1 Les bases de l’architecture Oracle
Oracle est un Système de Gestion de Bases de Données Relationnelles (SGBDR). Il prend en compte le
SQL, utilise aussi des tables et vues système. Oracle est un logiciel. Il faut installer des clients Oracle
pour se connecter aux bases de données Oracle.
On peut acheter les licences par utilisateur ou par processeur. A titre d’exemple, Oracle 11gR2
standard va jusqu’à 6 cœur et coute 17500€ par cœur sur le serveur sur lequel le moteur est installé.
Si vous faites de la haute disponibilité, une machine virtuelle contenant le moteur Oracle installé en
version standard pouvant basculer entre 2 hyperviseurs physiques ayant chacun 2 cœurs, cela coute
4 x 17500€. S’il y a plus de 6 cœurs, il faut une licence Enterprise (35000€ par cœur). Si vous
installez au moins une fonctionnalité non comprise dans la version standard, il faut une licence
Enterprise.
Oracle coûte donc cher, et il ne faut donc pas « jouer » avec.
1.1 Présentation générale
Gammes :
Standard : limitée à 6 processeurs
Entreprise : au-delà de 6 processeurs ou au moins une fonctionnalité « non-standard »
installée
Personnel : uniquement sous Windows
XE : gratuit, pas en production, 20 à 25 connexions simultanées
Oracle est spécialisé dans les grands comptes, est indépendant de l’OS (seule l’installation est
différente, la base est identique sous Windows ou Unix) ; beaucoup de possibilités de paramétrage ;
principe de sauvegarde simple et efficace ; un seul outil d’administration qui est centralisé et permet
toutes les taches d’administration en mode web (la DBConsole).
Les éléments d’Oracle :
Oracle database : la base de données
Oracle application server : gère la base de données
Grid control : outils d’administration (en fait, la DBConsole)
Outils pour les développeurs
Les clients Oracle, avec des composants gratuits qu’on peut ajouter (driver ODBC, SQL*Plus,
assistants de connexion, etc.)
1.2 La Base de Données (p15)
(1+) Datafiles : fichiers utilisateurs
(1+) Control files : contiennent la structure de la BD, permettent de vérifier sa cohérence, font
référence aux autres fichiers.
(2+ groupes) Redo log files : fichiers de journalisation, permettent de faire des rollback (des
retours en arrière). Contient les modifications apportées à la BD. Permet de récupérer
l’instance après un arrêt anormal (pensez à faire des Backups RMAN de votre DB)
DB_NAME : nom de la base de données