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‫الجمـهوريــة الجزائريــة الديمقراطيــة الشعبيــة‬
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET
DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
‫وزارة التعليــم العالــي و البحــث العلمـي‬
UNIVERSITE CONSTANTINE I
1 ‫جامعـــــــة قسنطينـــــــــة‬
Faculté des Sciences de la Technologie
Département : ………………….
‫كلـيــة علوم التكنولوجية‬
.................................: ‫قسم‬
……………………………………………………………………….………………………………………………………………
N° d’ordre : ….
Série : ….
Mémoire
Présenté en vue de l’obtention du
Diplôme de Master en Électrotechnique
Option
Électrotechnique
Thème
Les inducteurs toriques : conception
optimale et pratique
Présenté par:
DRAA Mehdi
Encadreur:
BELAHRECH Djalal
Promotion 2012/2013
Remerciements
Je remercie Allah, le tout puissant, le miséricordieux, de m’avoir
appris ce Que j’ignorais, de m’avoir donné la santé et tout dont je
nécessitais pour L’accomplissement de ce mémoire.
Je remercie, L` encadreur BELAHRACHE Djalal, pour son
Encadrement, ses directives et sa disponibilité. Aussi, je le remercie
pour ses Encouragements, son indulgence, et sa sympathie.
Egalement, je remercie les autres membres du jury pour
l’honneur de bien vouloir apporter leur jugement à notre travail et la
pertinence de leurs remarques avisées, qui vont permettre
l’’amélioration de la qualité du manuscrit et l’’essor vers de nouvelles
perspectives.
Je souhaite également remercie, l’ensemble des enseignant de
l’’département d’électrotechnique de Constantine et particulièrement
ceux qui ont participé à notre formation.
Enfin, je ne saure terminer ce remerciement, sans mentionner
tous cieux Qui de prés ou de loin ont contribué à rende cette
expérience des plus en particulier le plan humain.
Dédicace
Je dédie ce Mémoire
A mes très chers parents, dont l'incommensurable
contribution à mon éducation, à mon instruction et à
tous les instants de ma vie, ravivera jusqu'à la fin de
mes jours mon infinie tendresse.
Qu'ils trouvent ici l'expression de mon éternelle
reconnaissance.
A mes chers frère
A toute ma famille
A tous mes amis
A ma jolie Hanane
Mehdi
SOMMAIRE
INTRODUCTION GENERALE…………………………………………………………....1
CHAPITRE1 : GENERALITES SUR L’ELECTROMAGNETISME
1.1 ÉQUATIONS DE MAXWELL…………………………………………………………...2
1.2 LES RELATIONS CONSTITUTIVES DES MILIEUX .................................................... 3
1.3 CARACTERISTIQUES DES MILIEUX MAGNETIQUES ............................................. 4
1.4 CONDITIONS DE PASSAGE ENTRE LES MILIEUX ................................................... 7
1.5 CONDITIONS AUX LIMITES .......................................................................................... 9
1.6 FLUX D'INDUCTION MAGNETIQUE ............................................................................ 9
1.7 CHAMP D’INDUCTION MAGNETIQUE
.................................................................. 10
1.8 CHAMP D’EXCITATION MAGNETIQUE
................................................................ 11
1.9 LOI D’INDUCTION DE FARADAY .............................................................................. 11
CHAPITRE 2 : LES INDUCTEURS EN PRATIQUE
2.1 DEFINITION ..................................................................................................................... 12
2.2 TYPE DES INDUCTEURS ............................................................................................... 13
2.3 LES APPLICATIONS DES INDUCTEURS .................................................................... 20
CHAPITRE 3 : ETUDE CONCEPTION D’INDUCTEURS TORIQUES
3.1 LES BOBINES TORIQUES .............................................................................................. 23
3.2 CONCEPTION OPTIMALE POUR LES BOBINES TORIQUES ................................... 27
3.3 REALISATION PRATIQUE D’UN INDUCTEUR TORIQUE ...................................... 30
CHAPITRE 4 : ANALYSE DU CHAMP DANS LA BOBINE TORIQUE
4.1 MODELISATION DE LA BOBINE TORIQUE.............................................................. 35
4.2 RESOLUTION DU PROBLEME .................................................................................... 37
4.3 RESULTATS OBTENUS ................................................................................................ 39
CONCLUSION GENERALE …………………...……………………………..…………..47
BIBLIOGRAPHIE………………………………………………………….……………….48
INTRODUCTION GENERALE
Les inducteurs sont des éléments qui jouent des rôles importants dans les circuits et réseaux
électriques. Ce sont des composants passifs qui ont la propriété de s’opposer aux changements de
courants qui les traversent.
Il ya une large variété de bobines inductrices s’étalent des grandes bobines a basse fréquence
pour le lissage du courant jusqu’aux petits inducteurs à haute fréquences pour le tuning.
Dans ce contexte le présent travail porte sur les bobines toriques à air avec une conception
optimale et pratique. Il est présenté en quatre chapitres.
-
Le premier chapitre concerne les lois et les fondements électromagnétiques nécessaires
pour faire la modélisation de tout dispositif électromagnétique.
-
Dans le deuxième chapitre on présente les inducteurs d’une manière générale avec leur
importance, leurs différents types ainsi que leurs applications.
-
Le troisième chapitre est consacré à l’importance des inducteurs toriques à air ainsi qu’a
