A part les Iraniens, personne n’aide l’Irak dans la guerre contre Daesh «L’Iran, plus que toute autre partie, coopère avec l’Irak, dans la lutte contre Daesh, et d’autres pays, impliqués dans cette guerre, ne font que mentir», a souligné le chef du Conseil du Salut de la Province d’AlAnbar. Selon Al-Alam, ce responsable local irakien a déclaré que les Iraniens aidaient, plus que toute autre partie, le gouvernement irakien, dans ses combats contre le groupe terroriste de Daesh. «A l’exception des Iraniens, personne ne coopère avec les Irakiens, dans ce domaine», a indiqué Cheikh Hamid al-Hayes. «Nous attendons le retour d’une délégation de la Province d’Al-Anbar envoyée à Washington, afin de discuter avec elle et d’autres responsables locaux, des diverses questions liées à la province», a-t-il ajouté. Sumeriya News, citant Cheikh Hamid al-Hayes, a souligné : «La visite prochaine d’un groupe de responsables et de notables de la Province d’Al-Anbar, en Iran, sera évoquée, lors de ces négociations. La date de cette visite officielle n’est pas encore déterminée». USA : Obama présente un budget de 4000 milliards de dollars Le président américain a présenté un budget de 3990 milliards de dollars en 2016, pour aider au développement des infrastructures ainsi qu’à la couche moyenne de la société. Une partie de cette source financière sera assurée par l’augmentation des impôts. Le budget 2016 des Etats-Unis connaîtra un déficit de 474 milliards de dollars soit 2.5% du PIB du pays. Washington a, aussi, annoncé qu’il avait alloué un budget de 8.8 milliards de dollars à la lutte contre Daech et l’aide aux opposants syriens. De même, le Président américain, Barack Obama a demandé, dans la proposition du budget 2016 au Congrès, environ 170 millions de dollars pour ce qu’il appelle la lutte contre l’intervention de la Russie en Ukraine, Géorgie et Moldavie. Irak: plus de 80 terroristes ont été tués selon le ministère de la Défense Le ministère irakien de la Défense a fait part de la mort de plus de 80 terroristes dans les deux provinces de Salaheddine et d’Al-Anbar. Selon la chaîne de télévision al-Iraqia, dans un communiqué émis dimanche, le ministère irakien de la Défense a annoncé que les forces de la division 14 de l’armée irakienne sont arrivées à tuer 25 terroristes à Garmah. De même, épaulées par les forces de la mobilisation populaire, elles ont affronté les terroristes à Tikrit causant la mort d’AbouHafsa al-Tikriti un des chefs du groupe terroriste de Daesh. Plusieurs blindés des terroristes ont été détruits à AlSarsar tandis qu’un grand nombre d’éléments terroristes étaient tués à Al-Naïmiya. Etat Islamique : « Nous allons conquérir l’Europe et tuer 500 millions de personnes » (video) L’auteur allemand Jürgen Todenhöfer a passé dix jours avec les jihadistes du groupe terroriste Etat islamique. Il est le seul à être entré dans les rues de Mossoul cette année, le seul à avoir pénétré dans la mosquée où le chef de Daesh s’était autoproclamé calife de l’Etat islamique. Le journaliste a pu interviewer des membres du groupe terroriste et voir leur arsenal militaire. Sept mois de négociations ont été nécessaires pour la réalisation de son reportage. ‘L’Etat islamique prépare la plus grande campagne de nettoyage religieuse… » qui refuseraient de se convertir à leur islam sunnite, l’homme lui a répondu… » Je pense que l’Etat islamique est bien plus dangereux que les dirigeants de l’Occident ne le pensent. Ils croient en ce pour quoi ils se battent et ils préparent la plus grande campagne de nettoyage religieux que le monde ait jamais connue». Cette déclaration, c’est celle que Jürgen Todenhöfer, un auteur allemand de 74 ans qui vient de passer une dizaine de jours dans le « califat » de l’Etat islamique (EI), a faite dans une interview donnée à CNN à son retour. Todenhöfer