n Logement et bâtiments pubLics p. 3 n transports p. 4 Déchets p. 5

Montreuil :
hier et aujourd’hui
les écologistes
agissent
pour le
climat
n Logement et bâtiments publics p. 3
n Transports p. 4 Déchets P. 5
n Nature en ville p. 6 et 7
n Autour de La cOP 21 à Montreuil p. 8
PAGE 2 > LES ECOLOGISTES AGISSENT POUR LE CLIMAT à MONTREUIL
CLIMAT
Ça chauffe
dangereusement !
La Conférence mondiale pour le climat (COP 21)
se déroulera fin novembre-début décembre 2015
près de chez nous, au Bourget. Elle réunira tous les
chefs d’Etat. Objectif : contenir le réchauffement
climatique global en dessous de 2°C, seuil au-delà
duquel le climat peut s’emballer de manière imprévisible et causer des dommages irréversibles.
Pour y parvenir, il faut réduire l’émission des gaz à
effets de serre (GES) engendrés par les activités humaines : déplacements, logements, industrie et agriculture.
Contenir le réchauffement du climat, c’est donc intervenir sur ces différentes activités : consommer moins
d’énergie et de matières premières, produire moins
de déchets, utiliser des outils plus adaptés, produire
son énergie avec des ressources renouvelables... Replanter des arbres aussi, car ils absorbent une partie
des émissions de gaz carbonique. l
Les écolos
au charbon !
À Montreuil, les écologistes n’ ont pas attendu
les décisions des conférences mondiales pour
le climat pour agir. Engagés dès les années 1990
pour la protection des Murs à Pêches, poumon
vert de la ville, ils ont agi partout où cela était
nécessaire, ils ont mis en place un véritable projet de transformation écologique et sociale de
la ville lorsque les Montreuillois-es ont choisi de porter à la Mairie une équipe municipale
écologiste et citoyenne menée par Dominique
Voynet. Ils s’attellent désormais à faire prendre
en compte ces enjeux au sein de la municipalité
plurielle élue en 2014.
Cette politique globale a fait de Montreuil une
ville pionnière, comme en témoignent l’ Agenda
21 et le plan climat de la ville, débattu dès 2009,
en avance sur la loi qui fixe 2020 comme échéance
obligatoire pour chaque collectivité de disposer
d’un plan climat. n
L’éco-festival La Voie est libre. (Photo Eric Coquelin)
lutteR contre la précarité
énergétique : Pour Une Ecologie Populaire
L’écologie a du sens si elle répond aux besoins directs des habitants : à
Montreuil, les écologistes se sont donc battus pour défendre une écologie
populaire. En réhabilitant des logements mal isolés, on protège l’environnement et on permet en même temps à chacun de se sentir bien dans
un appartement chauffé convenablement tout en réduisant ses factures
d’énergie. Ouvriers réalisant des travaux d’isolation d’appartement du logement social.
LES ECOLOGISTES AGISSENT POUR LE CLIMAT à MONTREUIL> PAGE 3
Logements et bâtiments publics
Une action de grande ampleur :
rénover, isoler, faire des économies
En France, les bâtiments génèrent 21 % des gaz à effet de serre
responsables du réchauffement climatique.
l De 2008 à 2014, un plan massif de réhabilitation thermique des bâtiments et logements existants a été lancé. Cela s’est traduit, notamment
dans le parc social, par des réhabilitations importantes des quartiers Bel
Air, Cité de l’espoir, Branly, Jules Verne et le lancement de la réhabilitation de La Noue. A Bel-Air Nord, par exemple, les travaux ont permis de
réaliser jusqu’à 60% d’économie d’énergie, grâce au renforcement de
l’isolation des bâtiments et au changement de l’ensemble des fenêtres !
