Théorie pour la dictée 6
Rappel théorie 1
Phrase simple = un verbe conjugué
Phrase complexe = au moins deux verbes conjugués
Comment trouver un verbe conjugué?
On peut l’identifier en l’encadrant par « ne pas » et en le remplaçant par un verbe qui est en fait le même verbe, mais conjugué à
un autre temps.
Rappel théorie 2
Les noms de nationalité prennent une majuscule : les Québécois, les Canadiens, les Africains, etc., mais l’adjectif ne prend pas la
majuscule : un chanteur québécois, des produits canadiens.
En règle générale, tous les adjectifs de couleur s’accordent, sauf dans les deux cas suivants où ils demeurent invariables :
1er cas : Adjectifs de couleur formés de plus d’un mot : des couvertures jaune citron, des draps bleu pâle; des chemises vert
olive, des chapeaux bleu marine, des yeux bleu-vert, des édredons noir et blanc, une jupe rose et gris.
2e cas : Noms employés comme adjectifs de couleur (ces couleurs représentent une chose concrète existant dans la réalité) : des
chemises orange, des survêtements avocat, des yeux noisette, des robes ivoire, des foulards marron, des rubans argent, des murs
crème.
Rappel théorie 3-4
Les adjectifs mi, semi et demi : Lorsque ces adjectifs sont placés devant un nom ou un autre adjectif, ils s’y joignent
par un trait d’union et sont invariables.
L’adjectif nu : Si nu est placé devant le nom, il y est lié par un trait d’union et est invariable : marcher nu-pieds, être
nu-tête. Placé après le nom, il s’accorde en genre et en nombre : marcher pieds nus, être tête nue.
Participe présent ou adjectif verbal : Le moyen le plus simple pour distinguer si le mot est participe présent ou
adjectif verbal, c’est de le mettre à la forme négative. Si cela donne une phrase correcte, c’est un participe présent,
car seul le verbe peut être encadré par « ne…pas » :
Le chien aboyant fort l’a terrorisé.Le chien n’aboyant pas fort… (verbe);
Son ton cassant devenait insupportable. Son ton ne cassant pas.(adjectif).
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Rappel théorie 5
Écriture des nombres en lettre
Les nombres peuvent s’écrire en chiffres ou en lettres.
Dans le corps d’un texte, on écrit généralement en toutes lettres ce qu’on appelle communément les nombres
ronds, c’est-à-dire les nombres entiers se terminant par un ou plusieurs zéros (cinquante, cent, trois cents, mille,
etc.).
On écrit aussi en lettres les nombres inférieurs soit à dix-sept, soit à vingt et un, à condition que l’essentiel du
texte ne porte pas sur des données chiffrées. Ce serait le cas, par exemple, d’un texte technique ou scientifique,
d’un rapport d’enquête ou de sondage. Il y a deux nombres limites ici parce qu’il existe un flottement dans
l’usage à ce sujet. En effet, d’un ouvrage typographique à un autre, on fixe la limite à neuf, seize, dix-sept, vingt
ou vingt et un. L’important est d’adopter une règle et de s’y tenir.
Toutefois, lorsqu’on cite deux nombres dans une même phrase, dont l’un devrait normalement s’écrire en
chiffres, et l’autre, en lettres (nombre rond inférieur soit à dix-sept, soit à vingt et un), on peut les écrire tous les
deux soit en chiffres, soit en lettres, pour des raisons d’uniformité.
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Module 4 : Le participe passé
1. L’ACCORD DU PARTICIPE PASSÉ
Les participes passés sont une forme du verbe. Les règles entourant l’accord des participes passés
demandent une certaine réflexion, mais elles sont loin d’être aussi compliqu ées que certains le
pensent. Selon le cas, le participe passé s’accorde en genre et en nombre avec le nom qu’il complète,
avec le sujet du verbe ou avec le complément direct s’il est placé avant le verbe.
