Le cheval
La tête
Présentation et description
Une tête de cheval
avec un profil
convexe
Une tête de cheval
avec un profil
concave
Une tête de cheval
avec un profil
rectiligne
Une bouche de
cheval
Une bouche de
cheval vue de
dessous
La tête d’un cheval
La tête d’un cheval
vue de dessous
L’examen de la tête débute par une observation de profil, qui permet de définir la forme, la longueur et le
port, puis se poursuit par une observation de face, tête légèrement abaissée, et s’achève par l’analyse
en détail des différentes parties... Nuque, appareil masticateur, bouche, bout du nez, naseaux, oreilles,
yeux, etc.
Les proportions de la tête
Le profil de la tête peut être rectiligne concave, convexe, ou mixte. Dans le profil rectiligne (Arabe et
Pur-Sang), la ligne supérieure formée par le front et le chanfrein a l’aspect d’une ligne droite. Le profil
concave, typique du Trait breton, est caractérisé par un creusement du chanfrein et du front, surtout
marqué au niveau de la ligne qui unit les yeux. Le profil convexe, ou busqué, se retrouve chez des
chevaux qui dérivent du Barbe, des chevaux de races lourdes ou chez les Trotteurs français ayant un fort
ascendant Anglo-Normand.
De ces trois types de profil dérivent des conformations mixtes, tête camuse, tête de rhinocéros
(légèrement concave entre les yeux et convexe en bas), tête de lièvre (à front convexe et à chanfrein
rectiligne), etc. Ces profils ne sont plus recherchés et, marquant l’éloignement du sang, tendent à être
considérés comme des défauts.
La longueur de la tête doit être en harmonie avec le profil. La tête est longue chez le Pur-Sang au profil
rectiligne, plus courte chez le Trait breton au profil concave, ou chez l’Anglo-Normand au profil busqué.
Elle est directement sous la dépendance du type morphologique d’ensemble (longiligne, médioligne ou
bréviligne), qu’elle contribue à définir.
Le port de la tête est un élément capital pour le bon équilibre et la facilité de conduite du cheval.
Normalement, la tête fait, au repos, un angle de 90 degrés avec la direction de l’encolure. Lorsque cet
angle est plus ouvert, le cheval porte au vent. Quant au cheval qui s’encapuchonne en rapprochant la
tête du poitrail, en exécutant le ramener au repos, il est souvent ingouvernable durant la marche.
L’examen de face permet d’étudier la largueur du front. Le cheval brachycéphale a un crâne large et
présente une distance importante entre les yeux. Cet aspect, fréquent chez les chevaux de sang, est
généralement associé à un profil rectiligne ou concave. Le type opposé, ou dolichocéphale, se
caractérise par un développement plus important de la face par rapport au crâne, par des ganaches
lourdes et par une réduction de la distance séparant les yeux. Cet aspect, généralement en relation avec
le profil busqué ou convexe, témoigne d’un éloignement par rapport aux chevaux de sang.
La nuque
La nuque, région postérieure de la tête, reçoit les insertions du ligament nuchal et des muscles
rachidiens qui mobilisent la tête.
Surmontée du toupet, touffe de crins qui retombe sur le front, elle supporte des pièces du harnachement,
qui, mal ajustées, peuvent y créer des excoriations ou des indurations (les chevaux qui, attachés, tirent
au renard ont souvent de telles marques).
Elle comporte une bourse séreuse qui, lorsqu’elle s’infecte, peut provoquer de très graves lésions,
rendant le cheval inapte à tout service.
L’appareil masticateur
L’appareil masticateur est formé du maxillaire inférieur et des muscles qui le mobilisent. Le maxillaire
inférieur forme deux crêtes osseuses. Les ganaches, qui déterminent le profil inférieur de la tête. Elle
limitent un espace situé sous la langue (auge), qui contient les ganglions lymphatiques les plus
importants de la tête, ces ganglions réagissent chaque fois qu’il y a une infection de la cavité buccale ou
des voies respiratoires. Dans le prolongement des ganaches, se trouvent les joues, parois latérales de la
cavité buccale. Cette région doit être sèche. Est considéré comme un défaut l’épaississement des joues
par du tissu conjonctif (on dit alors que les joues sont chargées de ganache). Le menton porte de longs
poils tactiles, appelés vibrisses et formant la barbe.
