Nutrition et Comportements alimentaires - ORS Poitou

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Baromètre santé
jeunes
Poitou-Charentes 2005
Nutrition et Comportements alimentaires
CONTEXTE
Evolution et comparaison à la situation nationale
Depuis 1998, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) considère que
l’obésité est un problème majeur de santé publique à l’échelle mondiale.
L’augmentation de la prévalence de l’obésité s’inscrit dans un
environnement qui associe abondance alimentaire, incitation à la
consommation, grande latitude des choix alimentaires, pression sociale
de l’image du corps, mode de vie de plus en plus sédentaire... Outre le
retentissement psychosocial immédiat de l’obésité chez les jeunes, le
principal risque est la persistance de l’obésité à l’âge adulte.
De manière générale, la nutrition joue un rôle important dans l’apparition
de nombreuses maladies telles le diabète, les maladies cardiovasculaires, les cancers du sein ou de l’utérus… Une mauvaise
alimentation peut être un facteur d’aggravation d’arthrose, d’insuffisance
respiratoire… La prévention de ces pathologies passe donc en partie par
une amélioration de l’état nutritionnel général des populations. Le
Programme National Nutrition Santé (PNNS), mis en place en France en
2001, a pour objectifs généraux l’amélioration de l’état nutritionnel des
français, la réduction du risque de maladies chroniques, l’amélioration
de l’état de santé et de la qualité de vie de la population générale. Il
définit ainsi 9 objectifs prioritaires, dont l’augmentation de la
consommation de fruits et légumes, de calcium, la lutte contre la
sédentarité chez l’enfant, l’augmentation de l’activité physique et la
réduction de l’augmentation de la prévalence du surpoids et de l’obésité
chez les enfants.
En %
France
2005
PoitouPoitouCharentes Charentes
2005
2000
9,4
ns
Sous poids
ns
Surpoids (obésité comprise)
ns
Obésité seule
1,4
2,3
ns
Trouble de l’image corporelle
ns
37,2
48,4
11,5
ns
22,2
18,0
ns
Connaissance du repère de consommation du
PNNS « au moins 5 fruits et légumes par jour »
4,4 (2)
16,5
nd
Connaissance du repère de consommation du
PNNS « au moins 3 produits laitiers par jour »
nd
34,5
nd
Consommation en fruits et légumes ≥5/jour
2,8 (2)
16,6
nd
Consommation en produits laitiers ≥3/jour
54, (2)
46,4
nd
Trouble du comportement alimentaire (1)
Sources : Baromètre Santé Jeunes Poitou-Charentes 2005, Baromètre Santé 2005 France, Baromètre
Santé Poitou-Charentes 2000
Exploitation ORS Poitou-Charentes
(1) Définition du Baromètre Santé 2000 (4 items)
(2) Baromètre Santé Nutrition 2002, France (chiffres concernant les 12-17 ans)
nd : non disponible
ns : différence non significative avec les chiffres Poitou-Charentes 2005
Les données présentées sont des données déclaratives,
issues d’interviews téléphoniques (Cf. fiche « Méthodologie »)
SYNTHESE
En Poitou-Charentes, un jeune de 12 à 25 ans sur cinq a un problème de poids. La proportion de picto-charentais en surpoids atteint 11,5 % (chiffre calculé
sur des données de poids et de taille déclarées et non mesurées). La déficience pondérale concerne surtout les filles. L’excès pondéral (surpoids ou obésité)
est plus important en commune rurale et est associée à une qualité de vie sociale moindre. La pratique d’un sport est associée à une moindre proportion de
jeunes en situation de surpoids ou d’obésité. Les effectifs de l'enquête régionale de 2000 ne permettent pas de comparer les chiffres régionaux de l'enquête de
2000 à ceux de 2005. En revanche, la situation en France est globalement similaire à celle de la région en terme de surpoids (obésité comprise) mais l'obésité
des jeunes est plus fréquente en Poitou-Charentes qu’en France.
