(couleurs et noir et blanc) dans le dossier de cette page.

Diverses conditions météorologiques dif-
ficiles peuvent parfois décourager les pê-
cheurs quant à leur sortie de pêche. Si les
forts vents et la pluie torrentielle peuvent
être rébarbatifs, il faut savoir que de telles
conditions permettent pourtant aux fer-
vents de la pêche d’obtenir du succès.
En effet, ce n’est pas parce que les condi-
tions météorologiques semblent défavora-
bles pour les pêcheurs, que les poissons
en sont affectés! Certes, une journée de pê-
che venteuse et pluvieuse rend la naviga-
tion difficile. Cependant, il faut savoir que
les forts vents assurent un bon brassage
d’eau et de nourriture pour les poissons.
Ne pensez pas que les poissons
prédateurs de votre plan d’eau
préféré deviennent inactifs dans
de telles circonstances. Bien au
contraire, ce sont plutôt les ani-
maux marins, les insectes et les
micro-organismes au bas de la
chne alimentaire qui éprouvent
des difficultés lorsque la météo
est déchaînée. Ceux-ci devien-
nent vulnérables, et les poissons
prédateurs chassent!
Pour la pêche à la traîne, il est re-
commandé de se déplacer contre
le vent. Cette approche vous permettra
de mieux contrôler votre vitesse. Par ail-
leurs, la pêche à la traîne permet de cou-
vrir un grand territoire, afin de repérer les
endroits les plus propices aux belles cap-
tures. Gardez toujours en tête qu’un cours
d’eau agité incite les prédateurs à se mou-
voir dans les zones où la nourriture sera
plus abondante.
Il est donc avantageux d’exploiter les fos-
ses et les embouchures de rivières en bor-
dure des berges sur lesquelles les vents
déferlent. N’oubliez pas que vos poissons
préférés ne pensent qu’à se nourrir et n’ont
aucune idée des désagréments que vous
devez subir pour tenter de les attraper.
En tout temps, vos poissons préférés
ne pensent qu’à se nourrir
Certes, il serait intéressant de posséder
des outils pouvant prédire le potentiel
d’une journée de pêche, afin d’éviter les
mauvaises sorties. Mais ne rêvons pas en
couleurs, cela n’existe pas! Cependant,
l’étude du comportement des poissons a
permis d’identifier les périodes où le pois-
son se nourrit davantage.
Voyons le cas particulier des salmoni-
dés, en début de saison. Au printemps, les
eaux froides sont largement responsables
de la frénésie observée chez toutes les es-
pèces de salmonidés. Ceux-ci atteignent
leur zone de confort dans des eaux très
froides et s’y nourrissent abondamment.
Après la crue des eaux, l’eau s’éclaircit
naturellement et demeure glaciale pen-
dant une courte période de temps. Les
couches d’eau présentent peu de différen-
ces de température.
Les salmonidés sont ainsi plus à l’aise
d’aller chasser des éperlans de lac en sur-
face, par exemple. Ils se masseront vers
la surface, car la température de l’eau,
d’abord très froide, grimpera sous l’effet
du réchauffement du soleil. Cette légère
hausse est proche de la température idéale
recherchée par les salmonis, ce qui n’est
pas négligeable!
Par ailleurs, et c’est la beauté de la chose,
les proies des salmonidés évoluent aussi
dans ces masses d’eau pour se nourrir.
Vous imaginez la suite : chacun chasse sa
proie; la prédation est à son maximum.
Concentrez-vous donc à exploiter ces
zones en surface. La pêche à la traîne est
recommandée en cette saison. Il ne vous
reste plus qu’à utiliser vos meilleurs leur-
res et à rester alerte, les prises viendront...
Vive la belle saison!
Attention! Salmonidés affamés!
Certes, plusieurs techniques de pêche peuvent être employées pour
déjouer les dorés. Mais certaines d’entre elles se démarquent du
lot. C’est le cas de la pêche à la traîne, plus particulièrement de la
pêche à la traîne à bas régime.
