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Démonstration d’épandage à Pecq
Nitrawal organisait ce 29 août à Esquelmes
(Pecq), une après-midi de démonstration
d’épandage à la ferme de Monsieur
et Madame Feutry. Cette journée était
organisée an collaboration avec la Direction
Générale de l’Agriculture et le Département
du Génie Rural (CRA-w). Malgré une météo
p
ropice aux travaux dans les champs, une
cinquantaine d’agriculteurs avaient fait le
déplacement pour venir voir les différentes
machines au travail. L’occasion également
de refaire le point sur le nouveau PGDA en
matière d’épandage.
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L’après-midi fut intro-
duite par M. Papeians, de la
Direction du Développement
et de la Vulgarisation des
Services extérieurs de Ath
(DGA). Après avoir remercié
Monsieur et Madame Feutry
qui nous accueillaient sur leur
exploitation ainsi que les dif-
férentes entreprises et firmes
qui ont bien voulu participer à
cette manifestation, Monsieur
Papeians nous a présenté le
déroulement de la journée.
David Dos Santos a ensuite
pris la parole pour expliquer les
différents aspects de la nou-
velle réglementation PGDA
qui est d’application depuis
le 1er janvier 2007. Plusieurs
aspects de la réglementation
ont évolué par rapport à l’an-
cien PGDA. En cette période
d’épandage d’après moisson,
il était donc important de re-
faire le point sur le sujet.
Les périodes
d’interdiction
d’épandage
Le Programme de Gestion
Durable de l’Azote en agricul-
ture fixe les règles à respecter
dans le cadre des épandages
des engrais de ferme. Ces règles
sont différentes en fonction du
type de matières épandues (ac-
tion lente ou action rapide) et
du type de culture (prairies ou
cultures arables).
Le lisier en prairie ne pourra
plus être épandu entre le 15
septembre et le 31 janvier dès
cette année. Il existe une petite
exception à cette règle si les
conditions météo sont favora-
bles (pas de gel et pas de neige).
Dans ces conditions, il est possi-
ble d’épandre ces lisiers après
le 15 janvier à condition de ne
pas dépasser 80 kg d’azote or-
ganique (18 m3 max).
En ce qui concerne les
cultures, le lisier ne peut plus
être épandu à partir du 15
octobre jusqu’au 15 février.
Attention cependant, si vous
procédez à des épandages de
lisier après moissons et que
la terre n’est pas destinée à
recevoir une culture d’hiver, il
est indispensable de couvrir le
sol par une Cipan avant le 15
septembre. Celui-ci ne pourra
contenir aucune légumineuse
et pourra être détruit après le
1er décembre.
Les fumiers et composts
quant à eux peuvent être
épandus toute l’année en ce
qui concerne les prairies. C’est
également le cas pour ce qui
concerne les cultures arables
avec la même remarque pour
les épandages après mois-
sons : si aucune culture d’hiver
n’est prévue, il est nécessaire
de couvrir la parcelle par une
cipan avant le 15 septembre.
Les conditions
d’épandage
Elles sont aussi importantes
que les périodes d’interdic-
tion. Pour rappel, il est interdit
d’épandre à moins de 6 m
d’une eau de surface.
En ce qui concerne les pen-
tes, il y a également des choses
à intégrer : tout épandage de
matière organique est interdit
sur les pentes à plus de 15 %.
Les lisiers sont interdits sur
sols gelés et sols enneigés. Les
fumiers quant à eux peuvent
être épandus sur sols gelés
mais pas sur sols enneigés.
En zone vlnérable, il existe
des conditions particulières :
il est par exemple interdit
d’épandre les lisiers et fientes
de volaille sur pentes de plus
de 10 % sauf si incorporation
le jour même.
De plus, l’épandage des en-
grais minéraux est interdit sur
les parcelles ayant une pente
de plus de 10% et destinées
à accueillir une plante sarclée.
Cette interdiction tombe si
une bande enherbée ou une
prairie est placée en bas de
pente ou si aucun côté de la
parcelle n’est à moins de 30 m
d’une eau de surface.
Enfin, toujours en zone vul-
nérable, il est interdit d’épan-
dre des fumiers sur sols gelés.
