Association des Parents et Amis Du Malade Émotionnel 652, avenue De Quen, 2e étage Sept-Îles (Québec) G4R 2R5 Tél : (418-) 968-0448 Sans frais : 1-888-718-2726 Courriel : [email protected] Journal : n 0 90- Juin-Août 2012 JOURNAL: No90 – Juin-août 2012 Association Parents et Amis du Malade Émotionnel Téléc. : (418) -968-0148 Tél. : Sans frais: 1-888-718-2726 Heures d’ouverture Lundi au vendredi: 8h30 à midi et 13h00 à 16h30 Samedi & dimanche : fermé Présentation des membres du conseil d’administration Josée Martin, présidente Robert Blais, vice-président Julie Dubé, administrateur Albin Leblanc, administrateur Guillaume robert, trésorier Cécile Bérubé, secrétaire Présentation du personnel Julie Bilodeau, directrice Mélina Perron, intervenante Vous pouvez nous rejoindre en cas d’urgence, laisser un message au (418) 968-0448 ou contacter le 310-2572 si notre bureau est fermé. Mot de la directrice C’est avec beaucoup d’enthousiasme que je débute mes fonctions en tant que directrice de l’association des parents et amis du malade émotionnel de l’Est de la Côte-Nord. Je mesure à sa juste valeur l’honneur que m’a fait la présidente et ces acolytes en me confiant le poste que je convoitais tant. Comme vous pourrez le constater, je suis une jeune femme dynamique qui saura mettre à profit ses compétences dans la poursuite de la mission de l’association des parents et amis du malade émotionnel de l’Est de la Côte-Nord Plusieurs éléments me semblent intéressants à développer au cours des prochaines années. Tout d’abord, je compte bien m’assurer de bien représenter l’ensemble du territoire de l’Est de la Côte-Nord. Il m’est, également très important d’être à l’écoute de mes membres afin de toujours vous offrir des services qui répondent à vos besoins. Je tiens à vous mentionner que vous êtes toujours les bienvenues dans nos locaux et que votre implication est essentielle pour la bonne marche de nos activités. Julie Bilodeau Directrice Mot de l’intervenante Bonjour à tous ! Je me présente, Mélina et je suis intervenante pour l’APAME. J’ai terminé avec succès ma technique en éducation spécialisé. Après l’obtention de ce dernier, j’ai exercé durant de nombreuses années le poste d’éducatrice spécialisée dans un centre de réadaptation pour adolescent. Cette expérience m’a donné de nombreux atouts qui sont très utiles. De plus, ma vie personnelle m’a amenée à fréquenter des individus aux prises avec des troubles mentaux ce qui renforce mes capacités à l’empathie. Je serais très heureuse de vous proposer divers outils afin de mieux vous aidez. Je vous souhaite un bel été avec vos familles et vos amis. Mélina Perron- Cyr Intervenante Rubrique : Pleine lune et consommation d'alcool Mots clés : lune, alcool, statistique Aussi bizarre que cela puisse paraître, nous consommons moins d'alcool lors de la pleine lune. C'est le résultat d'une étude scientifique publiée en 1995 ("Lunar rhythms of the meal and alcohol intake of humans", par JM Castro et SM Pearcey), qui montre que nous buvons 26% moins d'alcool à la pleine lune (par rapport à ce que nous buvons lors de la lune nouvelle). L'étude montre aussi qu'il n'y a pas de différence entre la consommation de jour et de nuit : cette baisse n'est donc pas liée à la luminosité de la Lune. Une hypothèse plausible serait alors que l'être humain possède une horloge biologique interne, calquée sur les rythmes lunaires, qui régule par périodes sa consommation de nourriture et d'alcool. Etonnant, non ? Nous savons que l’homme adulte a besoin de 7 à 8 heures de sommeil en moyenne par nuit. Sachez aussi que 7 minutes sont-en moyenne- le temps que mettent les gens pour dormir. Et si quelques-uns tombent en veille aussi rapidement qu’un ordinateur, d’autres auront du mal à s’endormir une fois allongés. Il est aussi bon à savoir que 10% de la population mondiale sont des gros dormeurs, ceux qui ont besoin de 10 heures ou plus de sommeil et ce ne sont pas seulement les jeunes fainéants car Einstein en faisait partie ! A l’opposé, 5% sont des petits dormeurs que 5 ou 6 heures de sommeil leurs sont