Il n’est pas rare d’observer des pêcheurs prospecter un secteur de
pêche à la traîne, sans se soucier de leur vitesse. Ceux-ci devraient
accorder beaucoup plus d’importance à cet aspect de la pêche, car
cela peut faire toute la différence!
Plusieurs pêcheurs naviguent trop rapidement sur
les plans d’eau. Il n’est pas rare que le vent souffle
de façon à faire avancer l’embarcation plus rapide-
ment. Pour contrer les effets du vent et du courant
sur le bateau et sur les lignes, il est nécessaire de
mettre la transmission du moteur au point mort
(neutre) régulièrement, afin de réduire la vitesse
considérablement.
Pour capturer le doré, les leurres se doivent d’être
près du fond. Or, si l’on va trop vite, les lignes à pê-
che demeureront davantage en suspension, ce qui
diminuera les chances de succès. Dans des condi-
tions météorologiques extrêmes, les bons pêcheurs
n’hésitent pas à enclencher la marche arrière pour
réduire leur vitesse, comme dans une rivière à fort courant.
Sachez aussi que plus on effectue des virages en pêchant à la traîne
de la sorte, plus on diminue la tension sur son fil, dans certaines
parties des virages. On peut ainsi rejoindre les dorés affamés au
fond de l’eau.
Bref, faites tout votre possible pour ralentir votre progression sur
les sites de pêche aux stizostedion vitreum (doré, en latin). Tentez
de pêcher de façon à être presque immobile, car cela est la solution
gagnante. Ainsi, les résultats se feront rarement attendre.
Page 14, mai 2012, TEXTUEL PLUS TEXTUEL PLUS, mai 2012, page 15
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À la pêche, les prises peuvent se faire attendre, et pas
nécessairement parce qu’il n’y a plus de poissons!
Parfois, les pêcheurs utilisent les bons leurres dans les
bons secteurs... à de mauvaises profondeurs.
Des détails de la sorte peuvent souvent faire la diffé-
rence. L’un de ces détails est le choix du bon lest. Il
importe de choisir le bon poids. Car une fois fixé à
votre ligne, il permettra à vos offrandes d’atteindre la
zone de profondeur requise pour stimuler les attaques
des poissons.
Il existe plusieurs types de lests. D’abord, le plomb
fendu (split shot). Celui-ci a la forme d’un bleuet; il
se pince et se fixe directement sur le fil, sans nœud
particulier. Il est rapide à installer et à enlever. Il se
combine très bien avec des montages munis de pois-
sons nageurs flottants; il permet à ceux-ci de descen-
dre davantage, sans toutefois risquer de se coincer au
fond de l’eau.
Quant au plomb cloche, il est d’une efficacité sans
pareil! Il se nomme ainsi en raison de sa forme de clo-
chette. Ce lest est conçu spécialement pour la pêche à
la ligne dormante avec appâts vivants. Pour bien l’uti-
liser, il faut le nouer à l’extrémité du fil, pour ensuite
fixer l’hameçon quelques centimètres plus haut.
Lorsque l’on effectue un lancer, le plomb va se placer
au fond de l’eau, laissant l’offrande à quelques centi-
mètres du fond et bien visible pour les yeux des pois-
sons prédateurs.
Enfin, il y a le plomb cylindrique à fente. Celui-ci of-
fre d’intéressantes options aux pêcheurs de poissons de
fond. Il est généralement de taille plus imposante que
les autres, et il se fixe comme le plomb fendu. Ce lest
permet aux pêcheurs d’être constamment près du fond,
lorsqu’il est utilisé avec des leurres flottants. Il fonc-
tionne très bien avec la pêche au lancer et à la traîne.
Des poids différents pour
des prédateurs différents
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VOTRE JOURNAL
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Ce doré n’a pu résister à l’offrande
qui lui a été présentée doucement sous le nez.
