ATTENTION
La prochaine réunion
du club
aura lieu
le mercredi
03 octobre 2012
à 19:30 hr
À la Polyvalente
Thérèse-Martin
(voir l’emplacement sur le site)
Bienvenue à tous et merci de vo-
tre participation.
L'hiver et le temps froid nous
frappe déjà de plein fouet! Diffi-
cile de se motiver pour sortir sa
vieille carcasse à l'extérieur
quand il fait -15°. Le mois de
décembre sera idéal justement
pour des petites sorties d'observa-
tion rapides et de voir quand
même quelque chose de beau et
d'éclatant. Jupiter, la plus grosse
et la plus massive des planètes de
notre système solaire, est en op-
position le 2 décembre, c'est-à-
dire qu'elle est au plus près de
notre planète et que c'est le
meilleur moment pour l'observer.
Dès le coucher du Soleil, la
géante gazeuse se lève à l'Est
pour être la vedette de nos nuits
d'hiver.
Jupiter est présentement dans la
constellation du Taureau et est
très facilement repérable avec sa
magnitude de -2,7 ce qui en fait
de loin l'astre le plus brillant de
cette partie du ciel.
Pour l'observer au télescope, il
est recommandé de mettre votre
instrument 45 à 60 minutes à
l'extérieur avant d'observer, le
temps que les miroirs soient à
température ambiante. L'image
sera nettement plus belle.
Au premier coup d'oeil, il est
vraiment facile de voir le disque
brillant de la planète avec ses 2
bandes
oran-
g é e s .
Ça saute
au y eux
même! Au-
tres choses qui
s'observent sans trop de subtilité,
les satellites galiléens. Les 4
principaux satellites naturels de
Jupiter qui ont été découvert pas
Galilée, d'où leur surnom, sont
très brillants et toujours alignés
dans le plan de l'équateur de la
planète. Se déplaçant rapidement
autour de Jupiter, suivre leur con-
figuration de jour en jour ou
même d'heure en heure peut être
très intéressant. Si vous avez un
télescope d'un diamètre de 300
mm ou plus, tentez de repérer
Amalthée. Cette Lune est peu
brillante et a une orbite plus pro-
che de Jupiter que le satellite Io.
Ce qui en fait un très bon défi. Si
vous êtes chanceux, vous pour-
riez tomber sur une soirée que
une ou même peut-être deux des
lunes fassent de l'ombre sur la
surface de Jupiter ou peut-être
voir une des lunes se faire éclip-
ser par l'ombre de la planète.
Si vous pensez encore pouvoir
tenir encore une vingtaine de mi-
nutes avant de vous faire amputer
les doigts ou les orteils à cause
du froid (!!), tentez votre chance
sur la Grande tache rouge, cette
Mot du Président
SITE INTERNET: www.vagabondsduciel.ca
MESSAGER Céleste
ÉDITION DÉCEMBRE 2012
Le
436, rue Saint-Viateur
Joliette (Québec) J6E 3B2
Tél. : (450) 752-1940
Télec. : (450) 752-1719
Francine Raynault
Députée de Joliette
Chambre
des Communes
Pièce 325
Éd. de la Confédération
Ottawa (Ontario) K1A 0A6
Tél. : (613) 996-6910
Télec. : (613) 995-2818
Canada
tempête deux fois grande comme
la Terre qui dure depuis au
moins 350 ans puisqu'elle fut
découverte en 1665 par Jean-
Dominique Cassini. Vous pouvez
prédire les transits de la grande
tache rouge avec les logiciels
Meridian, Coelix, Stellarium,
WinJUPOS et bien d'autre. Il y a
aussi sur le site web de la revue
Sky and Telescope, faites une
recherche pour « Transit Times
of Jupiter's Great Red Spot ».
Sur cette page web, une calcula-
trice en fonction de la date, four-
nit les heures de transit.
Ensuite si vous êtes toujours ca-
pable de remuer les lèvres, que
vous disposez d'un bon télescope
et d'un ciel stable, tentez votre
chance de voir les ovales blancs,
les ovales bruns et les festons.
Il y a un excellent ouvrage gra-
tuit écrit par notre dernier confé-
rencier, Claude Duplessis, qui
est une référence incroyable
pour l'observation des planètes et
dont je me suis grandement ins-
piré pour ce texte. Vous pouvez
vous le procurer sur son site web
au www.cielnoir.net. Bonne ob-
servation!
Activités du mois de décembre
:
5 décembre 19h30, réunion
mensuelle du club et souper de
Noël.
7 décembre à 8h45, présentation
d'astronomie à l'école primaire
Grand-pré de St-Jacques.
21 décembre à 19h, observation
aux télescopes au centre-ville de
Joliette pour le marché de Noël.