suffisants D’autres faits Pour un nombre croissant de personnes, les conditions de vie se détériorent et engendrent de plus en plus de détresse psychologique. Un revenu insuffisant, le chômage et une faible scolarité peuvent avoir un impact négatif sur la santé mentale des individus. Ils diminuent le sentiment de sécurité ainsi que la capacité à satisfaire les besoins de base et à faire face à des situations difficiles. Depuis le début des années 1990, la fréquence des problèmes de santé psychologique au travail augmente de façon alarmante. Ils incluent l’épuisement professionnel, la dépression, le stress et les troubles anxieux. L’éléphant enchaîné Quand j’étais petit, j’adorais le cirque et surtout l’éléphant. Comme je l’appris par la suite, c’est l’animal préféré de tous les enfants. Pendant son numéro, ce magnifique animal exhibait un poids, une taille et une force extraordinaires… mais tout de suite après et jusqu’à la représentation suivante, l’éléphant restait attaché à un tout petit pieu fiché en terre par une chaîne qui retenait une de ses pattes prisonnière. Ce pieu n’était qu’un minuscule morceau de bois à peine enfoncé de quelques centimètres dans le sol. Bien que la chaîne fût épaisse et résistante, je ne comprenais pas qu’un animal capable de déraciner un arbre ne puisse se libérer et s’en aller. A mes yeux, le mystère restait entier : Qu’est-ce qui le retient ? Pourquoi l’éléphant restait-il enchaîné ? A 5 ou 6 ans j’avais encore une confiance absolue dans la science des adultes. J’interrogeai donc un maître, un père ou un oncle sur le mystère de l’éléphant enchaîné. L’un d’eux m’expliqua que l’éléphant ne s’échappait pas car il était dressé. Je posais alors la question qui tombe sous le sens : « S’il est dressé pourquoi donc l’enchaîne-t-on? Personne ne me donnait de réponse cohérente. Le temps passa et peu à peu j’oubliais le mystère de l’éléphant enchaîné jusqu’au jour où quelqu’un d’assez savant me dit : « L’éléphant du cirque ne se détache pas parce que depuis tout petit, il est attaché à un pieu semblable ». Je fermai les yeux. J’imaginais l’éléphant nouveau-né sans défense, attaché au piquet. Je le voyais tirer, pousser, transpirer pour essayer de se libérer mais pour lui, le piquet était trop solide. Il n’arrivait pas à se libérer malgré tous ces efforts. Je l’imaginais recommencer s’endormir le lendemain épuisé et puis le surlendemain… et les jours suivants… Jusqu’au jour, un jour terrible pour son histoire où l’animal finit par accepter son impuissance et se résigner à son sort. Cet énorme et puissant pachyderme que nous voyons au cirque, ne s’échappe pas car il s’en croit incapable ! Il garde imprimé en lui le souvenir de son échec et de l’impuissance qu’il ressentit après sa naissance. Et le pire c’est qu’il n’a plus tenté depuis d’éprouver à nouveau sa force. C’est ainsi. Nous aussi sommes un peu comme l’éléphant de cirque : Nous vivons avec l’idée que « nous ne pouvons pas » faire des tas de choses pour la simple et bonne raison qu’une fois, il y a bien longtemps, quand nous étions petits, nous avons essayé et n’avons pas réussi. » Jorge Bucay Parfois, il peut nous arriver de nous mettre des barrières là où il n’y en a pas en réalité. Il est pertinent de garder ce fait en tête et de se questionner lorsque nous nous retrouvons en présence d’une situation durant laquelle nous nous sommes « enchaîné » sans qu’il n’y ait de raison valable. Dans le même ordre d’idée, nous vous invitons à lire sur le sentiment d’appartenance. Le sentiment de sécurité Formation de l’APAME dans le cadre de la semaine nationale de la santé mentale Quelques informations…. Chaque année, l’association canadienne pour la santé mentale organise une semaine de la santé mentale. Cette année, en 2012, le thème est Épauler Alain Térieur : à l’intérieur comme à l’extérieur, se sentir bien et en sécurité c’est important. L’APAME a décidé de souligner cette semaine, car fréquenter des personnes ayant des troubles de santé mentale peut ébranler le sentiment de sécurité. Quelques définitions….. Sécurité : situation