leur conception optimale et pratique c’est-à-dire économique.
-
Dans le dernier chapitre une modélisation du champ par élément finis a été faite pour la
bobine torique optimale ayant la forme-D et cela en utilisant les codes de calcul pdetool
de Matlab et Ansoft Maxwell.
-
Enfin on termine par une conclusion générale.
1
Chapitre 1
GENERALITES SUR L’ELECTROMAGNETISME
Généralités sur l’électromagnétisme
Chapitre 1
GENERALITES SUR L’ELECTROMAGNETISME
L’électromagnétisme a pour but d’expliquer tous les phénomènes électriques et magnétiques.
Il rend compte de toutes les applications de l’électricité : production d’énergie électrique
(alternateurs, dynamos...), transport et distribution de l’énergie électrique, utilisation de
l’énergie (moteurs, éclairage), ondes électromagnétiques (qui groupent le rayonnement
gamma, les rayons X, l’ultraviolet, la lumière visible, l’infrarouge
et les ondes
radioélectriques [1].
Le terme électromagnétique montre que les effets de l’électromagnétisme sont bien sur les
phénomènes électriques et magnétiques.
Après la découverte des propriétés magnétiques de la matière, certains savants physiques
concentraient leurs recherches pour trouver la dépendance entre les phénomènes électriques et
magnétiques, tel que Oersted qui a montré l’action d’un courant électrique sur un aimant
permanent, Ampère, Gauss et Foucault qui ont mis en évidence les interactions entre courant
et champ magnétique [2,3].
1.1 ÉQUATIONS DE MAXWELL
Les équations de Maxwell sont des lois fondamentales de la physique, elles constituent les
postulats de base de l’électromagnétisme.
Ces équations traduisent sous forme locale différents théorèmes (Gauss, Ampère, Faraday)
qui régissaient l’électromagnétisme avant que Maxwell ne les réunisse sous forme d’équations
intégrales [4].
Ces équations montrent notamment qu’en régime stationnaire, les champs électrique et
magnétique sont indépendants l’un de l’autre, alors qu’ils ne le sont pas en régime variable.
Les équations suivantes présentent la forme la plus générale des équations de maxwell, c'està-dire en présence, d’éventuels charges et courants de conduction.
2
Généralités sur l’électromagnétisme
Chapitre 1
Les tableaux ci-dessous regroupe les équations de Maxwell sous les deux formes locale et
intégrale [5] :
Les équations
La forme intégrale
La forme locale
Lois de Faraday
Le théorème de Gauss
Le théorème d’AmpèreMaxwell
La conservation du flux
magnétique
Tab. 1.1 : équation de maxwell
Il faut noter que le passage de la forme intégrale à la forme différentielle se fait à l’aide des
théorèmes de stokes et Ostogradsky.
1.2 LES RELATIONS CONSTITUTIVES DES MILIEUX
Les équations de maxwell sont nécessaires mais restent insuffisantes si les relations
constitutives concernant les milieux ne sont pas connues.
Dans un milieu linéaire est isotrope, elles sont:
(1.1)
(1.2)
(1.3)
3
Généralités sur l’électromagnétisme
Chapitre 1
Où  , μ et σ sont des constantes qui représentent successivement la permittivité électrique, la
perméabilité magnétique et la conductivité électrique.
(Pour l’air, par exemple, on a =0, μ=μ0 et σ =0).
Par contre, dans un milieu matériel quelconque on a les relations suivantes :
(1.4)
(1.5)
où
et
est la polarisation (qui se trouve généralement dans les diélectriques).
est la magnétisation (qui se trouve généralement dans les milieux magnétiques).
1.3 CARACTERISTIQUES DES MILIEUX MAGNETIQUES
Le vide est caractérisé par la perméabilité magnétique μ0, Dans ce cas le champ d’induction
magnétique
et le champ d’excitation magnétique
sont liés par une relation linéaire [6].
Si on considère un milieu matériel à l’échelle microscopique, on remarque que le mouvement
des électrons dans leurs orbites et leur mouvement autour d’eux mêmes constitue un courant
élémentaire capable de créer un champ magnétique. Ces courants élémentaires tendent de
circuler à la surface du matériau. Si on arrive à isoler un de ces circuits élémentaires on
obtient la plus petite source de champ magnétique, ce circuit porte le nom : Dipôle
magnétique, et il est caractérisé par sont moment magnétique .
Au cas d’un milieu isotrope on a :
(1.6)
Où χ représente la susceptibilité magnétique du matériau.
On peut voir clairement que
La relation entre
et
et
sont colinéaires.
devienne :
(1.7)
μ étant la perméabilité absolue et μ0 la perméabilité du vide.
On peut classifier les matériaux suivant leur vecteur d’aimantation
4
comme suit [7] :
Généralités sur l’électromagnétisme
Chapitre 1
* Les groupes fondamentaux :
- les matériaux diamagnétiques.
- les matériaux paramagnétiques.
- les matériaux ferromagnétiques.
* Les groupes auxiliaires :
- les matériaux anti
- ferromagnétiques
- les matériaux ferrimagnétiques
1.3.1 Les matériaux diamagnétiques
Le matériau diamagnétique est un corps, dont les moments magnétiques orbitaux et de spin
se compensent et produisent un moment résultant nul, si ce matériau est isolé, il ne produit
aucun champ magnétique propre.si on applique un champ extérieur sur ce matériau, les
moments orbitaux tendent à diminuer ce qui entraîne un déséquilibre entre les moments
orbitaux et les moments de spin, ce qui donne un moment totale non nul mais de sens opposé
du champ appliqué. Dans ce cas on a  Est négative ce qui implique que μr ≈ 1.
Quelques exemples :
Matière

