STE 110, 2009-2010, CC de cours, jeudi 5 Novembre 2009
Jean Braun, Emmanuel Lemeur, Jérôme Nomade
QCM STE110, CC2 (coeff. : 0.4)
Durée 1H30 - 3 pages
Documents et calculettes non autorisés.
Téléphone portable éteint et hors de portée (tout comme les sacs)
Groupe :…Prof………… numéro étudiant (obligatoire) : je suis plus étudiant………..
NOM : …Nomade………………………………
PRENOM : Jérôme…………………
Pour la correction : les « vrais » sont soulignés les « faux » sont en italiques. Lorsque
c’était nécessaire nous avons ajouté un commentaire (donc pas de commentaire quand
c’était facile)
1. Les planètes telluriques :
A : sont les planètes dont la taille est inférieure à celle de la Terre.
B : sont des planètes qui possèdent de l’eau en surface.
C : sont les uniques objets silicatés du système solaire. Et bien non il y a les météorites par
ex.
D : ont des orbites rétrogrades par rapport aux autres planètes. En fait on ne parle pas
d’orbite rétrograde, mais de révolution rétrograde (le fait de tournée sur elle-même, pour
une planète, dans le sens inverse par rapport au autres) Une seule planète à une révolution
rétrograde c’est Venus.
E : sont les petits objets du système solaire. Et bien non il y a les météorites par ex (là
encore)
2. Pour localiser l’hypocentre d’un séisme, il faut :
A : avoir été dans la zone ou le séisme a été le plus ressenti. Non c’est le principe de la
géophysique : on peut étudier les phénomènes à distance.
B : un modèle de Terre adéquat.
C : disposer d’au moins 3 sismogrammes.
D : distinguer les ondes S et les ondes de Rayleigh. Non les S et le P
E : repérer en surface la faille responsable du séisme. Non pas besoin d’autant plus que
toutes les failles ne sont pas visibles en surface.
3. Ondes P et S :
A : les ondes P et S sont transmises par les liquides. Les S sont cisaillantes et ne traversent
pas les liquides.
B : seules les ondes S traversent les liquides. Cf. au dessus.
C : les ondes P arrivent toujours avant les ondes S quelque soit le point de mesure.
D : plus le milieu est dense, plus les ondes P sont rapides.
E : se propagent selon le même mode. Non les P se propagent par compression le S du
cisaillement.
4. Une année lumière représente :
A : la durée d’une année en dehors du système solaire.
B : l’équivalent d’une unité astronomique UA. Non un UA= distance Terre-
Soleil=150 000 000 km.
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C : une distance d’environ 10,5 Milliards de kilomètres. Non ça c’est la taille du système
solaire. 80UA, donc 80*150 000 000.
D : une distance de 150 Millions de kilomètres. Non c’est une UA.
E : la taille du système solaire.
5. La magnitude d’un séisme :
A : varie de manière inversement proportionnelle à la distance à l’épicentre. C’est phrase est
vrai pour l’intensité locale (calculé pour un endroit) mais la magnitude est calculé pour
l’hypocentre.
B : se mesure avec l’échelle de Mercalli. Non ca c’est l’échelle pour l’intensité.
C : permet de quantifier l’énergie libérée lors de la rupture. Oui car la magnitude est
globalement proportionnelle à l’énergie libéré.
D : varie proportionnellement à la surface de rupture mise en jeu. En première ordre oui.
E : se mesure sur une échelle ouverte. Oui même si on pense que du fait des particularités
rhéologiques de la croûte et de son épaisseur il ne devrait pas être possible d’avoir des
séismes de magnitude supérieure à 10. Le « record » actuel est de 9.5 au Chili en 1960,
Sumatra (et son tsunami) ne faisait que 9.2.
6. Dans la lithosphère océanique on trouve :
A : de la croûte océanique et du manteau lithosphérique. C’est exactement la définition.
B : des basaltes, des gabbros et des péridotites.
C : du manteau asthénosphérique. Non Cf. question 15.
D : essentiellement des roches granitiques.
E : des roches hydratées. Toutes les roches de la partie superficielle de la lithosphère sont
hydratées par l’hydrothermalisme océanique. Pour rappel en quelques Ma toute l’eau
des océans passe dans le manteau !
7. Le champ magnétique terrestre :
A : existe depuis 4.5 Milliards d’années. A priori depuis que le noyau liquide existe.