Cerise sur le gâteau : ces travaux ont aussi permis de réduire les charges
des habitants, d’améliorer le confort de vie et de valoriser le patrimoine
des bailleurs sociaux.
l Les 3500 logements (dont 40 % sociaux) construits en six ans pour répondre à la très forte demande des habitants relèvent le défi : les bâtiments
sont labellisés « basse consommation » (BBC) et ont une consommation
conventionnelle en énergie primaire inférieure de 80 % à la consommation normale réglementaire ! Les bâtiments les plus récents, label Effénergie +, diminuent encore ces consommations de 20 % !
l Chaque nouvelle construction d’équipements publics (crèches, réfectoires, écoles...) a été réalisée avec des matériaux sains (bois, paille, et
bientôt terre pour le projet d’école de la Zac Boissière-Acacia), matériaux aux très faibles émissions de gaz à effet de serre. Et avec des consommations d’énergie exemplaires : les écoles Zéfirottes et Stéphane
Hessel produisent même plus d’énergie qu’elles n’en consomment !
l Globalement, sur toute la ville, le plan local d’urbanisme (PLU) adopté
en 2011 est conçu pour relever les défis du réchauffement climatique. l
-20%
Des logements
sociaux et écologiques
Lauréats de l’ équerre d’Argent,
prestigieux prix d’architecture, les dix-huit logements
construits rue Dolet en 2013
par l’ OPHM de Montreuil,
com-me les 17 de la rue Branly,
ont reçu le label BBC Effinergie classe A, un résultat remarquable, surtout pour des logements sociaux. n
c'est la baisse des factures d'énergie dans les bâtiments
municipaux grâce à la baisse de la consommation !
Hessel-Zéfirottes :
écoles à énergie positive
L’école maternelle des Zéfirottes et l’école élémentaire
Stéphane Hessel sont exemplaires à plus d’un titre : implantées
dans une zone jadis dégradée et peu fréquentée, elles cohabitent désormais avec un jardin public. La construction en bois et
paille réduit considérablement le bilan carbone du bâtiment.
Les cellules de bois garnies de paille offrent une isolation exceptionnelle, à tel point que la production d’énergie sur le site à
partir de sources renouvelables diversifiées (bois, solaire, huile
de colza) est supérieure aux besoins d’éclairage et de chauffage
de la construction. Un bâtiment remarquable à énergie positive, donc. Et si confortable pour les élèves !
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Des rames de métro Plus belles,
plus sobres en énergie
Depuis 2013, les rames de la ligne 9 du métro sont progressivement remplacées (elles le seront complètement en 2016).
Les nouvelles rames consomment jusqu'à 30 % d'énergie en
moins par rapport aux anciennes et peuvent transporter
chacune une centaine de passagers en plus. Une action que
Montreuil a largement soutenue en lien avec le STIF (Syndicat
des transports d’ïle-de-france).
Encourager
le vélo en ville
Pour parcourir 3 kilomètres en ville, il faut
12 minutes à vélo, contre 15 à 27 en voiture en cas de trafic encombré ! Ce trajet
en voiture aura également consommé plus
d’un demi-litre d’essence et émis 1,5 kg de
CO2 : mauvais pour la planète et la qualité
de l’air. La mise en place de zones 30 et de
double sens cyclable a permis d’encourager
l’usage du vélo par les Montreuillois. n
Transport
Plus et mieux pour tous !
En France, le transport routier représente 1/3 des émissions de
gaz à effet de serre. Or, une rame de tramway transporte autant
de passagers que 170 automobiles ; un passager du métro
consomme environ 14 fois moins d’énergie qu’en utilisant
sa voiture ; pour un même trajet, on consomme en bus
40 % d’énergie en moins et on émet 35 % de CO2 en moins qu’en
voiture (source : Ademe) : autant d’arguments pour réduire
la place de la voiture, au profit des transports en commun,
du vélo et de l’autopartage.
