MALADIE DE MAREK : VIRULENCE DES PARTICULES HERPÈS ENVELOPPÉES, APRÈS ISOLEMENT ET PURIFICATION L. Cauchy To cite this version: L. Cauchy. MALADIE DE MAREK : VIRULENCE DES PARTICULES HERPÈS ENVELOPPÉES, APRÈS ISOLEMENT ET PURIFICATION. Annales de Recherches Vétérinaires, INRA Editions, 1974, 5 (2), pp.223-232. <hal-00900802> HAL Id: hal-00900802 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00900802 Submitted on 1 Jan 1974 HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of scientific research documents, whether they are published or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers. L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés. MALADIE DE MAREK : VIRULENCE DES PARTICULES HERPÈS ENVELOPPÉES, APRÈS ISOLEMENT ET PURIFICATION L. CAUCHY Station de Pathologie aviaire, Centre de Recherches de Tours, I. N. R. A., Nouzilly B.P. 1, 3i380 Monnaie RÉSUMÉ Dans la maladie de Marek, les suspensions virales contiennent deux types de particules (enveet nues). Dans cette étude, les formes dites enveloppées, extraites des follicules plumeux, sont traitées de manière à les isoler tout en conservant leur virulence sur poulets sensibles. Les techniques de centrifugation différentielle et de centrifugation en milieux concentrés sont employées. La sédimentation de ces grosses particules peut s’effectuer à z o t/mn pendant 15 mn. 00 4 La purification est la meilleure dans un gradient de saccharose où les particules enveloppées forment . Les après 2 heures une bande « lourde » dans les concentrations comprises entre 47 et 50 p. 100 particules isolées par ces procédés conservent leur virulence pour les poulets pendant 24 heures au moins ; elles sont détruites en moins de 30 minutes par un détergent dilué. Ces propriétés des virus enveloppés, comparées à celles d’autres virus du groupe Herpès, semblent particulières au virus de la Maladie de Marek. loppées INTRODUCTION La Maladie de Marek, provoquée par l’action d’un virus de groupe Herpès, est une maladie très contagieuse des volailles. Elle se traduit par une infection persisd’une forte excrétion virale et par l’apparition de tumeurs lymaccompagnée localisées dans les nerfs périphériques et dans certains organes phoïdes principalement ou tissus. Dès que fut connu le rôle d’un virus Herpès dans l’étiologie de cette affection (C GG 1 I B , ,S HURCHILL ) les propriétés physico-chimiques du virus ont été 7 6 9 recherchées. Les études ont abouti à ce paradoxe apparent de trouver :i tante 1° des virus très fragiles (strictement associés sang et des tumeurs, et dans aux les cultures cellulaires ; cellules) dans les cellules du 2! des virus très résistants dans les squames provenant des plumes, responsables de la dissémination naturelle de la maladie. Les descriptions de l’agent virulent ont montré que les particules virales nucléaires acquièrent une enveloppe pendant le franchissement de la membrane nucléaire ; cette enveloppe est surtout facile à révéler dans les cellules de l’épithélium folliculaire des plumes (N , WiTTER, 1970 RIAN >~ AZ ;§ a ce de les virions de Cnr,N>~x et al., o), résistance, qui permis que grande 97 z penser agents de la maladie naturelle, sont justement ces formes enveloppées ou enrobées ). Les particules nucléaires non enveloppées sont rencontrées dans (CAUCt!, 1970 les extraits cellulaires dont la virulence éphémère est liée à la survie des cellules. catégories de particules a été recherché à partir de diffé; (GI.ASER ! al., ig6 ), les cultures infectées (LE 9 E et al., 1971 N E H C et al., a; ALNEK et 97 LEE et al., 2), z 97 les follicules plumeux et les plumes (C z s et al., I9!I). AN ., i97 al o; £v Partant de la constatation que les cellules de l’épithélium folliculaire des plumes portent à la fois des particules nues dans leurs noyaux et des particules enveloppées dans leur cytoplasme, les travaux rapportés ici soulignent que cette source de virus peut être intéressante pour l’étude de la séparation des deux formes virales et de leur L’isolement de ces deux rents matériels : le sang virulence. MATERIELS ET TECHNIQUES Le virus Des poulets de type Leghorn d’un élevage indemne de Maladie de Marek (C , 1970 AUCHY ) sont infectés avec la souche HPRS 1 6 (B , 19 IGGS ), entretenue par passages in vivo et stockée 7 6 dans l’azote liquide sous forme de sang additionné de diméthylsulfoxide. Chaque poulet reçoit 2 ml d’inoculum par voie intraabdominale, le jour suivant son éclosion. Ce virus déclenche , 0 habituellement chez ces poulets des lésions histologiques des nerfs à partir du ile jour,des signes e jour et la mort avant le 8o 6 e jour. Bien que l’excrétion virale par les plumes cliniques à partir du 2 soit précoce