22 décembre à 13h, observation
du Soleil aux télescopes au cen-
tre-ville de Joliette pour le mar-
ché de Noël.
Bon ciel!
Dominic Marier
Extraterrestres, Mythe ou Réal-
ité?
Il y a fort à parier que les films :
E.T., Aliens vs Prédateurs ou alors
Prometheus évoquent chez vous
des souvenirs bien précis. De fait,
ils ont tous en commun la mise en
scène fictive de créatures venant
de l’espace. Mais qu’en est-il de
la réalité : les extraterrestres
existent-ils vraiment? Ont-ils
comme dessein éventuel de venir
détruire la Terre ou encore d'as-
servir les humains?
Obstacle : La distance
La seule réponse que les scienti-
fiques nous apporent sur l’as-
servissement éventuel des êtres
humains par des êtres venant de
l’espace est : « Nous n’en savons
rien.» Cependant, la distance entre
les corps célestes est considérable.
Par exemple, l’étoile la plus près
de nous, Proxima Centauri, est
située à 4,22 années-lumière de la
Terre. De plus, Voyager 1, une
sonde, se dirige vers cette étoile
bien que cette dernière fut en-
voyée il y a approximativement
35 ans et qu’elle voyage à une
vitesse de 61 000 km/h. Ainsi, il
lui faudra encore 73 000 ans pour
l’atteindre! Néanmoins, la ques-
tion quant à leur existence reste
plus précise.
Équation de Drake
L’équation de Drake en est encore
à ses balbutiements, c’est-à-dire
qu’il manque encore beaucoup de
données pour qu’une réponse pré-
cise soit fournie. Cette équation
sert à estimer le nombre de civili-
sations intelligentes et ayant la
capacité de communiquer présen-
tes dans notre galaxie (N). Cette
équation s’exprime ainsi :
Elle prend en considération
plusieurs facteurs: la vitesse à
laquelle sont nées les étoiles dans
la Voie lactée (R*), la fraction
d’étoiles possédant des planètes
(fp), le nombre moyen de planètes
habitables dans n’importe quel
système planétaire (ne), la fraction
de planètes sur lesquelles la vie
s’est développée (fl), la fraction de
ces formes de vie qui ont
développé une forme d’intelli-
gence (fi), la fraction de ces for-
mes de vie intelligente ayant
développé une civilisation qui a
décidé d’utiliser une sorte de
technologie transmissive (fc) et le
facteur de longévité de ces tech-
nologies transmissives d’informa-
tions (L). Les facteurs «f» sont
des fractions qui sont toutes infé-
rieures ou égales à 1.
Les scientifiques trouvent des
exoplanètes à peu près partout
dans la Voie lactée. Aussi, des
missions ont été envoyées sur
Mars et Europe, deux corps se
situant dans notre système solaire,
ceux-ci ayant de grandes probabil-
ités d’accueillir une quelconque
forme de vie. Si, par hasard, il
nous arrivait de trouver de la vie
sur ces corps célestes, l’humanité
pourrait en venir à la conclusion
qu’il est plutôt aisé pour la vie de
se développer et les possibilités de
trouver de la vie ailleurs que sur
Terre seraient donc infinies.
SETI
L’institut SETI ou Search for Ex-
traterrestrial Intelligence est un
institut qui cherche les évidences
d’une forme de vie dans l’univers,
2
La Scientifique
en recherchant la signature de sa
technologie. Notre compréhension
actuelle de l'origine de la vie sur
Terre suggère qu’avec un envi-
ronnement approprié et suffisam-
ment de temps, la vie se dévelop-
pera sur d'autres planètes. Si cette
évolution donne lieu à des êtres
intelligents, nous pouvons
aisément spéculer sur une éventu-
elle utilisation de technologies de
leur part. Sa mission est d’ex-
plorer, de comprendre et d’ex-
pliquer l’origine, la nature et la
prévalence de la vie dans l’uni-
vers. (Traduction libre, seti.org)
Messages envoyés
En 1974, le radiotélescope Are-
cibo, installé sur la côte nord de
l'île de Porto Rico, a envoyé un
message en direction de l’amas
globulaire M13 qui est situé à en-
viron 21 000 années-lumière de la
Terre. Ainsi, le message, bien
qu’il ait été envoyé il y a 38 ans,
n’arrivera à destination que dans
21 000 ans et, ce, seulement si,
par chance, une forme de vie in-
telligente parvient à l’intercepter
et à décoder ce message qui con-
tient 1679 bits et qui décrit notre
système solaire, notre emplace-
ment, notre ADN, la structure
simplifiée d’un être humain ainsi
quelques renseignements sur la
biochimie de la vie sur Terre.