a notamment visité les villes de Raqqa et Deir Ezzor en Syrie, ainsi que Mossoul, en Irak. Sa conclusion, c’est que la vie quotidienne sous le règne de l’EI a retrouvé une certaine « normalité ». Même s’ils redoutent les terribles sanctions qu’ils encourraient an cas de transgression des règles strictes de la charia imposée par le groupe terroriste, les gens apprécient la stabilité qu’il leur a apportée, malgré le départ des Chrétiens, chassés de la ville, de la fuite des musulmans chiites, et du meurtre de plusieurs personnes. Todenhöfer a particulièrement été frappé par la dévotion et l’enthousiasme manifestés par les combattants. Il affirme qu’une cinquantaine de candidats se présentent quotidiennement pour être admis dans les rangs des troupes de l’EI. « Et l’éclat de leur regard était incroyable. Ils avaient l’impression d’être arrivés sur une terre promise, comme s’ils combattaient pour la bonne cause. Ce ne sont pas des gens idiots. L’un de ceux que nous avons rencontrés venait d’obtenir son diplôme de droit, on lui avait proposé de très bons emplois, mais il avait préféré y renoncer et partir au combat », relate-t-il, expliquant que l’un des plus grands atouts de l’organisation, c’est la volonté de ses combattants, prêts à se sacrifier pour elle sur le champ de bataille. Mais l’un des moments clés de cette visite a avec un djihadiste allemand qui a expliqué l’EI à Todenhöfer, qui lui demandait si l’intention d’étendre son influence en Europe été la rencontre les ambitions de le groupe avait : Nous conquerrons l’Europe un jour. La question n’est pas si nous conquerrons l’Europe, mais plutôt quand cela arrivera. Mais c’est certain… Pour nous, les frontières n’existent pas. Il n’y a que des lignes de front. Notre expansion sera perpétuelle (…) et les Européens doivent comprendre que lorsque nous arriverons, ce ne sera pas beau à voir. Ce sera avec nos armes. Et ceux qui ne se convertiront pas à l’islam, ou qui refuseront de payer la taxe islamique, seront tués ». Et lorsque Todenhöfer lui a demandé comment ils avaient l’intention de traiter les croyants des autres religions, et en particulier les Chiites, qui refuseraient de se convertir à leur islam sunnite, l’homme lui a répondu : « 150 millions, 200 millions ou 500 millions, ça ne compte pas pour nous. Nous les tuerons tous ». The Adobe Flash Player is required for video playback. Get the latest Flash Player or Watch this video on YouTube. expresse.be 2015 sera l’année de la confrontation finale entre l’empire du chaos et l’eurasie Les petites lueurs démocratiques surgies en Europe (Podemos, Syriza) suffiront-elles à illuminer une année 2015 menacée par la périlleuse confrontation entre un vieil empire occidental décadent et des forces émergentes qui ne s’en laissent plus conter ?L’année 2014 aura été marquée par la brutale aggravation de la crise économique et financière mondiale et par la fuite en avant de l’Otan vers un dangereux chaos guerrier dont les métastases touchent désormais le continent européen. Les masques statistiques euphoriques n’abusent plus que les gogos. La prétendue « reprise » continue à être financée par de la dette pour « une période considérable » . Les banques sont incapables de satisfaire à des stress-tests édulcorés. Les chiffres du chômage sont trafiqués par des radiations massives. La distribution de « food stamps » (tickets d’alimentation) bat des records aux États-Unis. Et plus alarmant encore, la courbe de la mortalité infantile US vient de repartir à la hausse [1]. L’État islamique en héritage : aux confins orientaux de leur empire, les maîtres du monde, venus semer à les entendre le Bien et la Démocratie, n’ont récolté que le chaos. Aux potentats régionaux détrônés succèdent les ravagés de l’État islamique qui sont aux États-Unis ce que Mr Hyde était au Dr Jekyll. Les