Supplément au journal
Charleville-Mézière magazine
N° 63 - octobre 2002
dessin Olivier Gobé
istoire
H
par Gérald
Dardart
Charleville
sous la botte !
Charleville
sous la botte !
Charleville est aussi un centre
d’internement de soldats fran-
çais, d’Israélites et de résis-
tants :
[12] La Dubois-Crancé-
Kaserne
à Charleville est devenue le
Frontstalag 190 pour l’interne-
ment des prisonniers de guer-
re (Kriegsgefangenern), sou-
vent Nord-Africains, battus en
mai-juin 1940. Le Frontstalag
204 de Charleville regroupe,
quant à lui, plusieurs
Kommandos : les camps de
Charleville, Buzancy, Rethel,
Saint-Laurent, Champlin,
Sedan, Sept-Fontaines,
Seraincourt, Tournes.
[13] La prison de la place
Carnot
(aujourd’hui place W.-
Churchill)
Le SS Karl - dit le «rouquin» -
et le Feldwebel «Bruno» assu-
rent la surveillance. La cellule
des condamnés à mort se trou-
ve au rez-de-chaussée. Des
Israélites en instance de
déportation vers le camp de
Drancy sont enfermés dans la
maison d’arrêt. Ici, aussi
seront engeôlés des résistants
à l’instar d’Emile Paris,
Alphonse Mazier (été 43),
Robert Coispine (nov. 43),
René Bouré (nov. 43),
Georges Poirier (nov. 43), Pol
Renard (janv. 44), André
Munier (mars 44), Houzelle,
Hocquart (mars 44), Pol
Roynette (avril 44 - cellule 18),
Auguste et Alexandre
Salmeron (avril 44), Jean
Sauvage (juin 44), Marie-
Hélène Cardot (juin 44), André
Marchand (été 44)... et les
fusillés du bois de la Rosière à
Tournes : Georges Bailleul,
Arthur Decruyenaere, Georges
Dupont, Louis Manon, Roger
Mathieu, Henri Moreau, Marie-
Thérèse Ognois, Robert Pal,
Lilly Pal, Guy Roy, Charles
Saint-Michel, Paul Schleiss,
Marie-François Schneiter. La
courageuse Lydia Colin, agent
de liaison du commandant
Fournier, réussit à récupérer
des petits messages de M.-H.
Cardot à destination de la
Résistance.
Organismes et partis collaborateurs
[14] La Délégation
Départementale à
l’Information et à la
Propagande,
dirigé par R. (Celui-ci est
remercié par le Ministre de
l’Information à Vichy le 14
février 1944). Elle se trouve en
1943-1944 au n°1, Quai du
Parc (Quai H.-Roussel) à
Mézières. Elle dépend de la
Délégation Régionale de Laon.
[15] «Le Petit Ardennais»,
devient le quotidien de la col-
laboration, diffusé du 3
septembre 1942 au 30 août
1944. La ligne éditoriale est
antisémite, maréchaliste,
anglophobe. La Propaganda
Staffel, dirigée à Charleville
par le dénommé Recknagel, a
su imposer des rédacteurs à
sa solde, surtout à partir d’oc-
tobre 1943. Le Petit Ardennais
met en page et imprime «Le
Paysan Ardennais», fondé en
1943, dont le siège est installé
au 31, rue du Petit-Bois. Ce
périodique prône le retour à la
terre, thème cher au maréchal
Pétain.
[16] La Légion des
Volontaires Français contre
le bolchevisme (L.V.F.),
est installée au 20, rue Thiers.
La section ardennaise de la
L.V.F. est dirigée par J.W. de
Charleville, puis L.M.. La L.V.F.
est très active dans le canton
de Givet.
[17] La Milice,
fondée en janvier 1943 en
Zone Sud à partir du Service
d’Ordre Légionnaire (S.O.L.) et
dirigée au niveau national par
Joseph Darnand (1897-1945).
Autorisée en zone Nord qu’à la
mi-janvier 1944. D’abord
installée provisoirement au
siège de la L.V.F. puis au 45,
rue de la République11. Le Chef
Départemental de la Milice, H.
P. avertit dans Le Petit
Ardennais du 15 juin 1944 :
«(...) Un cheveu de milicien,
c’est sacré. N’y touchez pas
(...)».
[18] Le R.N.P.,
Rassemblement National
Populaire de Marcel Déat
(1894-1955), est installé dans
les locaux des anciens Ets
Bader, 42, rue de la
République à Charleville
(Février 1943). Il est probable-
ment le parti le mieux installé
localement : des adhérents, de
l’argent...
Le P.P.F., Parti Populaire
Français, créé par Jacques
Doriot (1898-1945). Ce parti
est représenté localement par
un adjoint au maire de
Charleville, V.L..