LA FORMATION DES PARTICIPES PASSÉS
Le participe passé peut se terminer de différentes façons, cela dépend du groupe auquel appartient le verbe à
l’infinitif. Pour faciliter la conjugaison des verbes, on les a séparés en trois groupes distincts. Le premier groupe
contient tous les verbes se terminant par –er, sauf le verbe aller qui est totalement irrégulier. Le deuxième
groupe est constitué de tous les verbes se terminant par –ir et faisant –issant au participe présent (finir
finissant, asservir asservissant, etc.) et le troisième groupe comprend tous les autres verbes. Voyons
comment se forment les participes passés de chacun des trois groupes :
VERBES DU 1er GROUPE (terminaison en –er ; modèle : aimer) :
aim éau masculin singulier (aimer à l’infinitif)
plac ée au féminin singulier (placer à l’infinitif)
aid és au masculin pluriel (aider à l’infinitif)
coup ées au féminin pluriel (couper à l’infinitif)
VERBES DU 2eGROUPE (terminaison en –ir, faisant –issant; modèle : finir) :
fin iau masculin singulier (finir :finissant au participe présent)
grand ie au féminin singulier (grandir :grandissant au participe présent)
asserv is au masculin pluriel (asservir :asservissant au participe présent)
abol ies au féminin pluriel (abolir :abolissant au participe présent)
VERBES DU 3eGROUPE (tous les autres verbes : ces verbes sont irréguliers, leurs participes passés
possèdent des terminaisons variées, ils n’ont pas de modèle) :
partir : parti/partie / partis / parties
recevoir : reçu/ reçue / reçus / reçues
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reprendre : repris / reprise / repris / reprises
écrire : écrit / écrite / écrits /écrites
La lettre finale des participes passés qui se terminent par sou tne se prononce pas au masculin, mais s’entend
au féminin singulier. Il suffit de mettre le participe passé au féminin pour s’assurer de son orthographe.
acquis acquise
atteint atteinte
écrit écrite
Avant, seuls les participes passés de deux verbes échappaient à ce procédé, celui des verbes absoudre et
dissoudre : absous / absoute ; dissous / dissoute. Avec l’avènement des Rectifications de l’orthographe, ces
deux verbes respectent maintenant la règle énoncée précédemment. Donc, on peut écrire absout / absoute ;
dissout / dissoute.
2. LE PARTICIPE PASSÉ EMPLOYÉ SEUL
Le participe passé employé seul (ou sans auxiliaire) s’accorde en genre et en nombre avec le nom ou le pronom
auquel il se rapporte. Dans la grammaire traditionnelle, on dit que le participe passé employé seul s’accorde
comme un adjectif. Dans la grammaire nouvelle, on dit que le participe passé employé seul est un adjectif. On ne
le considère plus comme une forme verbale. D’une façon ou d’une autre, il s’accorde de la même manière, et
pour l’instant, c’est cela qui nous importe.
Cet ouvrage, achevé à la hâte, n’était pas bien fait.
Une décision prise récemment changeait tout.
Les pages transcrites de sa main me touchaient davantage.
Dans les trois exemples précédents, le participe passé employé seul s’accorde en genre et en nombre avec le
nom auquel il se rapporte. Comme on peut le constater, l’accord se fait assez facilement. Toutefois, il existe
quelques cas particuliers de l’accord des participes passés employés seuls qui demandent un peu plus
d’attention. Voici ces cas :
1. L’accord des participes passés attendu,vu, supposé,compris,etc.
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Les participes passés attendu,vu, supposé,compris,entendu,passé,excepté,ôté sont invariables lorsqu’ils
précèdent immédiatement le nom ou le pronom auquel ils se rapportent, car ils ont alors la valeur d’une
préposition. Ils sont adjectifs et donc variables quand ils suivent le nom ou le pronom auquel ils se rapportent.
Excepté les enfants, tout le monde s’est amusé.
Les enfants exceptés, tout le monde s’est amusé.
2. L’accord des participes passés ci-joint,ci-inclus,ci-annexé
Les participes passés ci-joint,ci-inclus,ci-annexé sont variables quand ils sont adjectifs et qu’ils sont placés après
le nom ou le pronom auquel ils se rapportent.
Vous devinez pour qui est la lettre ci-incluse.
Les pièces ci-jointes vous seront très utiles.
Ils sont invariables et traités comme des adverbes quand ils sont placés en tête d’une phrase ou quand ils sont
placés à l’intérieur de la phrase devant un nom sans déterminant.
Ci-joint les contrats que vous avez demandés.
Vous trouverez ci-annexé copie de la lettre.
3. LE PARTICIPE PASSÉ AVEC « ÊTRE »
Le participe passé employé avec l’auxiliaire « être » s’accorde en genre et en nombre avec le sujet du verbe.
Pour pouvoir procéder à l’accord du participe passé, il faut se rappeler la conjugaison du verbe « être », à tous
les temps et à tous les modes, et savoir repérer le sujet à l’intérieur de la phrase. Voici quelques exemples de
participes passés employés avec le verbe « être » :
Les musiciens sont partis dès que la chanteuse est arrivée.
Chaque entreprise et chaque organisme seront invités à participer.
Tous les employés contrevenant à ce règlement auraient été congédiés.
Elle est heureuse d’avoir été traitée avec respect.
Soyez assurées, Mesdames, de notre entière collaboration.
1. L’accord du participe passé des verbes attributifs
Le participe passé des verbes attributifs (devenir, paraître, rester, sembler, demeurer, avoir l’air, passer
pour, etc.), qu’on appelait autrefois les verbes d’état, s’accorde avec le sujet, comme le participe passé
employé avec « être ».
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