De 2008 à 2014, Montreuil s’ est engagée avec l’Etat et la région pour développer de nouveaux transports : prolongement des
métros ligne 11 (Nord de la ville) et de la ligne 1 (Est de la ville),
campagne pour le prolongement de la ligne 9 et lancement du
prolongement de la ligne 1 du tram (Haut-Montreuil). L’ engagement concerté avec les autorités régionales a également permis
l’amélioration des conditions de circulation de la ligne 9 : augmentation du nombre de rames et des passages, rames plus confortables, moins bruyantes et moins consommatrices d’énergie.
l De 2008 à 2014, la municipalité s’ est battue pour améliorer la
désserte des quartiers de Montreuil par le bus, avec l’augmentation de l’amplitude horaire et/ou des fréquences de passage des
lignes 102, 105, 122, 129, 301, 545.
l La ville s’est engagée pour développer les transports par vélo :
Vélib dans le Bas-Montreuil (limité malheureusement à 1,5 km
de Paris), lancement de la location de vélo à long terme, parc
de vélos électriques pour les agents des services municipaux
en déplacement, soutien aux associations pour la promotion,
la restauration et la vente de vélos d’ occasions, et passage progressif des quartiers de la ville en zones 30 (30 km/h max) avec
double sens cyclable pour réduire les accidents et le bruit, mais
aussi pour faciliter les déplacements en vélo.
l La ville a aussi soutenu le développement de systèmes partagés : taxi partagé, location de voitures entre particuliers, etc. l
l
En vélo, Emmanuelle Cosse, tête de liste écologiste et citoyenne en Ile-de-France pour l'élection
régionale des 6 et 13 décembre 2015. Rapidité,
souplesse, économie, santé, pas de pollution ni
de bruit, faible consommation d'espace, des aménagements relativement peu coûteux...
Le vélo en ville a bien des avantages, pour chacun·e comme pour la planète !
LES ECOLOGISTES AGISSENT POUR LE CLIMAT à MONTREUIL> PAGE 5
Déchets
Réduire, réutiliser, réparer, recycler
La production d’ordures ménagères a doublé en 40 ans et 78% de celles-ci sont encore enfouies ou brûlées,
générant des émissions directes de gaz à effet de serre (GES). La collecte et l’acheminent des déchets vers
les centres de traitement se fait à 97% par camions, qui consomment du carburant et émettent de fait du CO2.
Alors que la plupart de nos déchets sont... des ressources.
l De 2008 à 2014, la ville a cherché à améliorer toutes les filières de recyclage y compris des déchets d’équipements
électriques et électroniques. Elle a lancé la collecte des déchets verts. Elle a soutenu de nombreuses association
dans le domaine du recyclage (Emmaüs Alternativ, Tiss’eco solidaires, la Collecterie...). Les vide-greniers se sont
multipliés et pérennisés. Le « marché des biffins » a été accueilli sous la halle de la Croix-de-Chavaux. La collecte
sur appels téléphoniques a permis depuis 2009 un meilleur tri des encombrants, puis leur réemploi. Une première
déchetterie mobile a été lancée dans le Bas-Montreuil. Par ailleurs, la ville ne jette plus les plantes utilisées dans
les parterres en fin de saison : elle les distribue depuis six ans aux habitants. Même les sapins de Noël font l’objet
d’une attention particulière : récupérés en janvier, ils sont broyés et utilisés pour protéger au sol les arbres plantés
sur l’espace public.
l Pour permettre la réduction des déchets et de leur transport, la ville a pris plusieurs initiatives : soutien aux
premières démarches de compostage de quartiers et d’immeubles, développement de la distribution de composteurs auprès des particuliers... l
à chaque quartier son Compost
L’atelier du Fab-lab lors des 5 heures pour le Climat,
à Montreuil, le 11 avril 2015.
La Collecterie
Installée dans ses nouveaux locaux de la rue
Saint-Antoine en 2013, la Collecterie est une
ressourcerie, entreprise de l'économie sociale
et solidaire qui récupère, répare, transforme
et revend objets et matériaux dont les habitants veulent se débarrasser. Dès la première
année, la Collecterie a collecté 24 tonnes d'objets, dont 80 % échappent à l'enfouissement et
à l'incinération, et dont 70 % sont réhabilités
et réutilisés après leur remise en vente au magasin.