atrocités médiatisées des uns ne valent-elles pas les bombardements à l’aveugle ou les pratiques tortionnaires enfin révélées des autres ? Le cancer de la guerre frappe désormais aux portes du vieux continent européen : venue faire la nique à la Russie du vilain Poutine, l’Otan s’est pris les pieds dans le bourbier ukrainien après y avoir fomenté un coup d’État, sans manifestement maîtriser les moyens de le pérenniser. Une course poursuite entre deux chaos C’est donc une course contre la montre entre deux chaos, l’un « civil » (économique, financier, social), l’autre guerrier, qui se jouera en 2015. Une chose est sûre, aucune solution acceptable n’est à attendre des autorités politiques de l’empire. Paul Craig Roberts, qui connaît bien ce monde interlope pour l’avoir servi [2], est catégorique : les ÉtatsUnis sont plus que jamais aux mains d’un complexe militaroindustriel US va-t-en-guerre agissant dans l’ombre d’un président de comédie. Le président Obama a perdu ce qui lui restait de pouvoir lors des dernières élections de mi-mandat le 4 novembre dernier. Les faucons néoconservateurs de Washington règnent en maîtres au sein de l’empire. Et ce ne sont pas leurs pâles vassaux européens, à l’image d’un Hollande déjanté et d’une Merkel ne sachant plus vraiment sur quels intérêts allemands danser, qui risquent de contrarier cette folle fuite en avant suicidaire. Au point, juge Paul Craig Roberts, que le seul « espoir » restant est que le chaos économico-financier soit suffisamment rapide et retentissant pour couper court aux velléités de chaos guerrier. « L’espoir vient de l’extérieur du système politique. L’espoir est que le château de cartes ainsi que les marchés truqués érigés par les décideurs politiques pour le bénéfice des 1% [de riches, ndlr] s’effondrent. » La recomposition géopolitique du monde « Attachez vos ceintures ; 2015 sera un tourbillon opposant la Chine, la Russie et l’Iran contre ce que j’ai décrit comme l’empire du Chaos. » Selon le journaliste brésilien Pepe Escobar, l’année qui s’annonce renforcera sans aucun doute une recomposition géopolitique houleuse du monde autour d’un nouveau bloc : l’Eurasie. La politique de sanctions occidentales n’aura rien réussi de mieux que de ressouder les liens entre les pays émergents des BRICS et pourrait même être en train de conduire à un rapprochement entre ces derniers et un autre « puni » : l’Iran. Pour Pablo Escobar, le chaos est en passe de se retourner contre l’empire qui l’a propagé. Une si fragile lueur démocratique en Europe Face à ce paysage dévasté, on assiste en Europe à la montée en puissance de mouvements alternatifs portés par des opinions publiques exténuées après des années d’austérité destructrice. Podemos et Syriza paraissent en mesure de profiter en 2015 de scrutins opportuns dans leurs pays respectifs, l’Espagne et la Grèce. Mais la tâche s’annonce ardue : Les « amicales » pressions des « démocrates » officiels de Bruxelles contre ces empêcheurs de capitaliser entre soi sont rien moins qu’agressives et intrusives. On imagine sans peine ce que seront ces pressions si d’aventure les « indésirables » viennent à s’emparer du pouvoir. Angela Merkel a d’ores et déjà prévenu Alexis Tsipras que ce serait la rigueur budgétaire (allemande) ou la porte (de la zone euro). Les vieux partis (communistes) de gauche du siècle dernier s’échinent à défendre les derniers lambeaux de leurs prés carrés électoraux contre ces nouveaux venus qui leur font de l’ombre. En Espagne comme en Grèce, Izqierda Unida et le KKE passent au moins autant de temps à cogner sur Podemos et Syriza que sur leurs gouvernants de droite. Reste qu’en ces temps ténébreux, il me semble préférable de s’accrocher aux petites lueurs démocratiques qui passent, MÊME AU RISQUE DE SE TROMPER, plutôt que d’essayer de les éteindre