Si
-1.2 10-6
Cu
Zn
Ge
Se
-1.110-6
-1.9 10-6
-1.5 10-6
-4.0 10-6
Tab.1. 2 La susceptibilité de quelques matériaux diamagnétiques
5
Généralités sur l’électromagnétisme
Chapitre 1
1.3.2 Les matériaux paramagnétiques
Dans ces matériaux les moments orbitaux et de spin ne compensent entièrement, ils en
résultent un moment magnétique total non nul et de faible module si le corps est isolé les
orientations de ces moments sont arbitraires de sorte que le moment magnétique globale de ce
corps est nul.si on place ce corps dans un champ extérieur, les moments résultants tendent à
s’orienter dans le même sens de ce champ l’aimantation de ce type de corps est de faible
valeur.
 Est faible donc μr≈1, mais sa valeur est positive et pratiquement constante (variation en
1/T). Les vecteurs
et
sont de même sens et l’aimantation disparaît avec le champ
d’excitation
Quelques exemples :
Matière
Na
Al
Mn
Ta
W

8.6 10-6
7.7 10-6
1.2 10-4
1.1 10-6
3.5 10-6
Tab.1. 3 La susceptibilité de quelques matériaux paramagnétiques
1.3.3 Les matériaux ferromagnétiques
Dans ce type de matériaux l’influence des moments de spin est supérieur aux moments
orbitaux, et chaque électron possède un moment non nul orienté suivant le moment de spin,
de plus dans ces matériaux les moments magnétiques résultants sont orientés dans le même
sens dans certains régions appelées : domaines magnétiques.
Si un corps ferromagnétique est isolé les domaines ont des moments résultants orientés
arbitrairement de façon à ce que le vecteur d’aimantation être considéré nul. La susceptibilité
 est élevée, (μr >>1), et variable avec l’excitation magnétique.
Quelques exemples :
6
Généralités sur l’électromagnétisme
Chapitre 1
Fe
Matière
(pur)
r
2.0 105
Fe
Ni
Co
Supermalloy
6.0 102
2.5 102
8.0 105
(commercial)
6.0 103
Tab.1. 4 La perméabilité relative de quelques matériaux ferromagnétiques
1.3.4 Les matériaux anti -ferromagnétiques
Dans ces matériaux chaque électron a un moment résultant non nul, mais le moment
magnétique par unité de volume est nul. Dans le cas isolé ces matériaux ne produisent aucun
champ propre, mais en présence d’un champ extérieur ils sont peut affectés.
1.3.5 Les matériaux ferrimagnétiques
Ces matériaux forment un cas particulier des matériaux ferromagnétiques la seul différence
entre les deux types est que les matériaux ferrimagnétiques ne sont pas
Conducteurs du courant électrique. Ils sont intéressants car ils ne favorisent pas la création
des courants de Foucault (courants apparaissant dans les masses magnétiques soumises à des
champs variables et générateurs de pertes électromagnétiques).
1.4 CONDITIONS DE PASSAGE ENTRE LES MILIEUX
A la surface de séparation de deux milieux ayant des propriétés physiques différentes, les
égalités suivantes doivent être assurées.
Pour les grandeurs magnétiques :
(1.8)
(1.9)
Pour les grandeurs électriques :
7
Généralités sur l’électromagnétisme
Chapitre 1
(1.10)
(1.11)
Pour la densité de courant :
(1.12)
Ici
est le vecteur normal à l’interface dirigé du milieu 1 vers le milieu 2, K est la densité
surfacique de courant libre à l’interface,
est la densité surfacique de charge libre à
l’interface entre les deux milieux milieu 1 et 2.
Figure 1.1 Limite de séparation de deux milieux différents
Les relations précédentes montrent la continuité de la composante normale de l'induction
magnétique , La continuité de la composante normale de la densité de courant
et celle de la
composante tangentielle du champ électrique .
Les expressions (1.9) et (1.11) traduisent la discontinuité de la composante tangentielle du
champ magnétique
et la discontinuité de la composante tangentielle du vecteur déplacement
électrique .
Les équations de maxwell énumérées ainsi que les relations du milieu, la loi d'ohm et les
conditions de continuité permettent de traduire correctement le comportement de la majorité
des phénomènes électromagnétiques.
8
Généralités sur l’électromagnétisme
Chapitre 1
1.5 CONDITIONS AUX LIMITES
1.5.1 Condition de Dirichlet
L’inconnue prend des valeurs données sur les bords du domaine. On distingue deux types :
Dirichlet homogène, où l’inconnu de l’équation est fixé sur la limite est considéré égal à zéro
(ex : A=0, V=0).
Dirichlet non homogène, où l’inconnu de l’équation est fixé sur la limite et sa valeur est non
nulle (ex : A ≠ 0, V≠0).
1.5.2 Condition de Neumann
La valeur du gradient de l’inconnu sur les bords du domaine de résolution est connue. On
distingue deux types :
Neumann homogène, où la dérivé par rapport à la normal de l’inconnu est nulle
.
Physiquement, cela signifie que les lignes iso valeurs de l’inconnu sont perpendiculaires à la
limite considérée. Le deuxième type c’est Neumann non homogène, où
.
Les lignes de champ pour le cas du champ magnétique forment un angle α avec la limite.
Avec :
est le vecteur normal a la limite [8].
1.6 FLUX D'INDUCTION MAGNETIQUE
Le flux d’induction magnétique
qui traverse une surface est égal au nombre de lignes de
forces du champ d'induction magnétique
qui pénètre une surface . Il correspond au produit
scalaire de ces deux vecteurs.
.
ǁ.ǁ .
(1.13)
Où θ est l'angle entre les lignes du champ d'induction
surface S.
9
et le vecteur normal au plan de la
Généralités sur l’électromagnétisme
Chapitre 1
Ainsi, si la surface est perpendiculaire aux lignes du champ , cet angle est égal à 0 et
son cosinus vaut 1, ainsi le flux est maximum.
La loi de Lenz précise que, si une variation de flux d (t) apparaît dans un cadre constitué d'un
conducteur électrique, une force électromotrice e(t) apparaîtra aux bornes de ce cadre.
Cette force électromotrice est créée pour s'opposer à la variation de flux dans le cadre.
(1.14)
L'unité de flux magnétique est le Weber (Wb), en hommage au physicien allemand Wilhelm
Eduard Weber (1804-1891).
Comme e(t) est exprimé en volt et t en seconde.
1.7 CHAMP D’INDUCTION MAGNETIQUE
1.7.1 Définition
Le champ d’induction magnétique
traduit l’effet du déplacement des charges électriques.
Si un courant constant traverse un conducteur électrique de longueur élémentaire dl, on écrit
localement la loi de Biot et Savart :
(1.18)
Conséquence : tout circuit électrique parcouru par un courant crée un champ magnétique.
L’intensité du champ magnétique décroît rapidement avec la distance et s’annule à l’infini.
Les résultats précédents restent valables dans l’air [9].
1.8 CHAMP D’EXCITATION MAGNETIQUE
1.8.1 Définition
Le champ d’excitation
rend compte de l’influence du milieu magnétique sur les grandeurs.
Il s’exprime en Ampères par mètre.
10
Généralités sur l’électromagnétisme
Chapitre 1
Dans le vide ou dans l’air : l’induction et l’excitation magnétique sont colinéaires
(1.16)
Au sein d’un matériau magnétique : il en est de même. Mais on fait intervenir la perméabilité
relative du matériau .
(1.17)
1.9 LOI D’INDUCTION DE FARADAY
1.9.1 Définition
Dans un circuit électrique qui est le siège d’une variation de flux magnétique, il se crée une
fem induite e donnée par la relation [9] :
(1.15)
La loi de Faraday énonce que le force électromotrice induite dans un circuit fermé baigné par
un champ magnétique est directement proportionnelle à la variation dans le temps du flux du
champ magnétique pénétrant dans le circuit.
Le fem induite dans le circuit est la dérivée négative par rapport au temps du flux du champ
magnétique à travers les circuits.
Le signe négatif détermine le sens du courant induit dans le circuit. Il est régi par la loi de
Lenz qui énonce que le sens du courant induit est tel qu'il s'oppose par ses effets magnétiques
à la cause qui a produit le courant.
11
Chapitre 2
LES INDUCTEURS EN PRATIQUE
Chapitre 2
Les inducteurs en pratique
LES INDUCTEURS EN PRATIQUE
2.1 DEFINITION
Le passage du courant dans un conducteur engendre un champ d'induction magnétique dans
l'espace environnant. Ce phénomène se traduit par une accumulation locale d'énergie sous
forme de lignes de flux magnétique. Tout composant qui utilise ces propriétés est appelé