Beaucoup d'énergie gaspillée et d'émission de
gaz à effets de serre en moins ! La Collecterie,
c’est aussi la création d’une dizaine d’emplois. n
lacollecterie.org
18, rue Saint-Antoine - 01 70 24 06 21
Deux composteurs publics ont été installés place de la République fin
2010 par la mairie de Montreuil, à l’initiative de l’association Le sens
de l’Humus et des Amis de la Terre. La première année,1 300 kilos
de compost ont été distribués. Aujourd’hui une centaine de foyers
participent à la démarche. Une permanence est effectuée deux fois
par semaine. Les capacités de traitement sont de 4 à 5 tonnes par an.
Cette année, de nouveaux sites de compostage de quartier ont été
installés derrière la mairie (photo) et à la Noue.
Le compostage des déchets organiques est le moyen le plus efficace
de réduire nos émissions de gaz à effet de serre, en évitant de produire
du méthane, un de ces gaz les plus redoutables. Le compostage évite
aussi le transport inutile de déchets et fournit un engrais – local et
gratuit - pour les jardins et espaces verts.
Compost République : mercredi et samedi 11h-13h
Compost Mairie : samedi 11h-13h
Compost la noue : samedi 11h-13h
Contact : senshumus.wordpress.com - [email protected]
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Nature en ville
Du vert : du frais, de la vie !
Les arbres et les plantes captent le gaz carbonique et
produisent de l’oxygène. Ils absorbent les pluies,
rafraîchissent l’air, accueillent et protègent
la biodiversité. Protéger et planter des végétaux est une
des réponses au défi du réchauffement climatique.
De 2008 à 2014, de nouveaux squares ont été créés dans
les quartiers, plus de vingt nouveaux jardins partagés se
sont ouverts (il n’y en avait que 2 en 2008), de nouvelles
parcelles des Murs à pêches ont accueilli associations et
public, de petits aménagements de rues et carrefours ont
permis la plantation de nouveaux arbres (même si les réseaux souterrains de gaz, eau, électricité et communication limitent ces plantations)…
l Le programme « On sème à Montreuil » encourage les
habitants à planter les petits espaces de trottoirs, pieds
d’arbres, jardinières permettant à chacun de développer
des espaces de biodiversité et de plantation devant chez
soi et sur l’espace public.
l La ville a favorisé le développement de la biodiversité. Les ruches se ainsi sont multiplié, sur l’Hôtel de ville,
à Mozinor, dans les jardins et les espaces verts (Murs à
pêches), auprès des particuliers et des entreprises. En
2014, plus de 100 ruches et 18 apiculteurs en activité
sont recensés dans la ville. L’abeille est fragilisée par le
réchauffement climatique. Elle est pourtant indispensable
à la vie sur terre : la protéger est une priorité.
l Dangereux pour la santé humaine et celle des animaux,
l’usage des herbicides dans les rues et les espaces publics
de Montreuil a été arrêté dès 2008. Comme pour les autres pesticides, outre les dangers pour la santé et l’environnement et leur coût élevé, ces produits que l’on retrouve
partout (eau, air, sols) sont très gourmands en énergie et
rejettent beaucoup de gaz à effet de serre, de par leur composition chimique et leurs modes de production. Depuis,
dans les rues de Montreuil – qui a ainsi fait des économies
- repoussent la camomille, les roses trémières, le pissenlit,
les campanules ou la cymbalaire des murailles...
l Le pâturage est une manière traditionnelle de gérer
prairies et pelouses, sans tracteur (pétrole) ni pesticides.