de quelqu’un qui se sent à l’abri du danger, qui est rassuré. Peur : sentiment de forte inquiétude, d’alarme, en présence ou à la pensée d’un danger, d’une menace. Phobie : Crainte déraisonnable à l’égard d’objets, de situations ou de personnes, dont le sujet reconnaît le caractère injustifié, mais qu’il ne peut le surmonter. Bien que cela diffère d’un individu à un autre, plusieurs éléments sont nécessaires à notre sécurité, tel qu’un emploi, une situation financière favorable, un bon réseau sociable ainsi que nos besoins primaires comblés (logement, quartier paisible). Quelques questions…. De quoi avons-nous besoin pour nous sentir en sécurité ? Qui agit sur notre sentiment de sécurité ? Est-ce que nous créons nos peurs ou y’a-t-il une part d’hérédité ? Le sentiment de sécurité a-t-il un sexe ? Bien sûr, il y aura toujours des gens qui influenceront notre sentiment de sécurité. Après nous-mêmes (respect des règles), on y retrouve la famille (instauration des règles), la société (stéréotypes) et la publicité (messages de propagandes) comme principaux facteurs d’influence. En ce qui concerne les hommes, ceux-ci sont davantage intériorisés au niveau de leurs peurs. Ils sont plus à risque de commettre des gestes pouvant être dangereux dans le but d’impressionner les autres. Quant aux femmes, elles sont plus sensibiliser au risque dès l’enfance, par contre elles sont plus sujettes à la violence. Quelques méthodes pour augmenter le sentiment de sécurité…. Tenter de poser des actes afin de diminuer les risques Se sentir à l’abri des agressions Sentir qu’il nous est possible de nous exprimer sans subir de harcèlement Atteindre un sentiment de sécurité intérieure Pour conclure, même si l’être humain cherche à obtenir un sentiment de sécurité, son environnement regorge d’éléments pouvant être dangereux. Alors, bien que cela soit difficile, le fait d’affronter ses peurs produit un sentiment de satisfaction!!!! Les maladies mentales Une présentation de l’APAME de l’Est de la Côte-Nord Le trouble bipolaire C’est un trouble de l’humeur caractérisé par des périodes alternantes d’excès dépressives et maniaques extrêmes. La personne va de l’état dépressif au sentiment d’euphorie. - Phase maniaque, les symptômes sont : Humeur joyeuse Surplus d’énergie (hyperactivité) Croyances irréalistes en ses capacités Dépenses exagérées Hyper sexualisation - Phase dépressive, les symptômes sont : Dévalorisation Difficulté à se concentrer Perte d’énergie Problèmes de sommeil Modification de l’appétit/poids Traitement : On a souvent recours au LITHIUM (sel minéral) pour stabiliser l’humeur Causes : - En phase dépressive, on signale une baisse de sérotonine (perte d’appétit) ainsi qu’une baisse de la noradrénaline qui influe sur la perte d’énergie - En phase manie, on retrouve une hausse du taux de la noradrénaline, ce qui explique l’augmentation de l’énergie. Prévention - Des preuves indiquant que des facteurs biologiques d’origine génétique joueraient un rôle primordial. Le sujet aurait une plus grande fragilité face au stress, l’amenant à développer en réaction le trouble bipolaire. - Un excès de stress ou de problèmes familiaux ne peuvent pas causer cette maladie, mais peuvent « déclencher » un épisode chez les personnes déjà atteintes. La dépression C’est un état qui affecte tout le corps entier. La personne déprimée voit la vie comme insurmontable et à peine à effectuer ses activités régulières. Elle se sent dévalorisée et peut même penser au suicide. - Symptômes Perte d’appétit Baisse de la libido Fatigue intense Négligence de l’hygiène physique Traitement - Médicaments appelés antidépresseurs qui agissent de façon neurotransmetteurs - Ils permettent de retrouver l’équilibre entre deux et trois semaines - Le médicament doit être pris au moins six mois - à normaliser les Causes Hérédité et antécédents familiaux ne sont pas forcément des facteurs, mais les personnes ayant de tels antécédents courent un risque légèrement plus grand Prévention - Traverser plusieurs événements graves sur une période prolongée fait qu’augmenter les