Aussi incroyable que cela puisse
paraître, le message que cette
forme de vie pourrait éventuelle-
ment nous renvoyer ne nous par-
viendrait que dans 42 000 années!
C’est pour cette raison que même
si nous parvenons à trouver les
preuves d’une quelconque forme
de vie extraterrestre, nous ne
pourrons probablement jamais en
rencontrer une ni leur parler à
moins que ces derniers se trouvent
dans notre propre système solaire.
Ses recherches mèneront éventu-
ellement à deux conclusions pos-
sibles : d’une part, nous ne
sommes pas seuls dans l’univers,
ce qui est à la fois réjouissant et
terrifiant, d’autre part, nous
sommes les seules formes de vies
intelligentes dans l’univers, ce qui
est bien plus terrifiant. La seule
certitude que nous avons pour
l’instant est qu’il y a de la vie sur
une seule planète : la Terre.
SOURCES
COLLECTIF. Encyclopedia of
Astronomy. The Firefly.
Firefly Books, 2004, 472
pages.
TED-Ed. Calculating The Odds of
Intelligent Alien Life. [Vidéo en
l i g n e ] .
<http://ed.ted.com/lessons/calculat
ing-the-odds-of-intelligent-alien-li
fe>. (consulté le 08/10/2012).
SETI. SETI Institute. [en ligne].
http://www.seti.org/ [08/10/2012].
ARECIBO OBSERVATORY. Are-
cibo Observatory. [en ligne].
http://www.naic.edu/general/ [08/
10/2012].
Le message envoyé par l’in-
termédiaire du radiotélescope
d’Arecibo en 1974 en direction
de l’amas globulaire M13.
Voyager 1, La sonde envoyé il
y a 35 ans et qui atteindra
l’étoile la plus près de nous
dans 73 000 ans. Photo de la
NASA.
La seule planète sur laquelle
nous sommes sûrs qu’il y a de
la vie : la Terre. Photo de la
NASA prise par Apollo 17.
Audrey-Ann Miron
3
M58 (ou NGC 4579 ou Galaxie de la Vierge) est
une galaxie spirale barrée, située dans la constella-
tion de laVierge et découverte en 1779 par Charles
Messier.
Caractéristiques
M58 est l'une des 4 galaxies spirales barrées du ca-
talogue de Messier (les autres étant M91, M95,
et M109). Elle fait partie des galaxies les plus
brillantes de l'amas de la Vierge.
Charles Messier découvrit M58, ainsi que les ga-
laxies elliptiques apparemment voisi-
nes, M59 et M60, et la rentra dans son catalogue le
15 avril 1779.
Observation
Dans un petit instrument elle ressemble aux galaxies
elliptiques de l'amas de la Vierge, laissant voir seu-
lement son noyau brillant. Si les conditions sont bon-
nes, un instrument de 10 cm (ou plus) permet de distinguer un halo d'inégale brillance, avec des condensations qui
semblent coïncider avec les régions lumineuses des bras spiraux. À partir de 20 cm un télescope peut laisser devi-
ner la barre de M58
Source : astronomeamateur.ca
M57
M57 est parmi les objets les plus connus du catalo-
gue Messier. Elle fut découverte en 1779 par An-
toine Darquier de Pellepoix.Le diamètre réel de
l'anneau est de 2.4 al, soit un diamètre apparent
d'environ 6 minutes d'arc.
L'étoile centrale est une naine blanche un peu plus
massive que lesoleil. C'est une étoile très chaude,
puisqu'elle atteint les 100 000 K. Enfin, elle a
une magnitude apparente de 15,8.
Cette nébuleuse est présente dans le ciel de l'hémi-
sphère nord entre mai et septembre. Elle se situe
dans la Lyre.
Sa magnitude n'est que de 8.8, mais la surface visi-
ble étant très réduite, elle est beaucoup plus lumi-
neuse qu'on pourrait penser. Malheureusement, son
diamètre apparent est assez faible. Pour l'observer
(et distinguer un anneau), il faut s'équiper d'un pe-
tit télescope ou d'une lunette astronomique.
Source : astronomeamateur.ca
4
M58
Les phénomènes du mois : décembre 2012
Les temps sont donnés en heure normale pour Montréal (73° 30' 0" O, 45° 36' 0" N, zone R).
