Sole de roche (LINGUADO)

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Yeux jaune ( DENTAO)
Autre dénomination : Pagre yeux jaunes
Nom scientifique : Dentex angolensis
Nom anglais : Angolan dentex
Nom espagnol : Denton angoleno
Nom italien : dentice atlantico
Le denté angolais appartient à la famille des Sparidae.
Les Sparidae sont des Perciformes au corps généralement haut et comprimé, avec le plus souvent un profil frontal
élevé et typique. La caractéristique essentielle des Sparidae est leur différenciation dentaire et hétérodontie. Il existe
en effet, dans cette famille, une spécialisation de la denture en fonction du régime alimentaire de l’espèce : ainsi les
herbivores comme les sars, la bogue et la saupe, portent des incisives plates et coupantes ; les prédateurs, tels les
dentés, sont minis de canines crochues et les mangeurs de crustacés et de coquillages, cas des pagres, sont pourvus
de molaires broyeuses ; enfin les pageots, mangeurs de débris, ont une dentition semblable à celle des pagres, mais
en moins puissante. Une autre particularité des Sparidae est leur fréquent hermaphrodisme : les individus pouvant
être d’abord mâle puis femelle comme les sars (protandrie) ou, inversement, femelle puis mâle comme les pageots
(progynie).
Le denté angolais est une espèce très commune de l’Atlantique tropical oriental. Son œil est relativement grand,
l’iris est le plus souvent d’un jaune vif. Il vit sur les fonds de vase sableuse, entre 15 et 300 m. Il s’agit d’un denté de
petite taille, il peut atteindre 35 cm de long.
Dorade (PARGO)
Autre dénomination : Pagre
Nom scientifique : Pagrus caeruleostictus
Nom anglais : Bluespotted seabream / Bluepointed porgy
Nom espagnol : Pargo / Hurta
Nom italien : Pagro
Le pagre à points bleus est une espèce intertropicale appartenant à la communauté de Sparidés. C'est un pagre aux
mâchoires pourvues de 4 à 6 fortes canines antérieures et de 2 rangées latérales de dents molariformes. Les 2
premières épines de la nageoire dorsale sont très courtes, les troisième, quatrième et cinquième sont effilées et
nettement plus longues que les suivantes, surtout chez les jeunes. Le corps est rosé sans bandes transversales
sombres et, sur le vivant, la région dorsale est constellée de points bleu vif. Les jeunes sont en général plus côtiers
que les adultes.
C'est une espèce que l'on rencontre depuis la côte (20 m de profondeur) jusqu'au rebord du plateau continental
(200m), sur les fonds sablo-vaseux ou rocheux. L’espèce est commune du Portugal à l’Angola et existe en
Méditerranée.
Cette espèce vit préférentiellement dans les eaux froides, sa distribution bathymétrique varie entre 10 à 80 m selon
la température. L’essentiel des captures est effectuée par la flottille de pêche artisanale, à la ligne à la main.
Mérou (MERO)
Autre dénomination : Mérou jaune
Nom scientifique : Epinephelus guaza
Nom anglais : Dusky grouper
Nom espagnol : Mero
Nom italien : Cernia / Cernia gialla
Mérou commun de Méditerranée, que l'on trouve en Mauritanie sous la dénomination de Mérou Jaune. C'est un
grand Serranidae au corps trapu de couleur brun rougeâtre sur le dos et jaune orangé sur le ventre avec des
marbrures gris verdatre qui disparaissent rapidement après la mort. La nageoire caudale est arrondie chez les
adultes.
La taille courante est d'environ 60 cm mais peut atteindre 140 cm. C'est une espèce sédentaire et solitaire des fonds
rocheux du plateau continental, entre 10 et 200 m de profondeur.
Elle est commune en Méditerranée et en Atlantique oriental, depuis le Golfe de Gascogne jusqu'à l'Afrique du Sud.
Elle se capture à la ligne.
Mérou badèche
(GAROUPA)
Nom scientifique : Epinephelus costae
Nom anglais : Blacktip grouper / Golden grouper
Nom espagnol : Falso abadejo
Nom italien : Cernia dorata
C’est un mérou au corps plus allongé et comprimé que Epinephelus guaza ou Epinephelus aeneus. Par sa forme il
ressemble à la Abae (Mycteroperca rubra). La nageoire dorsale possède 11 épines et 15-16 rayons mous, l’anale trois
épines et 7-9 rayons mous. La caudale est arrondie chez les jeunes ; elle est tronquée ou émarginée chez les adultes.
La coloration est brune sur le dos et les flancs ; elle devient grisâtre sur le ventre. Les adultes présentent souvent une
grande tache jaune doré au niveau de la partie antérieure de la ligne latérale, entre la pectorale et la partie épineuse
de la dorsale. Les jeunes sont marqués de lignes longitudinales sombres.
C’est une espèce côtière des fonds rocheux, abondante autour de la Presqu’Ile du Cap-Vert. Tous les mérous sont
des prédateurs redoutables, ils chassent à l’affût et sont capables de détentes vives, en bondissant sur leurs proies
qu’ils engloutissent dans leur énorme gueule.
