Nabil Enasri, Frère musulman dissimulé que j’ai eu l’occasion d’entendre longue-
ment, il est une machine de guerre contre la France. Le curieux logo très stylisé du
CCIF parle d’ailleurs de lui-même: il se lit sif, saïf en arabe, c’est le «glaive de
l’islam», un prénom aussi, que Franck Ribéry a donné à son fils.
Et pourtant, il ne faut surtout pas continuer à parler de l’islam «en» et «de» France.
Chacun se tait là-dessus. Par peur. Or la persistance de ce «en» et ce «de» constitue
une épreuve française. Tant que ce problème ne sera pas réglé, tous les trémolos sur
la laïcité ne régleront rien. Que l’islam soit aujourd’hui la deuxième religion française
est acquis. Qu’il soit sorti des caves relevait d’une indiscutable dignité. Mais on a lais-
sé la réislamisation des Français musulmans de la troisième et de la quatrième géné-
ration, binationaux de surcroît, et l’islamisation par conversion de Français non mu-
sulmans, c’est-à-dire une jeunesse dans la détresse sociale et scolaire, aux mains des
seuls islamistes.
Elle l’est sur le terrain, dans les cités et les quartiers, l’affaire Baby Loup en est un des
multiples exemples.
Sous couvert de la loi de 1905, nous avons permis de fait à des pays parmi les plus in-
tégristes et esclavagistes de la planète comme l’Arabie saoudite ou le Qatar, mais pas
seulement ces deux-là, de financer la très large majorité des 2300 lieux de culte offi-
ciels, de tisser une nébuleuse associative et caritative, d’importer leur idéologie wah-
habite en démocratie républicaine, et leurs imams qui ne parlent même pas notre
langue, ignorent délibérément notre histoire et notre culture. Réislamisation et islami-
sation sont aussi à l’œuvre à travers les chaînes de télévision et sur Internet où pul-
lulent les prêches incendiaires, les exhortations au meurtre contre tout ce qui n’est
pas musulman, les vidéos de lapidations de femmes adultères, de décapitations,
d’attentats. Le terrain, les médias et le Web, imbriqués l’un dans l’autre, diffusent
dans la durée une propagande sans égale dans l’histoire contre l’Occident, l’Europe,
la France, les chrétiens et les juifs. Un bain amniotique de haine disponible sur les
écrans, YouTube ou Facebook.
Quant à nos élus de tous bords sans exception, coincés entre l’impérieuse nécessité
électorale et l’interdiction de financer un culte, ils piétinent à coups de baux emphy-
téotiques et de subventions la séparation de l’Église et de l’État, sans contrôle, sans
exiger en contrepartie.
Ils se font ainsi les complices hypocrites de l’islam dans sa pire interprétation. Un is-