prématurément comme s’y emploient avec un zèle mauvais les inévitables pisse-vinaigre. Allez, santé à tous les autres. M’est avis que cette année 2015 va être chaude bouillante. Notes [1] Lorsqu’il écrivit en 1976 son essai sur la décomposition de la sphère soviétique, « La Chute finale » (éd. Robert Laffont), Emmanuel Todd fonda sa prédiction sur le constat de l’inversion à la hausse de la courbe de mortalité infantile en URSS, considérant cet élément comme fondamental de la réelle santé d’une puissance. Or en 2014, la mortalité infantile US est passée de 5,90‰ à 6,17 (rappel France : 3,31 – source : Statistiques mondiales.com). [2] Paul Craig Roberts, économiste et journaliste américain, fut sous-secrétaire au Trésor dans l’administration Reagan et est un des pères fondateurs des Reaganomics. Le Yéti Vingt-six vérités sur le groupe État islamique (EI) qu’Obama veut vous cacher La guerre menée par les États-Unis contre le groupe armé État islamique est un grand mensonge. Pourchasser les « terroristes islamiques » et mener une guerre préventive dans le monde entier pour « protéger la patrie étasunienne » sont des concepts utilisés pour justifier un programme militaire. L’État islamique en Irak et au Levant (EIIL) est une création du renseignement étasunien. Le programme de « lutte contre le terrorisme » de Washington en Irak et en Syrie consiste à appuyer les terroristes. L’incursion des brigades du groupe État islamique (EI) en Irak ayant débuté en juin 2014 faisait partie d’une opération militaire et du renseignement soigneusement planifiée et soutenue secrètement par les États-Unis, l’OTAN et Israël. Le mandat de lutte contre le terrorisme est fictif. Les ÉtatsUnis sont le « commanditaire numéro un du terrorisme d’État ». L’État islamique est protégé par les États-Unis et leurs alliés. S’ils avaient voulu éliminer les brigades de l’État islamique, ils auraient pu bombarder intensément leurs convois de camionnettes Toyota lorsqu’ils ont traversé le désert entre la Syrie et l’Irak en juin. Le désert syro-arabe est un territoire ouvert (voir la carte ci-dessous). D’un point de vue militaire, cette opération aurait pu être effectuée efficacement, rapidement et de manière extrêmement précise avec des chasseurs à la fine pointe de la technologie (F15, F22 Raptor, CF-18). Dans cet article, nous abordons 26 concepts qui réfutent le grand mensonge. Alors que les médias interprètent cette opération militaire à grande échelle contre la Syrie et l’Irak comme étant une entreprise humanitaire, elle a engendré d’innombrables morts civiles. Cette opération n’aurait pas pu être entreprise sans l‘appui inflexible des médias occidentaux, lesquels ont maintenu que l’initiative d’Obama représentait une opération de contreterrorisme. LES ORIGINES HISTORIQUES D’AL-QAÏDA 1. Les États-Unis appuient Al-Qaïda et ses organisations affiliées depuis presque un demi-siècle, depuis le début de la guerre soviéto-afghane. 2. Des camps d’entraînement de la CIA ont été mis en place au Pakistan. Entre 1982 et 1992, la CIA a recruté quelque 35 000 djihadistes venus de 43 pays musulmans pour faire le djihad en Afghanistan. « Payée par des fonds de la CIA, des annonces publicitaires incitant à se joindre au djihad ont été placées dans les journaux et bulletins d’information à travers le monde. » 3. Washington appuie le réseau terroriste islamique depuis l’administration Reagan. Ronald Reagan a appelé les terroristes des « combattants de la liberté ». Les États-Unis ont fourni des armes aux brigades islamiques. C’était pour « une bonne cause » : la lutte contre l’Union soviétique et un changement de régime ayant mené à la disparition d’un gouvernement laïc en Afghanistan. Ronald Reagan rencontre les commandants des moudjahidines afghans à la Maison-Blanche en 1985 (Reagan Archives) 4. Des manuels