Les quantités
appliquées
Dans le cadre du calcul de
votre taux de liaison au sol, les
terres de cultures sont comp-
tées à 115 kg d’azote organi-
que de moyenne.
lement la quantité de fumier
épandue.
Plusieurs moyens existent
pour estimer la quantité de
fumier épandue. La première
solution est de peser quelques
épandeurs sur un pont bascu-
le. La seconde consiste à pla-
cer des bâches ou des bacs de
1 m² sur le sol afin de récolter
le fumier qui y est récolté après
épandage. Nitrawal a procédé
à des mesures de ces quanti-
tés chez plusieurs agriculteurs.
Cette expérience a montré que
certains agriculteurs croyant
épandre 30 tonnes de fumier
Les quantités maximales
appliquées en terres de cultu-
re peuvent cependant être de
230 kg d’N pourvu que vous
respectiez la moyenne de 115
kg d’azote organique sur une
rotation de 2 à 5 ans. Ces 230
kg d’azote correspondent à
environ 40 tonnes de fumier
/ ha.
Il est donc important de
pouvoir estimer la quantité
d’azote organique que l’on
épand, nous dit David Dos
Santos. Pour ce faire, il faut à
la fois connaître la teneur en
azote de l’engrais de ferme
(une analyse d’effluent est
dès lors conseillée) mais éga-
à l’ha épandaient en fait une
cinquantaine de tonnes.
Respect des règles
d’épandage et APL
de contrôle
David Dos Santos rappelle
enfin que dès cet automne,
des APL de contrôles seront
réalisés dans 3 % des exploi-
tations situées en zone vul-
nérable et seront comparés
aux moyennes calculées dans
les fermes de référence. Si les
résultats sont mauvais, de
nouveaux profils de sols se-
ront réalisés l’année suivante
et ainsi de suite. Si au bout de
trois ans, la situation ne s’est
pas améliorée, des sanctions
financières seront appliquées.
De l’expérience des APL
réalisés chez les agriculteurs
qui étaient auparavant en
démarche qualité, il ressort
que les causes principales des
mauvais APL sont :
- les apports exagérés (on
croit qu’on apporte 40 ton-
nes mais on en apporte 60 en
réalité) d’où l’intérêt de peser
et d’analyser les engrais de
ferme ;
- les mauvaises conditions
d’épandage ;
- la non prise en compte des
arrière-effets des engrais de
ferme (fumier surtout).
Ce sont des facteurs sur le-
quel l’agriculteur peut jouer et
qui déterminent à eux seuls la
plupart des mauvais résultats
constatés dans les fermes.
Aspects techniques
des épandages
M. Miserque (Département
de Génie Rural du Centre de
Recherche Agronomique) a
ensuite pris la parole pour pré-
senter les caractéristiques des
différents types d’épandeurs.
Il insiste sur les différents fac-
teurs à prendre en compte afin
de réaliser un épandage cor-
rect, c’est-à-dire que la dose
épandue sur le champ soit la
même en tout point.
Le résultat de l’épandage
dépend de plusieurs facteurs :
la machine (type, caisse,…), la
matière à épandre (composts,
fumiers…), le terrain et l’utili-
sateur (réglage).
Des tests tant sur la réparti-
tion longitudinale et transver-
sale que sur les doses appor-
tées, ont été effectués par le
Département de Génie Rural
du CRA-w. Il en ressort que le
respect de la dose d’épandage
est beaucoup plus compliqué
qu’il n’y paraît. Les tests effec-
tués montrent que pour une
dose de 30 tonnes/ha sou-
haitée, les résultats peuvent
montrer un apport réel variant
de 15 à 90 tonnes. C’est dire si
La démonstration
au champ
Plusieurs entreprises ont
répondu favorablement à la
manifestation. Les caractéris-
tiques techniques des épan-
deurs ont été présentées par
M. Miserque.
Le premier à se lancer
était l’épandeur de la firme
Delehouze. Il s’agissait d’un
Corne Chev 100 d’une ca-
pacité de 10 T muni de deux
moulinets verticaux de 700
mm de diamètre prolongés
par 2 disques (3 pales en
une pesée d’épandeur ou une
pesée via les bâches ou bacs
peut s’avérer riche d’ensei-
gnements.
