Le cheval
La tête
Présentation et description
L’œil gauche d’un
cheval
La tête d’un cheval
La tête d’un cheval
La tête d’un cheval
Le côté droit de la
tête d’un cheval
Le bout du nez doit être exempt d’excoriations ou de cicatrices, révélatrices du besoin d’utiliser souvent
le tord-nez comme moyen de contention chez un cheval rétif ou conséquences de chutes chez un cheval
couronné ou rasant le tapis, c’est-à-dire présentant des problèmes de locomotion.
Les oreilles
Les oreilles, placées au-dessus des tempes et de part et d’autre de la nuque, doivent être courtes,
minces, bien mobiles, mais sans mouvements incessants. Un cheval qui a de grandes oreilles molles est
dit oreillard ou mal coiffé, ce qui est un défaut grave. Les oreilles sont considérées comme un miroir de
l’état psychologique du cheval. Lorsque l’attention de l’animal est attirée par un son ou par la vue d’un
objet, lorsque le cheval est attentif aux ordres de son cavalier, elles sont dressées, pavillon tourné vers
l’avant de la tête, ou se mobilisant pour rechercher l’origine du bruit.
Le cheval vicieux ou méchant, de même que celui qui prépare une défense, porte ses oreilles vers
l’arrière, et ce geste doit éveiller l’attention de celui qui l’aborde. Un cheval ombrageux, inquiet, de même
qu’un cheval dont la vue est très mauvaise, a tendance à porter sans arrêt ses oreilles vers l’avant, il est
en phase d’écoute. En revanche, un cheval sourd bouge très peu ses oreilles devenues inutiles pour
appréhender son environnement.
Le siège de la perception auditive du cheval est dans l’appareil auditif dans lequel on
distingue trois portions l’oreille externe, l’oreille moyenne et l’oreille interne.
• L’oreille externe est formée par conque, ou pavillon, espèce de cornet cartilagineux ouvert en
dehors et continué en dedans par un conduit (conduit auditif externe) tapissé par un
prolongement de la peau pourvue de glandes qui sécrètent une humeur jaunâtre appelée
cérumen.
• L’oreille moyenne est une cavité creusée dans le temporal. Cette cavité, ou caisse, tapissée à
l’intérieur par une muqueuse, est séparée de l’oreille externe par une membrane fibreuse,
transparente, tendue à l’extrémité du conduit auditif externe, qu’on nomme membrane du
• tympan, et elle communique avec l’oreille interne par deux ouvertures fermées par une
membrane et appelées l’une fenêtre ronde, l’autre fenêtre ovale, puis avec l’arrière-bouche à
l’aide d’un conduit, ou trompe d’Eustache, ce qui permet à l’air de se renouveler dans la cavité.
En outre, dans son intérieur, cette même cavité est traversée par une chaîne continue de quatre
osselets désignés, d’après leur forme, sous les noms de marteau, d’enclume, d’étrier et de
lenticulaire.
• L’oreille interne, ou labyrinthe, creusée aussi dans les temporaux, fait suite à l’oreille
moyenne. Elle se compose de trois cavités appelées limaçon, estibule et canaux
semi-circulaires. Ces trois cavités, qui communiquent entre elles et avec l’oreille moyenne,
sont tapissées par une muqueuse, en adhérent à leurs parois, qui est lubrifiée par un
liquide nommé « lymphe de Cotugno ».
Le nerf auditif naît du cervelet et va s’épanouir dans l’oreille interne. Pour se rendre compte du rôle de
chacune des parties de l’appareil auditif, il est nécessaire de savoir que le son, résultat du mouvement
vibratoire des corps, se propage dans toutes les directions sous forme d’ondulations, appelées les ondes
sonores, or rassemblées par la conque, les ondes sonores parcourent le conduit auditif externe et
viennent frapper la membrane du tympan qui entre en vibration. Ces vibrations se communiquant à la
chaîne d’osselets, qui les transmet à l’oreille interne, mettent en mouvement la lymphe de Cotugno et,
par suite, impressionnent les ramifications du nerf auditif qui porte au cerveau les sensations qu’il a
perçues.
Les yeux
Les yeux doivent être brillants, à fleur de tête. La pupille rectangulaire doit s’adapter rapidement aux
variations de l’éclairage. Les paupières doivent être bien ouvertes. Des dépôts blanchâtres dans la zone
inférieure de la chambre antérieure, devant l’iris, traduisent les séquelles d’une inflammation. En
revanche, les grains de suie, petites masses noires situées devant la pupille, sont des curiosités
anatomiques sans incidence sur la vision et ne doivent pas être considérées comme des défauts, pas
plus que l’œil vairon dont l’iris est dépigmenté, ce qui est inesthétique mais sans aucune conséquence
fonctionnelle sur la vision.
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