
Etude du redémarrage de la transcription après réparation de l’ADN. 
Contact: Ambra Mari (ambra.mari@ipbs.fr) 
 
L'intégrité du génome est constamment mise en danger par une variété d'agents toxiques qui induisent des 
lésions sur la molécule d'ADN. La cellule a mis en place des systèmes de réparation de l’ADN qui vont détecter 
les lésions et vont rétablir la séquence d’ADN correcte. Parmi les systèmes de réparation que la cellule utilise 
pour se défendre, la réparation par excision de nucléotides (NER) a était mise en place pour éliminer les lésions 
qui déforment l’hélice d’ADN. Le NER est un mécanisme en plusieurs étapes qui fait appel a plus d’une 
trentaines de protéines qui vont détecter la lésion, puis ouvrir l’hélice d’ADN et couper le brin d’ADN qui porte 
la lésion. Quand une des protéines du système NER est mutée, le système est défaillant et ceci cause des 
maladies génétiques graves. Les patients qui présentent une déficience dans le système NER peuvent être 
prédisposé au cancer (Syndrome du Xeroderma Pigmentosum, les enfants de la lune) ou bien peuvent 
présenter des problèmes neurologiques, de développement et de vieillissement précoce (syndrome de 
Cockayne et trichothiodystrophie). Dans le système NER, les lésions sont réparées de façon différente selon 
qu’elles soient situées sur les gènes transcrits ou pas. Dans le cas ou les lésions se trouvent sur un gène 
transcrit, la réparation se fera en combinaison avec la transcription. En effet, l’enzyme qui produit les ARNs 
messagers, l’ARN Polymérase II, va buter contre une lésion et la transcription va s’arrêter. Cet arrêt va 
entrainer le mécanisme de réparation. Une fois que la séquence d’ADN réparée a été rétablie la transcription 
doit reprendre. Bien que le mécanisme de réparation est connu en détail, comment la transcription reprend 
après la réparation de l’ADN reste encore une question ouverte. Le but de ce projet est celui de découvrir et 
d’étudier en détail comment la transcription redémarre après l’arrêt temporaire, nécessaire à la réparation de 
l’ADN. 
RESUME DE LA RECHERCHE 
Le but de ce projet est d’établir les mécanismes qui gouvernent la reprise de la transcription après réparation 
de l’ADN. En effet, selon certains scientifiques, l’ARN polymérase se détache du brin d’ADN et ensuite elle est 
dégradée et d’autres scientifiques proposent que l’ARN polymérase reste sur le brin d’ADN mais elle recule 
pour permettre à la machinerie de réparation de pouvoir exciser le brin endommagé. L’équipe d’accueil a 
trouvé récemment une nouvelle protéine qui interagit fortement avec le complexe TFIIH et qui joue un rôle 
fondamentale et spécifique dans la reprise de la transcription après réparation. Il s’agit de la protéine ELL, qui a 
été décrite comme une protéine qui stimule la progression de la transcription. ELL est la seule protéine connue, 
à part l’ARN polymérase II, qui est spécifique de la reprise de la transcription après réparation. Grace à cette 
découverte on pourra isoler et caractériser les complexes protéiques qui sont associés avec la protéine ELL 
spécifiquement après avoir traité les cellules avec un agent qui déclenche le système de réparation NER, tel 
que les irradiations UV et étudier en détail comment la transcription reprend.