djihadistes ont été publiés par l’Université du Nebraska. « Les États-Unis ont dépensé des millions de dollars pour fournir aux écoliers afghans des manuels remplis d’images violentes et d’enseignements islamiques militants. » 5. Oussama ben Laden, «le demon» (Bogeyman) des États-Unis et fondateur d’Al-Qaïda a été recruté par la CIA en 1979, dès le début du djihad contre l’Afghanistan, appuyé par les ÉtatsUnis. Il avait 22 ans et a été formé dans un camp d’entraînement de guérilla soutenu par la CIA. Al-Qaïda n’était pas derrière les attaques du 11- Septembre. Le 11 septembre 2001 a fourni une justification à la guerre contre l’Afghanistan, basée sur l’idée que l’Afghanistan pratiquait le terrorisme d’État en soutenant AlQaïda. Les attaques du 11-Septembre ont contribué à l’élaboration de la « guerre mondiale au terrorisme » (Global War on Terrorism) L’ÉTAT ISLAMIQUE 6. Le groupe État islamique (EI) était à l’origine une entité liée à Al-Qaïda et créée par le renseignement étasunien avec le soutien du MI6 britannique, du Mossad israélien, de l’Inter-Services Intelligence (ISI) pakistanais et du General Intelligence Presidency (GIP) saoudien, Ri’āsat Al-Istikhbarat Al-’Āmah ()رﺋﺎﺳﺔ اﻻﺳﺘﺨﺒﺎرات اﻟﻌﺎﻣﺔ. 7. Les brigades de l’EI ont participé à l’insurrection en Syrie contre le gouvernement de Bachar Al-Assad, insurrection appuyée par les États-Unis et l’OTAN. 8. L’OTAN et le Haut commandement turc étaient responsables du recrutement de mercenaires pour l’EI et Al-Nosra dès le début de l’insurrection syrienne en mars 2011. Selon des sources du renseignement israélien, cette initiative consistait en « une campagne visant à enrôler des milliers de volontaires musulmans dans les pays du Moyen-Orient et le monde musulman pour combattre aux côtés des rebelles syriens. L’armée turque logerait ces volontaires, les formerait et assurerait leur passage en Syrie. (DEBKAfile, NATO to give rebels anti-tank weapons, 14 août 2011.) 9. Il y a des forces spéciales occidentales et des services de renseignement occidentaux dans les rangs de l’EI. Des forces spéciales britanniques et le MI6 ont participé à la formation de rebelles djihadistes en Syrie. 10. Des experts militaires occidentaux travaillant à contrat pour le Pentagone ont formé les terroristes pour utiliser des armes chimiques. « Les États-Unis et certains de leurs alliés européens utilisent des entrepreneurs liés à la Défense pour montrer aux rebelles syriens comment sécuriser les stocks d’armes chimiques en Syrie, ont déclaré dimanche à CNN un haut responsable étasunien et plusieurs diplomates de haut rang. » (CNN Report 9 décembre, 2012) 11. La pratique de la décapitation de l’EI fait partie des programmes d’entraînement des terroristes appuyés par les États-Unis et mis en œuvre en Arabie Saoudite et au Qatar. 12. Un grand nombre de mercenaires de l’EI,recrutés par l’allié des États-Unis, sont des criminels condamnés qui ont été libérés des prisons saoudiennes à condition qu’ils se joignent à l’EI. Des condamnés à mort saoudiens ont été recrutés pour rejoindre les brigades terroristes. 13. Israël a soutenu les brigades de l’EI et d’Al-Nosra sur le plateau du Golan. Des djihadistes ont rencontré des officiers israéliens de Tsahal ainsi que le premier ministre Nétanyahou. Les haut gradés de Tsahal reconnaissent tacitement que « des éléments du jihad mondial en Syrie » [EI et Al-Nosra] sont soutenus par Israël. Voir l’image ci-dessous : « Le premier ministre israélien Benjamin Nétanyahou et le ministre de la Défense Moshe Yaalon,aux côtés d’un mercenaire blessé, à l’hôpital militaire de campagne israélien sur le plateau du Golan occupé à la frontière de la Syrie, le 18 février 2014. » LA SYRIE ET L’IRAK 14. Les mercenaires de l’EI sont les fantassins de l’alliance militaire occidentale. Leur mandat tacite est de ravager et détruire la Syrie et l’Irak, au nom de ceux qui les appuient, les États-Unis. 15. Le sénateur étasunien John McCain a rencontré des chefs terroristes djihadistes en Syrie. (Voir la photo à droite.) 