Riposte-catholique
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on beaucoup répété, permettre d'avoir un accès « éthique » aux cellules souches sans avoir
besoin de détruire des embryons.
A la différence des cellules souches adultes qui se trouvent dans chaque corps, et qui sont des
cellules « pluripotentes » pouvant produire divers types de tissus ou d'organes selon leur
provenance, les iPS reprogrammées deviennent pluripotentes, mais aussi pour certaines
d'entre elles « totipotentes », c'est-à-dire capables de donner un organisme complet en
devenant spontanément des embryons. Yamanaka avait lui-même signalé ce fait dans ses
articles scientifiques.
Dr Gurdon, à la question de savoir quelle différence il y a entre une cellule reprogrammée vers
un état de pluripotence et un embryon à son premier stade unicellulaire, a répondu : «
Probablement aucune. Mais c'est toujours difficile à prouver. »
Voilà un ensemble de faits qui fait surgir des questions quant au caractère éthique des iPS.
LifeSite cite encore le Dr Dianne Irving, biochimiste américaine qui a travaillé auprès des
National Institutes of Health : interrogée sur les iPS, elle a déclaré que « certaines d'entre elle
sont potentiellement des embryons », ainsi que l'avait noté Yamanaka en signalant que
certaines iPS ont des réactions positives aux antigènes embryonnaires, et non aux antigènes
pluripotents.
« C'étaient des embryons », affirme le Dr Irving. « Dans le cadre de cet essai certaines cellules
iPS sont déjà des embryons. La plupart n'en sont pas, mais ont le potentiel de remonter à ce
stade. »
Elle précise que cela se produit lors de certaines procédures utilisées pour créer des cellules
iPS : « elles ramènent l'ADN trop loin en arrière, et aboutissent à un nouvel embryon
unicellulaire à part entière, ou à une cellule totipotente – plutôt qu'à une cellule pluripotente –
comme celles que l'on trouve dans un embryon de huit cellules, qui a déjà la capacité de
remonter à un nouvel embryon.
Cela peut se produire selon le processus de la régulation, qui fait naturellement partie des
systèmes génétiques de l'embryon, et qui réagit automatiquement aux modifications dans une
cellule embryonnaire en vue de corriger un dommage génétique pour ré-aiguiller son
développement en vue de produire un embryon complet avec ses 46 chromosomes normaux.
Ce processus peut également fait remonter l'ADN vers une cellule totipotente distincte pourvu
des moyens nécessaires pour fonctionner en tant qu'embryon plutôt qu'en simple cellule. Ce
processus, dans la nature, permet l'apparition de jumeaux monozygotes.
Ethiques, les iPS ? La question mérite d'être posée, et la réponse semble devoir être : pas dans
tous les cas, et pas à n'importe quel prix. Pour Dianne Irving, il s'agit d'être vigilant dans la
mesure où la technique permet à n'importe quelle cellule somatique d'être utilisée à des fins de
reproduction. Si l'on veut les utiliser de manière respectueuse de la vie, il faut bien déterminer
quel type de cellule va être créée et utilisée, et quelles méthodes sont utilisées pour l'obtenir.
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