Les troubles du comportement alimentaire concernent 32 % des jeunes (18 % en reprenant la définition plus restrictive du Baromètre Santé 2000), et sont
stables depuis 2000 dans la région. 49 % des filles de 15 à 17 ans ont un trouble du comportement alimentaire en 2005. Cependant ces troubles, pris au sens
large, ne constituent pas une pathologie. Les troubles de l’image corporelle concernent 37 % des jeunes (les filles étant plus concernées), et ont diminué
depuis 2000 en Poitou-Charentes.
17 % des jeunes savent qu’il faut manger au moins 5 fruits et légumes chaque jour pour être en bonne santé et 35 % savent qu’il faut consommer au
moins 3 produits laitiers par jour. Ils sont également 17 % à consommer effectivement 5 fruits et légumes par jour, et 46 % à consommer au moins 3 produits
laitiers en moyenne chaque jour. Concernant les fruits et légumes, les filles connaissent mieux les recommandations et les appliquent également plus souvent
que les garçons. Les messages sur les fruits et légumes ont été moins bien perçus par les garçons de 18 ans et plus que par les plus jeunes. Les garçons de
19 ans et plus connaissent également moins souvent les messages nutritionnels sur les apports en calcium que les filles. En revanche, les deux sexes
consomment autant de produits laitiers chaque jour.
Cependant, la moitié des jeunes juge consommer assez de fruits et assez de légumes. Parmi les jeunes qui connaissent les recommandations alimentaires
concernant les fruits et légumes, seuls 40 % les appliquent et consomment la quantité recommandée. Quatre jeunes sur 10 pensent manger trop de sucres et
près de la moitié trop de matières grasses, tandis que les trois quarts estiment que leur alimentation n’est pas déficiente en aliments riches en fibres.
Observatoire Régional de la Santé de Poitou-Charentes
17, rue Salvador Allende - 86 000 Poitiers
Tel : 05 49 38 33 12 - Fax : 05 49 50 61 92
Nutrition et Comportements alimentaires
L’INDICE DE MASSE CORPORELLE
Sous-poids, surpoids et obésité
L’Indice de Masse Corporelle (IMC) est utilisé afin de définir le statut
nutritionnel d’une personne.
D’après le classement de l’IMC (voir ci-contre) 9 % des jeunes sont
en sous poids, et 11 % en surpoids (9 % en surpoids strict et 2 % en
situation d’obésité). Les filles sont plus souvent en situation de souspoids (12 % contre 7 % des garçons) mais moins souvent en surpoids
(obésité comprise) : 11 % contre 12 % des garçons (graphique 1). Le
surpoids touche moins les 12-14 ans (8 %) et les 18-19 ans (8 %) que
les autres classes d’âge.
Surpoids et facteurs associés
En 2005 dans la région, le surpoids (obésité comprise) est
inversement lié à la taille de la commune (graphique 2) et au type de
pôle d'habitation (au sens de la définition de l’INSEE) : 14 % des
jeunes vivant en « pôle ruraux» sont en surpoids (obésité comprise)
contre 9 % des jeunes vivant en « pôle urbain » Les jeunes faisant
des études (scolaires ou étudiants) sont moins souvent en surpoids
(10 %) que les jeunes travaillant ou étant au chômage (18 %).
Les jeunes qui ont fait du sport dans les 7 jours précédant l'enquête
sont moins nombreux à être en surpoids (10 %) que ceux qui n'en ont
pas fait (16 %), mais aucun lien avec le temps passé à faire du sport
n'a été trouvé, ni avec le temps d'activités sédentaires (marche,
temps passé assis, ou devant un écran). Les jeunes dont les parents
sont cadres ou ont une profession intellectuelle supérieure ou
profession intermédiaire, sont deux fois moins souvent en surpoids ou
obésité (7 %) que les enfants d’ouvriers, d’employés ou d’agriculteurs.
Les jeunes en surpoids ou obésité déclarent des qualités de vie
sociale et mentale moyennes moins élevées que les autres, mais une
qualité de vie physique identique.