inducteur ou plus communément bobine, bobine d'induction, self, ...etc.
Un inducteur est un composant électronique passif qui peut stoker l’énergie sous forme de
champ magnétique.
En électrique : qui cause l’induction (phénomène produisant un courant électrique dans un
circuit quand le flux magnétique qui le traverse varie).
En philosophie : qui est la base d’une induction, source de champ magnétique qui produit
l’induction.
Les inducteurs sont des composants qui sont simples dans leur construction, se composant
d’enroulements de fil conducteur isolé enroulé autour d'un noyau qui peut être
ferromagnétique ou amagnétique.
Si l'enroulement de fil est enroulé autour d'un noyau fait d'un matériel qui est facilement
magnétisé, comme le fer, alors le champ magnétique autour de l'enroulement est concentré
dans le noyau, ceci considérablement augmente l'efficacité de l'inducteur [10].
12
Chapitre 2
Les inducteurs en pratique
2.2 TYPE DES INDUCTEURS
Il existe deux catégories principales des inducteurs :
2.2.1 Type selon la géométrie
a) Solénoïde
Un solénoïde est un dispositif constitué d'un fil électrique enroulé régulièrement en hélice de
façon à former une bobine longue. Parcouru par un courant, le solénoïde produit un champ
magnétique dans son voisinage, et plus particulièrement à l'intérieur de l'hélice où ce champ
est quasiment uniforme.
Dans un solénoïde, le matériel de noyau est ferromagnétique, signifiant qu'il concentre les
lignes magnétiques du flux. Ceci augmente l'inductance de l'enroulement loin au delà de
l'inductance parcourable avec un enroulement d'air-noyau de même dimension et de même
nombre de tours.
Quand le courant entre dans l'enroulement, la majeure partie du flux magnétique résultant
existe dans le matériel de noyau.
Un inducteur de solénoïde est enroulé sur un gabarie sous forme cylindrique, creuse, en
plastique ou phénolique avec du fer ou un noyau mobile et plein d'acier. L’enroulement est
orienté verticalement, le noyau se repose normalement légèrement au-dessous du centre
d'enroulement.
Fig.2. 1 Inducteur solénoïde
13
Chapitre 2
Les inducteurs en pratique
b) Tore
Un tore, simplement défini, est un anneau ou un dispositif formé par beignet qui est largement
répandu pour enrouler des inducteurs et des transformateurs.
Dans un tore, tout le flux magnétique est contenu dans le matériel de noyau. C’est parce que
le noyau n'a aucune extrémité outre de dont le flux pourrait fuir.
L'emprisonnement du flux empêche les champs magnétiques externes d'affecter le
comportement du tore, et empêche également le champ magnétique dans le tore d'affecter
d'autres composants dans un circuit.
Fig.2. 2 Inducteur torique
14
Chapitre 2
Les inducteurs en pratique
c) Spirale
Un inducteur en spirale peut être construit sur un substrat de silicium en employant les à
multi niveaux relie ensemble qui sont par habitude équipés de processus traditionnels
d'aujourd'hui de fabrication de silicium [11].
Deux couches au minimum en métal est nécessaire pour établir l'enroulement en spirale de
base et un contact de dessous de passage pour renvoyer la borne intérieure de l'enroulement à
l'extérieur. La structure latérale d'un inducteur est définie par le nombre de tours, la largeur et
l'espace de fil, et la surface totale couverte.
L'enroulement en spirale lui-même est modelé par une inductance idéale, une résistance de
série, représentant les pertes ohmiques dans l'enroulement, et une capacité inter de fil. [12].
Les inducteurs en spirale sont importants, exécution-limitant des composants dans des circuits
monolithiques de la radio fréquence [13].
En savoir plus sur planaires spirale des inducteurs en l’air. Dans la même catégorie que les
bobines spirales plates nous avons bobines planaires en spirale, planes bobines en spirale
carrés, des bobines en spirale rectangulaire plane, bobines en spirale hexagonales planes et
spirale octogonale. Bobines planaires sont principalement utilisés dans les applications à
haute fréquence et conçus comme des pistes d'un circuit imprimé.
Fig.2. 3 : Inducteur spirale
15
Chapitre 2
Les inducteurs en pratique
2.2.2 Type selon le noyau
a) Les inducteurs à air
Un noyau inducteur à air est un inducteur qui ne dépend pas d'un matériau ferromagnétique
pour atteindre son inductance spécifié. Certains inducteurs sont enroulés sans air canette et
juste comme le noyau. D'autres sont enroulés sur une bobine en bakélite, plastic, céramique,
etc.
Les valeurs d’induction sont plus faible avec un noyant magnétique, mais le comportement est
plus proche de l’idéalité en terme de saturation et band passante.
L’avantage d’une bobine à noyau d’air son inductance n'est pas affectée par le courant qu'il
porte. Cela contraste avec la situation avec l'aide de bobines noyaux ferromagnétiques dont
inductance tend à atteindre un pic à des intensités de champ modérés avant de tomber vers
zéro à l'approche de la saturation.
Dans les circuits tels que les croix audio sur des filtres en systèmes d'enceintes salut-fi, vous
devez éviter toute distorsion. La plupart des émetteurs radio s'appuient sur des bobines d'air
pour empêche la production d’harmoniques.
Les bobines d'air sans pertes de fer ses derniers qui causent des problèmes avec des noyaux
ferromagnétiques. Quand la fréquence est augmentée cet avantage devient de plus en plus
important. Vous obtenez un meilleur facteur Q, une plus grande efficacité, une meilleure
gestion de la puissance et moins de distorsion.
Finalement, les bobines d'air peuvent être conçues pour fonctionner à des fréquences aussi
élevées que 1 GHz. Les noyaux ferromagnétiques ont tendance à faire des pertes supérieures
à 100 MHz.
Et l’inconvénient d’absence d'un noyau à haute perméabilité doit avoir une plus grande tour
de fil pour atteindre une valeur d'inductance donnée. Plus de tours signifie une plus grosse
bobine. Aux fréquences plus élevées que vous n'avez généralement pas besoin de haute
inductance.
16
Chapitre 2
Les inducteurs en pratique
Fig.2.4 inducteur à air
b) Les inducteurs à noyau magnétique
Le but d'un noyau matériel magnétique dans un inducteur est pour donné le champ appliqué,
produisent un flux plus élevé comparé au flux produit en air, et pour former un chemin
magnétique pour le flux. Le type de matières employées est ferromagnétique, fer et alliages
de fer, ou matériaux ferrimagnétique, ferrites mous.
Ont des valeurs plus élévee a encombrement constant, ce pendant , on utilise le fer en tole
superposée pour les base fréquence (50Hz a 400Hz) et les firitte pour les fréquence supérieur.
Quatre paramètres importants décrivant les propriétés d'un matériel de point de vue du
concepteur d'inducteur sont la perméabilité relative, flux maximum densité, coercivité, et
résistivité. La perméabilité relative
détermine des possibilités de matériaux de flux
magnétique de conduite. Avec une haute
densité maximum possible de flux, la coupe de
noyau peut être diminuée. Le coercivité réduit la perte d'hystérésis et une résistivité élevée
réduit la perte de courant de Foucault [14].
17
Chapitre 2
Les inducteurs en pratique
Les différents types de noyaux sont :
Noyau de fer de poudre
Le fer en poudre est un matériel magnétique qui a un espace d'air distribué inhérent cet
espace permet au noyau de stocker des niveaux plus élevés de flux magnétique, une fois
comparé à d'autres matériaux magnétiques, des noyaux de fer en poudre soient faits en
particule de fer presque de 100% fer soient isolés de l'un de l'autre. Mélangé à une reliure
(telle que phénolique ou époxyde) et serré dans la forme finale de noyau [15].
Noyau de "E"
Des noyaux de "E" sont formés comme un "E" et ont un chemin magnétique fermé comme
un noyau toroïdal.
Les noyaux lacune de "E" sont un chemin magnétique partiellement ouvert. L'avantage d’un
noyau béant de "E" est obtenir plus haut valeurs d'inductance avant saturation d'atteinte. [16]
Fig.2. 4 : Inducteur cor ‘E’
18
Chapitre 2
Les inducteurs en pratique

