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VI. Comment présenter un algorithme
1°) Organigramme
Donne une bonne image mentale de l’algorithme quand celui-ci n’est pas trop compliqué.
Il y a quelques conventions à respecter.
Voir exercices et chapitre suivant.
2°) Rédaction en langage naturel
Comme mentionné ci-dessus, la rédaction respecte certaines règles.
Tout d’abord, la structure générale est marquée par les rubriques : Entrée, Traitement, Sortie.
Ensuite, on notera que :
- les instructions constituant l’entrée (ou les entrées) sont rédigées avec le verbe « Saisir » ou « Lire » ;
- les instructions constituant la sortie (ou les sorties) sont rédigées avec le verbe « Afficher ».
Nous avons mentionné ci-dessus les critiques que l’on peut émettre sur ce mode de rédaction.
Nous nous y confirmerons cependant dans les chapitres suivants.
VII. Historique
1°) La pensée algorithmique
Depuis l’origine, les mathématiciens ont cherché à décrire des méthodes applicables dans tous les cas.
De telles démarches algorithmiques sont enseignées depuis l’école primaire pour résoudre un certain nombre de
problèmes.
2°) Origine du mot « algorithme »
Le mot « algorithme » vient du nom du nom d’un mathématicien arabe Al-Khawarizmi.
Al-Khawarizmi, né vers 783, originaire de Khiva dans la région du Khwarezm qui lui a donné son nom, mort
vers 850 à Bagdad, est un mathématicien, géographe, astrologue et astronome musulman perse dont les écrits,
rédigés en langue arabe, ont permis l’introduction de l’algèbre en Europe.
On pourra chercher d’autres renseignements sur Wikipedia.
3°) L’algorithme d’Euclide
Cet algorithme célèbre a été étudié au collège pour déterminer le PGCD de deux entiers naturels.
Cet algorithme, qui n’est pas très simple, sera revu plus tard lors de l’étude des boucles « Tantque ».
4°) Expansion de l’algorithmique
Avec les développements de l’informatique, les algorithmes sont partout présents aujourd’hui.
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VIII. Utilisation de listes et de nombres aléatoires
1°) Utilisation de listes
Dans un algorithme, on doit parfois saisir plusieurs nombres.
L’utilisation de listes peut alors être commode, parfois même indispensable.
Les nombres d’une liste L contenant n valeurs sont notés L(1), L(2), … L(n) ou parfois L[1], L[2], … L[n].
On appelle dimension d’une liste le nombre d’éléments que l’on peut mettre dans cette liste.
On peut définir une liste comme un tableau horizontal (il faut cependant noter que sur une calculatrice une liste
est représentée en tableau, verticalement).
2°) Utilisation de nombres aléatoires
Un algorithme, lorsqu’il s’agit de simuler une expérience aléatoire, fait intervenir des nombres aléatoires,
notamment des nombres aléatoires dans [0 ; 1[ (touche Random).
En fait, il s’agit de nombres pseudo-aléatoires, les calculatrices ou les logiciels étant munis de programmes
permettant de reconstituer une illusion de hasard (« fonction de hasard »).
Nous verrons plus tard comment il est possible générer des entiers aléatoires à partir de nombres au hasard dans
[0 ; 1[.