Les effectifs de jeunes obèses dans l'enquête sont faibles. Cependant
les jeunes vivant en « pôle rural » sont plus souvent obèses (3 %) que
ceux vivant dans « un pôle urbain » (1 %).
Les troubles de l’image corporelle
23 % des jeunes se trouvent « un peu trop gros » (surtout les filles :
32 %) et 3 % « beaucoup trop gros» (5 % chez les filles), tandis que
10 % se trouvent « un peu trop maigres » (17 % chez les garçons) et
0,3 % « beaucoup trop maigres ». Cette perception de leur corps peut
être déformée par rapport à la réalité (jeunes en sous poids qui
s’estiment trop gros…) : 37 % des jeunes sont concernés par un
trouble de l’image corporelle, surtout les filles (44 % contre 31 % des
garçons), mais sans distinction suivant l’âge.
Parmi les garçons en situation de surpoids (hors obésité), 42 % se
considèrent de poids « normal » et 58 % « trop gros », tandis que
85 % des filles en surpoids (hors obésité) se trouvent « trop grosses »
(tableau 1). Inversement, 84 % des filles en sous-poids se trouvent
« normales » et 5 % se trouvent même « trop grosses ». 34 % des
filles d’IMC « normal » se trouvent « trop grosses ». Les jeunes qui
vivent seuls sont plus touchés par ces troubles (49 %) que les autres
(36 %). Aucun lien n’a été trouvé avec la consommation d’alcool ni de
tabac, ni avec l’intensité de la pratique sportive. Les jeunes atteints
d’un trouble de l’image corporelle déclarent une qualité de vie
inférieure, que ce soit dans sa dimension physique, mentale ou
sociale.
Indice de Masse Corporelle : l’IMC est le rapport du poids (en kilogrammes) sur
la taille (en mètres) au carré. A partir de ce ratio, l’individu est classé dans une
des quatre catégories : sous-poids, poids normal, surpoids, obésité. Les seuils
marquant le surpoids et l’obésité sont ceux des références établies par
l’International Obesity Task Force sous l’égide de l’OMS. Les seuils de souspoids ont été déterminés à partir du 97ème percentile des références françaises.
Graphique 1 : Répartition des catégories d’IMC, selon le sexe (en %)
80,6
7,2
Garçons
77,6
Filles
11,7
9,4
2,8
sous-poids
poids normal
surpoids
1,8
obésité
Source : Baromètre Santé Jeunes Poitou-Charentes 2005
Exploitation ORS Poitou-Charentes
Graphique 2 : Jeunes en situation de surpoids ou d’obésité,
selon la taille d’agglomération (en %)
14,5
11,2
10,4
7,5
Commune rurale
2000 à 10 000
10 000 à 100 000
Source : Baromètre Santé Jeunes Poitou-Charentes 2005
Exploitation ORS Poitou-Charentes
100 000 à 200 000
Les données étudiées ici sont déclaratives. Le poids et la taille déclarés peuvent différer
de la réalité soit par méconnaissance de son poids ou de sa taille soit par minimisation
du poids réel. Il en résulte une sous estimation de l’IMC obtenu à partir de données
déclarées par rapport à des données qui seraient issues de mesures objectives.
Trouble de l’image corporelle
Lorsque l’individu est classé …
• en sous-poids et qu’il se juge « à peu près du bon poids » ou « un peu trop gros », ou
« beaucoup trop gros »
• en poids normal et qu’il se juge « beaucoup trop maigre », ou « un peu trop
maigre », « un peu trop gros », « beaucoup trop gros ».
• en surpoids et qu’il se juge « beaucoup trop maigre », ou « un peu trop maigre », ou
« à peu près du bon poids », ou « beaucoup trop gros ».
• en obésité et qu’il se juge « beaucoup trop maigre », ou « un peu trop maigre », ou
« à peu près du bon poids », ou « un peu trop gros ».