Noyau de ferrite

Noyau de MPP :(moly permalloy poudre core)

Noyaux en céramique

Noyau de Kool Mu

Noyaux stratifié par acier

Noyau toroïdal

Noyaux stratifiés

Noyaux de pot

Noyaux de PE

HEU noyaux

Noyaux de pq

Double galette et noyaux de RM

EFD cor

EC/ETD cor

Noyaux lacune
Fig.2.5 Les inducteurs à noyau magnétique
19
Chapitre 2
Les inducteurs en pratique
2.3 LES APPLICATIONS DES INDUCTEURS
Les inducteurs jouent un rôle très important dans plusieurs domaines d’application, en peut
citer :
Pour électronique de puissance
⦁Dans les alimentations de puissance pour limiter les ondulations résiduelles du réseau
électrique.
⦁Associées aux condensateurs.
⦁Ils forment un circuit oscillant utilisé comme filtres.
⦁Circuits résonnants ou corrigeant la courbe de réponse d'un système électronique.
• raccourcir une antenne (la bobine joue le rôle d'amplificateur de signal).
• accorder en impédance un circuit.
• créer un filtre pour une fréquence ou une bande de fréquences particulière.
• lisser les courants continus (le bruit est élimine) ou contrôler la croissance des courants dans
les dispositifs d'électronique de puissance.
⦁ Régulateur de puissance (C.C-C.C).
• stocker de l'énergie électromagnétique (magnétique en l'occurrence) sous la forme :
⦁ Assurer l'élimination des parasites d'une alimentation électrique ou d'un signal analogique,
elle joue alors le rôle d'impédance.
20
Chapitre 2
Les inducteurs en pratique
Pour le chauffage par induction
La conception des inducteurs pour le chauffage par induction suivre certains principes pour
réaliser efficacité maximum. On appliquant dans :
⦁Le soudage par induction
⦁La Trempe par induction
⦁La forge par induction
⦁Le Brasage par induction
⦁Traitements thermiques superficiels
Fig.2.6 Inducteur pour le chauffage par induction
21
Chapitre 2
Les inducteurs en pratique
Pour la communication
Inducteurs creusés par air
Des inducteurs creusés par air simple sont utilisés dans des beaucoup de circuits
fonctionnant dans le 1MHz à la chaîne de plusieurs centaines de mégahertz, y compris la
radio et les récepteurs de TV.
Antennes par radio d’AM
Les récepteurs par radio d’AM utilisent les antennes internes qui ont un certain nombre
d'inducteurs enroulés autour d'une tige de ferrite. Ceux-ci sont combinés avec les
condensateurs fixes et variables pour permettre à la radio d'être accordés aux diverses
fréquences de station.
Inducteurs à la fréquence ultra-haute
Les inducteurs creusés pour les applications à fréquence ultra-haute peut se composer de
seulement un ou deux tours de fil.
Inducteurs de morceau de SMD
Les inducteurs multicouche de morceau montés par surface sont minuscules, souvent
seulement 3 ou 4mm à travers. Sont utiles pour beaucoup de fréquence par radio et
applications de communications [13] [12].
Fig.2.7 Les inducteurs pour la communication
22
Chapitre 3
ETUDE CONCEPTION D’INDUCTEURS TORIQUES
Etude conception d’inducteurs toriques
Chapitre 3
ETUDE CONCEPTION D’INDUCTEURS TORIQUES
3.1 LES BOBINES TORIQUES
Un enroulement de tore ou un inducteur toroïdal se compose du tore avec le fil fait une
boucle autour de lui. Le tore magnétique est habituellement fait en poudre de ferrite ou de fer,
et peut avoir une section transversale en coupe (comme un rouleau de bande de conduit) ou
circulaire rectangulaire (comme une butée torique). Le fil est habituellement fait de cuivre.
Les inducteurs et les transformateurs de Toroïdal sont des composants de l'électronique. Ils
ont plusieurs avantages par rapport aux enroulements de solénoïde, l'avantage principal étant
leur interférence électromagnétique inférieure.
Un tore est un structure de noyau la plus idéale et il la le moindre flux de fuit, ce pendent, la
prétention de sons flux de fuit est vraiment jamais valide complètement ainsi un certain forme
de déviation, alors dans un tore tout le flux magnétique est contenu dans le matériel de noyau.
C’est parce que le noyau n'a aucune extrémité outre de dont le flux pourrait fuité.
Noyau d’air, inducteur de cette forme sont utilisé pour bien au dessus de 10 MHz, pas de
saturation et n’a aucune perte de noyau.
La valeur de l'inductance propre dépend essentiellement des dimensions de la bobine,
notamment par le nombre de spires N, la section S du corps de la bobine, la longueur du
circuit magnétique l obtenu à l'intérieur de la bobine et enfin de la nature du matériau qui se
trouve à l'intérieur de la bobine, Nous pouvons dire également qu’une inductance est
caractérisée par la propriété de créer un flux magnétique lorsqu'elle est parcourue par un
courant électrique. Le facteur de proportionnalité entre le flux  créé et le courant électrique
est appelé coefficient d'auto-induction, ou encore inductance, et est symbolisé par la lettre L et
exprimé en Henry [H].
23
Etude conception d’inducteurs toriques
Chapitre 3
La procédure pour trouver l’inductance d’une bobine torique est la suivante :
(3.1.1)
On a la langueur
(3.1.2)
L’équation (3.1.2) dans l'équation (3.3.1)
(3.1.3)
Le champ
(3.1.4)
L’équation (3.1.4) dans l'équation (3.1.3)
(3.1.5)
(3.1.6)
L’équation de l’énergie est donné par :
On a
(3.1.7)
(3.1.8)
L’équation (3.1.8) dans l'équation (3.1.7), (3.1.7) devient:
(3.1.9)
Finalement La formule générale d'inductance d'un inducteur toroïdal idéale est donnée par :
(3.1.10)
24
Etude conception d’inducteurs toriques
Chapitre 3
3.1.1 Tores avec des sections transversales carrées
La formule générale d'inductance d'un inducteur toroïdal idéale est donnée par :
(3.1.11)
Ici, la première limite correspond à l'inductance d'un tore mince, qui est donné par l'équation
(3.1.10), et la deuxième limite correspond à l'inductance interne du fil de la longueur w.