En général, étant donné son caractère
agressif, le brochet attaque sauvagement
les leurres qui lui sont présentés. Il offre
des combats spectaculaires. Les pêcheurs
le traquent. Mais comment reconnaître les
zones qu’il affectionne?
Jusqu’à l’âge de deux ou trois ans, le bro-
chet se cache dans des zones peu profon-
des, pour échapper au cannibalisme de ses
congénères. Sa peau, très striée, le camou-
fle bien dans les herbiers et les autres sec-
teurs à forte végétation.
Une fois l’âge adulte atteint, le brochet ga-
gne petit à petit des zones plus profondes
et entreprend des attaques sur des proies
plus imposantes. Ses stries laissent place à
des taches ressemblant davantage aux ob-
stacles du fond. S’il est tout de même pos-
sible de capturer de beaux spécimens dans
les zones peu profondes, vos chances de
pêcher un brochet spectaculaire seront
meilleures dans les zones profondes.
Le brochet se reproduit au printemps,
dans les baies de sable et les rivières à
faible courant. Sachant cela, tentez de le
déjouer après cette période de fraie,
lorsqu’il est en migration vers les bas
fonds. Il est particulièrement agressif à
cette période de l’année.
Gardez en tête que le brochet est plutôt
solitaire, contrairement à son cousin le
doré jaune. Attraper un brochet à un en-
droit précis ne signifie pas nécessaire-
ment qu’il y en a d’autres dans ce secteur.
Il y aura d’autres brochets seulement si
les proies sont présentes en quantité suffi-
sante pour satisfaire leur appétit!
Le brochet, ce vorace prédateur, se nour-
rit presque exclusivement d’autres pois-
sons. Par conséquent, repérer des bancs
de menés est une bonne façon de le loca-
liser. Les amateurs de pêche ont beaucoup
de plaisir à taquiner le brochet, parce qu’il
est souvent au rendez-vous!
À la recherche du brochet
Pour assurer la pérennité de l’espèce d’un
plan d’eau, plusieurs pêcheurs remettent
leurs prises à l’eau. Les plus gros spéci-
mens et les meilleurs géniteurs doivent
être graciés, de même que les petits spéci-
mens qui n’offrent que très peu de chair à
consommer.
Dans cette optique, avant de remettre le
poisson dans son habitat naturel, il est im-
portant d’avoir soin de le blesser le moins
possible. Pour ce faire, on peut pêcher
avec un hameçon sans ardillon — l’ardil-
lon peut être serré contre la tige à l’aide
d’une pince à becs pointus. Vous limiterez
ainsi les blessures au ferrage, ce qui amé-
liore les chances de survie de votre prise.
Pour une remise à l’eau efficace, manipu-
lez vos prises minutieusement, et ce, dès
leur entrée dans votre
épuisette jusqu’au mo-
ment où elles retournent
à l’eau. En fait, s’il vous
est possible de décro-
cher votre poisson sans
le sortir de l’eau, c’est
encore mieux. Pour cela,
le poisson doit être tenu face au courant
(lorsqu’il y en a), jusqu’à ce qu’il retrouve
ses forces. Vous devriez sentir ses muscles
frémir tout le long de son corps. Obser-
vez la queue : lorsqu’elle commence à re-
muer, le moment des adieux est venu.
Après de rudes combats, il faut souvent
être patient, car certains poissons pren-
nent beaucoup de temps pour se rétablir.
Néanmoins, la plupart d’entre eux s’en
sortent indemnes et réintègrent volontiers
leur écosystème.
Si un poisson a de la difficulté à repartir,
vous n’aurez pas le choix de conserver
cette prise. Pour ce genre de situation,
gardez toujours une place disponible dans
votre limite quotidienne de prises, car par-
fois le poisson ne se réanime pas!
Pour la pérennité des espèces
Une photo, puis hop! à l’eau!
Voici l’exemple parfait
d’un trophée qu’on veut
prendre en photo avant
la remise à l’eau.
À basse vitesse, du doré s’il vous plaît!
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