Tableau 1 : Indice de Masse Corporelle (IMC) selon l’image corporelle
Classe de
l’IMC
Sous-poids
Normal
Garçons
Surpoids
Obèse
Sous-poids
Filles
Normal
Surpoids
Obèse
Un peu ou
beaucoup trop
maigre
51,1 %
16,3 %
11,0 %
3,4 %
14,6 %
Source : Baromètre Santé Jeunes Poitou-Charentes 2005
Exploitation ORS Poitou-Charentes
2
8,9
Normal
48,9 %
74,4 %
41,9 %
84,2 %
62,4 %
15,1 %
85,4 %
Un peu ou
beaucoup trop
gros
9,3 %
58,1 %
100 %
4,8 %
34,2 %
84,9 %
-
Nutrition et Comportements alimentaires
Tableau 2 : Répartition des troubles du comportement alimentaire
par fréquence de trouble (en %)
Les troubles du comportement alimentaire
32 % des jeunes ont un trouble du comportement alimentaire (TCA)
(tableau 2) : 37 % des filles et 28 % des garçons. Chez les garçons
comme chez les filles, les 15-17 ans sont les plus concernés
(graphique 3). Ces troubles (tableau 2) sont principalement un
manque régulier d’appétit (15 % des jeunes) et l’absence d’envie de
manger (14 % des jeunes) et le fait de manger avec peine à s’arrêter
(11 %).
Les jeunes touchés par chacun de ces troubles déclarent une qualité
de vie inférieure aux autres jeunes qui n’en souffrent pas, quelle que
soit la dimension de qualité de vie considérée (sociale, mentale,
physique). Aucun lien n’a été mis en évidence avec la catégorie d’IMC
ni avec le lieu d’habitation. En revanche, les fumeurs réguliers ont
plus souvent un trouble du comportement alimentaire (42 %) que les
autres (31 %), de même que les fumeurs réguliers de cannabis (47 %
contre 30 %).
Enfin, les jeunes ayant une perception défornée de leur corps (trouble
de l’image corporelle) souffrent plus souvent (37 %) que les autres (29
%) de troubles du comportement alimentaire.
Au cours des 12 derniers mois, vous est-il arrivé de …
%
Manquer d’appétit ? assez souvent ou très souvent
14,6
N’avoir aucune envie de manger ? assez souvent ou très souvent
14,0
Manger énormément avec de la peine à vous arrêter ? assez souvent ou
très souvent
10,7
Manger en cachette ? assez souvent ou très souvent
5,2
Vous faire vomir volontairement ? rarement ou assez souvent ou très
souvent
Redouter de commencer à manger de peur de ne pouvoir vous arrêter ?
assez souvent ou très souvent
3,2
3,2
Source : Baromètre Santé Jeunes Poitou-Charentes 2005
Exploitation ORS Poitou-Charentes
Rappel
Le terme nutrition fait références autant à des recommandations en
terme de comportement alimentaire qu’à des recommandations en
terme d’activités physiques
FRUITS ET LEGUMES
Connaissance des recommandations
17 % des jeunes de la région pensent qu’il faut manger au moins cinq
fruits et légumes chaque jour pour être en bonne santé (tableau 3), ce
qui est la recommandation du Ministère de la santé. Les filles
connaissent mieux ce message (21 %) que les garçons (13 %). Chez
les garçons les plus âgés, le message est moins connu que chez les
plus jeunes : ils sont 18 % à moins de 18 ans à penser qu’il faut
manger au moins cinq fruits et légumes par jour, contre 9 % au-delà
de 18 ans.
Graphique 3 : Jeunes ayant un trouble
du comportement alimentaire, selon l’âge et le sexe (en %)
49,2
40,8
32,2
39,9
32,5
33,3
27,5
24,7
20,6
18,9
Consommation effective
17 % des jeunes de 12 à 25 ans déclarent consommer au moins 5
fruits et légumes par jour, et 48 % en consomment deux par jour ou
moins (graphique 4). Les filles en consomment significativement plus
que les garçons (19 % en consomment au moins 5 chaque jour,
contre 14 % des garçons). La consommation diminue avec l’âge chez
les garçons : 22 % ont une consommation d’au moins 5 fruits et
légumes à 12-14 ans, contre 6 % à 23-25 ans. Le fait d’habiter en
zone rurale ou urbaine n’influence pas ces consommations. La
consommation de légumes est supérieure chez les filles et chez les
plus jeunes. Les jeunes qui ont une bonne connaissance des
recommandations et une consommation correcte en fruits et légumes
ne sont pas toujours les mêmes : parmi ceux qui ont une bonne
connaissance des recommandations, seuls 40 % consomment
effectivement la quantité recommandée.