01 déc. 2012 06:26 Minimum de l'étoile variable bêta de la Lyre
01 déc. 2012 21:49 Maximum de l'étoile variable delta de Céphée
02 déc. 2012 20:45 OPPOSITION de Jupiter avec le Soleil
03 déc. 2012 06:49 Minimum de l'étoile variable Algol (bêta de Persée)
03 déc. 2012 21:50 Fin de l'occultation de 60 Cnc (magn. = 5,44)
04 déc. 2012 04:09 Début de l'occultation de 76-kappa Cnc (magn. = 5,23)
04 déc. 2012 05:12 Fin de l'occultation de 76-kappa Cnc (magn. = 5,23)
04 déc. 2012 18:00 PLUS GRANDE ÉLONGATION OUEST de Mercure (20,4)
06 déc. 2012 03:39 Minimum de l'étoile variable Algol (bêta de Persée)
06 déc. 2012 10:32 DERNIER QUARTIER DE LA LUNE
07 déc. 2012 06:36 Maximum de l'étoile variable delta de Céphée
08 déc. 2012 13:34 Pluie d'étoiles filantes : Monocérotides (2 météores/heure au zénith; durée = 20,0 jours)
09 déc. 2012 00:28 Minimum de l'étoile variable Algol (bêta de Persée)
09 déc. 2012 05:32 Opposition de l'astéroïde 4 Vesta avec le Soleil (dist. au Soleil = 2,571 UA; magn. = 6,4)
09 déc. 2012 05:35 Rapprochement entre la Lune et Spica (dist. topocentrique centre à centre = 1,4°)
10 déc. 2012 20:11 Maximum de l'étoile variable êta de l'Aigle
11 déc. 2012 06:43 Rapprochement entre la Lune et Vénus (dist. topocentrique centre à centre = 2,4°)
11 déc. 2012 12:22 Pluie d'étoiles filantes : Sigma Hydrides (3 météores/heure au zénith; durée = 12,0 jours)
11 déc. 2012 21:17 Minimum de l'étoile variable Algol (bêta de Persée)
12 déc. 2012 11:46 Rapprochement entre Jupiter et Aldébaran (dist. topocentrique centre à centre = 4,7°)
12 déc. 2012 18:14 Lune au périgée (distance géoc. = 357075 km)
13 déc. 2012 03:41 NOUVELLE LUNE
13 déc. 2012 16:26 Pluie d'étoiles filantes : Géminides (120 météores/heure au zénith; durée = 10,0 jours)
14 déc. 2012 05:01 Minimum de l'étoile variable bêta de la Lyre
14 déc. 2012 16:13 Opposition de l'astéroïde 521 Brixia avec le Soleil (dist. au Soleil = 2,060 UA; magn. = 10,2)
14 déc. 2012 18:06 Minimum de l'étoile variable Algol (bêta de Persée)
15 déc. 2012 10:44 Pluie d'étoiles filantes : Coma Bérénicides (3 météores/heure au zénith; durée = 11,0 jours)
17 déc. 2012 19:50 Opposition de l'astéroïde 1 Ceres avec le Soleil (dist. au Soleil = 2,666 UA; magn. = 6,7)
18 déc. 2012 00:12 Maximum de l'étoile variable delta de Céphée
18 déc. 2012 05:59 Rapprochement entre Mercure et Antares (dist. topocentrique centre à centre = 5,4°)
19 déc. 2012 09:04 Pluie d'étoiles filantes : Leo Minorides de déc. (5 météores/heure au zénith; durée = 61,0 jours)
20 déc. 2012 00:19 PREMIER QUARTIER DE LA LUNE
21 déc. 2012 06:11 SOLSTICE D'HIVER
22 déc. 2012 00:43 Pluie d'étoiles filantes : Ursides (10 météores/heure au zénith; durée = 9,0 jours)
23 déc. 2012 23:59 Rapprochement entre Vénus et Antares (dist. topocentrique centre à centre = 5,6°)
25 déc. 2012 16:19 Lune à l'apogée (distance géoc. = 406098 km)
25 déc. 2012 18:32 Rapprochement entre la Lune et Jupiter (dist. topocentrique centre à centre = 0,9°)
25 déc. 2012 23:59 Rapprochement entre la Lune et Aldébaran (dist. topocentrique centre à centre = 3,8°)
26 déc. 2012 05:23 Minimum de l'étoile variable Algol (bêta de Persée)
27 déc. 2012 03:37 Minimum de l'étoile variable bêta de la Lyre
28 déc. 2012 05:21 PLEINE LUNE
28 déc. 2012 17:48 Maximum de l'étoile variable delta de Céphée
29 déc. 2012 02:12 Minimum de l'étoile variable Algol (bêta de Persée)
30 déc. 2012 08:37 CONJONCTION entre Pluton et le Soleil (dist. géoc. centre à centre = 3,3°)
31 déc. 2012 04:45 Début de l'occultation de 60 Cnc (magn. = 5,44)
31 déc. 2012 05:25 Fin de l'occultation de 60 Cnc (magn. = 5,44)
31 déc. 2012 23:01 Minimum de l'étoile variable Algol (bêta de Persée)
Éphémérides décembre 2012
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