Le Parti Franciste dirigé par
Marcel Bucard (1895-1946)
est présent à Charleville, lui-
aussi. De très faibles troupes...
Le Groupe Collaboration,
fondé en février 1941 par
Alphonse de Châteaubriant
(1877-1951), prix Goncourt
1911, possède quelques rares
militants dans les Ardennes.
Le C.O.S.I., Comité Ouvrier de
Secours Immédiat, fondé en
mars 1942, par René Mesnard
et Jean Teulade, présidé dans
les Ardennes par L.C.. Les
fonds de départ du C.O.S.I.
(100 millions) viennent d’une
amende de 1 milliard infligé
aux Juifs à la suite d’un atten-
tat. Le président départemen-
tal du C.O.S.I. est aussi prési-
dent du R.N.P., des Amis de la
L.V.F., et rédacteur au Petit
Ardennais.
Les Renseignements Généraux, 20, boule-
vard Gambetta à Mézières12, dirigés par le
Commissaire Principal L.. Une lettre de ce
commissaire prouvre sa mauvaise volonté
envers l’autorité nazie, son opposition à la poli-
tique de persécutions antisémites, ainsi il
refuse le 30 décembre 1942 de «prêter» ses
inspecteurs pour le transfert au camp de tran-
sit de Drancy, antichambre d’Auschwitz, de
Hans Marcuse, de confession israélite13.
[19] Le Centre de Libération des
Prisonniers, créé le 1er juillet 1941, installé à
l’Ecole Normale de Garçons, quai Jean-
Charcot. Centre dirigé par le commandant B. et
son adjoint le capitaine L.. Ce centre soutient la
politique de la Relève lancée par Pierre Laval,
lors de son discours radiodiffusé du 22 juin
1942.
LES SOURCES
1Archives Départementales des Ardennes, 11 R 43.
2Archives Départementales des Ardennes, 11 R 54.
3Témoignage de maître Marceau Vignon, résistant, ancien adjoint du maire de Charleville, Charles Boutet. Notre ren-
contre du 11.IX.2002.
4Témoignage d’Yvonne Godard, résistante, ancien maire de Mohon, le 9.IX.2002.
5Jacques Delarue, Histoire de la Gestapo, Fayard, 399p., 1962.
6Son nom revient souvent dans lors des réquisitions de la gendarmerie française pour l’arrestation des Israélites, par
exemple en décembre 1942 pour la rafle de Hans Marcuse à Tétaigne. Archives Départementales des Ardennes, 11 R
238.
7L’Ardenne Nouvelle, 11.V.1946.
8Maître Marceau Vignon sera plusieurs fois condamné par l’occupant allemand. Rencontres des 31.VII. et 11.IX.2002.
9Jacques Mièvre, L’Ostland en France durant la seconde guerre mondiale, Nancy, 163p., 1973.
10 Témoignage Charles Dufourny, ingénieur S.N.C.F., archives Pol Roynette, fournies par Mme Thérèse Jobin-Roynette,
9.VIII.2002.
11 Jacques Vadon, «Les mouvements de collaboration dans les Ardennes (1942-1944)», Revue Historique Ardennaise,
tome IX, 1974, p. 2002.
12 Archives Départementales des Ardennes, 11 R 314.
13 Archives Départementales des Ardennes, 11 R 238 b.
Les services de l’Etat Français
Au coeur de la Zone Interdite, Charleville souffre d’une occupation
allemande particulièrement sévère et brutale du 14 mai 1940 au
3 septembre 1944. Certains murs pourraient témoigner des exac-
tions immondes commises à l’encontre de patriotes audacieux et coura-
geux. Retour sur les années noires.
267 logements ont été réquisi-
tionnés et occupés par l’enva-
hisseur, uniquement à
Charleville, de mai 1940 à sep-
tembre 19441.
Dès le début de l’occupation
(été 1940), les Allemands
investissent un bureau réquisi-
tionné chez Michel Ponce,
garagiste, avenue d’Arches à
Mézières2et 3.
[1] La OrtsKommandantur
(la Kommandantur locale),
puis la Kreiskommandantur
704 (la Kommandantur canto-
nale), est sise route Nationale
(Av. de Gaulle aujourd’hui). En
1941, le docteur Marinhaus
dirige la Kreiskommandantur.
Progressivement, de janvier
41 à mars 42, la FeldKom-
mandantur (Kommandantur de
campagne) supplante la
KreisKommandantur. La
Feldkommandantur s’installe,
quant à elle, au Point-Central.
L’immeuble bourgeois, de style
«Art Déco», sera ensuite occu-
pé par des services de la
Gestapo. En effet, au prin-
temps 1944, Yvonne Dauby-
Godard, résistante, alors insti-
tutrice et secrétaire de mairie à
Houldizy, est convoquée et
interrogée par des agents de la
Gestapo dans un bureau à
gauche du hall d’entrée de ce
bel immeuble de la route
Nationale à Charleville, dans le
cadre d’un vol de tickets d’ali-
mentation à Houldizy par le
chef F.T.P. Georges Matagne
pour le maquis de Launois4.