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Le cheval
La tête
Présentation et description
Les yeux d’un
cheval
L’œil droit d’un
cheval
Vue rapprochée de
la tête d’un cheval
La nuque d’un
cheval
Les yeux d’un
cheval
L’œil droit d’un
cheval
Les yeux d’un
cheval
Un peu en arrière du menton repose une partie de l’embouchure, la gourmette. Des blessures à ce
niveau risquent de compliquer l’emploi du cheval ou de rendre l’animal indisponible. Les muscles
masticateurs forment les reliefs des joues et les salières. Les joues doivent être plates et bien musclées
si l’on veut que le cheval présente une bonne mastication, gage d’une bonne digestion. Les salières sont
des cavités qui tendent à se creuser au-dessus des yeux avec l’âge. L’enfoncement des salières est en
général significatif d’une dégénérescence musculaire et l’on doit considérer qu’un cheval encore jeune,
présentant des salières, est en voie de perdre toute aptitude sportive ou a des stigmates d’un état
nutritionnel défectueux ou d’une maladie grave dans son passé.
La bouche
La bouche est formée par les lèvres, organes tactiles très importants pour le cheval. Par leur
intermédiaire, en particulier au niveau des commisures, le cheval peut percevoir l’action de l’embouchure
au même titre qu’au niveau des barres sous-jacentes. Les lèvres doivent être exemptes de blessure ou
d’irritation, provoquées par un mauvais entretien du mors. Il est facile d’ouvrir la bouche d’un cheval en
introduisant deux doigts par la commissure des lèvres, puis en effectuant une pesée sur les barres. on
peut alors examiner les dents, ce qui permet de préciser l’âge de l’animal et de vérifier l’état des barres
et de la langue.
Les barres sont des zones des maxillaires inférieur et supérieur, dépourvues de dents et situées entre
les canines (chez le mâle) ou entre les dernières incisives (chez la femelle) et les premières prémolaires.
Très sensibles, les barres inférieures servent d’appui au mors. On doit s’assurer qu’elles ne sont ni
tranchantes, ce qui accroît la sensibilité (bouche égarée), ni trop arrondies, ce qui, au contraire, réduit
celle-ci et donne une bouche dure. Il est bon aussi de palper très doucement, avec un doigt, la gencive
des barres supérieures pour vérifier qu’il n’existe pas une dent de loup (première prémolaire de première
dentition persistant dans la dentition de l’adulte) qui peut être la cause de vives douleurs sous l’effet de la
pression du mors. Cette dent peut être extraite par le vétérinaire.
La langue, que l’on peut saisir et extraire latéralement, doit être intacte et bien se loger dans le canal
formé par les deux branches du maxillaire inférieur. Organe très musclé et mobile, elle sert à la
préhension des aliments. Le cheval peut aussi l’utiliser pour se soustraire à l’action du mors. La couleur
d’ensemble de la langue, comme celle des autres muqueuses, renseigne sur l’état de santé du cheval.
Normalement rose vif, elle peut devenir rouge violacé dans les états congestifs et noirâtre lorsqu’il y a
insuffisance des échanges respiratoires. Lorsque le cheval est anémié, elle s’éclaircit pour devenir rose
pâle, voire même blanc porcelaine lorsqu’il y a une hémorragie importante.
La bouche est la zone où le cavalier fait intervenir les aides transmises par les rênes. Un bon cheval doit
avoir une bonne bouche, sensible sans excès, fine et légère, fraîche (le cheval salive et mâche
légèrement son mors), mais non bavarde (l’animal ne mâche pas son mors sans trêve).
