Nous étions une bonne dizaine à profiter ce 10 mars 2016, d’un temps clément, un peu couvert le matin mais ensoleillé
l’après midi et du paysage magnifique de ces deux sites exceptionnels, à Six-Fours et au Brusc.
Le parc de la Méditerranée est d’un grand intérêt géologique. C’est la fin d’une coulée de lave, issue de fissures au niveau
du Beausset, datant de 6 million d’années « seulement ». Deux coulées superposées sont visibles au Cap Nègre, l’une
sombre au niveau de la mer et une autre plus claire au-dessus, sur un socle de phyllades.
Voir le lien suivant: http://geolvar.free.fr/pages/Pointe_negre.html pour avoir des détails géologiques.
L’Ile du Gaou est quant à elle constituée de phyllades. Voir: http://geolvar.free.fr/pages/Massif_Sicie.html
Sur ces supports cristallins, au bord de la mer, la flore exposée au vent et aux embruns est d’une grande richesse en plantes
adaptées à cet environnement difficile. Notre ami Roger, qui vit à proximité, connaît pour ainsi dire chaque caillou de ces
deux endroits et nous a fait une visite guidée. Il nous a fait découvrir quelques curiosités botaniques et on le remercie
vivement. De nombreuses espèces rencontrées sont rares et protégées. Quand c’est le cas, cela est mentionné ci-après.
Dans ce compte-rendu sont présentées en premier les plantes vues sur les deux sites, caractéristiques du milieu et
halophyles , c’est à dire supportant une exposition aux embruns salés, puis celles vues seulement au Parc de la
Méditerranée et ensuite seulement au Gaou.
Camphorosma monspeliaca
C’est une dure à cuir. Le sujet
photographié est accroché à
flanc de rochers, tout au bout
de la langue de lave, à deux
mètres au dessus du niveau de
la mer!
Ce petit arbrisseau rampant
résiste aux éléments.