L’ écopâturage a été mis en place au parc des Beaumonts en
2010. Chèvres, moutons, vaches nettoient en préservant
l’environnement, à la plus grande joie des enfants et des
adultes. Il a été étendu en 2012 au foyer de personnes
âgées des Blancs-Vilains et en 2013 dans les écoles Romain-Rolland et Paul-Lafargue, puis expérimenté dans
des jardins partagés. l
l
Une rue végétalisée
La rue Navoiseau, dans le Bas-Montreuil, s’est
transformée en rue végétalisée en 2013. Des
arbres, des arbustes et autres plantes vivaces y
ont été plantés. Les plantes, surtout les arbres,
rafraîchissent la ville, captent le gaz carbonique, filtrent les particules polluantes de l’air. Un
petit arbre vaut deux à cinq climatiseurs, un platane adulte équivaut à 20 climatiseurs tournant à
plein régime. n
Les JARDINS PArTAGés
Bulle rafraîchissante, riche en oxygène et en biodiversité, un jardin partagé est un lieu de vie qui favorise les
rencontres entre habitants… autour des fleurs et des
légumes ! Conçus et cultivés par les habitants, ouverts
au public, ils se sont multipliés, à Montreuil avec l’aide
de la ville : de 2008 à 2014, les jardins partagés sont
passés de 2 à plus de 20.
Les Chlorophiliens, Papa Poule, Jardin de l’Espoir, Léz’arts
dans les murs, Jardin de l’association des femmes malienne… Retrouvez le jardin près de chez vous sur :
www.montreuil.fr/environnement/jardins-familiaux-jardins-partages
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Une piscine pour toutes et tous,
et pour l’avenir !
Anne-Marie Heugas, adjointe aux sports de la ville de Montreuil
Pourquoi dire que la nouvelle piscine des
Hauts de Montreuil lutte contre le réchauffement climatique ?
Anne-Marie Heugas : La piscine des Hauts de
Montreuil est un exemple d’équipement public écologique car il intègre le trio eau, air et
énergie dans sa logique énergétique : pas de
traitement des eaux au chlore (émetteur de gaz
à effet de serre), une structure en bois ; une toiture vegétalisée ; chaufferie de l’eau au bois, réhabilitation
d’une friche urbaine désormais dépolluée ; ouverture au
public d’un nouvel espace vert...
De plus, la piscine sera très bien desservie par les transports en commun, avec une station de tram dédiée, ce
qui évitera nombre de déplacements en voiture ou en bus
pour le transport des scolaires.
Pourquoi une nouvelle piscine,
alors que Montreuil dispose déjà
d'un bel équipement à Croix de
Chavaux ?
La piscine de la Croix de Chavaux
est jusqu'ici la seule de la ville :
c'est bien trop peu pour une ville
de cette taille. Les Montreuillois le
savent bien : elle arrive à saturation
les jours de grande fréquentation
comme le week-end ! La nouvelle piscine est
implantée dans un quartier qui était jusqu'ici
dépourvu de ce type d’équipement et où beaucoup ne partent pas en vacances : cette nouvelle
piscine, c'est aussi une question de justice sociale.
Notre ville peut-elle vraiment se le permettre,
alors que les temps sont durs financièrement ?
La qualité du projet tant au niveau social, sportif qu’ écologique nous a permis d’avoir un financement
conséquent (6 millions d’ euros) de la part de la région, du
Centre national de développement du sport et du Grand
Paris. Et bien sûr l’association au projet de l’agglomération
Est ensemble contribue à la baisse de la facture, qui équivaut pour la ville à un coût bien inférieur à ce qu’a coûté
la réhabilitation de la piscine de
Croix-de-Chavaux en son temps.
De plus, la construction écologique
de la piscine permet de diminuer
de 40 % de frais de fonctionnement
et d’entretien ! Cette promesse électorale de 2008 aura mis du temps à
vaincre toutes les oppositions mais
fera bientôt la fierté et le bonheur
de tous les Montreuilloises et Montreuillois. n
Les MURS-à-Pêches
Un patrimoine exceptionnel sauvé du bétonnage
Coupés en deux en 1974 par l’autouroute A186, les Murs à pêches de
Montreuil sont depuis longtemps menacés par des projets d’urbanisation. En 1999, répondant à une commande de la municipalité d’alors, le
« paysagiste » Michel Corajoud présente un projet de lotissement de 232
pavillons privés au cœur du site, accompagné d’une douzaine d’hectares
de voiries et équipements divers. Alertés par les associations de défense
et les écologistes de Montreuil, Dominique Voynet, alors ministre de
l’Environnement, entame en 2001 une procédure d’urgence aboutissant
au classement de 8 hectares et demi.