Ils ont la particularité d’être des hermaphrodites potentiels dans la mesure où l’un des tissus sexuels est inhibé par
l’autre : le tissu à l’état de latence ne se développera que si le tissu fonctionnel cesse son activité ; dans ce cas, il
peut y avoir inversion sexuelle, l’individu est d’abord femelle puis mâle (hermaphrodisme progynique) ou
inversement (hermaphrodisme protandrique).
Pêchés à la ligne, leur chair est excellente.
Mérou blanc (GAROUPA LEGITIMO)
Autre dénomination : Thiof
Nom scientifique : Epinephelus aeneus
Nom anglais : White grouper
Nom espagnol : Cherne
Nom italien : Chernia bianca
Il s'agit du célèbre thiof, tant apprécié en Mauritanie et au Sénégal pour la préparation du fameux riz au poisson.
C'est un grand Serranidae de couleur grisâtre avec des bandes plus ou moins bronzées, notamment chez les jeunes.
Le critère principal d'identification est la présence de trois lignes claires divergentes à partir de l'œil et s'étendant sur
les opercules. Par ailleurs la nageoire caudale est légèrement arrondie même chez les jeunes.
L'espèce est très commune sur les fonds sablo-vaseux de la Méditerranée orientale et des côtes ouest-africaines
jusqu'à l'Angola. Elle se pêche à la ligne à partir de 20 m.
Abae (GAROUPA)
Autre dénomination : Yatanta
Nom scientifique : Mycteroperca rubra
Nom anglais : Mottled grouper
Nom espagnol : Cuna negra / Gitano
Nom italien : Cernia atlantica
L’Abae se particularise par son corps allongé et comprimé latéralement, son museau pointu et prognathe, et par les
11 épines de sa dorsale. Mais ce qui la distingue nettement des autres mérous avec lesquels elle peut être
confondue, c'est l'existence de 11 à 12 rayons mous à l'anale.
La coloration est brun rougeâtre, parfois plus ou moins verdâtre, avec des marbrures claires irrégulières, formant des
sortes d'ondulations.
C'est une espèce typiquement ouest-africaine, commune sur les côtes Mauritanienne où elle peut atteindre 75 cm
de long et peser 6 kg.
Elle existe également en Méditerranée et sur les côtes du Brésil et des Caraïbes. C'est un poisson recherché par les
pêcheurs à la ligne, pour sa combativité et sa chair excellente.
Rascasse rouge
Autre dénomination : Rascasse
Nom scientifique : Scorpaena scrofa
Nom anglais : Largescaled scorpionfish / Red scorpionfish
Nom espagnol : Cabracho / Escarapote / Gallineta / Rascacio
Nom italien : Scorfano / Scorfanno rosso
Les rascasses sont des Perciformes au corps trapu et épineux, recouvert d'écailles rugueuses. La tête est cuirassée de
plaques et de crêtes osseuses et armée de fortes épines. La dorsale est unique, elle présente une partie épineuse
allongée et une partie molle plus petite ; l'anale est pourvue de 3 épines. La caudale est arrondie chez Scorpaena
scrofa.
Ce sont des poissons benthiques côtiers ou de profondeur. Largement répandus dans toutes les mers du globe, ils
sont particulièrement diversifiés dans l'Indo-Pacifique. Ils se cantonnent de préférence sur les fonds rocheux
auxquels ils s'intègrent grâce à leur mimétisme. Ainsi dissimulés, ils chassent à l'affût les petits poissons et les
crustacés passant à leur portée. Les épines des rascasses possèdent, à leur base, une glande à venin rendant leurs
piqûres dangereuses mais non mortelles, du moins chez les espèces atlantiques. Leur chair est comestible et très
appréciée pour la préparation de soupes de poissons.
Scorpaena scrofa est un poisson qui peut atteindre 40 cm de long. Son corps est trapu, sa tête massive est couverte
de nombreux lambeaux de peau. Ses yeux sont surmontés d'un tentacule court et sa bouche est très large. Sa
nageoire dorsale est échancrée, allant de la tête à la queue. La partie antérieure de cette nageoire est dotée de
rayons épineux durs contenant un venin virulent qui peut infliger des piqûres extrêmement douloureuses. La
rascasse est rouge-orangé avec des marbrures claires et foncées qui lui procure un excellent camouflage. La nageoire
dorsale a une tache noire. Elle vit généralement sur les roches, immobile à l'affût des poissons et crustacés dont elle
se nourrit. On la rencontre entre 10 m et 300 m de profondeur en Manche, en Atlantique depuis les Iles britanniques
jusqu'au Sénégal en passant par la Mauritanie et en Méditerranée.
