conditions : le projet doit être "scientifiquement pertinent", avoir "une finalité
médicale", "ne pouvoir être conduit qu'avec des embryons humains" et
enfin "respecter des garanties éthiques".
Passer à un régime d'autorisation encadrée
"Cette proposition a pour but de passer d'un régime d'interdiction, avec
dérogation, à un régime d'autorisation encadrée", explique Dominique
Orliac, députée PRG du Lot, nommée rapporteur de la proposition de loi
tendant à modifier la loi du 7 juillet 2011 relative à la bioéthique. "La grande
majorité de la communauté scientifique souhaite des changements parce
qu'ils sont obligés de travailler dans un climat moral de condamnation, qui
est délétère, de suspicion sur leurs recherches."
"Le Comité consultatif national d'éthique a considéré que le problème
éthique qui se posait était la destruction de l'embryon quand pour des
raisons médicales il ne pouvait pas être conservé, mais que la recherche
elle-même, à partir du moment où on autorisait la destruction, ne posait
pas de problème éthique", explique Jean Claude Ameisen, du Comité
consultatif national d'éthique. "Le Comité a donc recommandé une
autorisation encadrée de la recherche."
Les types d'embryons concernés
Tous les embryons ne pourront pas faire l'objet de recherches. Seuls trois
types d'embryons sont concernés par la destruction médicale :
Les embryons surnuméraires, qui ont été conservés dans le cadre
d'un projet parental et dont le couple n'a plus de projet ou s'est séparé.
Le diagnostic préimplantatoire pour la fécondation in vitro afin de
détecter une maladie génétique dans la famille.
L'embryon se développe dans un tube à essai et l'on détecte une
maladie.
La question de la recherche doit être posée en aval. "Il n'y a pas de raisons
d'interdire la recherche sur des cellules données par le couple à partir de
cet embryon", estime Jean Claude Ameisen.
Les recherches effectuées
Actuellement il y a deux types de recherches, une sur la mort cellulaire
après un infarctus, et une sur les ulcères cutanés dus à la drépanocytose.
A partir de 2014, des recherches devraient être menées sur la
dégénérescence maculaire liée à l'âge qui touche environ 10.000 en
France aujourd'hui. "Il y a beaucoup de débouchés et cela sera dans un
but thérapeutique qui va permettre à beaucoup de patients d'aspirer à une
guérison de maladies aujourd'hui incurables," déclare Dominique Orliac.
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