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Les types de phrases
Il existe quatre types de phrases :
La phrase déclarative : Elle apporte une information ou une explication et il n'y a aucun
signe de ponctuation particulier à part le point à la fin.
La phrase interrogative : Elle pose une question et se termine par un point d'interrogation. Il
peut alors s'agir :
D'une interrogation totale, qui porte sur l'ensemble de la phrase et appelle une
réponse par oui ou non.
D'une interrogation partielle, qui porte sur l'ensemble de la phrase et qui se fait à
l'aide d'un mot interrogatif (que, quoi, quelle, où, comment, pourquoi).
La phrase injonctive : Elle donne un ordre ou un conseil. Le verbe y est souvent à l'impératif
mais peut aussi être à l'infinitif ou au subjonctif. La phrase peut se terminer par un point ou
un point d'exclamation.
La phrase exclamative : Elle traduit une émotion ou un sentiment de la part de celui qui la
prononce. Elle se termine par un point d'exclamation.
Les phrases des trois autres types peuvent être exclamatives.
Les formes de phrases
Il existe 3 formes de phrases :
Les phrases négatives ou affirmatives : La phrase négative se caractérise par la présence
d'une négation, en général deux éléments négatifs (ne..pas, ne..plus, n'..pas). Une phrase qui
ne contient pas ce type d'éléments est affirmative.
Les phrases actives ou passives : La distinction se fait en regardant sur quoi est mit l'accent.
Il est mis sur le sujet dans une phrase active et sur le COD par exemple, pour une phrase
passive.
Les phrases personnelles ou impersonnelles : La phrase personnelle est une phrase
« ordinaire » alors que la phrase impersonnelle a pour sujet grammatical un pronom qui ne
représente rien ni personne. Ce sujet diffère du sujet logique.
Les phrases avec mise en relief ou phrase emphatique : Ce procédé cherche à attirer
l'attention sur un groupe de mots ; ceci peut se faire par :
Un détachement : L'élément est séparé du reste de la phrase par une virgule et repris par
un pronom.
Un présentatif : Ce présentatif encadre le mot que l'on veut mettre en avant (c'est..qui).
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Les phrases simples et complexes
La phrase simple ne contient qu'un seul noyau verbal et donc une seule proposition. Un noyau
verbal est un verbe conjugué à un mode personnel.
Elle contient le plus souvent un sujet ou groupe nominal et un verbe ou groupe verbal (verbe
conjugué et éventuellement COD, COI, complément d'agent). Le tout peut être complété par des
compléments de phrases (circonstanciel).
Une phrase simple réduite aux constituants indispensables (sujet, verbe, complément) est appelée
phrase minimale.
La phrase complexe contient plusieurs propositions. Ces dernières peuvent être :
Juxtaposées c'est à dire séparées par une virgule, deux points ou un point virgule.
Coordonnées c'est à dire reliées par une conjonction de coordination, un adverbe, une
location adverbiale de liaison.
Subordonnées c'est à dire reliées par un mot subordonnant comme un pronom relatif, une
conjonction de subordination.
Les phrases verbales et non verbales
La phrase verbale est la plus courante, elle contient un noyau verbal c'est à dire un verbe conjugué à
un mode personnel (indicatif, subjonctif).
La phrase non verbale ne contient pas de verbe. Lorsque le mot principal de cette phrase est un
nom, on parle alors de phrase nominale. Dans un texte, ces phrases donnent de la vivacité ou
servent à la description.
Modes personnels/modes impersonnels
Il existe les modes personnels, qui varient en fonction de la personne. Ces modes sont :
L'indicatif : Il prit
Le conditionnel : Je prendrais.
Le subjonctif : Que tu prennes.
L'impératif : Prenez.
On a également les modes non personnels, qui eux ne varient pas avec la personne du sujet. Ces
modes sont :
L'infinitif : Il a des formes simples, c'est l'infinitif présent et des formes composées appelées
infinitif passé. Ceux ci se déclinent en trois formes :
L'infinitif Voix active Voix passive Voix pronominale
Infinitif présent Cacher Être caché Se cacher
Infinitif passé Avoir caché Avoir été caché S'être caché
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L'infinitif est souvent suivi de divers compléments avec lesquels il forme un groupe infinitif.
Le gérondif : Il s'agit d'une forme invariable terminée par -ant et précédée de la préposition
« en » (en aboyant). Il peut être suivi de compléments avec lesquels il forme un groupe
gérondif.
Le participe : Il peut être présent ou passé et se décline lui aussi en différentes formes :
Le participe Voix active Voix passive Voix pronominale
Participe présent Blessant Étant blessé Se blessant
Participe passé Blessé Ayant été blessé S'étant blessé
Le participe peut être suivi de divers compléments avec lesquels il forme participe.
Polysémie
La polysémie désigne les mots qui possèdent plusieurs sens (vient du grec poly- qui signifie
« nombreux » et sémainein qui veut dire « signifier »).
Ce sens peut varier en fonction de :
La classe grammaticale (un mot peut être adverbe, nom, adjectif).
Le registre de langue (soutenu, familier, courant).
