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d’après Robert Bober
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04 74 35 32 24)
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Créée à linitiative de la Maison d’Izieu en 2001, cette forme, dans sa version définitive, a été coproduite
par le Tâtre La passerelle / Scène Nationale de Gap et des Alpes du Sud en 2003
L’équipe artistique
Gislaine Drahy, conception générale,
codienne
Marc Susini, comédien
Nicolas Faucheux, création lumière
Alain Lamarche, son
rôme Allaire,
Denis Chapellon, Emmanuel Sauldubois : régie
Les cadres de tournée
Berg et Beck est au pertoire de la Compagnie Théâtre
Narration depuis près de dix ans. Créé à l’origine pour
une lecture à la Maison d’Izieu en 2001, le spectacle,
de l’accueil incroyablement chaleureux du public,
a trousa forme finitive en 2003. Il a, depuis, été
accueilli dans de nombreuses villes, par des scènes
nationales, des théâtres de ville, des festivals, des
mairies
En 2009, dans le cadre de ses Ouverture(s), le Studio
Théâtre de Vitry (direction Daniel Jeanneteau) nous
permettait de le présenter en région parisienne.
Pendant trois ans, cette forme singulière a été le
moteur d’une action exemplaire de centralisation en
milieu rural à l’initiative du Conseil général et de la
diathèque du Rhône. Quinze communes de moins
de 12 000 habitants auront pu béficier entre 2006 et
2009 de ce dispositif expérimental
Dans le partement de l’Ain, le spectacle a é choisi
pour figurer, parmi d’autres, au catalogue « Les Mots
en scène » du Conseil général (Direction de la lecture
publique).
A Hauteville-Lompnès, l’accueil du spectacle est soutenu
par la Mairie, le collège Paul Sixdenier, la Bibliothèque
municipale Centre social et Culturel et le dispositif
« Les Mots en scène » du Conseil général.
Salle destes de Hauteville (01) :
Place du Docteur Rougy
01110 Hateville-Lompnès
Le mardi 10 mai à 20h
Le mercredi 11 mai à 16h30 & à 20h
Renseignements et servation obligatoire:
auprès de la bibliothèque Centre social et Culturel
Place du Docteur Le Tacon
04 74 35 32 24)
Presse et ...
“Plus que de théâtre et de représentation de situations,
c’est une lecture-spectacle dont il s’agit. Avec la maîtrise
et la sensibilité des mots qui sont siennes, avec cet art de la
gravi qui ne pèse pas, Gislaine Drahy assure cette
lecture en duo avec Marc Susini. (...) Le ton de l’écriture
est plein de pudeur, de délicatesse et de simplicité, tout
comme l’interprétation des comédiens qui ts vite suscite
l’écoute attentive et même recueillie. La présence
matérielle du livre souligne la médiation de l’écriture dans
la restitution d’une mémoire que veut être avant tout cette
lecture, pour laquelle la comédienne-metteur en scène a
tenu toutefois à un vrai dispositif scénique. Rien de
spectaculaire. De l’intimisme, au contraire. Assis autour
d’une table, avec les codiens, les spectateurs sont
invités à écouter et partager la lecture. De temps à autre,
les comédiens-lecteurs changent de place. (...) Tout cela
s’accompagne d’un jeu extrêmement subtil de lumières.
Quant à l’idée du face à face, des regards qui se croisent,
elle implique chacun des présents dans le moment vécu
par tous plus que ne le ferait le traditionnel rapport frontal
du théâtre.”
