
Industrie forestière du Nouveau-Brunswick : Incidence économique possible de propositions pour augmenter l’approvisionnement en bois
L’industrie forestière du Nouveau-Brunswick comprend trois grands 
secteurs : la foresterie et l'exploitation forestière, les produits du bois et 
les pâtes et papiers.
L'industrie forestière contribue directement pour 1,7 milliard de dollars à 
l’économie du Nouveau-Brunswick, en plus d’engendrer directement 
plus de 17 000 emplois bien rémunérés et de représenter 30 à 40 % des 
exportations de la province.
Avec les incidences indirectes des secteurs des approvisionnements, 
l'industrie forestière procure au Nouveau-Brunswick quelque 7 % des 
emplois, plus de 9 %du revenu du travail, et 11 % du PIB.
L'industrie verse plus de 260 millions de dollars en recettes fiscales au 
gouvernement provincial, soit environ 1 $ par tranche de 18 $ des 
dépenses gouvernementales.
Les secteurs des produits du bois et des pâtes et papiers du Nouveau-
Brunswick ont progressé rapidement ces dix dernières années, grâce à 
de nouveaux investissements considérables pour améliorer les 
installations, fabriquer des produits de grande valeur, rehausser les 
normes environnementales et accroître la productivité.
Toutefois, les emplois bien rémunérés du secteur et le revenu engendré 
dans les zones rurales seront menacés si l'on ne peut trouver de
nouvelles sources de bois pour soutenir une industrie en pleine 
croissance.
Il faut poursuivre les investissements pour maintenir la compétitivité 
internationale de cette industrie. Les entreprises hésitent à investir 
quand l’approvisionnement en bois risque d'être insuffisant, « comme ce 
sera le cas pour l'industrie des résineux de la province avec la présente 
stratégie d’aménagement forestier» (JPC, 2002).
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Jaakko Pöyry a récemment proposé d'accroître sensiblement les 
dépenses en sylviculture sur les terres de la Couronne afin d'assurer 
une augmentation à long terme de l’approvisionnement de résineux sur 
les terres de la Couronne.
Ces dépenses accrues en sylviculture permettront de créer 850 
nouveaux emplois saisonniers par année dans les zones rurales au
cours des cinq premières années.
Le CEPA prévoit qu’avec ces nouveaux investissements en 
sylviculture, l'approvisionnement total en bois de la province aura 
augmenté de 
37 % en 2062, par rapport aux niveaux de 1999. Cette hausse serait 
d'environ 15 %plus élevée que dans la situation où il n’y aurait pas 
d'activités sylvicoles accrues.
L'approvisionnement en bois additionnel permettra à l'industrie 
forestière d'enregistrer une expansion et de se diversifier davantage en 
fabriquant des produits à plus grande valeur ajoutée. Le PIB de 
l'industrie forestière, en incluant les incidences indirectes sur d'autres 
industries, devrait augmenter de 46 % entre 2002 et 2062. 
L’augmentation est environ 17 % supérieure à celle que l’on obtiendrait 
sans accroissement des activités sylvicoles.
On prévoit une augmentation totale de 100 emplois dans le secteur 
forestier et dans les secteurs connexes d'ici 2062, mais le nombre 
d’emplois diminuerait sensiblement en l'absence d’investissements en 
sylviculture.
Les recettes fiscales provinciales tirées de l'industrie forestière 
augmenteront de près de 400 millions de dollars.
L'analyse montre que la province et l'industrie profiteraient d'un plus 
grand approvisionnement en bois. Le rapport indique clairement les 
choix qui devront être faits pour bien consolider la base de l'industrie à 
l'avenir.
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