en général (N ), les poulets donneurs de virus n’ont été sacrifiés AZERIAN et al., 1970 e au 49 que du 35 e jour, alors que les lésions sont habituellement les plus étendues à la fois sur les nerfs et les viscères. Immédiatement après le sacrifice, les plumes des ptéryles pectorales sont raccourcies par section des tuyaux, la peau qui les porte est découpée et stockée à o°C. Chaque follicule est détaché aux ciseaux et la plume en est arrachée mais avec soin pour éviter l’entrainement de l’épithélium virulent auquel elle adhère. Les follicules sont découpés à nouveau et broyés 0 follicules pour 10 ml dans un tube de Potter en présence de tampon PBS à pH 7 3 à raison de 8 , de PBS. Isolement par centrifugations successives Il est réalisé par les étapes suivantes : une première centrifugation ( 5 mn) 2 o0o t/mn pendant i élimine les débris de follicules et les lipides libérés par l’extraction. Le liquide opalescent est alors traité par une deuxième centrifugation à 0 5 mn (Spinco SW 39 4 r o 0 t/mn pendant i ) ; le culot est récolté car il contient les particules enveloppées ; le surnageant peut alors être centrifugé à o t/mn pour rassembler les particules nues. 32 00 Purification La purification des particules du culot après r 0o t/mn s’effectue par centrifugation dans 0 4 des solutions concentrées sous forme de gradients, soit de densité à l’équilibre (chlorure de césium) soit de vélocité dans du saccharose. Au culot remis en suspension homogène avec du PBS, le chlorure de césium est ajouté de façon à obtenir une concentration correspondant à un indice de o t/mn pendant 1 00 0 réfraction de . 6 heures à 5 3495 La centrifugation se fait à 6 , 1 C environ 0 (Spinco SW 6 ). Des solutions de saccharose à diverses concentrations (poids sacch.(poids de solu5 tion) sont contrôlées au réfractomètre et le culot est ajouté soit à la surface d’un coussin à 6 5 p. roo, soit mélangé à la fraction 6 , puis il est 5 p. 100 de façon à donner une concentration de 5 o p. 100 recouvert de volumes égaux (r ml) à 45 dans ce dernier cas est , la centrifugation , 30 , 25 p. 100 , 35 poursuivie pendant des temps variés ( 5 ou 2 heures). Les bandes opaques apparaissent 8, i8, i 2 pendant les centrifugations, leur position est notée et des fractions aliquotes sont prélevées en débutant par le fond. Contrôle des particules Leur présence dans les culots, les surnageants et les bandes de purification, est vérifiée directement par microscopie électronique (coloration négative à l’acide phosphotungstique ou inclusion du culot dans la résine Epon et coloration des coupes fines). Contrôle de la virulence dans les fractions La présence de virus est recherchée par inoculation intraabdominale à des poulets sensibles de i jour et gardés en strict isolement pendant 11 semaines, les signes cliniques sont relevés, les lésions anatomiques et histologiques caractéristiques sont notées à la mort ou au sacrifice à la fin de la période d’observation. âgés Essais de stabilité de la virulence Des préparations ont été gardées au froid ( °C) pendant des temps variés (jusqu’à 24 heures) 4 avant l’inoculation aux poussins. Des essais avec un détergent spécial ont été effectués de la façon suivante : les culots ( 0 t/mn) repris avec 0 14 o 5 ml de PBS sont traités avec 0 , 5 ml de Triton , X 100 (Alkyl phenoxy poly ethoxy ethanol, Roxns et , AAS Philadelphie, Pa) réalisant des diluH tions de i p. ioo et i p. r ooo. Après io minutes, les tubes sont remplis avec du PBS et centrifugés à 15 o0o t/mn pendant 15 minutes pour reconstituer des culots qui sont contrôlés directement et indirectement pour la présence de particules et pour la virulence. RÉSULTATS La conservation de la virulence suivant les techniques d’isolement est étudiée dans les expériences résumées dans le tableau 1 . La centrifugation des extraits de follicules plumeux donne des particules munies d’enveloppe lorsque la vitesse est au plus égale à 14 ooo t/mn pendant 15 mn. Le surnageant de cette préparation contient surtout des particules sans enveloppe (nucléocapsides nues). Une variante de cette technique qui utilise une première centrifugation à m ooo t/mn, puis une seconde à 32 00 o t/mn ne donne que des particules nues. Ceci suggère que les particules enveloppées sont rapidement sédimentées et seront donc collectées avec les fractions lourdes. La virulence des culots et fractions est constamment notée lors des essais sur poulets, ce qui indique qu’elle accompagne régulièrement les formes virales enve- loppées. , Les images de microscopie électronique des culots montrent l’aspect des particules récoltées à 14 o0o t/mn et à 32 ooo t/mn. En particulier, il a pu être noté une