[2] La Feldkommandantur
684 s’installe à l’angle du
Boulevard Gambetta et du
Cours Aristide-Briand. En
1942, le Feldkommandant est
le colonel von Stünzer ; puis ce
sera en février 43, le Dr Olt par
intérim ; en février-mars 1943,
le colonel Grabowski ; puis le
lieutenant-colonel Wilhelmi,
par intérim. Grabowski est
assisté dans sa chasse aux
résistants par le président du
Conseil de Guerre allemand
Jopp, un individu francophobe
et violent. Toutefois, le poste
de commissaire du Conseil de
Guerre (l’équivalent du
Ministère Public) est assuré
par un homme correct et res-
pectueux de la dignité humai-
ne, avocat à Lunebourg, près
de Hambourg ; à Charleville,
ce dernier résidait au 1er étage
du 47, cours A.-Briand. Une
interprète Alice Frey, d’origine
alsacienne, donne des infor-
mations précieuses notam-
ment à Maître Marceau Vignon
pour aider la Résistance.
L’inspecteur Berger, inspecteur
de la main-d’oeuvre française
en Allemagne, représente sou-
vent, en 1942, la Feldkom-
mandantur lors des manifesta-
tions officielles franco-alle-
mandes, tels les départs d’ou-
vriers engagés dans le cadre
de la Relève, ou bien, les
retours de prisonniers libérés.
En 1942, le capitaine Paechter
(ou Vaechter) délivre des per-
mis de circulation.
[3] Le Sicherheitsdienst
(service de sécurité) s’installe
aux 14, 24, 26 et 32 rue de
Tivoli. Les services de la
Sécurité du Reich
(Reichsicherheitshauptamt -
R.S.H.A.) rassemblent 7
départements : le service du
personnel (AMT I), le service
juridique, économique et admi-
nistratif (AMT II), le service de
renseignement intérieur ou
SD-intérieur (AMT III), la poli-
ce secrète d’Etat ou Gestapo
(AMT IV), la police criminelle
ou Kripo (AMT V), le service
de renseignement à l’étranger
ou SD-extérieur (AMT VI), les
recherches idéologiques (AMT
VII). Gestapo et Kripo consti-
tuent la S.I.P.O.. La police
régulière en uniforme (Orpo)
n’est pas intégrée au R.S.H.A..
La Gestapo de Charleville
(Aussenkommendo) dépend
du K.D.S. (Kommandos Der
Sipo Und SD) de Saint-
Quentin5. Par ailleurs, les ser-
vices de renseignement militai-
re - Abwehr - jouent aussi un
rôle important dans la répres-
sion de la Résistance. A partir
du 15 mai 1942, la Feldkom-
mandantur de Charleville,
comme les autres en France
occupée, doit collaborer le
KDS de Saint-Quentin. Les
membres de la Gestapo de
Charleville sont : Georges
Röder, obersturmführer6,
Robert Glowalla, Unter-
sturmführer, Auguste Frantz,
Scharführer, Harry Sunhold,
Unterscharführer, Willy
Krauss, Unterscharführer, Karl
Kell, Unterscharführer, Karl
Bartosch, Unterscharführer,
Max Last, Unterscharführer,
Walther Rosenkranz, Haupt-
scharführer, Erich Bruch,
Hauptscharführer, Hesse,
Unterscharführer, Gustave
Pepler, Unterscharführer, Fritz
Hombrecher, Rottenführer,
Henrich Muller, Haupt-
scharführer, Fritz Kiesewetter,
Unterscharführer, Thome,
Unterscharführer7. Un de ses
interprètes est Kugener. La
Gestapo allemande fait, en
outre, appel à des agents fran-
çais, on se souvient notam-
ment de la collaboration d’an-
ciens joueurs de football du
F.C.O. de Charleville, avant-
guerre : Myrka, Armand Feicht,
Bieber. Les Allemands utilisent
aussi les services d’un traître
belge Charles Roemen, envi-
ron 37 ans, qui se fait passer
pour un résistant sous le pseu-
donyme «Charles-Antoine», il
travaille en binôme avec
«Pierrot», un autre agent de la
Gestapo, âgé d’une vingtaine
d’années. Le fils d’un adjoint
au maire de Charleville L.
devient lui aussi un agent de la
Gestapo. Le concierge du
théâtre municipal D. est insti-
tué par les Allemands «com-
missaire de police». L’agent de
la Gestapo Schröder, véri-
table brute, torture, frappe,
humilie lors des interroga-
toires. Ceux-ci, avec leurs lots
de supplices, se déroulent au
siège de la feue Loge maçon-
nique, 32 rue de Tivoli. Le
grand résistant Georges
Poirier décède à la suite d’im-
mondes tortures, on n’a jamais
retrouvé son corps...
