Syst. 41, 321–350
4 Kremer, A. et al. (2012) Long-distance gene flow and adaptation of forest trees to rapid climate change. Ecol. Lett.
15, 378–392
5 Franks, S.J. et al. (2014) Evolutionary and plastic responses to climate change in terrestrial plant populations. Evol.
Appl. 7, 123–39
6 Merilä, J. and Hendry, A.P. (2014) Climate change, adaptation, and phenotypic plasticity: the problem and the
evidence. Evol. Appl. 7, 1–14
7 Griffin, P.C. and Willi, Y. (2014) Evolutionary shifts to self-fertilisation restricted to geographic range margins in
North American Arabidopsis lyrata. Ecol. Lett. 17, 484–490
8 Moeller, D.A. et al. (2012) Reduced pollinator service and elevated pollen limitation at the geographic range limit
of an annual plant. Ecology 93, 1036–1048
9 Darling, E. et al. (2008) Increased seed dispersal potential towards geographic range limits in a Pacific coast dune
plant. New Phytol. 178, 424–35
10 Herlihy, C. and Eckert, C. (2005) Evolution of self-fertilization at geographical range margins? A comparison of
demographic, floral, and mating system variables in central vs. peripheral populations of Aquilegia. Am. J. Bot. 92,
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11 Falconer, D.S. and Mackay, T.F.C. (1996) Introduction to Quantitative Genetics, (4th edn) Benjamin Cummings.
12 Pease, C.M. et al. (1989) A model of population growth, dispersal and evolution in a changing environment.
Ecology 70, 1657–1664
13 Kirkpatrick, M. and Barton, N.H. (1997) Evolution of a species’ range. Am. Nat. 150, 1–23
14 Duputié, A. et al. (2012) How do genetic correlations affect species range shifts in a changing environment? Ecol.
Lett. 15, 251–259
15 Hargreaves, A.L. and Eckert, C.G. (2014) Evolution of dispersal and mating systems along geographic gradients:
implications for shifting ranges. Funct. Ecol. 28, 5–21