assez forte densité des particules enveloppées, en apparence non altérées par les traitements (fig. i). Les essais de 6 1 purification sur gradients de chlorure de césium o t/mn (6 00 0 pendant heures) ont donné les résultats rassemblés dans le tableau 2 et reproduits sur la figure 2 . Les particules virales sont visibles dans les fractions i à 4 et absentes dans les couches légères. La virulence in vivo se montre jusqu’aux fractions 6 et !. Il est à noter une discontinuité dans cette réponse, la fraction 4 n’ayant pas réussi à infecter un seul des 10 poulets. la comparaison avec la densité optique mesurée pendant la collecte montre un léger pic à la fraction 12 qui s’est trouvée virulente pour le poulet ; la cause peut en être celle d’un entraînement du sédiment au passage de la dernière fraction. De ces examens, on peut dire que la technique employée n’a pas donné une convenable séparation mais une large dispersion virale dans la partie la plus dense du gradient, confirmée par la conservation de la virulence dans les diverses fractions. Les essais de purification avec le saccharose ont conduit aux résultats suivants : o t/mn dans une solution de saccharose à 20 p. 100 après dispersion du culot de 14 00 au-dessus d’un coussin à 6 8 heures , la centrifugation à 32 5 p. 100 ooo t/mn pendant 1 donne une bande épaisse à la surface du coussin sans aucun aspect de purification. La technique par flottation (mélange de virus et saccharose pour obtenir 50 p. 100 et gradient discontinu de 45 , 25 p. 100 , 35 ) donne régulièrement 3 bandes séparées. o t/mn, la bande « lourde » est épaisse et très proche de la 8 heures à 32 00 Après 2 bande moyenne. Au contraire après 2 ou i 5 heures à 3 6 ooo t/mn, la bande « lourde », située dans la zone de 47 à 5 est bien fine, 0 p. ioo, séparée des deux autres ; elle montre des particules enveloppées (voir le profil de la fig. 3 ). La virulence de la fraction corretrouvée 10 inoculés). est infectés sur respondante 10 poulets ( I,a morphologie des particules virales en microscopie électronique et leur propriété d’infecter les poulets sont conservées pendant de nombreuses heures malgré la force ionique élevée des solutions concentrées de saccharose et de chlorure de césium. C’est ainsi que dans une expérience préliminaire antérieure à celle relatée au tableau 2 , où le virus a été exposé pendant 2 6 heures à l’action du chlorure de césium, l’inoculation aux poulets a donné les résultats suivants : Au contraire les particules enveloppées sont totalement détruites après 30 mn (centrifugation comprise) de contact avec le triton X aux dilutions de i p. 100 ( 2 essais) et i p. i o00 (i essai) ainsi que le montre le comportement des poulets (o infecté sur 10 inoculés pour chacun des 3 essais). Les examens au microscope électronique, bien qu’entravés par les difficultés de remise en suspension des culots après traitement, n’ont pas permis de reconnaître une seule particule virale parmi les débris cellulaires. DISCUSSION Les techniques d’isolement et de purification rapportées dans ce travail permetprocédure donnant avec le plus de sûreté des particules enveloppées virulentes. Compte tenu de la pauvreté habituelle en particules virales des préparatent de choisir la tions venant du poulet, la technique de recherche directe par microscopie électronique s’avère moins sensible que l’inoculation au poulet (tabl. 2 ). Les particules enveloppées sont collectées par la centrifugation primaire à vitesse modérée (r 4 ooo t/mn pendant 15 mn), à l’exclusion des nucléocapsides nues. Mais celles-ci n’ont pas pu être obtenues sans contamination par des éléments lourds, et par conséquent leur virulence n’a pas été clairement établie faute d’un isolement correct. Les débris cellulaires qui accompagnent les grosses particules peuvent être éliminés en partie par centrifugation dans des gradients de solutions concentrées. Le chlorure de césium et le saccharose ne détruisent pas la virulence des particules enveloppées ce qui est compatible avec la stabilité rapportée dans d’autres études (C ALNEK et al., 1970 ) pour le virus de la Maladie de Marek. Un grand nombre de fractions obtenues du gradient à chlorure de césium se montrent virulentes pour le poulet bien que les particules ne soient pas détectées directement ; ceci peut être dû, soit à la forte sensibilité de certains poulets à un petit nombre de particules, soit à la présence d’ADN viral dispersé au cours de l’extraction comme cela a été observé pour d’autres virus Herpès (R , i OIZMAN 6g). 