La Feldgendarmerie assiste
souvent les agents en civil de
la Gestapo. Elle enquête, per-
quisitionne, arrête... Des offi-
ciers de la Feldgendarmerie
sont logés sur place boulevard
Gambetta à Charleville.
L’avocat talentueux de la
Résistance, Marceau Vignon8,
réussira à extraire bien des
combattants de l’ombre des
griffes de l’occupant et à leur
éviter la déportation ou le pelo-
ton d’exécution, à l’instar de
Lucien Ligier, ancien directeur
d’école à Brienne-sur-Aisne,
capitaine F.F.I. du secteur de
Rethel, détenu du 23 août au 9
[5]
La Wirtschaftsoberleitung III
(W.O.L. III),
direction régionale de mise en
culture de la société de coloni-
sation agraire Ostland9, se
situe au Château Renaudin à
Bélair, 18, rue Duvivier dans
l’immeuble de M. Despas
réquisitionné, 50, rue Voltaire.
Il existe à Charleville des ser-
vices d’intendance des forces
d’occupation, tels :
La Heeresunterkunftsverwaltung
(H.U.V. 110), régie du loge-
ment des troupes d’occupa-
tion.
novembre 1943 et de Roger
Mathieu de Charleville.
[4] L’Office de Placement
allemand
pour le S.T.O., est sis au 17,
avenue Jean-Jaurès à l’angle
de la rue du Musée, dans un
ancien salon de coiffure. Le
S.T.O. est mis en place par la
loi «Laval» du 16 février 1943.
Le chef allemand de ce servi-
ce, trop timoré dans sa tâche
aux yeux de ses chefs, sera
exécuté, son corps est retrou-
vé au cimetière de Mézières. Il
y a aussi des bureaux de pla-
cement à Sedan (1, rue
Gambetta), Revin (32, avenue
Danton), et Givet (10, rue
Gambetta).
2
3
18
4
5
6
7
8
9
10
12
11
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17
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7
7
1
13
Pour plus de sécurité, les Allemands concentrent leurs services à Charleville
Le Ersatzteil-Lager, dépôt de
pièce de rechange.
Le Nachschubstaffel, relais
de ravitaillement.
[6] La Bahnhofshauptquartier
fait face au square de la gare
(Bel immeuble à l’angle des
actuelles avenues Leclerc et
Corneau). Charles Dufourny,
chef du P.C. S.N.C.F. de
Charleville et Pol Roynette,
contrôleur au services Voies et
Bâtiments de la S.N.C.F., mal-
gré la surveillance du
Reichbahnrat, réussissent à
détourner, ralentir, bloquer des
T.C.O. (transports militaires
allemands). Ils sont arrêtés,
avec d’autres camarades, le
12 avril 1944, et interrogés par
la Gestapo10.
[7] Les Foyers du Soldat :
«pour le repos du militaire»,
l’occupant aménage des
espaces de détente, tels :
Le Soldatenheim I, dans
l’Hôtel du Nord réquisitionné, 6
place de la Gare.
Le Soldatenheim II, Hôtel du
Lion d’Argent, 18-20, rue
Thiers.
Le Soldatenheim III, Hôtel
Bayard, place de l’Hôtel de
Ville à Mézières.
Le Soldatenheim, à l’angle de
la rue Voltaire près de la librai-
rie-papeterie Bouche.
Le Soldatenheim, du café
L’Excelsior, avenue d’Arches.
[8] Le Soldaten-kino,
le cinéma Le Palace réquisi-
tionné, Cours Aristide-Briand.
[9] Le Kasino
du Mont-Olympe.
[10] La Front-büchhandlüng,
la librairie de propagande alle-
mande, est installée au 45,
Cours Aristide-Briand, un local
occupé avant guerre par un
commerce de lingerie tenu par
une famille juive. A la
Libération, le journal de la
Résistance L’Ardenne
Nouvelle occupera ce com-
merce (jusqu’en juillet 1946).
Des troupes allemandes sont
stationnées :
A la Merbion-Kaserne, au
faubourg de Pierre à Mézières
[11] Au Lycée Madame-de-
Sévigné à Charleville.
1 : Un résistant de grande
envergure : maître Marceau Vignon,
le défenseur des combattants de
l’ombre.
2 : La Bahnofshauptquartier
3 : L’Office de Placement allemand
pour le S.T.O..
4 : La Librairie de propagande alle-
mande
5 : Yvonne Dauby-Godard fut interro-
gée par la Gestapo dans cet
immeuble de l’actuelle avenue de
Gaulle
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