de
¨termine
¨. Un calcul par ordinateur montre que cet invariant est capable de se
¨parer
les £eurs de Leila et de nombreux autres exemples similaires. Malheureusement,
les simples conside
¨rations alge
¨briques ne tiennent pas compte de la nature
topologico-combinatoire du proble
©me et une expression explicite de dreste peu
envisageable.
On introduit alors les graphes enrubanne
¨s(me
¨triques), qui sont une ge
¨ne
¨ralisation
``continue'' du concept de dessin d'enfant. Ils proviennent des travaux de Penner et
Kontsevich sur la de
¨composition cellulaire des espaces des modules des courbes
``de
¨core
¨es''. Ces ide
¨es s'appuient sur un re
¨sultat fondamental de K. Strebel con-
cernant la ge
¨ome
¨trie des diffe
¨rentielles quadratiques me
¨romorphes sur une surface
de Riemann compacte. Les premiers paragraphes de la deuxie
©me partie de l'article
sont un survol de cette the
¨orie. L'analogie avec les dessins d'enfants est frappante
et peut e
ªtre pousse
¨eaudela
©du simple aspect combinatoire. C'est ce qui est fait dans
le the
¨ore
©me 9, qui peut e
ªtre conside
¨re
¨commelaclefdevouª te de tout le travail. Les
me
¨thodes introduites dans la premie
©re partie se transposent naturellement dans
ce nouveau contexte et l'avantage essentiel est qu'il est possible de parler de
de
¨formation et de continuite
¨.L'e
¨tape succe
¨ssive est alors de construire un complexe
cellulaire topologique (proche de ceux e
¨tudie
¨s par Penner ou Kontsevich
[P1],[P2],[K]) parame
¨trisant les arbres e
¨tudie
¨s (qui correspondent a
©des points a
©
``coordonne
¨es entie
©res''). A la lumie
©re de cette ge
¨ne
¨ralisation, il est possible de
calculer l'invariant dde fac° on simple et purement combinatoire a
©partir des donne
¨es
topologiques de l'arbre.
ARBRES
1. Rappels et de
¨¢nitions
Soit Xune surface de Riemann compacte. Une application de Belyi est une fonction
me
¨romorphe bsur Xinduisant un reve
ªtement b:X!P1non rami¢e
¨en dehors
de f0;1;1g. Le couple X;best appele
¨paire de Belyi.Paruncrite
©re de rigidite
¨
de Weil, Xet le reve
ªtement lui-me
ªme peuvent e
ªtre de
¨¢nis sur un corps de nombres.
En 1978, le mathe
¨maticien russe Belyi [B] a de
¨montre
¨que la re
¨ciproque est vraie,
i.e. il est possible de construire une application de Belyi pour toute courbe projective
de
¨¢nie sur Q,enre
¨pondant ainsi a
©une question pose
¨e par A. Grothendieck [G].
Deux paires de Belyi X;bet X0;b0sont isomorphes s'il existe un isomorphisme
analytique F:X!X0tel que bb0F. Les classes d'isomorphisme de paires de Belyi
sont appele
¨es dessins d'enfants. Cette terminologie, introduite par A. Grothendieck
[G], est justi¢e
¨e par la construction topologique suivante: e
¨tant donne
¨e une appli-
cation de Belyi, la pre
¨image de l'intervalle ferme
¨0;1est un CW-complexe W
immerge
¨dans la surface de Riemann induisant une de
¨composition cellulaire de
celle-ci. Les sommets de Wsont les pre
¨images de 0 et 1 et sont appele
¨s sommets
positifs et ne
¨gatifs respectivement; tous les sommets voisins d'un sommet donne
¨
116 LEONARDO ZAPPONI
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