Les tours du contact de tore autour de la circonférence d'un cercle du rayon b (voir fig. 3.2).
Cet arrangement géométrique nous permet d'écrire un état de contact de fil.
Entre le rayon intérieur b, le diamètre de fil d, et le nombre de tours N (voir fig. 3.1) pour
toute section transversale donnée c'est :
(3.1.12)
L'induction du tore carré de section, comme dimensionnée dans la figue.3.2, peut être obtenue
à partir de l'équation (3.1.12) dans à la laquelle le z(r) est constant
(c-b)
(3.1.13)
Le côté de la place est donné par :
(3.1.14)
Présentant l'état de contact de fil et l'équation (3.1.14) dans l'équation (3.1.13), la formule
d'inductance devient
(3.1.15)
25
Etude conception d’inducteurs toriques
Chapitre 3
Fig. 3.1 La géométrie du contact de fil au rayon intérieur
Fig. 3.2 Enroulement toroïdal avec la section transversale carrée.
3.1.2 Tores avec des sections transversales circulaires
L'inductance d'un tore circulaire de section peut être dérivée de l'équation (3.1.10) ou fonder
en beaucoup de manuelset dimensionnés dans la figure.3.3 où le z(r) a l'expression d'un
demi-cercle de diamètre (c-b), il est donnée par :
(3.1.16)
Le diamètre du cercle est donné par :
(3.1.17)
26
Etude conception d’inducteurs toriques
Chapitre 3
Fig.3.3 Enroulement toroïdal avec la section transversale circulaire
Présentant cette expression et l'état de contact de fil donné par l'équation (3.1.17) dans
l'équation (3.1.16), l'inductance devient :
(3.1.18)
3.2 CONCEPTION OPTIMALE POUR LES BOBINES TORIQUES
Il y a beaucoup de différentes manières d'enrouler un inducteur d'un type donné pour obtenir
une certaine valeur d'inductance. Les ingénieurs pratiques préfèrent une conception
particulière pour une raison économique, la meilleure conception est de choisir le minimum
de matériel d'enroulement employé.
En dernier siècle, Maxwell [5] a examiné le problème de la meilleure manière d'enrouler une
longueur indiquée de fil dans un solénoïde pour réaliser la plus grande inductance possible,
cette solution était un solénoïde en coupe carré en lequel le diamètre moyen de tour était 3.7
fois le côté du carré. La Shaw-croix et les puits [16] ont employé une meilleure formule que le
maxwell et ont prouvé que le rapport devrait être 3. En conclusion, les livres dont le nom est
associé à la conception optimale ont prouvé que le diamètre moyen est en fait 2.967 fois le
côté du carré. [17]
27
Etude conception d’inducteurs toriques
Chapitre 3
En 1960 qui travaille aux réacteurs de puissance a haut tension pour l’usage dans les lignes
de fond de transmission a étudié le problème d’enrouler les réacteurs toroïdal, sans des
tension de pliage son calcul l’amené a une équation du second degré a partir du qu’il a tracer
la courbe de la forme en coupe du tore en utilisant un méthode graphique étape par étape.[18]
Travaille dans le contexte de la recherche sur les réacteurs thermonucléaire comme le
TOKMAK type fil et autre. Dans 1971 a en ployé la même méthode et a obtenu l’expression
du premier dérivé du courbe qu’ils intègrent numérique, après que leur travaille.
La forme désigné est parfois nommé « Princeton- D », mais elle est reconnu sous le nom
« forme-D» parce qu’elle ressemble à la lettre D.
A un an après SHAFRANOVE a examiné le problème, il a trouvé la forme optimal d’un
enroulement toroïdal idéal, assurer l’énergie maximum de champ pour une longueur fixe de
matériel d’enroulement, composé d'une famille des formes selon le rapport intérieur aux
rayons externes du tore (voire fig.3.5), Dix ans après SHAFRANOV, MURGATRYODE
prouvé que leur résultat est identique comme indiqué par SHAFRANOV pourraient être
employés dans la conception pratique des inducteurs. Il a fait une autre étude comprenant des
formes optimales pour les courants alternatifs [18].
L'inductance d'un tore en coupe de forme D, comme dimensionnés dans la figue.3.4, est
donnée par :
(3.2.1)
Avec
Là où la première limite correspond à l'inductance d'un tore mince et la deuxième limite est
l'inductance interne du fil.
Le rayon intérieur est :
(3.2.2)
Présentant cette expression dans l'équation (3.2.1), la formule d'inductance devient
28
Etude conception d’inducteurs toriques
Chapitre 3
(3.2.3)
Fig.3.4 Enroulement toroïdal avec la section transversale de forme D
Fig.3.5 La famille de la bobine torique
29
Etude conception d’inducteurs toriques
Chapitre 3
3.3 REALISATION PRATIQUE D’UN INDUCTEUR TORIQUE
3.1 Tore avec section en forme D
On dit que des enroulements sans noyau d'aimant ont un noyau d'air. Les inducteurs de cette
forme sont utiles pour bien au-dessus de 10 mégahertz. Pas de saturation et y n’a aucune perte
de noyau.
Notre travail consiste a réalise un bobine torique optimal a la forme-D à air, a une hauteur
égale a
égale a
diamètre
, une diamètre externe égale a
, une diamètre interne
, une nombre de spire égale a 102 formé d’un fil conducteur supposé de
, voire la figure 3.5.
Fig.3.6 Les dimentions de la bobines
30
Etude conception d’inducteurs toriques
Chapitre 3
La conception de cette bobine passe par les étapes suivantes :
Premier étape : Choix du conducteur.
On a utilisé le fil disponible au labo d’électrotechnique. C’est du fil de cuivre 0.6 mm, Ce
dernier ne conduit pas une grand courant, Pour on a utilisé plusieurs brins qu’on a torsadé (10
pour la bobine réalisée). Cette astuce a deux avantages qui consistent à régler le diamètre du
conducteur selon le courant d’utilisation d’une part et la minimisation de l’effet de peau
d’autre part surtout dans le cas des fréquences un peu élevées.
Fig.3.7 Fil torsadé
31
Etude conception d’inducteurs toriques
Chapitre 3
Deuxième étape : Construction du gabarie en forme-D.
Celui-ci a nécessité 4 pairs de disque en bois de diamètres différents (voire fig.3.7)