Les naseaux
Le bout du nez et les naseaux forment une zone très mobile, du fait, à la fois, de leur extrême sensibilité
tactile et des échanges respiratoires. Le cheval découvre le monde qui l’entoure par l’olfaction et par le
tact autant que par l’ouïe et la vue. Il éprouve donc le besoin de se rassurer en reniflant les odeurs de
l’objet ou de l’être vivant qu’il veut découvrir et en le touchant avec le bout du nez, zone principale de
sensibilité tactile, situé dans le prolongement des lèvres. On conseille pour calmer un cheval inconnu, de
lui tendre le bras afin que l’animal le flaire puis y frotte le bout du nez... Ce conseil doit toutefois être mis
en pratique avec prudence auprès des étalons dont la réponse risque souvent de se traduire par une
morsure.
Les naseaux doivent être largement ouverts, très mobiles, recouverts d’une peau fine. Hormis une légère
trace d’un mucus clair et sans odeur, ils ne doivent présenter aucun jetage. Un jetage abondant, purulent
ou malodorant est toujours le signe de l’évolution d’une maladie générale ou d’une infection des sinus ou
des poches gutturales.
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Le cheval
La tête
Présentation et description
L’œil gauche d’un
cheval
La tête d’un cheval
La tête d’un cheval
La tête d’un cheval
Le côté droit de la
tête d’un cheval
Le bout du nez doit être exempt d’excoriations ou de cicatrices, révélatrices du besoin d’utiliser souvent
le tord-nez comme moyen de contention chez un cheval rétif ou conséquences de chutes chez un cheval
couronné ou rasant le tapis, c’est-à-dire présentant des problèmes de locomotion.
Les oreilles
Les oreilles, placées au-dessus des tempes et de part et d’autre de la nuque, doivent être courtes,
minces, bien mobiles, mais sans mouvements incessants. Un cheval qui a de grandes oreilles molles est
dit oreillard ou mal coiffé, ce qui est un défaut grave. Les oreilles sont considérées comme un miroir de
l’état psychologique du cheval. Lorsque l’attention de l’animal est attirée par un son ou par la vue d’un
objet, lorsque le cheval est attentif aux ordres de son cavalier, elles sont dressées, pavillon tourné vers
l’avant de la tête, ou se mobilisant pour rechercher l’origine du bruit.
Le cheval vicieux ou méchant, de même que celui qui prépare une défense, porte ses oreilles vers
l’arrière, et ce geste doit éveiller l’attention de celui qui l’aborde. Un cheval ombrageux, inquiet, de même
qu’un cheval dont la vue est très mauvaise, a tendance à porter sans arrêt ses oreilles vers l’avant, il est
en phase d’écoute. En revanche, un cheval sourd bouge très peu ses oreilles devenues inutiles pour
appréhender son environnement.
Le siège de la perception auditive du cheval est dans l’appareil auditif dans lequel on
distingue trois portions l’oreille externe, l’oreille moyenne et l’oreille interne.
• L’oreille externe est formée par conque, ou pavillon, espèce de cornet cartilagineux ouvert en
dehors et continué en dedans par un conduit (conduit auditif externe) tapissé par un
prolongement de la peau pourvue de glandes qui sécrètent une humeur jaunâtre appelée
cérumen.
• L’oreille moyenne est une cavité creusée dans le temporal. Cette cavité, ou caisse, tapissée à
l’intérieur par une muqueuse, est séparée de l’oreille externe par une membrane fibreuse,
transparente, tendue à l’extrémité du conduit auditif externe, qu’on nomme membrane du
• tympan, et elle communique avec l’oreille interne par deux ouvertures fermées par une
membrane et appelées l’une fenêtre ronde, l’autre fenêtre ovale, puis avec l’arrière-bouche à
l’aide d’un conduit, ou trompe d’Eustache, ce qui permet à l’air de se renouveler dans la cavité.
En outre, dans son intérieur, cette même cavité est traversée par une chaîne continue de quatre
osselets désignés, d’après leur forme, sous les noms de marteau, d’enclume, d’étrier et de
lenticulaire.
