Lycée Brizeux – 2015/2016 ARCHITECTURE DE L’ORDINATEUR Mathématiques – PCSI B
3. des composants dits périphériques : il s’agit des organes d’entrée-sortie de l’ordinateur (moniteur,
enceintes, clavier, souris, imprimante...), c’est-à-dire les dispositifs permettant à l’ordinateur de
communiquer avec l’extérieur ;
4. un canal de communication entre la mémoire, le processeur et les périphériques, appelé le bus,
composé d’un ensemble de fils électriques.
3.1 La mémoire
La mémoire vive
La mémoire vive est ce qu’on appelle parfois la mémoire RAM, pour Random Access Memory, c’est-
à-dire mémoire à accès aléatoire : les données qui y figurent peuvent être lues ou modifiées au gré de
l’utilisateur lors de l’exécution du programme.
Les mémoires vives que l’on trouve actuellement dans le commerce pour les ordinateurs de bureau
ont une capacité de l’ordre de quelques Giga-octets.
D’autres mémoires
Dans les faits, un ordinateur ne se limite pas à l’architecture de Von Neumann décrite précédem-
ment. En effet, les mémoires vives qu’on sait aujourd’hui construire pour un coût raisonnable ont be-
soin d’une alimentation électrique permanente pour garder leurs données. On dit que cette mémoire
est volatile pour signifier qu’elle perd son contenu en cas de coupure de courant. Or on veut que les
données et programmes contenus dans un ordinateur puissent être conservées malgré l’extinction de la
machine.
Pour résoudre ce problème, on dispose des possibilités suivantes :
1. La mémoire morte, aussi appelée mémoire ROM (Read Only Memory, c’est-à-dire mémoire en lec-
ture seule) : il s’agit d’une mémoire offrant un accès en lecture, mais pas d’accès en écriture. Sa
grosse différence avec la mémoire vive est que son contenu perdure malgré l’absence d’alimen-
tation. Elle sera donc, par exemple, très utile pour stocker les programmes et informations de
démarrage (le BIOS, par exemple).
2. La mémoire de masse : il s’agit d’un périphérique, le plus souvent un disque dur, qui permet de
stocker une grande quantité de données (en lecture et en écriture), de manière non volatile. La
capacité des disques durs que l’on trouve actuellement dans les PC est de l’ordre du Tera-octet.
3. La mémoire-cache, qui sert à conserver un court instant des informations fréquemment consul-
tées. Les technologies des mémoires-caches visent à accélérer la vitesse des opérations de consul-
tation. Elles ont une très grande vitesse, et un coût élevé pour une faible capacité de stockage.
POURQUOI PLUSIEURS TYPES DE MÉMOIRES ?
Les avantages et inconvénients d’une mémoire vive comparée à une mémoire morte sont simples
à cerner : la première contient des données facilement modifiables, tandis que la seconde n’est pas
volatile.
D’autre part, une mémoire vive contient généralement une quantité de données largement plus pe-
tite qu’une mémoire de masse, mais le temps de lecture des données d’une mémoire de masse est envi-
ron mille fois plus lent que pour celles de la mémoire vive.
En clair, la taille de la mémoire vive donne une indication sur la rapidité d’exécution d’une tâche
par l’ordinateur, tandis que la capacité du disque dur précise la quantité de données que l’on peut y
conserver.
3.2 L’unité centrale de traitement
L’unité centrale de traitement (CPU), c’est-à-dire le processeur, est le composant de l’ordinateur qui
exécute le programme, en donnant des ordres aux périphériques et à la mémoire.
Les parties essentielles d’un processeur sont :
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