Première paire : avec un diamètre externe égal a
égale a


et un diamètre interne
et a une hauteur égale a 1
Quatrième paire : Avec à un diamètre externe égal a
égale a
et un diamètre
et a une hauteur égale a 1
Troisième paire : Avec un diamètre externe égal a
égale a

et a une hauteur égale a 1
Deuxième paire : Avec un diamètre externe égal a
interne égale a
et un diamètre interne
et un diamètre interne
et a une hauteur égale a 0.6
L’assemblage des disques s’est fait en commencent par la paire avec le plus grand
diamètre jusqu’à la plus petite (voir fig.3. 8).
Fig.3.8 Les disques du bois
32
Etude conception d’inducteurs toriques
Chapitre 3
Fig. 3.9 Le gabarie en forme-D
Troisième étape : Enroulement du conducteur.
L’enroulement consiste à faire entré le conducteur dans le trou du gabarie et de le faire sortir
de l’autre coté, on faisant ainsi on n’a pas pu enrouler le gabarie complètement parce que le
trou a été saturé. La solution à ce problème était de faire une rainure verticale comme le
montre la figure 3.9.
Fig.3.10 La rainure dans le gabarie
33
Etude conception d’inducteurs toriques
Chapitre 3
Cette dernière méthode nous a permis d’enrouler le fil sur le gabarie. (Voire fig.3.11).
Fig.3.11 Le gabarie entrain d’enroulé
Et la bobine complète est montrée sur la figure 3.12
Fig.3.12 La bobine complète
34
Chapitre 4
ANALYSE DU CHAMP DANS LA BOBINE TORIQUE
Chapitre 4
Analyse du champ dans la bobine torique
ANALYSE DU CHAMP DANS LA BOBINE TORIQUE
4.1 MODELISATION DE LA BOBINE TORIQUE
4.1.1 Equations de Maxwell et relations de milieux
Tout phénomène électromagnétique est régi par les quatre équations aux dérivées partielles
de Maxwell. Sous formes locale, le système est donné par :
(4.1.1)
(4.1.2)
(4.1.3)
(4.1.4)
Tel que
est le champ électrique,
est le champ magnétique,
est la densité de courant d’excitation,
induction électrique et
est l’induction électrique,
est l’induction magnétique,
est le vecteur
est la densité de charge volumique.
La grandeur physique qui relie le champ et l’induction magnétiques est la perméabilité
magnétique μ du matériau. Aux équations précédentes du système de Maxwell, on rajoute les
relations de milieux suivantes :
(4.1.5)
(4.1.6)
(4.1.7)
(4.1.8)
le courant résultant du champ électrique
mouvement,
est le champ rémanent.
35
et
exprime le courant résultant du
Chapitre 4
Analyse du champ dans la bobine torique
4.1.2 Équation du champ électromagnétique dans une bobine torique
On utilise un bobine alimentée en courant alternatif, la variation dans le temps du champ
génère des courant induits (Foucault) dans la parties conductrices, Le courant induit crée alors
un champ magnétique induit, tel que le flux ainsi induit (c’est-à-dire créé) est opposé au
flux inducteur, alors on a ici un problème magnétodynamique.
Pour ce type de problème, la recherche de l’équation modèle qui gouverne le phénomène
magnétique couplé fait appel à l’intégralité du système d’équations de Maxwell.
A cause de la coexistence des deux champs magnétique et électrique, la formulation de
l’équation modèle du champ électromagnétique exige l’utilisation à la fois des potentiels
vecteurs magnétique
et scalaire électrique .
De l’équation (4.1.1), il existe un potentiel magnétique vectoriel A tell que :
(4.2.1)
La substitution de la relation (4.2.1) dans (4.1.4) donne :
(4.2.2)
De (4.2.2), il existe un potentiel scalaire
tell que :
(4.2.3)
Pour les parties conductrices fixes, le remplacement de (4.2.3) dans (4.1.7) :
(4.2.4)
En se limitant aux problèmes quasi stationnaires (basse fréquences et vitesses réduites), la
composante du champ magnétique lié aux courants de déplacement peut être négligée:
et le champ rémanent
Ainsi, la combinaison des équations ci-dessus conduit au système d’équations à deux
inconnus et V suivant :
(4.2.5)
36
Chapitre 4
Analyse du champ dans la bobine torique
est nul ( =0) et si le potentiel scalaire
Si la densité volumique de charge
considéré comme nul
peut être aussi
, le modèle magnétodynamique peut être simplifié à une modèle
purement magnétique que dans cas an la jauge .
Est vérifiée soit les deux équations du
système devient :
(4.2.6)
4.2 RESOLUTION DU PROBLEME
4.2.1 La méthode des éléments finis MEF
La méthode des éléments finis est apparue dans les années 1950 et n’a été introduite en
électromagnétisme qu’en 1970 par M. V. K. Chari et P. P. Sylvester [19]. Elle a connu dés
lors un développement considérable.
La méthode des éléments finis est une méthode d’approximation qui transforme l’équation
aux dérivées partielles en un système d’équations algébriques et cela par une approche
variationnelle ou résidus pondéré [20].
Les étapes essentielles de mise en œuvre de la méthode sont, le maillage du domaine d’étude,
la construction des systèmes algébriques élémentaires, assemblage et résolution du système
algébrique global et à la fin l’exploitation des résultats.
Principe

Discrétiser (maillage) : découper le domaine D en éléments e (triangles ou
quadrilatères, rectilignes ou curvilignes) reliés entre eux par un nombre fini de points
où les potentiels nodaux
sont les inconnues du problème.
37
Chapitre 4
Analyse du champ dans la bobine torique
Fig.4. 1 Différents types d’éléments finis

Approximer : par interpolation polynomiale de l’inconnue sur chaque élément (e)
Où les

représentent les fonctions de formes.
Écrire sous forme intégrale les E.D.P. selon une des 2 formulations suivantes :
a) variationnelle : qui consiste à minimiser une fonctionnelle qui représente généralement
l’énergie du système étudié.
b) projective : ou des résidus pondérés (type Galerkin) qui consiste à minimiser le résidu
induit par l’approximation de la fonction inconnue.

assembler les intégrales élémentaires pour obtenir la fonctionnelle totale en f(noeuds)
∫∫ S → Σ ∫∫ e