• L’oreille interne, ou labyrinthe, creusée aussi dans les temporaux, fait suite à l’oreille
moyenne. Elle se compose de trois cavités appelées limaçon, estibule et canaux
semi-circulaires. Ces trois cavités, qui communiquent entre elles et avec l’oreille moyenne,
sont tapissées par une muqueuse, en adhérent à leurs parois, qui est lubrifiée par un
liquide nommé « lymphe de Cotugno ».
Le nerf auditif naît du cervelet et va s’épanouir dans l’oreille interne. Pour se rendre compte du rôle de
chacune des parties de l’appareil auditif, il est nécessaire de savoir que le son, résultat du mouvement
vibratoire des corps, se propage dans toutes les directions sous forme d’ondulations, appelées les ondes
sonores, or rassemblées par la conque, les ondes sonores parcourent le conduit auditif externe et
viennent frapper la membrane du tympan qui entre en vibration. Ces vibrations se communiquant à la
chaîne d’osselets, qui les transmet à l’oreille interne, mettent en mouvement la lymphe de Cotugno et,
par suite, impressionnent les ramifications du nerf auditif qui porte au cerveau les sensations qu’il a
perçues.
Les yeux
Les yeux doivent être brillants, à fleur de tête. La pupille rectangulaire doit s’adapter rapidement aux
variations de l’éclairage. Les paupières doivent être bien ouvertes. Des dépôts blanchâtres dans la zone
inférieure de la chambre antérieure, devant l’iris, traduisent les séquelles d’une inflammation. En
revanche, les grains de suie, petites masses noires situées devant la pupille, sont des curiosités
anatomiques sans incidence sur la vision et ne doivent pas être considérées comme des défauts, pas
plus que l’œil vairon dont l’iris est dépigmenté, ce qui est inesthétique mais sans aucune conséquence
fonctionnelle sur la vision.
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Le cheval
La tête
Présentation et description
L’œil gauche d’un
cheval
L’œil gauche d’un
cheval
L’œil gauche d’un
cheval
La tête d’un cheval
La tête d’un cheval
L’œil droit d’un
cheval
Les yeux reflètent la personnalité et l’état physique d’un cheval. Le cheval psychiquement actif suit du
regard tous les objets mobiles qui l’environnent, à moins qu’il ne se concentre dans la quête d’une
nourriture à proximité. Un œil de bœuf, gros et inexpressif, témoigne d’une atonie psychique, de même
qu’un œil de cochon, petit et caché sous les paupières, l’œil creux et l’œil terne, par suite de
l’insuffisance des sécrétions lacrymales, sont des indices de mauvaise santé. Un œil dont la pupille
demeure élargie, même en pleine lumière, atteste soit une peur intense, soit des troubles neurologiques
liés à une maladie grave.
Le cheval n’a pas une vision semblable à celle de l’homme, et l’œil lui sert surtout à percevoir les
modifications de son environnement (danger, obstacles, etc.). Un cheval hypernerveux est calmé si on
réduit son champ visuel par des œillères. Un cheval borgne peut courir en plat. Un cheval aveugle, mais
docile, peut être parfaitement utilisable sur une route dégagée et plane. En revanche, les défauts de
vision exposent à des accidents en cas d’utilisation du cheval en terrain varié ou sur des obstacles.
L’œil du cheval est un organe pair situé à la région supérieure et latérale de la face, dans la cavité
orbitaire, il est composé de parties essentielles et de parties accessoires.
Les parties accessoires de l’œil sont les paupières, le corps clignotant, l’appareil lacrymal,
les muscles, le coussinet oculaire et gaine oculaire.
• Les paupières sont deux voiles membraneux formés extérieurement par la peau et tapissés
intérieurement par une membrane muqueuse appelée
• conjonctive. Au nombre de deux, une supérieure et l’autre inférieure, les paupières ont leur
bords garnis de poils courts et raides, appelés cils. Ces bords se réunissent et forment deux
angles, l’un externe ou temporal, l’autre interne ou nasal.
• Le corps clignotant, ou troisième paupière, situé dans l’angle nasal, est formé par un petit
fibro-cartilage.