B : est enregistré par les basaltes océaniques. Oui, non seulement les inversions sont
enregistrées mais les intensités aussi.
C : est d’origine extraterrestre.
D : suit des lignes d’aimantation de direction globalement méridienne. On ne l’a peut être
pas dit en cours mais les schémas avec le champ magnétique sont très clair.
E : prend sa source dans le noyau interne. Non dans l’externe qui est liquide et dont les
mouvements génère le champs magnétique.
8. Le bombardement météoritique :
A : décroît de manière linéaire dans le temps. Non en exponentielle inverse.
B : est enregistré sur la surface de toutes les planètes. Non pas sur celle qui ont des
« activités » de surface.
C : est enregistré sur la surface de Mercure et la Lune. Oui car elles sont inactives depuis au
moins 3.5 Ga (et ont donc la mémoire des impacts produit depuis)
D : permet d’établir une référence chronologique relative. Oui sur la lune par exemple.
E : existe toujours sur Terre. Oui même si ce bombardement est faible… mais des fois des
trucs gros tombent.
9. A propos de la structure du globe :
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A : la distinction lithosphère asthénosphère est de nature pétrologique. Non c’est une limite
thermique (isotherme 1300°C)
B : la distinction manteau-croûte est de nature pétrologique
C : la transition lithosphère-asthénosphère correspond plus ou moins à l’isotherme 600 °C.
D : l’asthénosphère est en moyenne plus ductile que la lithosphère.
E : la lithosphère peut subducter lorsqu’elle devient plus dense que l’asthénosphère.
10. Une nappe souterraine :
A : est synonyme d’aquifère. Non la nappe correspond seulement à l’eau libre.
B : correspond à l’ensemble des eaux comprises dans la zone saturée d’une nappe. Cette phrase
serait juste si le dernier mot avait été aquifère et pas nappe.
C : est défini par sa perméabilité qui s’exprime en m/s.
D : correspond à un lac souterrain.
E : est captive si une couche imperméable constitue sa base.
11. : Pour une nappe, le niveau piézométrique :
A : se mesure avec des piézomètres.
B : est toujours constant si la nappe est captive.
C : est caractérisé par des isopièzes qui permettent de définir des lignes de courants.
D : peut varier en fonction des infiltrations d’eaux sus jacentes.
E : ne peut pas être défini dans la zone non-saturée.
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12. : L’eau potable :
A : est majoritairement puisée dans des nappes souterraines en France.
B : est définie par rapport à une norme qui ne tient compte que de l’absence de substances chimiques
nocives. Non la norme de potabilité est bien plus complexe.
C : est définie par un grand nombre de paramètres dont la quantité d’éléments dissous.
D : ne peut pas provenir de l’eau de mer. Ben si par dessalement.
E : est, dans le cas de Grenoble puisée dans le Drac. Non dans la nappe alluviale du Drac.
13. : Les failles décrochantes:
A : n’existent qu’en domaine océanique.
B : sont des failles transformantes lorsqu’elles affectent les dorsales.
C : sont dextres lorsque que le compartiment où l’on se situe se déplace vers la droite par rapport au
compartiment d’en face. Là c’était un peu vache, c’est celui d’en face qui va vers la droite.
D : peuvent avoir des composantes normales.
E : peuvent avoir des composantes inverses.
14. Une étoile filante :
A : est le résidu observable d’une super nova .On va dire que non même si les poussières
ferreuse par exemples proviennent forcement d’une super nova et qu’elles peuvent
lorsqu’elle rentre dans l’atmosphère former une étoile filante.
B : est une galaxie de type S.
C : peut être composée à l’origine de carbone et de glace.
D : est le phénomène lumineux qui accompagne l’entrée d’un météore dans l’atmosphère.
E : un finaliste de la « star ac ». No comment question non noté… 0.25 de cadeau donc.
__________________________________________________________________________
15. Sur le document de la page suivante, qui représente une coupe verticale de la Terre
sur environ 300 km, légendez et indiquez le maximum d’informations pertinentes (6pts).
(ex : nature des ensembles, discontinuités, températures, densités, rhéologie etc…)
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Grosso modo il fallait mettre ce qu’il y a dessous, vous avez souvent mis trop de choses
comportement plastique (Miel)
100-130 km
« Moho »
Mohorovicic
.6 .8
d = 2 d = 2
,3
comportement rigide
1300°C
,25
d = 3
d = 3
5
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