Nelly Gabriel - Lyon Figaro, 27 mars 2003
“Évoquer comme ils lont fait ces bribes de vie de
quelques orphelins de la Shoah était pour les acteurs une
prise de risque totale. Les choix de mise en scène, le jeu,
sont sans fioriture aucune, l’engagement est tel, que les
mots et les réalités qu’ils font surgir nous atteignent au plus
profond de nous-mes et ne nous laissent pas
indemnes
Marie-France Alphand - Sud Théâtre, mars 2003
... témoignages
“Je suis venu voir votre spectacle, et puis finalement, je
n’ai pas su quoi dire en partant. Probablement parce que je
n’avais pas envie de sortir de l’état dans lequel le spectacle
m’avait mis. Il a été pour moi et selon vos voeux une
manière de petite communion, de pensée pour des gens
que je n’ai pas connus ... Je voulais voir le spectacle
aussi comme ça, pour me souvenir d’un moment que je
ne connais pas. Et en fait j’ai aussi vu un spectacle au sens
plein du terme, alors que je ne voyais pas comment faire
spectacle d’un sujet pareil. “
Un spectateur - Théâtre des Marronniers - Lyon, mars
2002
“BERG et BECK nest pas un spectacle. Cest une
expérience intime et collective à laquelle nous convie le
Théâtre Narration. Nous ne serons pas spectateurs mais
témoins et confidents. moins de l’enfance joyeuse et
insouciante arrachée, aantie, mise en miettes par la
sauvagerie des adultes. Confidents d’un puzzle de
souvenirs tendres, joyeux et douloureux que nous livre
BERG à travers les lettres qu’il continue d’écrire à son ami
BECK, déporté en juillet 42 et « qui aura toujours 11 ans ».
Le décor, qui n’est pas sans évoquer les anciennes salles
de classe ou d’internat, nous inscrit dans et autour de cette
histoire. Ce texte de Robert Bober est merveilleusement
servi par la lecture sensible et licate des deux
comédiens, Gislaine Drahy et Marc Susini. Leurs silences
et les pages tournées nous disent le temps qui passe et les
larmes qui ont du mal à sécher, les mots impossibles à
dire, le manque. Nous emportons, en sortant, le poids de
ce regard d’enfance sur l’horreur mais aussi le souvenir
optimiste de morceaux de vie où le rire domine souvent
sur les larmes.
Philippe Curé
Directeur artistique
Festival « Textes en l’air », juillet 2004
Vous nous rappelez qu’il nous faut plus d’humanité que
d’intelligence. Comme cest juste ! Bravo….
Une belle soirée !... Énormément d’émotion. Merci
Difficile de trouver ses mots après tant de justesse, de
richesse, d’émotion. Merci et bravo…“
Livre d’or de la tournée 2007- 08
Cher Henri,
J’ai souvent pensé au jour où tu fus emmené avec toute ta famille.
J’aurais aimé que tu n’aies pas été trop triste ce matin-là.
J’aurais voulu savoir quelque chose de tes dernières colères.
Ça m’aurait fait du bien de te savoir en colère.
Robert Bober, Berg et Beck
Berg et Beck,
le texte,
l’adaptation
Dans “Berg et Beck”
Robert Bober évoque son
expéri-ence d’éducateur
dans une des maisons
qui, après guerre, ont
accueilli des orphelins de
la Shoah. Pore par
l’écriture de l’auteur de
“Quoi de neuf sur la
guerre ?, la délicate
précision des souvenirs
devenus roman donne à
l’Histoire traversée son
poids exact d’humani,
sa charge démotion, de
vie, de pudeur, de
violence, dhumour, de
désarroi et de tendresse...
Dans l’adaptation de ce
roman autobiographique,
Gislaine Drahy a
privilégié trois portraits
d’enfants - qui nous
accompagnent comme
nous les accom-pagnons,
entre larmes et rire, dans
cette traversée du plus
noir de l’Histoire - et misé
sur l’alternance d’une voix
masculine et dune voix
minine.
Elle a conçu ce moment
théâtral comme une forme
en retrait, se fiant entière-
ment à l’instant, à
l’intime, à la fragilité de
ce qui vit et circule sous
les mots.
Un dispositif
qui donne toute sa place
au(x) présent(s)...
Un décor, fait de châssis, évoquant une
salle de classe ou de réfectoire aux murs
bicolores, avec des tables rassemblées et,
autour, quelques bancs...
Dans ce huis clos deux codiens et
une cinquantaine de spectateurs conviés,
dans la plus grande proximi des corps,
à accueillir quelques-unes des histoires
d’enfances bries échappées du livre de
Robert Bober...