16. La milice de l’État islamique, actuellement la cible présumée d’une campagne de bombardements des États-Unis et de l’OTAN en vertu d’un mandat de « lutte contre le terrorisme », est toujours soutenue clandestinement par les ÉtatsUnis. Washington et ses alliés continuent à fournir de l’aide militaire à l’État islamique. 17. Les bombardements des États-Unis et de leurs alliés ne visent pas l’EI, ils visent plutôt l’infrastructure économique de l’Irak et la Syrie, dont les usines et les raffineries de pétrole. 18. Le projet de califat de l’EI relève d’un programme de longue date de la politique étrangère des États-Unis, ayant pour but de diviser l’Irak et la Syrie en territoires distincts : un califat islamiste sunnite, une République chiite arabe et une République du Kurdistan. LA GUERRE MONDIALE AU TERRORISME (GMAT) 19. « La guerre mondiale au terrorisme » (GMAT) est présentée comme un « choc des civilisations », une guerre entre les valeurs et les religions concurrentes, alors qu’en réalité, elle constitue une véritable guerre de conquête, guidée par des objectifs stratégiques et économiques. 20. Les brigades terroristes d’Al-Qaïda soutenues par les États-Unis (et appuyées secrètement par le renseignement occidental) ont été déployées au Mali, au Niger, au Nigeria, en Centrafrique, en Somalie et au Yémen. Ces différentes entités affiliées à Al-Qaïda au Moyen-Orient, en Afrique subsaharienne et en Asie sont appuyées par des « atouts du renseignement » soutenus par la CIA. Ils sont utilisés par Washington afin de faire des ravages, créer des conflits internes et déstabiliser des pays souverains. Guerre et mondialisation: La septembre, Michel Chossudovsky vérité derrière le 11 21. Boko Haram au Nigeria, Al-Shabab en Somalie, le Groupe islamique combattant en Libye (GICL) (soutenu par l’OTAN en 2011), Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), la Jemaah Islamiyah (JI) en Indonésie, entre autres groupes affiliés à Al-Qaïda, sont soutenus clandestinement par les services de renseignement occidentaux. 22. Les États-Unis appuient également des organisations terroristes affiliées à Al-Qaïda dans la région autonome ouïgoure du Xinjiang en Chine. L’objectif sous-jacent consiste à déclencher l’instabilité politique en Chine occidentale. L’on rapporte que des djihadistes chinois auraient reçu « une formation terroriste » de l’État islamique « dans le but de perpétrer des attaques en Chine ». L’objectif déclaré de ces entités djihadistes situées en Chine (servant les intérêts des États-Unis) est d’établir un califat islamique s’étendant jusque dans l’ouest de la Chine. (Michel Chossudovsky, America’s War on Terrorism, Global Research, Montréal, 2005, chapitre 2). TERRORISTES D’ORIGINE INTÉRIEURE 23. Les terroristes c’est nous : Les États-Unis sons les architectes inavoués du groupe armé État islamique et le mandat sacré d’Obama est de protéger l’Amérique contre les attaques de l’EI. 24. La menace terroriste d’origine intérieure est une fabrication. Les gouvernements occidentaux et les médias en font la promotion dans le but d’abroger les libertés civiles et d’instaurer un État policier. Les attaques terroristes perpétrées par de présumés djihadistes et les avertissements d’attentats des terroristes sont invariablement mis en scène. Ils sont utilisés pour créer une atmosphère de peur et d’intimidation. Les arrestations, les procès et les condamnations de « terroristes islamiques » visent pour leur part à entretenir la légitimité du Homeland Security, l’État sécuritaire des États-Unis, et de l’appareil d’application de la loi, de plus en plus militarisé. L’objectif ultime est d’inculquer dans l’esprit de millions d’Étasuniens l’idée que l’ennemi est réel et que l’administration étasunienne va protéger la vie de ses citoyens. 