12-14 ans
15-17 ans
18-19 ans
Garçons
20-22 ans
Filles
23-25 ans
Source : Baromètre Santé Jeunes Poitou-Charentes 2005
Exploitation ORS Poitou-Charentes
Graphique 4 : Consommation quotidienne en fruits et légumes
chez les 12-25 ans, selon le sexe (en %)
Garçons
Filles
14,4
Consommation perçue
40 % des jeunes interrogés pensent qu’ils ne mangent pas
suffisamment de légumes, sans distinction selon le sexe. Le jugement
porté par les jeunes des deux sexes sur leur consommation se
dégrade avec l'âge. Si 1 jeune sur 4 (27 %) pense ne pas manger
suffisamment de légumes à 12-14 ans, ils sont près de la moitié (45
%) à 23-25 ans. Interrogés sur les raisons de leur faible
consommation en légumes, les jeunes qui considèrent ne pas manger
suffisamment de légumes évoquent le temps de préparation (30 %
des concernés) ou le prix (15 %).
47 % pensent ne pas manger suffisamment de fruits : parmi eux,
11 % évoquent le temps de préparation et 20 % le prix.
18,8
43,2
53,4
38,0
32,2
5/jour ou plus
2/jour ou moins
3 à 4/jour
Source : Baromètre Santé Jeunes Poitou-Charentes 2005
Exploitation ORS Poitou-Charentes
3
5/jour ou plus
2/jour ou moins
3 à 4/jour
Nutrition et Comportements alimentaires
PRODUITS LAITIERS
Connaissances des recommandations
35 % des jeunes (tableau 3) pensent qu’il faut manger au moins trois
produits laitiers par jour pour être en bonne santé (recommandations
du PNNS), et 35 % qu’il faut en manger deux. Les filles répondent
plus souvent « au moins trois » (40 %) que les garçons (29 %). Plus
les garçons sont âgés, moins ils connaissent le nombre de produits
laitiers à consommer quotidiennement : de 40 % à 12-14 ans, ils ne
sont plus que 19 % à 23-25 ans à connaître les recommandations.
Consommation effective
46 % des 12-25 ans consomment au moins trois produits laitiers par
jour, 29 % en consomment deux (graphique 5). Les garçons en
consomment autant que les filles. A âge égal, le fait de vivre seul est
lié à une moindre consommation : 26 % des jeunes qui vivent seuls
consomment au moins trois produits laitiers par jour, contre 48 % de
ceux qui ne vivent pas seuls. Les jeunes qui travaillent ou qui font des
études (scolaires ou universitaires) respectent plus souvent les
recommandations de consommation de produits laitiers (respectivement 44 % et 49 %) que les chômeurs (32 %) et les jeunes qui
travaillent tout en poursuivant leurs études (39 %).
Tableau 3 : Connaissance (en %) des 12-25 ans du nombre recommandé de…
Garçons Filles Ensemble
…fruits et légumes à consommer chaque jour
« au moins 5 »
…produits laitiers à consommer chaque jour
« au moins 3 »
•
•
•
•
•
Guilbert P., Perrin-Escalon H. « Baromètre Santé nutrition 2002 ».
Editions INPES. Troisième trimestre 2004. 259 p.
« Programme National Nutrition Santé 2001-2005 et 2006-2010 ».
Ministère chargé de la Santé.
Ministère chargé de la Santé. « Le Programme National Nutrition Santé Déclinaison régionale Poitou-Charentes ». Août 2004. 82 p.