9 o t/mn ont été vus sans nucléocapsides Les virus enveloppés récoltés à 14 00 nues au cours des contrôles microscopiques et leur virulence a été chaque fois retrouvée. Ceci renforce l’idée qu’ils ne sont pas des éléments dégradés au cours de leur franchissement du cytoplasme mais qu’ils sont les virions résistants responsables de la contamination naturelle. L’addition de détergent à faibles concentrations a entraîné la destruction complète des virus enveloppés : ceci est à opposer à la très forte résistance de ces virus vis-à-vis de certains agents physiques de destruction (chaleur, humidité) et à comparer avec leur sensibilité à la formaldéhyde employée comme désinfectant. La stabilité de la virulence des particules responsables de la maladie naturelle peut donc être éprouvée par des techniques analogues à celles rapportées, dans le but de trouver d’autres procédés efficaces de désinfection. Il est possible de comparer ces résultats avec ceux rapportés pour d’autres virus du groupe Herpès. L HEN et al. (ig Eet E al. ), 7I C g I ( 2), à partir de fibroblastes d’em7 de canard infectés ek (souche JM), traitent y bryons par le virus de la Maladie de Ma les surnageants et extraits par centrifugation dans un gradient de saccharose allant de i2 à 5 , et obtiennent des particules enveloppées et des nucléocapsides nues 0 p. 100 dans deux bandes discrètes de la zone dense. Leur étude portant sur les protéines structurales du virus, la virulence n’est pas notée. Avec Herpes simplex, M OIZ R A N (ig6g) rapporte que la purification en chlorure de césium à des densités de 1 ,255 à 8o conduit à la dégradation de la virulence. Les résultats varient avec les mutants 2 , I dont la composition de l’enveloppe s’est trouvée modifiée. Rus!rrs2W rr et al. (ig 2), 7 par centrifugation en gradient de saccharose ( 6 p. ioo), obtiennent g 15 à 3 5 p. 100 de formes enveloppées portant les activités enzymatiques et la virulence. Avec le virus de l’avortement équin, E BODE A L el V al. (ig o) récoltent par filtration à o,20 y les 7 particules du sérum infecté et séparent les deux formes virales en gradient de saccharose. Les virus migrent dans la couche à 40 p. 100 (poids/poids) pour les particules et dans la couche à 100 enveloppées 8 p. 4 pour les virus nus plus lourds, ce qui est le contraire de nos observations pour le virus de la Maladie de Marek où les formes enveloppées sont toujours les plus lourdes. Dans le groupe des virus Herpès, les différences relatives à la taille des enveloppes, leur degré de maturation et probablement leur composition modulent leur résistance aux facteurs physicochimiques mis en jeu au cours de leur purification, bien que la virulence soit généralement associée aux formes enveloppées. Il est probable que ces propriétés sont dépendantes des substances cellulaires qui ont permis la replication virale et la constitution des enveloppes. Ces travaux confirment la possibilité de préparer des suspensions relativement pures de particules enveloppées non associées aux cellules, et montrent que leur propriété de provoquer la Maladie de Marek chez le Poulet est suffisamment bien conservée pour permettre l’étude de leur résistance aux agents physicochimiques. La procédure n’est pas applicable à la purification des particules non enveloppées. Reçu pouv !ublication en février 1971. REMERCIEMENTS APORTE et J. CoxErr J. L aide et leurs conseils. (Station de Virologie, I. N. R. A., Grignon) sont remerciés pour leur SUMMARY MAREK’S DISEAS! : PATHOG!NICITY OF THE ENVELOPED HERPES VIRUS AFTER ISOLATION AND’ PURIFICATION In Marek’s disease, viral suspension contains two types of organism (enveloped and free). In this study the so-called enveloped forms are extracted from feather follicles and isolated so that they retain their virulence to susceptible chickens. The techniques of differential centri- fugation and of centrifugation in concentrated media are used. Sedimentation of these large particles is made at 14 00 o r.p.m. for 15 minutes. Purification is best in a saccharose gradient where the enveloped particles form a « heavy » band after two hours in 47 50 p. 100 saccharose concentrations. The virus isolated by these procedures retains its pathogenicity for the chicken for at least 24 hours : it is destroyed by dilute detergent within 30 minutes. The properties are peculiar to the enveloped virus of Marek’s disease when compared with other groups of Herpes virus. RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES ANDALL C. C., 1970 R. A., L wsoN L. A., R A . Morphology and entry of enveloped and I 5 5 23 3 deenveloped equine abortion (Herpes) virus. J. Virol., 5, . ALNEK B. W., A C DLDINGER H. K., K AHN D. E., 1970 . Feather follicle epithelium : a source of envefrom Marek’s disease. 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