25. La campagne de « lutte au terrorisme » contre l’État islamique a contribué à la diabolisation des musulmans, qui, aux yeux de l’opinion publique occidentale, sont de plus en plus associés aux djihadistes. 26. Toute personne qui ose remettre en question la validité de la « guerre mondiale au terrorisme » est accusée d’être un terroriste et soumise aux lois anti-terroristes. Le but ultime de la « guerre mondiale au terrorisme » est de soumettre les citoyens à l’autorité, de dépolitiser complètement la vie sociale aux États-Unis, d’empêcher les gens de penser et de conceptualiser, d’analyser les faits et de contester la légitimité de l’ordre social inquisitorial qui gouverne le pays. L’administration Obama a imposé un consensus diabolique avec le soutien de ses alliés, sans compter le rôle complice du Conseil de sécurité des Nations Unies. Les médias occidentaux ont adopté le consensus; ils décrivent le groupe État islamique comme une entité indépendante, un ennemi extérieur qui menace le monde occidental. Le grand mensonge est devenu vérité. Dites non au « grand mensonge ». Passez le mot. Au bout du compte, la vérité est une arme puissante. Pour la paix et la vérité dans les médias. Michel Chossudovsky Video: guerre La mondialisation de The Adobe Flash Player is required for video playback. Get the latest Flash Player or Watch this video on YouTube. la Si tu veux la paix, défend toi ! vidéo de la vision apocalyptique du monde de demain. (vidéo, musique produite par cybercomnet) je vous laisse regarder la vidéo qui en dira beaucoup plus que tout un roman ! The Adobe Flash Player is required for video playback. Get the latest Flash Player or Watch this video on YouTube. L’état islamique s’étendra jusqu’à Rome, voila ce qu’a déclaré le « calife » al Baghdadi. ! L’état islamique s’étendra jusqu’à Rome, voila ce qu’a déclaré le « calife » al Baghdadi. ! Abu Bakr al Baghdadi, le « calife » autoproclamé de l’Etat Islamique sur le territoire qui comprend l’Irak et la Syrie, a promis de conquérir Rome. Il a lancé un appel aux musulmans du monde entier afin qu’ils émigrent vers cettenouvelle terre (Irak et Syrie) pour combattre tous ensemble sous son drapeau. « Tous ceux qui peuvent immigrer dans l’Etat Islamique doivent le faire car, venir dans la maison de l’islam est un devoir » a déclaré al Baghdadi dans un message audio publié sur le site web d’un groupe connu sous le nom d’Etat Islamique d’Irak et du Levant. « Hâtez-vous, ô musulmans, de venir dans votre pays. C’est votre Pays. La Syrie n’appartient pas aux Syriens ni l’Irak aux Irakiens. Cette terre appartient aux musulmans, à tous les musulmans » a-t-il ajouté. C’est « The Telegraph online » qui a révélé les déclarations de celui qui s’est proclamé premier calife de l’islam depuis l’effondrement de l’empire ottoman. « Voila ce que je vous propose. Et si vous suivez mon conseil, vous pourrez conquérir Rome et vous deviendrez les maitres du monde, avec la volonté d’Allah » a-t-il conclu. califfato Les partisans de cet Etat Islamique ont publié sur twitter cette carte (ci-contre) qui indique les territoires que les terroristes veulent conquérir d’ici cinq ans et étendre ainsi la domination du tout nouveau califat. Cette carte comprend le Moyen-Orient, l’Afrique du Nord, les Balkans et une grande partie de l’Asie occidentale. L’Espagne fait aussi partie des territoires à conquérir puisque celleci fut occupée par les musulmans pendant 700 ans, jusqu’en 1492. La conquête de Madrid est prévue pour 2020. Et maintenant, Abu Bakr al Baghdadi a rajouté Rome dans ses désirs de domination. Rome, qui jusqu’à présent avait été épargné par les conquêtes islamiques.