A CHAQUE GRINCEMENT DE TON CŒUR…
Création avril 2012
Cie Les Fées Railleuses - Cie 3.6/3.4
tout public dès 6 ans
Durée 1H
Direction artistique et interprétation
Céline Valette et Vincent Warin
Une production Cie Leses Railleuses et Cie 3.6/3.4
Coproduction : Le Prato, le National des Arts du Cirque, Lille (producteur gué) La Batoude,
Centre des Arts du Cirque et de la Rue, Beauvais La Condition Publique, Roubaix La Maison Folie
Beaulieu, Lomme Le Centre Régional des Arts du Cirque, Lomme La Maison Folie Wazemmes, Ville
de Lille.
Spectacle soutenu par Le Ministère de la Culture DRAC Nord-Pas de Calais et le Conseil Régional
Nord-Pas de Calais.
Avec le soutien de : Espace Périphérique (Ville de Paris-Parc de la Villette) - Le Channel, Scène nationale
Calais- Le Boulon, Centre National des Arts de la Rue en préfiguration, Vieux Condé
Diffusion : Les Fées Railleuses / Marie Laure Dubois 06 75 65 00 28 /
compagnie@lesfeesrailleuses.com
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« A CHAQUE GRINCEMENT DE TON CŒUR… »
Cies Les Fées Railleuses et 3.6/3.4 - Cirque contemporain tout public dès 10 ans
Durée envisagée 1H
Direction artistique et interprétation : Céline Valette et Vincent Warin
Mise en scène et dramaturgie : Frédéric Tentelier
Respiration philosophique : Gilles Defacque
Dispositif aérien : Romain Guimard
Création musicale et sonore : Guillaume Hairaud
Création lumière : Annie Leuridan
Régie générale : Sylvain Liagre
Genèse du projet
A l’automne 2006, Vincent Warin et Céline Valette entament un travail de recherche orchestré par la
compagnie du Prato pour l’inauguration de la Brèche à Cherbourg. Ils y confrontent leurs disciplines,
normalement destinées à la rue, pour la salle: le vélo BMX et la contorsion sur échasses. Le résultat est
surprenant.
En novembre 2007, ils poursuivent les recherches pour la création du spectacle « Mignon Palace »,
Ils créent un numéro où Vincent performe avec le BMX pendant que Céline se contorsionne et se
balance dans les airs sur des échasses
Suite à la richesse de leur rencontre artistique et aux retours positifs, ils décident en 2010 de créer un
spectacle unique réservé aux salles de spectacles. Ils rassemblent une équipe éclectique pour
concrétiser leurs envies.
« Le Prato se fait sur le temps… des aventures partagées et enfin une rencontre
très riche dans MIGNON-PALACE. Elle a donné de grands moments de poésie.
C’est avec plaisir que je vois se dessiner leur nouveau projet.
Et il est le bienvenu au sein du Prato. » Gilles Defacque
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Donner à manger aux pigeons pour mieux leur tirer dessus et triturer les pattes
de la grenouille pour en vérifier la qualité de l’élasticité… Cela ferait-il partie des
jeux humains par lesquels l’homme apprendrait à apprivoiser son animalité afin
de s’élever vers une humanité ?
« Nous avons écrit ce spectacle par le corps, par la rage, par pulsions, dans le souffle. »
Céline Valette et Vincent Warin proposent une
rencontre insolite, celle d’une femme-échasse et
d’un homme à vélo (BMX). D’apparence
complètement étrangers, ils se révéleront l’un à
l’autre dans ce qu’ils ont en commun : les mêmes
jeux cruciaux, les mêmes enjeux vitaux.
Chevronnés dans leurs arts de prédilection, ils nous
réservent une exploration étonnante de l’espace
aérien grâce à un système d’accroches qui multiplie
les possibilités de suspensions, celles des corps, du
BMX ou des échasses.
Les corps font l’objet de contorsions, de distorsions,
dont ils repoussent les limites comme un handicap,
comme une contrainte qu’ils endurent mais qui les
encourage à se dépasser.
Entre la performance, le dessin des lignes dans
l’Espace, les cercles au sol, et les sauts démesurés,
L’univers de ce spectacle surprend par sa poésie et
son imagination l’apesanteur laisse peu à peu
place à l’envol. Une fable onirique et cruelle sur ce
qui fait de nous des humains…
Ils jouent sur les contrastes des disciplines mais également sur ce quelles ont en commun. Le BMX
apporte une dimension terrienne, mécanique et solide alors que les échasses font plus penser à la
légèreté et à l’étirement dans l’Espace.