Le sens : Il peut s'agir du sens propre (c'est le sens le plus courant aussi appelé sens premier
ou littéral) ou figuré (c'est un sens plus imagé voire poétique).
Le contexte : Il est donné par la phrase qui contient le mot, le domaine de vocabulaire
(scientifique, économique).
Champ sémantique/champ lexical
Le champ sémantique désigne l'ensemble des sens pris par un mot. Il comprend donc les quatre
items cités plus haut. On a donc un seul mot et plusieurs sens.
Le champ lexical désigne l'ensemble des mots d'un texte qui se rapportent à la même notion ou au
même domaine (la taille par exemple). Ce champ contient des synonymes, des mots de la même
famille, de classes grammaticales différentes, des mots qui n'ont aucune relation à part le domaine
auquel ils se rapportent.
Les mots peuvent appartenir à plusieurs champs lexicaux selon le contexte. L'étude de ce champ
permet de comprendre mieux la signification d'un texte et les objectifs poursuivi par le narrateur.
Dans le cas du champ lexical, on a bien une notion et plusieurs mots.
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Relations de formes et de sens : Homonymie et
paronymie
Les homonymes sont des mots qui se prononcent de la même façon mais qui s'écrivent
différemment et n'ont aucun rapport de sens (seau, sot, saut). On peut encore distinguer :
Les homonymes parfaits : Ce sont des mots qui ont la même orthographe et prononciation
mais un sens différent (un tour, une tour).
Les homographes : Ce sont des mots qui ont la même orthographe mais une prononciation
différente (le fils, les fils).
Les paronymes sont des mots dont la prononciation et l'orthographe se ressemblent mais qui n'ont
pas de rapport entre eux (éruption et irruption, location et locution).
Relations de sens : Synonymie et antonymie
Les synonymes sont des mots dont le sens est proche (vaillant, audacieux) mais ils ne sont pas
forcement interchangeables car ils appartiennent parfois à différents niveaux de langage, à
différents vocabulaires (scientifique, usuel,..), à différents degrés d'intensité.
Les antonymes sont des mots de sens contraire qui appartiennent à la même classe grammaticale
(simple et compliqué, utile et inutile). Ces mots sont parfois précédés de préfixes (in-, mal-).
Terme générique/Terme spécifique
Un terme générique possède un sens général et désigne toute une catégorie d'objets ou de notions
(les animaux ; les bijoux).
Un terme spécifique possède un sens plus restreint et désigne un type en particulier (les chiens, les
chats ; le collier, le bracelet).
Dans un texte on mêle parfois les deux pour désigner une même chose, évitant ainsi les répétitions.
Figures de rapprochement : comparaison et métaphore
La comparaison rapproche deux termes, appelés le comparant et le comparé, qui au moins un point
commun (forme,..), au moyen d'un outil de comparaison. Cet outil peut être une conjonction
(comme, tel que), un adjectif (semblable à), un verbe (ressembler, paraître).
La métaphore rapproche deux termes qui ont au moins un point commun mais il n'y a pas d'outil de
comparaison clairement exprimé.
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Interrogation
L'interrogation peut être partielle ou totale. Quand elle est partielle, la phrase peut être introduit par
la locution « est ce que ». S'il s'agit d'une interrogation partielle on peut avoir un pronom
interrogatif (qui, que, quoi), un déterminant interrogatif (quel, quels), un adverbe interrogatif
(quand, combien, pourquoi).
Valeurs du présent (emplois)
Le présent de l'indicatif s'emploie dans un certain nombre de cas ; on distingue :
Le présent d'actualité ou d'énonciation : On exprime ici un fait qui se déroule au moment où
l'on parle, où l'on écrit.
Le présent qui sert à exprimer des faits situés dans un passé ou un futur proches (nous
partons bientôt).
Le présent qui sert à exprimer des faits répétés ou habituels (tous les jours, il s'exerce).
Le présent de vérité général qui exprime des faits vérifiables de tout temps.
Le présent de narration ou présent historique : On évoque ici des faits passés pour les rendre
plus vivants (en ce temps là, le roi est Louis VI).
Le présent utilisé pour la description dans un contexte au présent.
Interrogation
L'interrogation peut être partielle ou totale. Quand elle est partielle, la phrase peut être introduit par
la locution « est ce que ». S'il s'agit d'une interrogation partielle on peut avoir un pronom
interrogatif (qui, que, quoi), un déterminant interrogatif (quel, quels), un adverbe interrogatif
(quand, combien, pourquoi).
Valeurs du présent (emplois)
Le présent de l'indicatif s'emploie dans un certain nombre de cas ; on distingue :
Le présent d'actualité ou d'énonciation : On exprime ici un fait qui se déroule au moment
l'on parle, où l'on écrit.
Le présent qui sert à exprimer des faits situés dans un passé ou un futur proches (nous
partons bientôt).
Le présent qui sert à exprimer des faits répétés ou habituels (tous les jours, il s'exerce).
Le présent de vérité général qui exprime des faits vérifiables de tout temps.
Le présent de narration ou présent historique : On évoque ici des faits passés pour les rendre
plus vivants (en ce temps là, le roi est Louis VI).
Le présent utilisé pour la description dans un contexte au présent.
Thème, propos, progressions thématiques
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