risques de développer un trouble dépressif. Il n’est pas rare - qu’une personne se souvienne d’événements traumatisants survenus plus tôt dans sa vie (perte d’un parent, mauvais traitements, etc.) - Les problèmes familiaux chroniques peuvent aussi avoir des répercussions graves sur l’humeur. Les troubles anxieux Ceux-ci sont caractérisés par l’anxiété, la peur, l’inquiétude, les comportements d’évitement et les rituels compulsifs. Symptômes physiques - Tremblement - Douleurs musculaires - Etourdissement - Fatigue anormale - Symptômes psychologiques Irritabilité Craintes Sentiment d’impuissance Quelques infos…. L’anxiété peut prendre diverses formes telles que la phobie qui est une peur persistante, la panique qui est une terreur extrême soudaine et sans raison et les troubles obsessifs-compulsifs qui est un comportement répétitif obligé pour réduire la tension et l’anxiété. - Traitement Pharmacologie (médicament) Les thérapies psychosociales Les médecines douces Les causes - Biologique : Chimie du cerveau qui engendre un déséquilibre des molécules de communication ou des hormones. - Psychologique : Vulnérabilité biologique au stress - Sociale : Événements traumatisants ou abus durant l’enfance - Environnementale : toute situation difficile peut mener à l’anxiété chronique - Trait de personnalité : les individus ayant une faible estime d’eux-mêmes et une faible capacité d’adaptation sont plus susceptibles de développer des troubles anxieux. La schizophrénie Une maladie cérébrale et une des plus graves maladies mentales au Canada. Quelques infos…. - La dopamine et la sérotonine jouent un rôle important dans la maladie - La maladie débute en générale chez les jeunes adultes autour de la vingtaine. Par contre, il n’y a pas d’âge pour en être atteint. - Symptômes Idées délirantes Hallucination Troubles de la pensée Traitement - Médication antipsychotique - L’éducation de la personne au sujet de sa maladie - Hostilité Retrait social Pensées stéréotypées - Groupe de soutien Thérapie cognitive Cause - On ne connaît pas les causes exactes ni les mécanismes de production. - Le cannabis peut être un déclencheur de la schizophrénie, surtout si vous vous sentez fragile psychiquement ou si vous avez des antécédents de maladies psychiques dans la famille. Prévention - Malheureusement, les moyens de prévenir la schizophrénie demeurent inconnus. Les retombées de cette maladie peuvent être diminuées par un diagnostic précoce, un traitement approprié et un soutien adéquat. - La vaccination contre les maladies infectieuses Le trouble de personnalité limite C’est vivre de l’instabilité dans ses relations interpersonnelles et dont les sentiments sont accompagnés d’une impulsion marquées. Ces personnes provoquent ce qu’elles craignent le plus, le rejet et l’abandon. Symptômes - Rage et colère Besoin affectif intense Vide intérieur Sentiment de honte et image de soi négative - Peur de la folie Incapacité à vivre la solitude Hypersensibilité à l’abandon Causes Les événements survenus au cours de l’enfance et au début de l’adolescence peuvent influencer le développement d’une personnalité borderline Traitement - Les psychothérapies et un traitement médicamenteux ont démontré de bons résultats - Des antidépresseurs, des anxiolytiques ou des neuroleptiques peuvent être employés pour traiter différents symptômes. Prévention - Identifier les problématiques et les stresseurs actuels de la vie - L’assainissement de l’hygiène de vie et l’élaboration de stratégies afin de prévoir les épisodes de crise qui se produit lorsque la personne fait face à l’expérience de perte. Petit rappel ! Nos services sont gratuits et confidentiels Aide à la gestion de crise Écoute téléphonique Relation d’aide individuelle, parentale et familiale Groupes de soutien Témoignages Soirée conférence avec des professionnels Café-rencontres thématiques et échanges Services d’accompagnement lors de procédures Références Centre de documentation Notre Assemblée générale annuelle aura lieu le 20 juin 2012 à 19h00 dans notre local. Nous recherchons des administrateurs.