En 2008, la municipalité à majorité écologiste lance études et consultations pour la sauvegarde et le renouveau agricole des Murs à pêches. La
ville classe alors 21 hectares en zone agricole au PLU. Les Murs à pêche
sont sauvés. Depuis, associations et riverains font vivre de leurs projets
ce patrimoine exceptionnel encore préservé. l
5 et 6 décembre
Construire ensemble Un Sommet citoyen
la société de demain pour le climat à Montreuil
Canicules, sécheresses, inondations, catastrophes
naturelles : les dérèglements climatiques sont rééls.
Et ils coûtent cher à la société : 8000 milliards depuis 2012 ! Il y a urgence à agir.
L’urgence climatique peut-être une opportunité : celle de la justice sociale !
Les solutions existent et sont à notre portée : rénovation thermique des bâtiments, énergies renouvelables, agriculture paysanne et biologique,
transports doux et partagés... La transition climatique crée des centaines de milliers d’emplois et
porte en elle une société plus humaine, conviviale
et solidaire!
à tous les échelons, EELV travaille à mettre en
œuvre cette société de demain.
Lors de la conférence Climat de 2015 à Paris, nous
appellons les chefs d’état à conclure un accord
ambitieux qui permette de limiter le réchauffement climatique global à 1,5°C et à s’engager sur
la voie de la transition climatique.
à Montreuil cette transition est en route. En Île-deFrance aussi : les élus écologistes ont investi pour
la construction de logements et la réhabilitation
thermique ; ils ont mis en place le Pass Navigo à
tarif unique pour garantir l’égalité territoriale, développer les transports collectifs et réduire les pollutions qui touchent d’abord les plus précaires.
À l’occasion de la COP21, la Conférence sur le climat de
Paris, la société civile est mobilisée pour interpeller sur
l’urgence climatique, exiger des chefs d’Etat et de gouvernement un accord ambitieux et sensibiliser les citoyens au
rôle qu’ils peuvent jouer chaque jour dans la lutte contre les
dérèglements climatiques.
Pendant la COP21, ces mouvements seront rassemblés
au cœur de notre ville lors du Sommet Citoyen pour le
Climat, qui sera accueilli par Montreuil les 5 et 6 décembre. Au
programme : un Climat Forum pour s’informer et débattre, le
Village Mondial des Alternatives pour découvrir les solutions
et un marché paysan pour connaître les produits bons pour le
climat. l
http://coalitionclimat21.org/fr/contenu/le-sommet-citoyen-pour-le-climat
Local ET global
Le 21 février 2014, une délégation montreuilloise était à
Beit-Sira, sa ville jumelle de Palestine, pour l’inauguration
des panneaux photovoltaïques installés sur le toit de la mairie, financés par la ville de Montreuil. L’ électricité produite
par ces panneaux alimente le réseau d’éclairage public.
Du monde à la région et à nos villes, reprenons le mot d’ordre
du beau mouvement Alternatiba dont le tour de France passait par Montreuil le 24 septembre : « Ensemble,construisons
un monde meilleur en relevant le défi climatique ! » n
Pour les élections régionales des 6 et 13 décembre
2015, allons encore plus loin. Avec les candidats
du Rassemblement écologiste et citoyen autour
d’Emmanuelle Cosse : changeons d’air dans notre
région. Faisons de l’Île-de-France la première
région écologique d’Europe !
La campagne sur le web :
changeons-dair.fr / emmanuellecosse.fr
@emmacosse2015
@EELVmontreuil
Le site de EELV Montreuil
cosseemmanuelle
EELV Montreuil
www.lecitronvertmontreuil.fr