• L’appareil lacrymal est représenté par une glande, située dans l’arcade orbitaire, des conduits et
un canal, dit lacrymal, qui va s’ouvrir dans la partie inférieure de chaque cavité nasale.
• Les muscles naissent au fond de l’orbite et vont s’insérer sur le globe oculaire.
• Le coussinet oculaire est une pelote de graisse située au fond de l’orbite.
• La gaine oculaire, espèce de cornet, part du fond de la cavité orbitaire et va se fixer au
bord de cette ouverture.
Les Parties essentielles constituent le globe de l’œil. Elles comprennent des membranes et des milieux.
Les membranes, superposées d’avant en arrière, sont la sclérotique, la cornée
transparente, l’iris, la choroïde et la rétine.
• La sclérotique, ou cornée opaque, est l’enveloppe superficielle, blanchâtre, qui recouvre l’œil en
grande partie. Elle présente une ouverture antérieure, occupée par la cornée transparente, et une
postérieure, plus petite, qui livre passage au nerf optique.
• La cornée transparente, ou cornée lucide, est enchâssée dans l’ouverture antérieure de la
sclérotique.
• L’iris est une membrane contractile, placée sur le champ en arrière de la cornée lucide, qui
partage en avant, l’œil en deux chambres, l’une antérieure et l’autre postérieure. Au centre, l’iris
présente une ouverture, appelée pupille.
• La choroïde, située en dedans de la sclérotique, est une membrane vasculaire recouverte
partout d’un enduit noirâtre, excepté dans un
• certain espace au fond de l’œil, appelé tapis ou tapetum.
• Le cercle ciliaire est un petit cordon grisâtre qu’on voit à la jonction de la sclérotique et de la
cornée lucide.
• Les procès ciliaires sont des prolongements noirs de la choroïde, rayonnes autour du cristallin.
• La rétine est une membrane nerveuse qui partant du nerf optique, s’étale sur la choroïde.
Les milieux de l’œil sont, d’avant en arrière l’humeur aqueuse, le cristallin et le corps vitré.
• L’humeur aqueuse est un liquidé limpide contenu dans les chambres de l’œil où elle est
renfermée dans une membrane particulière,
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Le cheval
La tête
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La tête d’un cheval
L’œil droit d’un
cheval
L’œil droit d’un
cheval
L’œil droit d’un
cheval
L’œil droit d’un
cheval
L’œil droit d’un
cheval
• Le cristallin est un corps transparent, de forme lenticulaire, situé en arrière de l’iris et
correspondant exactement au centre de la pupille.
• Le corps vitré, ou humeur vitrée, occupé la partie postérieure de l’œil. Cette humeur, qui
ressemble à du verre fondu, est contenue dans les cellules d’une membrane appelée
membrane hyaloïde.
Le nerf optique naît du cerveau, s’entrecroise avec celui du côté opposé, puis, les deux nerfs se séparent
et chacun, arrivant dans sa cavité orbitaire, pénètre dans l’ouverture postérieure de la sclérotique et se
perd dans la rétine.
Le mécanisme de la vision est logé dans la cavité orbitaire, protégé par les paupières et le corps
clignotant, entouré de sa gaine, reposant sur son coussinet, humecté par les larmes sécrétées parles
glandes lacrymales, qui facilitent les mouvements que lui font exécuter les muscles, l’œil, par son
organisation propre, représente un instrument d’optique d’une admirable perfection.
Connaissant bien la disposition de toutes les parties de l’œil voici maintenant l’effet qui se produit quand
un faisceau de lumière vient frapper la face externe de l’organe. Tous les rayons qui tombent en dehors
de la cornée lucide sont réfléchis diversement en dehors, tandis que ceux qui arrivent sur cette
membrane pénètrent dans l’intérieur de l’œil, en traversant successivement, d’avant en arrière, la cornée
lucide, la chambre antérieure, la pupille, la chambre postérieure, le cristallin et le corps vitré, de là,
l’image va se peindre sur la rétine. Parvenue sur cette membrane, elle l’impressionne et cette impression
est ensuite transmise, par le nerf optique, au cerveau.
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