Une fois rassemblées, ces disciplines permettent d’aller plus vite, plus haut et d’être le fruit d’un
apprentissage acrobatique fastidieux propice à la chute et aux doutes.
Un spectacle l’espace est investit à l’infini grâce à un système de cordes et d’accroches conçu
spécialement pour le projet. Le duo y teste les multiples possibilités de suspensions et d’envol pour
tisser avec le spectateur un voyage imaginaire qui le laissera ému et comme envoûté.
Ils repoussent les limites du corps par des jeux de contorsions et d’acrobaties. Ils jouent avec les
matières et s’unissent autour d’un même but : se dépasser.
Entre la performance, le dessin des lignes dans l’Espace, les cercles au sol, et les sauts démesurés,
L’univers de ce spectacle surprend par sa poésie et son imagination l’apesanteur laisse peu à peu
place à l’envol.
Ce spectacle a été écrit en collaboration avec Frédéric Tentelier.
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NOTE D’INTENTION
par Frédéric Tentelier
Suspension.
Céline Valette et Vincent Warin m’ont contacté pour les diriger dans leurs recherches autour de
l’envol, le vol et la chute. Ensemble nous avons travaillé sur cet axe : la recherche du sol (le concret)
et du haut (l’imaginaire)... l’idée était de transfigurer deux disciplines, apparemment faites pour le
sol. Les échasses d’abord : l’art subtil de l’équilibre sans fixité, parce qu’il est impossible de tenir droit
sans piétiner... Puis le BMX : deux roues pas très grandes collées au sol, pas d’ailes ou de réacteur...
L’idée ? Rendre larges et dansantes cette paire d’échasses, faire s’envoler sans rampe cette
bicyclette. C’est ici que la suspension entre en jeu : quelques guindes, quelques poulies... et le sol
nous devient presque inutile...
Je me suis impliqué à la fois dans un travail dramaturgique mais aussi de mise en scène. J’ai eu le rôle
de construire une fable à partir de leurs numéros, mais aussi à partir de réflexions sur la quête
d’humanité ou la cruauté naïve de l’enfance ou la chute...
Dramaturgies.
Au regard de leurs ébauches, j’ai très vite pensé au mythe de
Pygmalion. Ce mythe inclut le thème de la recherche d’humanité, une
réflexion sur la création et une relation attirance/rejet entre deux
personnages. Pour moi, Pygmalion raconte cela : un homme seul,
crée une œuvre plus vivante que lui, croyant enfin avoir trouvé le but
de sa vie, se rend compte trop tard, que comme l’élève, l’œuvre
dépasse toujours le maître.
Au terme de quelques séances de travail, des supports
dramaturgiques variés sont entrés en jeu : notamment Le Grand
Autre, roman graphique de Ludovic Debeurme qui conte l’histoire de
Louis, un petit garçon qui louche, affublé d’une prothèse en guise de
jambe gauche. Louis, à travers ses cauchemars et ses fantasmes, se transforme en insecte, puis en
oiseau, et devient le chef d’un gang de rats... Il se perd enfin dans la forêt, et à l’apogée de sa
douleur rencontre son exact reflet féminin avec qui il s’enfuit dans un monde plus beau.
Silence, une nouvelle de Valérie Zanetti récemment publiée nous interpelle également de part ses
étranges points communs avec Le Grand Autre.
Ces textes, au-delà de raconter le passage à l’âge adulte, nous racontent surtout le passage à la
pensée, au regard sur le monde qui nous entoure avec toutes ses complexités et sa dualité.
Ambiance et scénographie.
Le matériau bois -et tout ce qu’il propose de copeaux, sciures,
branches, feuilles, scie circulaire, hâche...- était une piste de travail
captivante. Par sa présence, son odeur, ses sons, le bois nous
raconte à la fois la grandeur et la petitesse de l’Humain face à la
Nature. Parce que ça vit beaucoup plus longtemps que nous, un
arbre. Endroit maudit des enfants, la forêt est le lieu décisif de la
quête de soi. Portés par une nature si forte et si faible à la fois, les
questionnements de l’humanité face à l’animalité ou de l’humanité
avec l’animalité au milieu du végétal peuvent se poser en toute
normalité. Pascal Quignard, dans Les Ombres errantes écrit :
«Quelque chose qui n’était pas humain chercha à passer pour
humain. Une animalité entourée d’animaux s’extasia, tomba en
arrière, mourut, nomma, se fit monstrueuse.» C’est ce que l’on
cherche dans ce spectacle : qu’est-ce qui fait de nous des humains ? Des humains qui tendent vers
l’animalité : volants ou monstrueux, certes, mais des humains quand même...