Orphelins de la Shoah, enfants déportés
ou enfants de déportés, lécriture de
Robert Bober leur donne pour nous un
visage. Ils sappellent Marcel, André ou
Milena, et on pourrait soudain croire
qu’ils dorment dans la pièce d’à ,
tandis quon parle d’eux.
C’est si simple, si nu, si essentiel... On
est là, avec “ça”.
Est-ce encore du théâtre ? Sans doute, car
un lieu est offert, et un temps hors du
temps, pour quune part infime de ce
que l’Histoire recouvre devienne pour
nous non pas spectacle, mais expérience
sensible, appel à faire corps avec notre
présence et notre présent.
Pas de frontali donc, mais la
délicatesse d’un horizon d’écoute et de
partage. Et bien sûr pas de figuration de
l’irreprésentable, mais la palpitation en
chacun de l’invisible qui hante ces
cits....
Un dispositif qui donne toute sa place
au(x) psent(s)... et aux absents. G Drahy.
4
La part irremplable
de chaque “spect-
acteur”
Cette proposition ne peut
s’envisager sans son public.
Installés au coude à coude
avec les acteurs-passeurs, les
spectateurs sont invités
comme autant de témoins.
La lumière subtilement creuse
l’espace, permet la respiration
de l’imaginaire, tour à tour
valorise ou protège le cercle
des auditeurs ; elle autorise la
circulation et l’échange des
regards.
Et c’est la présence, l’écoute,
la manière dêtre singulre de
chacun, et l’implication de
tous qui donne un sens
particulier, une qualité irrem-
plaçable à chaque “travere”.
Car chaque visage, chaque
corps, exposé, psent aux
autres, se constitue en point
d’appui pour l’énonciation de
tous ces petits faits de vie, où
s’entendent les efforts des
enfants et de leurs éducateurs
pour venir à bout de l’horreur.
Au moment on s’interroge
sur la capacité du théâtre à
sister aux grandes machines
consuméristes, Berg et Beck
manifeste la confiance que
nous mettons en chaque
“spect-acteur”.
La Compagnie Théâtre Narration : au fil des créations ...
Depuis près de trente ans, sous l’impulsion de Gislaine Drahy, le Théâtre Narration compose un libre parcours
« à l’écart des pistes un peu trop fréquentées » et sattache à transmettre la force de grands textes,
littéraires ou dramatiques, appartenant principalement au domaine contemporain.
Sa pratique est placée sous le sceau d’une double exigence : de sens, et d’acte poétique.
III,
Désarmés,
Les Serviteurs
Neige
Berg et Beck
Tourner le dos à la nuit
Printemps français
Parking
Novecento, pianiste
Impatience (fragments)
Doruntine
Pierre tombale
La trahison
La place royale
Les Suppliantes
Squatt
Le gel du matin
Scène au bord de la mer
La baignoire de Charlotte Corday
L’attente, l’oubli
Philippe Malone -- création en vrier 2012
Sébastien Joanniez- création en octobre 2011
Jean-Luc Lagarce - 2005
Maxence Fermine 2004
Robert Bober- 2003
Frédéric Boyer 2002
Stig Dagerman 2001
François Bon 2000
Alessandro Baricco 1999
François Bon 1998
Besnik Mustafaj 1997
nos Pilinzky 1996
Adam Zagajewski 1996
Pierre Corneille 1994
Eschyle 1993
Jean-Pierre Milovanoff 1990
Giorgio Caproni 1988
Rainer Maria Rilke - 1983
Jean Ristat 1982
Maurice Blanchot - 1981
Conventionnée depuis 2006 par la Région Rhône-Alpes et le Département du Rhône,
La Compagnie a été pendant 8 ans Artiste Associé au Tâtre La passerelle / Sne nationale
de Gap et des Alpes du Sud
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Théâtre Narration 4, place Tobie Robatel - 69001 Lyon
Tél.: 09 65 34 04 51 - narration@wanadoo.fr - www.theatrenarration.free.fr
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Gislaine Drahy Metteur en scène
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