1. Séjour dans l’institution d’accueil
Du 20 juin au 20 août 2009, j’ai effectué un séjour de deux mois au sein de mon institution
d’accueil le Centre internationale pour la recherche forestière (CIFOR) à Ouagadougou au
Burkina Faso. J’ai pu mettre à profit ce séjour pour finaliser mon projet de recherche en y
intégrant les remarques de mon encadreur de recherche, Dr Monica Ebele Idinioba. J’ai aussi
mené une recherche documentaire très enrichissante avec l’aide de mon encadreur. Puis, le 23
juillet 2009, j’ai effectué une visite de site à Boulsa pour observer les réalisations de terrain du
CIFOR en matière d’appui à la valorisation du savoir traditionnel pour l’adaptation aux
changements climatiques. Enfin, j’ai profité de ce séjour pour finaliser ma problématique
ainsi que la méthodologie à employer pour la réalisation des travaux de recherche.
2. Voyage d’information sur les sites de recherche
J’ai dû attendre un mois après mon retour dans mon institution d’origine pour effectuer un
voyage d’information sur les trois sites finalement retenus pour la recherche. C’est donc le 10
au 12 octobre 2009 que je me suis rendu respectivement à Guitté, Malo Gaga et Boudanasse
pour rencontrer les chefs de village et particulièrement les directeurs d’école qui m’ont servi
de relais véritables sur le terrain. Je leur ai présenté le projet et les différentes activités à
mener en rapport avec cela. Les autorités traditionnelles ont été très enthousiasmées par
l’initiative, car selon eux, cette démarche qui consiste à les informer au préalable les valorise
et les rend plus disposés à apporter leur contribution pour la réussite de la recherche.
3. Collecte des données sur les sites de recherche
Sur les conseils des chefs de villages et des notables, j’ai réalisé la collecte des données en
février 2010, c’est-à-dire environ quatre mois après le voyage d’information. Selon ceux-ci,
c’est ce mois qui est indiqué pour avoir non seulement les informations sur la disponibilité du
savoir traditionnel, mais aussi et surtout confronter les avis des membres de la communauté
avec l’applicabilité de ce savoir dans les principaux secteurs d’activités. Ainsi, du 15 au 22
février 2010, j’ai tour à tour réalisé un atelier de collecte de données dans chacune des trois
localités en allant de Guitté à Boudanasse en passant par Malo Gaga. Chaque atelier est animé
en cinq séances dont le contenu est compilé dans un « manuel de communication des
changements climatiques en milieu rural ». Les cinq séances sont les suivantes :
− séance n°1 : le changement climatique, c’est quoi ?
− séance n°2 : pourquoi le changement climatique nous concerne-t-il ?
− séance n°3 : comment nous adapter au changement climatique ?
− séance n°4 : exercice de remplissage de la matrice de sensibilité
(focus groups selon le sexe)
− séance n°5 : recueil du savoir traditionnel disponible
(focus groups selon le secteur d’activités).
4. Traitement des données collectées
J’ai entrepris le traitement des données collectées dès la fin de la collecte. Etant donné que les
données collectées portent tant sur la perception du changement climatique par les membres