Dessins Le Grand Autre, Ludovic Debeurme
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CREATION SONORE
par Guillaume Hairaud
Afin d'éviter à la musique d'être totalement déconnectée de la scène, nous avons choisi de la créer
dans le même mouvement que l'ensemble du spectacle. C'est pour cette raison qu'il me semblait
primordial, même si la musique ne sera pas jouée « live », d'être au plateau avec Céline et Vincent
lors des phases de recherche pour cerner le matériau musical brut, naturel et évident. J'ai constaté
que la musique primitive, avec ses rythmes organiques et ses sons produits à partir d'éléments
naturels comme le bois ou le vent, trouvait une résonance particulière avec leur travail ce qui est
probablement au fait que le thème de la Nature est fortement présent. Mes recherches m'ont
donc logiquement amené à creuser le sillon d'une musique expérimentale primitive voir
préhistorique façonnée par de petites flûtes en os, des racleurs en bois, des harmoniques naturelles,
des cordes d'arc, des grelots, des rhombes et des guitares électriques.
EQUIPE ARTISTIQUE
Direction artistique et interprétation
Céline Valette, aérienne, contorsionniste et échassière
Elle pratique les arts du cirque dès l’enfance puis intègre, après un cursus universitaire en Arts du spectacle,
l’école préparatoire de cirque Piste d’Azur (2000). Elle poursuit sa formation au Centre des Arts du Cirque de
Lomme et se spécialise en disciplines aériennes au tissu (en U fixe et ballant) et en contorsion.
Elle pratique également les échasses et développe une recherche autour de cette discipline entre contorsion et
aérien afin de ne pas limiter son usage à la déambulation.
En parallèle, elle joue dans différents spectacles : « Deûle d’Amour », « Gamberge », « Tournage Imaginaire »
et « Mignon Palace » avec Le Théâtre du Prato, l’Opéra « Falstaff » de Salieri (production l’atelier Lyrique de
Tourcoing), « La Traviata » mis en scène par Irina Brook (production Opéra de Lille), et surtout avec les
spectacles « Entredits » et « Les Polyamide Sisters » produits par la Cie Les Fées Railleuses qu’elle a cofondé en
2003.
Depuis 2006, elle explore également l’univers de la performance aux côtés du photographe Bruno Dewaele.
Elle se forme au jeu d’acteur et au clown en suivant les formations de Gilles Defacque, d’Hami Hattab, de Lory
Lechin et de Gilles Caillaud. Pour un travail autour de l’écriture, elle suit une formation au CNAC avec Pepitto
Matteo, elle explore l’univers de la manipulation de formes et matières avec Cécile Briand et dernièrement elle
participe à une Master Class avec Alain Platel et la Cie Mossoux/Bonté « Quand le théâtre devient mouvement
et que la danse se théâtralise »
Ces rencontres la mènent à développer un langage corporel circassien le corps et la technique sont avant
tout amplificateur d’émotions et de sens.
ET
Vincent Warin, acrobate-comédien sur vélo BMX
Il débute la pratique du BMX à 14 ans et se lance très rapidement dans la compétition (champion de France et
vice-champion du monde de BMX Free Style en 1991). Après de nombreuses tournées de démonstrations
sportives avec sa compagnie «X»Tour, il entre progressivement dans le monde du spectacle vivant. Il décide
alors de quitter définitivement la compétition en 1992 pour développer une recherche plus personnelle et
artistique.
En 1993, il reçoit le Prix de la Presse au festival de La piste aux espoirs de Tournai et en 1997, il remporte la
Médaille de Bronze et le Prix du Cirque du Soleil au XXème festival Mondial du cirque de demain de Paris.
Ces expériences lui donnent alors de nombreuses occasions d’enrichir, de partager et de concrétiser son travail
tant dans le cirque contemporain avec les spectacles «Candide(s) » et « Ningen » (Cirque Baroque), « Sama
Sama Samaruck Suck Suck » (Carles Santos), « Circus Cantabilé » (Orchestre de Sénart), « Opéra Bouffe
Circus », « Mignon Palace », le « Cabaret du Prato » (Le Prato) que dans la danse et le théâtre avec « K-Boum »
(Collectif AOC), « Macadam Macadam » (Blanca Li).
Individuellement, son travail est souvent sujet à la performance.
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