Résoudre le système d’équations algébriques écrit sous forme matricielle, après prise
en compte des conditions aux limites (et une bonne numérotation des nœuds) [21].
Pour résoudre le système global, on peut utiliser des méthodes directes ou indirectes. Si les
méthodes directes sont basées sur l’inversion de la matrice et la multiplication de la matrice
globale (ex :
) ou par manipulation du système, les méthodes
indirectes (ex : Newton Raphson, Gauss-Seidel) sont des méthodes itératives qui permettent
de prendre en compte les régimes non linéaires (saturation des milieux magnétiques par
exemple). [8]
38
Chapitre 4
Analyse du champ dans la bobine torique
Dans notre cas, les matériaux en présence sont tous linéaires et les propriétés physiques sont
des constants. Pour cela, une résolution directe basée sur l’inversion de la matrice globale a
été appliquée.
Dans notre travail, les codes de calcul sont construits sur la base des fonctions compilées du
logiciel MAXWELL et Pdetool de MATLAB. Ces fonctions sont développées pour des
éléments triangulaires de premier ordre (éléments à 3 nœuds). Afin de simplifier les
opérations concernant le calcul des intégrations et des dérivées, on introduit le concept de
coordonnées locales.
L’avantage majeur de ces fonctions est leur adaptation à toutes les équations EDP sans tenir
compte de la nature physique du problème traité et cela grâce à la formulation résidus
pondérés adoptée.
4.3 RESULTATS OBTENUS
L’objectif de notre travail est l’étude le champ dans une bobine torique à air à la forme
optimale alimentée en courant alternatif.
Dans la première partie on doit étudiée 4 bobines toriques avec un enroulement ouverte
(voire la figure 4.2). 3 enroulements (fig.4.2.a)
et 4 enroulements (fig.4.2.b) et 6
enroulements (fig.4.2.c) et 8 enroulements (fig.4.2.d),
On observe une ondulation très grande dans le cas ou on utilise 3et 4 enroulements, par contre
l’ondulation est moins grande avec 6 et 8 enroulements.
Alors on a un problème d’ondulation dans le cas d’une bobine torique avec un enroulement
ouverte.
Pour éliminé les ondulations et a fin le champ ne fuit pas a l’extérieur de la bobine, il faut
utiliser une bobine a enroulement complètement fermé.
Et c’est ce qu’on va voire dans la deuxième partie de notre travail.
39
Chapitre 4
Analyse du champ dans la bobine torique
Fig.4. 2 bobines toriques avec un enroulement ouvert
Dans la deuxième partie de notre travail on doit étudiée le champ dans une bobine torique a
air à la forme optimale alimentée en courant alternatif, Pour alimenter la bobine on utilise un
pont de mesure « pont de maxwell », on est obligé de présenté le champ d’induction
magnétique
et sa direction, le champ
et sa direction.
4.4.1 Dispositif étudié et domaine de résolution
Le dispositif étudié ainsi que le domaine de résolution en 2D sont montrés dans la figure 4.3,
et en 3D sont montrée dans la figure 4.4.
Il s’agit d’une bobine torique en forme « D » de
a une hauteur égale a
diamètre interne égale a
conducteur supposé de diamètre
et
, une diamètre externe égale a
et
,
, une
, une nombre de spire égale a 102 formé d’un fil
.
40
Chapitre 4
Analyse du champ dans la bobine torique
Fig.4. 3 Domaine d’étude en 2D
Fig.4. 4 Domaine d’étude en 3D
41
Chapitre 4
Analyse du champ dans la bobine torique
Pont de Maxwell
Le pont de Maxwell est constitué de deux résistances fixes P et S, d'un condensateur variable
C en parallèle avec une résistance variable R et d'une inductance inconnue modélisée par une
inductance pure Lx en série avec une résistance
.
En régime sinusoïdal, montrez que l'expression de la tension complexe aux bornes du
détecteur est :
N’en écrivant que cette tension est nulle a l’équilibre, on tire :
Et
Le pont d’alimentation :
Fig.4. 5 Le pont de maxwell
42
Chapitre 4
Analyse du champ dans la bobine torique
Les résultats obtenus :
Fig.4.6 Le courant qui traverse la bobine
Fig.4. 7 Le flux
43
Chapitre 4
Analyse du champ dans la bobine torique
Fig.4. 8 Le champ
La figure (4.8) présente la distribution de champ
44
et sa direction dans la bobine.
Chapitre 4
Analyse du champ dans la bobine torique
Fig.4.9 Le champ
La figure (4.8) présente la distribution de champ
et sa direction dans la bobine, et on constat
que la valeur du champ est grand ou centre de la bobine et cette valeur diminue lorsque on
s’éloigne du centre.
45
Chapitre 4
Analyse du champ dans la bobine torique
Fig.4.10 Le champ
en 3D
Cette figure nous montre que le champ reste a l’intérieur (précisément ou centre) et ne fuit pas
a l’extérieur de la bobine.
La plus grand avantage de la bobine torique à la forme-D et sa capacité de contenir le champ a
l’intérieur de la bobine tout en l’empêchant de fuir à l’extérieur.
46
CONCLUSION GENERALE
Dans ce travail on a montré l’importance des inducteurs. Pour mener à bien ce travail nous
avons présenté une revue brève sur les différents types des inducteurs et leurs applications.
Ensuite on a vu les avantages de la bobine torique et aussi comment déduire la formule
générale de l’inductance et on a réalisé une bobine torique ayant la forme optimale d’une
manière astucieuse et pratique. On a effectué la modélisation de la bobine (bobine torique) par
la méthode des éléments finis.
Les résultats montrés que dans le cas ou on a des enroulements ouverts un problème
d’ondulation se pose et dans le cas des enroulements complètements fermé ce problème
n’existe pas. Effectivement le champ reste à l’intérieur et ne fuit pas à l’extérieur de la bobine.
Finalement on peut dire que par notre travail on a montré les avantages majeurs de la bobine
torique à air, se traduisant par :
-
L’absence de saturation.
-
Pas de pertes de fer dans le noyau.
-
Le champ reste confiné à l’intérieure de la bobine.
Aussi on a présenté une manière très pratique exploitant la forme optimale pour une bobine
torique c’est-à-dire une solution vraiment économique
machines toriques très couteuses.
47
car elle ne fait pas appel à des
BIBLIOGRAPHIE
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[21] FICHIER PDF. :’ Résolution numérique des équations de l’électromagnétisme par MEF’.
49
‫ المحثاث الحلقية تصميمها و تطبيقها‬: ‫األطروحة‬
‫ بلحرش جالل‬:‫المؤطر‬
‫ دراع مهدي‬:‫الطالب‬
‫ العمل المقدم لهذه االطروحة يخص نوعا خاصا هن المحثات وهي‬,‫ المحثات عناصر عابرة تلعب ادوار مهمة في التطبيقات الكهربائية‬:‫ملخص‬
‫ هي تكمن في انجاز وشيعات تكون مغلقة تماما وتستغل‬.‫لهذه طريقة تطبيقية في التصميم اقترحت‬. ‫الوشيعات الخلقية ذات النواة الهوائية‬
.‫الشكل االفضل للمقطع‬
:‫كلمات مفتاحية‬
Master thesis :inductors toroïds : conception optimum and practices
Student : DRAA Mehdi
Directed by : BELAHRACH Djalal
Abstract: inductors are passive components that play important role in electrical applications. The work
presented by this dissertation concerns a special type of inductors that are the air-cored, for these a
practical method of conception is suggested. It consists in the realization of coil that are completely closed
and that exploit the optimal from of window shape.
Keywords:
Thèse de Master: les inducteurs toriques : conception optimale et pratique
Etudiant : DRAA Mehdi
Encadreur: BELAHRACH Djalal
Résumé : les inducteurs sont des éléments passifs qui jouent des rôles importants dans les applications
électriques. Le travail présent par ce mémoire concerne un type spécial d’inducteurs qui sont les bobines
toriques à air. Pour celles-ci une méthode pratique de conception est suggérée, elle consiste à réaliser des
bobines qui sont complètement fermé et qui exploitent la forme optimale de la section du tore.
Mots clés :
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