samu-urgences de france

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SAMU-URGENCES DE FRANCE
Samu-Urgences de France est une société
professionnelle constituée entre les médecins
participant à l’activité des Samu - centres 15, des
structures mobiles d’urgence et de réanimation
(Smur), et des services des Urgences*.
La démarche de Samu-Urgences de France s’ins-
crit dans la conception française de l’urgence
médicale fondée sur :
- le rôle de l’hôpital dans la médecine d’urgence
préhospitalière ;
- le juste soin par la régulation médicale ;
- la médicalisation préhospitalière des cas qui
le nécessitent, par une équipe médicale hospitalière ;
- le réseau des urgences.
La vocation de Samu-Urgences de France, dans
le domaine, est de :
- promouvoir la conception française de l’urgence
médicale et la faire évoluer ;
- promouvoir l’exercice, l’enseignement, la
­recherche et la prévention ;
- définir et enseigner les bonnes pratiques ;
- participer à l’évaluation des pratiques professionnelles ;
- promouvoir les métiers de l’urgence médicale ;
- promouvoir les organisations pertinentes dotées de moyens adaptés et performants ;
« Informatique de santé : le défi de la veille sanitaire »
Jeudi 16 septembre 2010
- défendre les intérêts moraux, sociaux et matériels des professionnels et des structures ;
- représenter les professionnels et les structures
auprès des autorités et des instances ;
- développer les partenariats les plus larges ;
- développer des échanges internationaux et les
coopérations.
S amu-Urgences de France est dirigé par un
conseil d’administration de 20 membres élus.
L’activité de Samu-Urgences de France et son
positionnement constructif en font un interlocuteur incontournable des pouvoirs publics et
des acteurs de l’urgence médicale.
* Les personnels non médicaux des structures françaises de médecine d’urgence et les médecins exerçant à l’étranger leur activité
dans une structure de médecine d’urgence y sont associés.
LA PARTICIPATION À LA VEILLE
SANITAIRE
Les structures d’urgence participent
à la veille sanitaire en transférant leurs données
d’activité à l’InVS. Les évolutions de l’activité
des structures d’urgence sont notamment
utilisées pour suivre la progression des
épidémies. De façon ponctuelle et, à ce jour,
non systématisée, les structures d’urgence
peuvent aussi contribuer à repérer l’émergence
d’une pathologie.
Le juste soin par la régulation médicale
La régulation médicale est un acte médical pratiqué
au téléphone (ou au moyen de tout autre dispositif
de télécommunication) par un médecin régulateur
d’un centre d’appels dédié aux urgences médicales,
en réponse à la demande du patient lui-même ou
d’un tiers, adressée directement ou indirectement
à ce centre et concernant un patient se trouvant, à
distance du centre, en situation d’urgence médicale
manifeste, potentielle ou ressentie.
L’acte de régulation médicale commence par un
interrogatoire médical et un dialogue conduits avec
méthode et dans le délai le plus rapide par le médecin régulateur pour analyser et prendre en compte
les signes et les symptômes décrits et perçus, les
antécédents médicaux, le contexte, les demandes
et les attentes du patient, dans le but de préciser le
besoin de soins, d’établir une ou des hypothèses diagnostiques et pronostiques et d’évaluer les risques
de la situation en regard des bénéfices attendus des
différentes prises en charge possibles : conseil médical, aide aux gestes de premier secours, prescription
médicamenteuse, intervention médicale auprès du
patient, orientation et transport du patient vers une
structure hospitalière des urgences ou vers une unité
ou une filière spécialisée du réseau des urgences.
L’acte de régulation médicale aboutit à la prescrip-
tion du juste soin représentant la réponse la mieux
adaptée à la demande, compte tenu de l’organisation
en place (secours à personne, aide médicale urgente,
transport sanitaire, permanence des soins, structures d’urgences, hospitalisation), des ressources
disponibles et du contexte.
L’acte de régulation médicale se poursuit par la mise
en œuvre de cette prescription, ­l’assistance aux
« Informatique de santé : le défi de la veille sanitaire »
Jeudi 16 septembre 2010
éventuels intervenants, l’anticipation de ­chacune
des étapes de la prise en charge du ­patient et le
suivi de cette prise en charge le temps nécessaire,
soit à son achèvement, soit à la prise du relais par
une autre structure de santé.
L’acte de régulation médicale est effectué au
­ énéfice du patient, dans un contrat de soins
b
respectueux de son libre choix.
La régulation médicale est une des composantes
de la médecine d’urgence, de la télémédecine et
de la médecine de catastrophe.
CHIFFRES CLÉS
Les services d’aide médicale urgente (Samu)
– 100 centres d’appel « Samu Centre 15 » – 15 millions de régulations médicales
Structures mobiles d’urgence
et de réanimation (Smur)
– 400 établissements dotés d’un Smur
– 1 000 unités mobiles hospitalières (UMH)
– Interventions des Smur sur des situations
« primaires » (avant toute hospitalisation) :
• 500 000 interventions terrestres par an • 15 000 missions héliportées par an
Structures des urgences (SU)
– 600 structures des urgences
– 16 millions de passages par an
• un patient sur cinq admis au SU sera hospitalisé
– 4 000 lits d’unité d’hospitalisation de courte
durée (UHCD)
• 600 000 hospitalisations
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