Enfin, il faut bien calculer
l’opportunité de l’achat de
ce type de matériel. En effet,
le prix d’achat d’un épan-
deur peut varier de 25.000
à 50.000 euros. De plus, il
est nécessaire d’avoir un
tracteur relativement puis-
sant pour effectuer le travail
correctement. Bien souvent
et à condition qu’il y ait une
offre suffisante de la part des
entrepreneurs, l’achat d’un
épandeur ne se justifie pas. A
réfléchir donc.
étoile). Le tapis est composé
d’un avancement hydraulique.
L’épandeur est équipé d’une
porte guillotine.
Le second épandeur était un
épandeur de la firme Joskin. Il
s’agissait du Joskin Tornado 2
M 12000 V. D’une capacité de
12 m³, le système d’épandage
se compose de 2 moulins ver-
ticaux de 770 mm de diamètre
avec à leur base deux disques
à 2 pales mobiles. Les doigts
en acier sont démontables et
réversibles avec bord d’atta-
que en pointe. Le dispositif
peut être complété par une
hotte d’épandage. Le modèle
de démonstration était équipé
d’une porte guillotine. Le ta-
pis est composé de 2 chaînes
marines et est entraîné par un
moteur hydraulique et régula-
teur de débit.
Le troisième épandeur était
un épandeur de la firme AMBS.
Il s’agissait de l’épandeur EP
120. D’une capacité de 15 m³,
le centre de gravité est assez
bas. Le système d’épandage
se compose de deux moulins
verticaux de 900 mm de dia-
mètre à doubles couteaux.
L’épaisseur de la spire est de
16 mm. Les deux disques à
leur base sont équipés de 3 pa-
les mobiles. Le tapis est équipé
de 2 chaînes vaucanson. Il est
équipé de série d’une centrale
hydraulique. Le modèle était
équipé d’une porte guillotine
lors de la démonstration.
Le quatrième épandeur
en démonstration était un
épandeur des établissements
Halloy et Fils de Saint-Aubain.
Il s’agit d’un épandeur de
marque Jeantil et de type EVR
18-14. Cet épandeur possède
une capacité de 18 m³. Le sys-
tème d’épandage se compose
de deux moulins verticaux de
800 mm de diamètre pou-
vant tourner à 480 T/min. Les
doigts sont réversibles. Le tapis
est composé de deux chaînes
et entraîné par une centrale
hydraulique. L’épandeur pos-
sédait également une porte
« guillotine » lors de la dé-
monstration.
Le cinquième épandeur était
proposé par la firme MDM
industrie. Il s’agit du modèle
Tebbe HS 160. Cet épandeur
possède une capacité de 13 m³
et une charge utile de 16 T. Le
système d’épandage se com-
pose de deux moulins horizon-
taux de 650 mm et d’une hotte
d’épandage. Le fumier tombe
sur deux disques munis de 4
pales. Il possède un double
tapis et 4 chaînes marines à
entraînement hydraulique ainsi
que d’une porte « guillotine ».
Le dernier épandeur présen-
té lors de cet après midi est un
épandeur des établissements
Cheniaux-Macer. Il s’agit d’un
MACER HVC 60 Cyclones. Cet
épandeur à caisse étroite offre
une capacité de 13 m³. Le sys-
tème d’épandage est compo-
sé de deux moulins verticaux
(vis de 15 mm d’épaisseur)
avec couteaux réversibles. Les
moulins sont prolongés par
deux plateaux en étoile per-
mettant un épandage sur une
plus grande largeur. Le tapis
est composé de deux chaînes
à entraînement hydraulique.
Epandeur Corne Chev 100 de la firme Delehouze
Epandeur Tornado 2 M 12000 V de la firme Joskin
Epandeur EP 120 de la firme AMBS
Epandeur EVR 18 – 14 de la firme Jeantil
Epandeur Tebbe HS 160 de la firme MDM
Epandeur HVC 60 Cyclone de la firme Cheniaux-Macer
Quart supérieur gauche un épandage de 20 Tonnes / ha, quart
supérieur droit 40 T / ha, quart inférieur gauche 60 T / ha et quart
inférieur droit 80 T / ha
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