Ministère de la Santé, de la Famille et des Personnes Handicapées / Institut
de Veille Sanitaire. Numéro thématique : « La surveillance nutritionnelle
en France ». BEH N° 18-19. Avril 2003. 16 p.
De Peretti Ch., Castet Bon K. « Surpoids et obésité chez les adolescents
scolarisés en classe de troisième ». DREES, InVS. Etudes et Résultats
N°283. Janvier 2004. 8 p.
16,5
29,1
40,1
34,5
Graphique 5 : Consommation quotidienne en produits laitiers, selon l’âge (en %)
19,9
28,9
19,8
29,5
55,0
12-14 ans
31,2
23,1
20,2
25,1
32,1
34,8
60,0
41,6
15-17 ans
3 f/j ou plus
18-19 ans
2f/jour
36,7
42,1
20-22 ans
23-25 ans
1f/jour ou moins
Source : Baromètre Santé Jeunes Poitou-Charentes 2005
Exploitation ORS Poitou-Charentes
Graphique 6 : Jugement des 12-25 ans sur leur propre
consommation alimentaire (en %)
MATIERES GRASSES, FIBRES ET SUCRES
EN SAVOIR PLUS…
20,5
Source : Baromètre Santé Jeunes Poitou-Charentes 2005
Exploitation ORS Poitou-Charentes
Consommation perçue
87 % des jeunes pensent manger suffisamment de produits laitiers,
surtout les garçons (91 % contre 83 % des filles).
Le jugement que portent les jeunes sur les comportements
alimentaires (que ce soit en fruits et légumes, ou en produits laitiers)
n’est lié ni leur lieu d’habitation ni à leur situation familiale.
42 % des jeunes pensent manger trop de sucres, quel que soit leur
âge ou le sexe (graphique 6). Les jeunes vivant en pôle urbain
pensent moins souvent manger trop de sucres (53 %) que ceux vivant
en pôle rural (62 %).
73 % pensent manger suffisamment d’aliments riches en fibres, ce
pourcentage diminuant avec l’âge : 83 % des 12-14 ans le pensent,
pour 65 % des 23-25 ans. Parmi les jeunes qui pensent manger
suffsamment de fibres, 21 % consomment au moins 5 fruits et
légumes par jour, contre 6 % parmi ceux qui pensent ne pas manger
suffisamment de fibres.
46 % des 12-25 ans (49 % des garçons et 42 % des filles) pensent
manger trop de matières grasses. Ce chiffre augmente avec l’âge,
passant de 33 % chez les 12-14 ans à 50 % chez les 23-25 ans. C’est
au-delà de 18 ans que le jugement des garçons sur leur
consommation de matières grasses est le moins bon (59 %). En
revanche, à âge égal, les jeunes qui ne vivent pas avec leurs parents
pensent plus souvent manger trop de graisses (56 % contre 43 %), et
moins souvent manger assez de fibres (64 % contre 75 %).
12,7
Pas suffisamment de
fruits
46,9
Pas suffisamment de
légumes
Pas suffisamment de
produits laitiers
40,2
13,0
41,9
Trop de sucres
Pas suffisamment de
fibres
27,4
Trop de matières
grasses
45,9
Source : Baromètre Santé Jeunes Poitou-Charentes 2005
Exploitation ORS Poitou-Charentes
.
Rédacteurs : C. SERAZIN, avec l’aide d’ E. CLERC
Merci à C. MARCHEIX (DRASS), V.RUEL (DDASS16), Dr. E. Leleu
(DRDJS) et au Pr. R. MARECHAUD (CHU Poitiers) pour leur relecture
attentive et leurs suggestions
Publication : octobre 2007
Observatoire Régional de la Santé de
Poitou-Charentes
Vous pouvez vous procurer l’ensemble des fiches sur le site de l’ORS : www.ors-poitou-charentes.org
ou par courrier ORS Poitou-Charentes : 17, rue Salvador Allende - 86000 POITIERS
Tél. : 05 49 38 33 12 E-mail : [email protected]
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