Colloque 30 – MIGRATIONS JUIVES CONTEMPORAINES, CIRCULATIONS ET ANCRAGES
Responsables scientifiques
Québec
Yolande COHEN, Professeure titulaire, Département d’histoire de l’Université du Québec à Montréal
(UQAM) ; Coordinatrice, Groupe Histoire, femmes, genre et migrations ; Présidente, Académie des arts,
des lettres et des sciences humaines, Société Royale du Canada, Montréal
Ira ROBINSON, Professeur d’Études Juives, Département des Sciences de la Religion ; Directeur, Institut
d’Études Juives Canadienes, Université Concordia, Montréal
France
Chantal BORDES-BENAYOUN, Directrice de recherche, Centre national de la recherche scientifique
(CNRS), Laboratoire Interdisciplinaire, Solidarités, Sociétés, Territoires (LISST) ; Coordinatrice, GDRI Socio-
anthropologie des judaïsmes, Université de Toulouse 2 Le Mirail
Lieu : Université du Québec à Montréal (UQAM)
Pavillon J.-A.-DeSève (DS)
320, rue Sainte-Catherine Est, H2X 1L7
Salle DS1950
Dates : Mardi 7 et mercredi 8 octobre 2014
Thématique
Les migrations constituent une expérience particulièrement significative de l’histoire des juifs. D’exodes
forcés en déplacements choisis, leur parcours a sans cesse redessiné la géographie en diaspora comme
en Israël. Tout au long du XXème siècle et particulièrement après la seconde guerre mondiale, la création
de l’Etat d’Israël et les décolonisations, les migrations ont contribué à des changements considérables
dans la distribution spatiale des juifs, les amenant progressivement vers les sociétés démocratiques
offrant de plus grandes possibilités d’insertion mais aussi de liberté et de sécurité (Della Pergola, 2014).
Durant leur dispersion et aux cours de déplacements successifs, s’est forgée une culture de diaspora qui
articule mobilité, retours, installation locale, adaptation et fidélité.
Nous nous proposons de revisiter la question des migrations juives aujourd’hui dans un contexte de
mondialisation des échanges et de reconfigurations communautaires. De nouveaux parcours ont pris
forme que ne résume plus l’opposition entre lieu de départ et lieu d’origine. La circulation obéit
désormais à d’autres motifs que ceux des exodes passés, même si par ailleurs on ne peut négliger les
migrations liées au rejet et à l’antisémitisme. Mais les raisons de départ et les objectifs poursuivis que ce
soit dans l’ordre économique, professionnel, politique ou idéologique, se sont diversifiés. La mobilité
temporaire, les phénomènes de résidence multiple, la circulation sur le web, et même l’alya suscitent de
nouvelles interrogations et appellent de nouvelles approches.
Ce colloque s’inscrit dans le cadre des activités du réseau SAJ (Socio-Anthropologie des Judaïsmes-GDRI-
CNRS, Toulouse) et de celles du Groupe Histoire, Femmes, Genre et Migrations (UQAM, Montréal).
MARDI 7 OCTOBRE 2014