Pageot (BICA)
Nom scientifique : pagellus bellottii
Nom anglais : Red pandora
Nom espagnol : Breca / Garapello
Nom italien : Pagello atlantico
C'est un petit Sparidae (famille dorade) au corps oblong et comprimé avec un profil frontal moins gibbeux que celui
des dorades (pagres et dentés) ; le museau est tronqué et les dents sont en carde sur le devant des mâchoires qui
portent 8 dents un peu plus longues et pointues ; les dents latérales sont molariformes et petites.
L'écaillure sur la tête dépasse le niveau du milieu de l'œil. Le corps est rose à reflets argentés, avec quelques points
bleus sur le dos et des bandes verticales rougeâtres sur les flancs qui disparaissent rapidement après la mort.
C'est une espèce des fonds vaseux et sablo-vaseux que l'on rencontre entre la côte et 150 m de profondeur. Elle est
typiquement ouest-africaine et très commune de la Mauritanie à l'Angola ; elle serait présente également sur les
côtes du Maroc et en méditerranée sur les côtes algériennes.
Sole tigrée (LINGUADO DA GUINE)
Nom scientifique : Synaptura cadenati
Nom anglais : Guinean sole
Nom espagnol : Lenguado tigré
Nom italien : Sogliola oceanica
Le mot « sole » signifie « plante du pied », « sole » dérivé du latin solea, qui signifie sandale. Une légende
raconte que Neptune, dieu des mers, marcha un jour par inadvertance sur un poisson. Ce poisson ressemblait à tous
les poissons, avec un œil de chaque côté. Le poisson réveillé en sursaut et paniqué, piqua de son dard le pied divin.
Neptune, très en colère, l’aurait aplatie du pied, lui ôtant du coup son dard venimeux, en lui donnant son étonnante
forme ovale et d’installer les yeux du même côté du corps, le droit. Neptune condamna le malheureux poisson à se
reproduire ainsi.
Cette légende n’empêche pas la sole d’être un des plus fin poissons qui soit, à la chair délicate, blanche et ferme.
C’est une espèce très littorale, particulièrement abondante sur les fonds sableux et sablo-vaseux, car contrainte à se
cacher pour se protéger elle peut passer totalement inaperçue. Sa tolérance à une dessalure des eaux est
importante, on la rencontre toute l’année dans les estuaires. Pendant la journée la sole s’enfouie dans le sable ou la
vase, la nuit elle s’alimente en se nourrissant d’organismes vivant sur le fond (vers, crustacés, petits coquillages, …).
Sa croissance varie selon la latitude, mais celle de la femelle est toujours plus rapide que celle du mâle. Chaque
femelle pond plusieurs dizaines de milliers à plus d’un million d’œufs selon sa taille. Pêchées en abondance de
février à fin mai, elles ont une durée de vie courte.
Sole de roche (LINGUADO)
Nom scientifique : Solea senegalensis
Nom anglais : Senegalese sole
Nom espagnol : Lenguado rubio
Nom italien : Sogliola atlantica
Proche de la sole commune européenne Solea vulgaris, la sole de roche n'a pas de narine dilatée en rosette ;
sa face pigmentée est brune, assez sombre et sa nageoire pectorale est presque entièrement noire sur les deux tiers
de son extrémité distale.
La sole de roche est une espèce côtière des fonds sableux et vaseux, qui remonte jusqu'au Golfe de Gascogne. Elle
s'alimente de nuit en se nourrissant d'organismes vivants sur le fond (petits crustacés, bivalves, ...). Si sa croissance
varie selon la latitude, celle de la femelle est toujours plus rapide que celle du mâle. Chaque femelle pond plusieurs
dizaines de milliers à plus d'un million d'œufs selon sa taille.
Sole langue
Autre dénomination : Sole tropicale
Nom scientifique : Cynoglossus monodi
Nom anglais : Tonguesole
Nom espagnol : Lengua
Nom italien : Lingua / Cinoglosso
C’est une espèce très littorale, particulièrement abondante sur les fonds sableux et sablo-vaseux, car contrainte à se
cacher pour se protéger elle peut passer totalement inaperçue. Sa tolérance à une dessalure des eaux est
importante, on la rencontre toute l’année dans les estuaires. Pendant la journée la sole s’enfouie dans le sable ou la
vase, la nuit elle s’alimente en se nourrissant d’organismes vivant sur le fond (vers, crustacés, petits coquillages, …).
Sa croissance varie selon la latitude, mais celle de la femelle est toujours plus rapide que celle du mâle. Chaque
femelle pond plusieurs dizaines de milliers à plus d’un million d’œufs selon sa taille. Pêchées en abondance de
février à fin avril elles ont une durée de vie courte.
PAMPANO (PAMPO)
Gros yeux (Cachucho)
Nom scientifique : Hyperoglyphe perciformis
Nom scientifique : Dentex macrophtalmus
ROKERA
Nom scientifique : Pagrus Aurigas
LES PRODUITS EN FILET :
Filet de perro (Psettodes belcheri)
Filet de Badeche (Epinephelus costae)
Filet de brotule (Brotola barbata)
Filet de sole tigrée (Synaptura cadenati)
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